• EN DIRECT. Fabius va accueillir Cassez à Paris, pas Sarkozy

    Créé le 24-01-2013 à 10h58 - Mis à jour à 11h48lien

    La Cour suprême du Mexique a libéré Florence Cassez mercredi soir. La Française s'est envolée pour Paris. Retrouvez tous les événements de la journée en direct.

     

    Florence Cassez à sa sortie de prison, le 23 janvier. (AFP/NOTIMEX)

    Florence Cassez à sa sortie de prison, le 23 janvier. (AFP/NOTIMEX)

    Ce direct est alimenté en temps réel, pour le rafraîchir, cliquez ici.

    L'essentiel :

    • La Cour suprême du Mexique a ordonné mercredi soir la libération immédiate de Florence Cassez, Française de 38 ans emprisonnée depuis plus de sept ans et qui avait été condamnée à 60 ans de prison pour "enlèvements, délinquance organisée et port d'armes prohibées" sans autre forme de procès.
    • Florence Cassez est sortie de prison et a directement pris un avion à Mexico pour Paris. Elle doit atterrir à l'aéroport Charles-de-Gaulle vers 14h15.

    Tous les événements de ce jeudi 24 janvier, commentés minute par minute :

    11h - Hollande prêt à recevoir Cassez "si elle le souhaite"

    François Hollande est prêt à recevoir Florence Cassez "si elle le souhaite", aucune date n'ayant encore été fixée pour une rencontre, a-t-on appris auprès d'un proche du chef de l'Etat. François Hollande pourra la recevoir "si elle le souhaite et selon son état de santé", a-t-on ajouté de même source.

    10h50 - "Cassez était prisonnière d'une coalition gouvernementale", selon Morin 

    Le député et président du Nouveau centre, Hervé Morin, se réjouit de voir "Florence Cassez enfin libre. Elle était devenue, en dépit d'une manipulation évidente, le symbole de la lutte contre le grand banditisme que disait mener le régime de Calderon." Il poursuit : "Lors d'un déplacement au Mexique où j'avais plaidé la cause de Florence auprès des autorités, j'avais pris conscience qu'elle n'était pas seulement prisonnière des geôles mexicaines. Elle était aussi prisonnière d'une coalition gouvernementale, dans laquelle le ministre de l'Intérieur était l'ancien président de l'agence qui avait monté de toute pièce cette funeste mascarade."

    10h35 - Fabius et Cuvillier accueilleront Florence Cassez à Paris

    Le chef de la diplomatie Laurent Fabius va accueillir Florence Cassez à son arrivée à l'aéroport de Paris, rapporte le Quai d'Orsay. Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, sera également présent. La Française libérée après sept ans de prison doit atterrir vers 14h15.

    L'avion de Florence Cassez sur le tarmac de l'aéroport de Mexico (Marco Ugarte/AP/SIPA)

    10h30 - Le maire de Dunkerque "attend impatiemment" Florence Cassez

    Florence Cassez est attendue "impatiemment" à Dunkerque (Nord), où vivent ses parents, a indiqué le sénateur-maire PS de la commune, Michel Delebarre, dans un communiqué. "Comme je l'ai toujours dit, Florence, si elle le désire, sera chez elle à Dunkerque. Comme y sont ses parents depuis plusieurs années. Impatiemment, je l'y attends, nous l'y attendons, Dunkerque, les Dunkerquoises et les Dunkerquois l'y attendent", a-t-il déclaré. L'édile, qui avait rendu visite à la jeune femme à la prison de Tepepan, à Mexico, "voici deux ans", a salué la "force de caractère" de Florence Cassez et "cette faculté à retrouver l'espoir malgré les nombreuses désillusions qui ont émaillé son chemin carcéral".

    10h25 - Frédéric Lefebvre rend hommage à Sarkozy

    L'ancien ministre UMP Frédéric Lefebvre a également salué le travail de Nicolas Sarkozy pour la libération de Florence Cassez sur son compte Twitter.

    10h20 - Copé salue le "combat" de Sarkozy pour Cassez

    Le président de l'UMP Jean-François Copé a souligné le "combat" mené par Nicolas Sarkozy, "et puis bien sûr ensuite par François Hollande", pour obtenir la libération de Florence Cassez. "Je voulais vraiment dire à nouveau combien chaque Français et chaque Française a dû se sentir très, très ému hier soir, très heureux pour Florence", a affirmé Jean-François Copé, évoquant une "immense joie" et une "immense émotion", en ouvrant les travaux d'une convention de l'UMP sur la famille.

    Il a ensuite souligné "le combat qui a été mené par Nicolas Sarkozy, au niveau diplomatique, et puis bien sûr ensuite par François Hollande et puis bien sûr la justice mexicaine qui a rendu cette décision. Toutes ces années si douloureuses de détention nous renvoient les uns et les autres à notre humaine condition [...] car tout peut basculer d'un moment à l'autre", a ajouté le député-maire de Meaux.

    9h50 - Nicolas Sarkozy ne sera pas à Roissy

    Nicolas Sarkozy et Florence Cassez "se verront très, très vite, de façon privée, mais pas à l'aéroport" de Roissy où est attendue en début d'après-midi la Française, a-t-on appris auprès de l'entourage de l'ex-chef de l'Etat.

    Le suivi de l'avion de Florence Cassez (capture d'écran)

    9h40 - La mère de Florence Cassez défend Nicolas Sarkozy

    Charlotte Cassez, la mère de Florence, a salué la méthode de Nicolas Sarkozy face au Mexique et annoncé que l'ancien président serait présent à Roissy à l'arrivée de sa fille. Elle a précisé que sa fille "avait demandé à Nicolas Sarkozy d'être présent à son arrivée à Paris et il répondu qu'il serait là".

    "Si le président Sarkozy a agi de cette façon, c'est parce qu'il y avait un très net blocage du côté du Mexique, que le Mexique commençait à se moquer de nous et à se moquer du président, je trouve qu'il a très bien réagi et je n'ai pas changé d'avis depuis", a déclaré Charlotte Cassez sur i-Télé. L'affaire Cassez avait provoqué en 2011 une crise diplomatique entre la France et le Mexique ayant entraîné l'annulation par Mexico de l'année de la France au Mexique, après la décision de Nicolas Sarkozy de dédier cet événement à la Française. "Je pense que les choses sont moins compliquées, surtout parce que Felipe Calderon a quitté la présidence du Mexique, forcément ça détend l'atmosphère", a ajouté la mère de Florence Cassez.

    Charlotte Cassez a aussi rendu hommage au président Hollande : "on a tout de suite eu le soutien de François Hollande, qui nous a encore appelés cette semaine pour nous manifester son soutien, il m'a appelée aussi hier".

    9h20 - Chatel vante le volontarisme de Sarkozy

    L'ancien ministre UMP Luc Chatel a vu dans la libération de Florence Cassez une "victoire de la volonté sur la résignation". Il a salué sur France Info l'action de Nicolas Sarkozy : "souvenez-vous, au moment où la France, par l'intermédiaire de Nicolas Sarkozy, s'est emparée de ce combat, là-bas au Mexique, l'opinion était très opposée, très fermée. Il a fallu mener un combat difficile, basé sur l'humain, sur la justice. D'ailleurs, cela a été reproché à Nicolas Sarkozy. Il s'est beaucoup battu, le gouvernement s'est beaucoup battu, et ça fait plaisir qu'à la fin, ce soit l'humain qui l'emporte", a-t-il poursuivi.

    09h05 - Sarkozy a eu un rôle "déterminant" dans la libération, selon Dati

    L'ancienne ministre UMP Rachida Dati a assuré, sur BFM, que le rôle de Nicolas Sarkozy avait été "déterminant" dans la libération de Florence Cassez, et a regretté que François Hollande n'ait pas cité son nom. Elle s'est réjoui "pour les Mexicains qui, enfin, ont une justice réhabilitée grâce à la cour suprême" mexicaine.

    04h35 - Photo de Florence Cassez dans l'avion

    L'artiste mexicaine Alondra de la Parra est dans l'avion avec Florence Cassez.

    VIDEO

     

    04h25 - L'avion de Florence Cassez décolle de Mexico

    L'avion d'Air France transportant Florence Cassez a décollé à 21h25 heure locale (4h25 heure de Paris) de l'aéroport international de Mexico à destination de l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle.

    VIDEO

    01h25 - Florence Cassez quitte la prison de Tepepan

    Florence Cassez a quitté la prison de Tepepan, au sud de Mexico, à 18h heure locale (1h heure de Paris) pour prendre la direction de l'Aéroport international de Mexico. Elle doit quitter le Mexique par le vol Air France AF439 dont le départ est prévu à 21h35 locales (jeudi 4h05) dont l'arrivée est prévue à l'aéroport Charles-de-Gaulle de Paris jeudi à 14h15.

    La Française a quitté la prison dans un véhicule rouge suivi d'un important cortèges de voitures de la police de la ville de Mexico. Elle est accompagnée par son père, Bernard Cassez, et le consul général de France au Mexique, Gérald Martin.

    Florence Cassez à sa sortie de prison, le 23 janvier. (AFP/NOTIMEX)

    00h05 - Nicolas Sarkozy se dit "très ému et très heureux"

    Nicolas Sarkozy s'est dit "très ému et très heureux" de l'annonce de la libération de Florence Cassez. Florence Cassez a téléphoné à Nicolas Sarkozy qui s'est entretenu également avec le père de la Française, a précisé l'entourage de l'ex-chef de l'Etat, qui était en déplacement à Davos.

    Tous les évènements de mercredi soir :

    Retour sur les évènements de la soirée par LCI :  VIDEO

    23h - "Une immense joie" pour Claude Bartolone

    Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, déclare que "c'est avec soulagement et une immense joie que j'ai appris la libération de Florence Cassez [...] En mon nom et au nom de la représentation nationale, je salue la sage décision de la Cour suprême du Mexique. Je pense ce soir à Florence, à sa famille et à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés depuis sept ans."

    22h55 - "Une période particulièrement douloureuse prend fin", estime Hollande

    François Hollande a estimé, qu'avec la libération immédiate de Florence Cassez, "une période particulièrement douloureuse prend fin". Dans un communiqué de l'Elysée, le chef de l'Etat a "salué la décision de la Cour suprême du Mexique", ajoutant que "la France remercie tous ceux qui, au Mexique comme dans notre pays, se sont engagés pour que la vérité et la justice prévalent".

    "Florence, vous êtes la bienvenue dans votre pays!", a déclaré le président en se réjouissant que la France et le Mexique aient aujourd'hui "les meilleures relations qu'il soit possible d'établir. Tous ceux qui se battent pour la libération de nos compatriotes doivent être encouragés par cette décision", a-t-il souligné.

    22h50 - François Hollande s'est entretenu avec Florence Cassez

    François Hollande s'est entretenu par téléphone avec Florence Cassez, a annoncé l'Elysée. En déplacement à Grenoble, le chef de l'Etat s'était entretenu auparavant avec la mère de la Française. L'entourage du chef de l'Etat n'a pas souhaité divulguer la teneur de la conversation avec Florence Cassez.

    22h35 - "C'est aussi à Sarkozy et Hollande que l'on doit ce résultat"

    L'ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes et député UMP Pierre Lellouche se dit "très heureux. C'est une très bonne nouvelle. Depuis son arrestation, en décembre 2005, il y a eu au Mexique une vraie évolution de l'opinion publique. La classe politique et la justice ont suivi. C'est aussi, côté français, la validation du travail des gouvernements successifs depuis 2005. Nicolas Sarkozy a porté ce dossier et François Hollande l'a imité. C'est aussi à eux que l'on doit ce résultat", déclare-t-il au "Journal du dimanche".

    22h30 - La mère de Florence Cassez "folle de joie"

    La mère de Florence Cassez, Charlotte Cassez, s'est déclarée "folle de joie" à l'annonce de la libération de sa fille. "J'ai encore du mal à y croire, d'un seul coup, c'est l'explosion de joie. Ma fille s'est battue, elle a gagné sa liberté, j'adore ma fille, elle est extraordinaire", a-t-elle déclaré dans une brasserie du XIIe arrondissement située près du siège du comité de soutien de Florence Cassez. "Hier au téléphone, ma fille n'avait pas le moral, elle a pleuré, nous sommes vraiment soulagés. Elle était vraiment très mal. Elle avait peur. Elle avait l'impression de ne pas en voir le bout", a-t-elle ajouté.

    Florence Cassez dans l'avion, après sa libération. (BFM TV)

    22h - Harlem Désir clame "sa joie"

    Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a dit avoir appris la libération de Florence Cassez avec "la plus grande joie et le plus grand soulagement". "Son calvaire et celui de ses proches, qui aura duré plus de sept ans, prend aujourd'hui fin avec la décision de la Cour suprême du Mexique", écrit-il dans un communiqué.

    21h45 – Jean-François Copé "se réjoui d'un dénouement heureux"

    Le président de l'UMP Jean-François Copé s'est réjoui dans un communiqué de la décision de la Cour suprême du Mexique de libérer immédiatement Florence Cassez. Il "se réjouit de l'annonce de la libération immédiate de Florence Cassez. La Cour Suprême mexicaine a jugé en Droit. Depuis plusieurs années, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, puis sous celle de François Hollande, les autorités françaises ont œuvré activement à ce dénouement heureux."

    21h40 - Les réactions politiques se multiplient

    Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a dit "apprendre avec une grande joie et un immense soulagement la libération de Florence Cassez, après des années de détention au cours desquelles elle a fait preuve d'une endurance et d'une dignité extraordinaires. Je suis heureux que le droit ait prévalu sur l'injustice. Au nom des Parisiens et en mon nom personnel je souhaite à Florence Cassez de vite renouer avec le cours de sa vie."

    Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, s'est "félicité" à l'AFP de cette libération : "Une évolution sans doute rendue possible par les récentes élections au Mexique et le renouvellement de l'administration dans ce pays. Tout le monde s'est mobilisé pour faire éclater la vérité. Florence Cassez a été extraordinaire de courage et impressionnante de détermination."

    L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant (UMP) a exprimé sur RTL sa "très grande joie" et "sa satisfaction de voir le respect du droit. C'est la victoire de l'humanité c'est un grand jour de bonheur."

    De son côté, le président du Parti Radical de Gauche, Jean-Michel Baylet, a déclaré que "les Radicaux de gauche se réjouissent que la mobilisation internationale et la médiatisation de son affaire aient enfin permis que les droits de la Française soient reconnus et respectés. J'espère qu'elle pourra très rapidement rentrer en France et retrouver les siens."

    21h20 - Le Mexique ordonne la "libération absolue" de Florence Cassez

    La Cour suprême du Mexique a ordonné la libération immédiate de Florence Cassez, Française de 38 ans emprisonnée depuis plus de sept ans et qui avait été condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements, délinquance organisée et port d'armes prohibées sans autre forme de procès. Trois des cinq juges de la première chambre de la Cour suprême ont estimé que les droits constitutionnels de la Française avaient été violés par les autorités lors de son arrestation en décembre 2005 et lors du montage policier mettant en scène sa soi-disant arrestation en direct devant les caméras de télévision.

    "Le jugement est annulé, le recours est accordé et la liberté absolue de Florence Cassez est ordonnée", indique la résolution adoptée par la Cour suprême. Le jugement ayant été déjà envoyé par courrier spécial à la prison, la Française devrait pouvoir prendre l'avion pour Paris dès mercredi soir, avec son père Bernard.

    20h40 - Valérie Trierweiler soutient Charlotte Cassez

    Valérie Trierweiler s'est rendue au domicile parisien de Charlotte Cassez, afin de lui apporter son soutien au moment où la Cour suprême du Mexique doit se prononcer sur une proposition d'annulation de la condamnation de sa fille, Florence. "Cela nous fait très plaisir, cela fait très plaisir à Charlotte, de voir que [Valérie Trierweiler] est là dans un moment aussi symbolique, aussi fort", a déclaré, aux journalistes massés devant le domicile de la mère de Florence Cassez, le président du comité de soutien à Florence, Jean-Luc Romero.

    Le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, et la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, sont arrivés aussi au domicile de Charlotte Cassez.

    VIDEO

    20h - L'arrestation "en direct" de Florence Cassez en 2005
    Le montage policier de 2005 mettant en scène sa soi-disant arrestation en direct devant les caméras de télévision .


    votre commentaire
  • Société

    Le préfet de Corse menacé de mort, une enquête ouverte

    <time datetime="2013-01-23T08:16:58+01:00" itemprop="datePublished">23 janvier 2013 à 08:16</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-01-23T11:19:17+01:00" itemprop="dateModified">11:19</time>) lien

    Patrick Strzoda, préfet de Corse du Sud, lors d'un débat sur la violence en Corse le 10 février 2012 à Ajaccio.

    Patrick Strzoda, préfet de Corse du Sud, lors d'un débat sur la violence en Corse le 10 février 2012 à Ajaccio. (Photo Pascal Pochard Casabianca. AFP)

    Le courrier adressé à Patrick Strzoda, dont la sécurité a été renforcée, mentionne le préfet Erignac, assassiné en 1998.

    Une enquête a été ouverte par le parquet d’Ajaccio après la réception d’une lettre menaçant de mort le préfet de Corse Patrick Strzoda dont la sécurité a été renforcée, a-t-on indiqué mercredi de source judiciaire.

    Cette lettre aurait été adressée à la préfecture le 17 janvier, a-t-on indiqué à la préfecture confirmant une information du quotidien Corse-Matin. Elle serait arrivée deux jours après la date limite fixée par la justice pour le démontage de cinq établissements de plage -appelés paillotes- des environs d’Ajaccio construits sur le domaine public maritime.

    Les propriétaires de ces établissements avaient été mis en demeure par la justice de démonter leurs installations et de remettre la plage en état avant le 15 janvier. Après avoir refusé de le faire, certains d’entre eux avaient commencé à effectuer ces travaux.

    Patrick Strzoda a refusé de commenter cette lettre qui évoque l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio.

    Depuis, la sécurité rapprochée du plus haut représentant de l’Etat dans l'île, également préfet de Corse-du-Sud, de même que celle du préfet de Haute-Corse, à Bastia, est assurée par des policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) du ministère de l’Intérieur.

    (AFP)


    votre commentaire
  • France

    Affaire Élodie Kulik. Un homme mis en examen, onze ans après les faits

    Justice vendredi 18 janvier 2013 
    lien
     
     

     

    Un homme de 40 ans a été mis en examen vendredi matin pour meurtre, viol et séquestration, dans l’enquête sur le meurtre d’Élodie Kulik, en 2002, dans la Somme.

    Élodie Kulik, directrice d’agence bancaire de 24 ans, avait été retrouvée morte, après avoir été violée et étouffée, en janvier 2002 dans un terrain vague, à Tertry (Somme).

    Les enquêteurs ont très vite été persuadés de la présence de plusieurs personnes au moment du crime, s’appuyant sur l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre la victime et les pompiers, mêlant plusieurs voix masculines.

    Un deuxième suspect

    Les prélèvements ADN effectués à l’époque avaient permis d’identifier le principal suspect, l’an dernier. L’homme s’était tué dans un accident de voiture, quelques mois après la mort de la jeune femme.

    Ce vendredi, un deuxième suspect a été mis en examen pour viol en réunion, meurtre et séquestration. Le juge des libertés et de la détention a demandé son placement sous mandat de dépôt.

    L’homme, qui nie les faits qui lui sont reprochés, selon son avocat, Me Stéphane Daquo, avait été interpellé mercredi matin par les gendarmes avec six autres hommes, qui ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue.

    « Une bonne nouvelle » pour le père de la victime

    Ce suspect, qui travaille « dans la mécanique », faisait partie de l’entourage du premier suspect, comme les six autres personnes placées en garde à vue cette semaine, qui auraient reconnu sa voix sur l’enregistrement, selon Jacky Kulik, le père de la victime.

    « J’espère qu’on saura enfin toute la vérité, a réagi Jacky Kulik, vendredi. Cela fait onze ans que j’attends et je ne peux que me réjouir. Pour moi, c’est une bonne nouvelle qu’on ait enfin mis la main sur cet individu. »

    Selon Jacky Kulik, l’homme mis en examen était « un des copains » du principal suspect et faisait partie de « son entourage de beuveries, de virées nocturnes ».


    votre commentaire
  • Escroquerie : un "Madoff" lorrain interpellé à Metz

    Mis en ligne le 28 novembre 2012 à 17h55, mis à jour le 28 novembre 2012 à 17h58 
    lien
    <figure class="visuel">Image d'archives<figcaption class="sz11 c2 tshadow2">Image d'archives / Crédits : TF1/LCI</figcaption></figure>

    <section class="fleft" id="lside"><section class="ombre1" id="share-box164345">

     
    </section></section> Un quadragénaire, soupçonné d'avoir escroqué au moins quarante personnes en Lorraine pour un montant de plus de deux millions d'euros, a été placé en garde à vue à Metz (Moselle), a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie.

    Interpellé mardi à son domicile, situé en périphérie de Metz, l'homme, soupçonné d'escroquerie, "reconnait les faits en les minimisant", a dit le commandant de la section de recherches des gendarmes de Metz.

    Une enquête est en cours pour déterminer si le suspect, qui se faisait passer pour un courtier en assurance, a sévi au niveau national. L'homme marié et père de famille se faisait passer pour un courtier d'assurance auprès de particuliers, et leur vendait de faux placements financiers, a dit l'enquêteur.
     
    D'après lui, le quadragénaire créait une "relation de confiance" avec ses clients, ce qui lui a permis de se créer un réseau par le bouche à oreille. "Mais quand des gens ont commencé à lui demander leur argent, il ne le leur a jamais rendu", a ajouté le militaire. Des mouvements d'argent anormaux sur le compte en banque du gardé à vue, à hauteur de plus de 200.000 euros, avaient été signalés en juin au procureur de Metz par Tracfin, la cellule française de lutte contre le blanchiment d'argent. Une quarantaine de plaintes ont été enregistrées en Lorraine.


    votre commentaire
  • Soupçons de corruption: perquisition au domicile français d'un ex-dignitaire libyen

    Créé le 18/01/2013 à 23h27 -- Mis à jour le 19/01/2013 à 06h00
    <aside>La fiche Interpol du Libyen en fuite Bachir Saleh

    La fiche Interpol du Libyen en fuite Bachir Saleh Thomas Samson afp.com

    </aside>

    Des policiers ont effectué mercredi une perquisition au domicile français de l'ex-dignitaire libyen Bachir Saleh, actuellement en fuite, a indiqué vendredi soir à l'AFP son avocat, Me Marcel Ceccaldi, confirmant une information du site d'information Mediapart.

    La perquisition dans la villa de cet ancien secrétaire particulier de Mouammar Kadhafi, située à Prévessin-Moëns, dans l'est de la France, a eu lieu en exécution d'une commission rogatoire du juge d'instruction Renaud van Ruymbeke, selon l'avocat.

    Le magistrat est saisi depuis fin novembre d'une instruction sur des faits de blanchiment et corruption visant l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, en lien avec son interpellation par les douanes le 5 mars 2011 à l'aéroport du Bourget, près de Paris, en possession de 1,5 million d'euros.

    Deux journalistes de l'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche (JDD) se trouvaient également dans l'avion, de retour de Tripoli où ils avaient réalisé une interview de Mouammar Kadhafi. Le numéro un libyen était alors confronté à une rébellion qui, avec le soutien décisif des frappes aériennes occidentales, allait entraîner sa chute et sa mort moins de six mois plus tard.

    Le nom de Bachir Saleh avait été cité par Mediapart, qui l'accuse d'avoir joué un rôle dans un projet allégué de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    Par la voix de son avocat, Bachir Saleh, ancien président d'un fonds d'investissement libyen en Afrique, avait démenti avoir été le destinataire d'une note sur ce financement allégué.

    Peu après la publication des informations de Mediapart, M. Saleh, qui est visé par une notice rouge d'Interpol, avait précipitemment quitté le territoire français.

    Nicolas Sarkozy avait porté plainte pour «faux», et une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris.

    Cette enquête a récemment été élargie afin de permettre l'audition de M. Takieddine, qui affirme détenir des preuves, qu'il n'a pas rendues publiques, d'un financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de M. Sarkozy.

    Après la plainte pour faux de Nicolas Sarkozy, le site d'information avait à son tour déposé plainte contre le président sortant, pour dénonciation calomnieuse.

    © 2013 AFP

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique