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    Attentats en Corse: que s'est-il passé?

    Par , publié le <time datetime="2012-12-08 14:50:00" itemprop="datePublished" pubdate="">08/12/2012 à 14:50</time><time datetime="2012-12-08 16:18:48" itemprop="dateModified">, mis à jour à 16:18   </time>lien

    Quelques heures après le meurtre d'un homme, une vingtaine d'explosions ont touché des villas secondaires de l'île. Les attentats n'ont pas été revendiqués mais un homme, un militant du FLNC déjà condamné pour des attentats, a été arrêté. L'Express fait le point. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Attentats en Corse: que s'est-il passé? <figcaption>

    CORSE - Quelques heures après le meurtre d'un homme, une vingtaine d'explosions ont touché des villas secondaires de l'île. Un militant du FLNC-UC a été arrêté en possession d'explosif. Ce miitant de 32 ans a déjà été condamné pour une série d'attentats commis en 2000. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris.

    PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

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    Nouvelle "nuit bleue" sur l'Ile de Beauté. Dans la nuit de vendredi à samedi, une vingtaine d'explosions ont visé des résidences secondaires aux quatre coins de la Corse. Les attentats n'ont pour l'heure pas été revendiqués mais un homme a été arrêté en possession d'explosifs. Cette série d'attaque intervient quelques heures après l'assassinat du patron d'une boite de nuit de Calvi. L'Express fait le point.  

    Que s'est-il passé ?

    Vendredi soir, entre 22h30 et 23 heures, la Corse s'est embrasée. Une vingtaine d'attentats a visé des résidences secondaires aux quatre coins de l'île de Beauté. Selon BFM-TV, toutes les villas visées appartiennent à des continentaux. Ces explosions, qui ont touché 14 communes, n'ont fait aucune victime mais d'importants dégâts matériels. "Parmi ces attentats, on recense des dégâts importants, notamment sur des maisons en construction, qui sont complètement détruites", a indiqué une source policière. L'enquête a été confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris.  

    Depuis le 1er janvier, 70 attentats ont touché l'île, contre 62 en 2011. En mai, lors d'une précédente "nuit bleue", des attentats revendiqués par le FLNC avaient déjà visé des résidences secondaires, symboles de "dépossession" de la terre corse et de "dérive spéculative" selon l'organisation clandestine. 

    Qui est à l'origine de cette série d'attentats?

    Les attentats n'ont pas été officiellement revendiqués mais tout porte à croire qu'il pourrait s'agir de l'oeuvre du FLNC, le mouvement indépendantiste corse. En effet, ces explosions ont été commises à la veille de la "festa di a nazione" du 8 décembre, la "fête de la nation" qui réunit toute la famille nationaliste. Par ailleurs, une inscription "FLNC" a été découverte sur l'une des maisons visées à Sartène.  

    La piste du FLNC a été renforcée par l'arrestation d'un homme vendredi soir, quelques heures avant la série d'attaques. Les douaniers ont retrouvé dans le coffre de sa voiture 1,2 kg d'explosif, une mèche lente et un détonateur. Selon les premiers éléments de l'enquête, cet homme, Paul-André Contadini, âgé de 32 ans, militant au sein du FLNC-Union des combattants, est connu de la justice pour des faits de terrorisme avec une condamnation en 2008 pour des attentats au début des années 2000 . Il est actuellement entendu par les enquêteurs.  

    Y a-t-il un lien avec le meurtre commis vendredi à Calvi?

    Quelques heures avant cette série d'attaques, un homme a été assassiné en pleine rue à Calvi. Jérémy Mattioni, 29 ans, a été pris pour cibles par plusieurs tireurs alors qu'il se trouvait dans sa voiture avec son beau-fils, âgé de 11 ans. L'homme est parvenu à s'extraire de son véhicule mais est décédé quelques mètres plus loin. L'enfant a été légèrement blessé par des bris de glace, mais ses jours ne sont pas en danger. "C'est une exécution d'une violence inouïe, en présence d'un enfant, avec un tir d'achèvement et avec utilisation de plusieurs armes puisque l'on peut voir près du véhicule criblé de balles des munitions d'armes de chasse et certainement d'armes automatiques", a déclaré Dominique Alzéari, procureur de la République de Bastia.  

    Mais selon les autorités, il est encore trop tôt pour faire le lien entre la série d'attentats et cet assassinat.  

    Manuel Valls réaffirme sa fermeté

    Cette série d'attaque intervient deux semaines après la venue du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls et de la garde des Sceaux, Christiane Taubira sur l'île. "Ceux qui commettent des crimes, ceux qui font exploser des villas, doivent savoir que la volonté et la détermination de l'Etat de mettre fin à ces agissements criminels est totale", a réaffirmé Manuel Valls. Il a également promis une "politique de harcèlement contre ces individus"."Nous ne devons pas céder au fatalisme qui peut exister devant une violence qui est ancrée en Corse depuis longtemps, depuis si longtemps...". 

    Le 22 octobre, quelques jours après l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait déjà annoncé toute une série de mesures pour lutter contre le grand banditisme en Corse. Parmi ces mesures figuraient la création d'une cellule interministérielle de coordination ains que le renforcement des moyens d'enquête,


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  • Des clandestins payaient leur entrée en France en cultivant du cannabis

    Créé le 05/12/2012 à 18h39 -- Mis à jour le 05/12/2012 à 19h17
    <aside>Les policiers ont saisi lundi 3 décembre à Saverne (Bas-Rhin) 2.000 plants de cannabis cultivés par des clandestins vietnamiens contraints d'y travailler pour payer leurs passeurs.

    Les policiers ont saisi lundi 3 décembre à Saverne (Bas-Rhin) 2.000 plants de cannabis cultivés par des clandestins vietnamiens contraints d'y travailler pour payer leurs passeurs. OCRIEST, DCPAF

    </aside>

    FAITS DIVERS - Une filière d'aide au séjour irrégulier favorisant l'entrée en France de ressortissants vietnamiens a été démantelée...

    Drôle de façon de payer leurs passeurs. Au départ de l’enquête, un renseignement de la police aux frontières d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) met les policiers de l’Office central de répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (OCRIEST) sur la piste d’une filière d’acheminement et d’aide au séjour irrégulier de ressortissants vietnamiens. Banale affaire pour ces policiers spécialisés rodés à ce type d’investigations. Sauf que rapidement, après plusieurs surveillances et écoutes, ils se rendent compte qu’une partie des nouveaux arrivants est emmenée dans l’Est de la France, notamment à Saverne (Bas-Rhin), à côté de Strasbourg, pour travailler comme «jardiniers» dans des «usines à cannabis». 

    Dans un bâtiment de cette ville, les Vietnamiens étaient contraints de cultiver l’herbe, la plupart du temps «pour rembourser leur passage, assez cher, allant entre 15.000 et 20.000 euros», explique à 20 Minutes Julien Gentile, chef de l’OCRIEST. La police a saisi près de 2.000 pieds dans une «sorte de maison abandonnée». «On pense qu’ils pouvaient faire jusqu’à 500.000 euros à l’année. Ils revendaient l’herbe en gros et réinvestissaient l’argent au Vietnam», poursuit le commissaire divisionnaire. 

    Une mafia familiale

    Les investigations ont permis d’interpeller lundi treize personnes. Placées en garde à vue, elles pourraient être déférées jeudi soir ou vendredi matin. L’organisation, décrite par les policiers comme une «mafia familiale», était organisée en deux cellules. La première, ancrée en région parisienne à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et dans le 13e arrondissement de Paris, était chargée de réceptionner les clandestins. Certains d’entre eux étaient envoyés en Grande-Bretagne. La seconde récupérait ceux qui étaient restés en France et les acheminaient dans l’Est de la France pour les faire travailler dans ces «fermes».

    «Ce réseau était très bien organisé. Il s’agit véritablement d’une usine à cannabis», commente Julien Gentile. Lors des perquisitions, les policiers ont découvert des lampes à néon, et des infrastructures développées comme des «extracteurs d’air». Ce phénomène de réseaux mafieux qui installent en France des usines de plantation se développe de plus en plus sur le territoire, d’après les policiers.

    William Molinié

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  • Accident de chasse, un enfant touché

    AFP Publié <time datetime="02-12-2012T20:41:00+02:00;" pubdate="">le 02/12/2012 à 20:41    </time>lien <time datetime="02-12-2012T20:41:00+02:00;" pubdate=""></time>

    Un enfant de 9 ans a été "gravement" blessé à la tête dimanche dans un accident de chasse à Mouchin (Nord).


    L'enfant "accompagnait son oncle et quatre autres adultes" à la chasse, en fin de matinée, lorsqu'il a été atteint par une balle "à hauteur de la tête", a indiqué la gendarmerie. "Gravement" blessé selon les pompiers, l'enfant, dont le sexe n'a pas été indiqué, a été hospitalisé au CHR de Lille.
     

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident. Des tests d'alcoolémie ont été pratiqués sur toutes les personnes qui accompagnaient l'enfant.

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  • France

    Tuerie de Chevaline. Le point sur l’enquête, désormais tournée vers l’Irak

    Faits divers vendredi 23 novembre 2012   
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    + Retrouvez notre dossier sur la tuerie de Chevaline

     

    L’enquête sur la tuerie de Chevaline va bientôt se tourner vers l’Irak, pays d’origine de trois des quatre victimes, avec l’envoi à Bagdad d’une commission rogatoire internationale, tandis que l’hypothèse d’un tireur fou reste sérieusement envisagée.

    + Pourquoi l’Irak ?

    « L’idée, c’est de se dire : est-ce qu’on peut faire un lien entre les meurtres et les origines irakiennes des victimes ? », explique Eric Maillaud, procureur de la République à Annecy.

    Le 5 septembre, Saad al-Hilli, Britannique d’origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d’Annecy, où ils passaient des vacances. Un cycliste français, Sylvain Mollier, a aussi été découvert mort à côté de leur voiture.

    Point sur le père

    Le père de Saad al-Hilli, un industriel décédé en 2011 en Andalousie, avait fui l’Irak dans les années 80. Une série de questions va donc être envoyée aux magistrats irakiens afin de faire un point précis sur les activités professionnelles du père, les conditions dans lesquelles il a quitté l’Irak et l’origine de son patrimoine.

    Le père de Saad al-Hilli était notamment titulaire d’un compte en Suisse ouvert en 1984 créditeur d’environ 780 000 livres (968 000 euros).

    Des médias ont évoqué un lien possible entre ce compte et la fortune de l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein. Mais « a priori, c’est de la fumisterie », assure Eric Maillaud.

    L’enquête sur la tuerie de Chevaline, qui mobilise toujours une centaine de gendarmes et policiers en France et au Royaume-Uni, a déjà donné lieu à des commissions rogatoires vers la Suisse, l’Italie, la Suède, l’Espagne et les Etats-Unis.

    + Quelles autres pistes sont envisagées ?

    Le différend entre Saad al-Hilli et son frère Zaïd au sujet de l’héritage de leur père reste un des principaux axes de recherche.

    « Il y a intellectuellement un mobile envisageable » mais « il en faut davantage pour passer du mobile à la suspicion », souligne Eric Maillaud. La piste de la profession de Saad, ingénieur dans l’aéronautique et la défense, « ne donne rien mais on continue à creuser », ajoute le procureur.

    + L’œuvre d’un tireur fou ?

    Évoquée dès le mois de septembre, cette piste reste sérieusement envisagée. « À chaque fois qu’il y a un meurtre inexpliqué, on se demande toujours s’il n’y a pas un fou furieux qui se promène dans les parages », explique Eric Maillaud.

    Des investigations ont ainsi été menées dans des hôpitaux psychiatriques, associations tutélaires, clubs de tirs ou chez les chasseurs de la région. Il s’agit de savoir si une personne déséquilibrée psychologiquement n’a pas disparu au moment des faits.

    « À chaque fois qu’il y a des noms qui sortent, il y a une enquête et un environnement qui est fait. Cela représente des semaines et des mois de travail », indique Eric Maillaud.

    Des commissions rogatoires internationales ont été adressées à la Suisse et à l’Italie afin que les polices de ces deux pays limitrophes avec la Haute-Savoie mènent des investigations similaires. « Pour l’instant, on n’a rien trouvé de particulier mais c’est un travail de longue haleine », souligne le procureur d’Annecy.

    + Quelle arme a-t-elle été utilisée ?

    Le Luger P06, mentionné dans plusieurs articles de presse, est l’hypothèse privilégiée par les enquêteurs, selon des sources proches de l’enquête. Cette arme de collection, de calibre 7,65 mm, est assez répandue en Haute-Savoie pour avoir été utilisée par l’armée suisse.

    Mais ce n’est pas la seule arme envisagée car les vingt douilles récoltées sur place peuvent aussi avoir été tirées par d’autres armes.

    « Tant qu’on n’a ni l’arme ni l’auteur, on ne peut pas dire quelle arme a été utilisée », souligne le procureur d’Annecy, qui refuse depuis le début de l’enquête de livrer la moindre information à ce sujet.


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  • Fillette disparue et retrouvée près de Rouen : sa mère l'avait abandonnée

    Publié le 23.11.2012, 10h29 | Mise à jour : 19h35  lien

    ILLUSTRATION. Moins de 24 heures après sa disparition, la fillette de 22 mois a été retrouvée vivante à l'issue d'une battue.

    ILLUSTRATION. Moins de 24 heures après sa disparition, la fillette de 22 mois a été retrouvée vivante à l'issue d'une battue. | LP / OLIVIER ARANDEL

    Zoom
    La fillette de 22 mois disparue en Seine-Maritime depuis jeudi avait été abandonnée par sa mère, qui essayait de faire croire à un enlèvement. La fillette a été retrouvée vivante sous un arbre vendredi, par des gendarmes, après avoir passé une nuit dehors sous la pluie. «La petite va bien, mais elle n'aurait pas survécu 24 heures de plus», a assuré le procureur de la République de Rouen, Michel Sentilles.
     


    La mère s'était présentée jeudi soir aux gendarmes pour signaler l'enlèvement de sa fille vers 19 heures sur le parking d'un magasin discount de Franqueville-Saint-Pierre, près de Rouen. Selon ses déclarations, deux hommes l'auraient agressée et lui auraient arraché son enfant des bras avant de s'engouffrer dans une puissante voiture et de s'enfuir. Les gendarmes ont aussitôt mobilisé d'importants moyens pour retrouver l'enfant, dont un hélicoptère, mais sans succès. Ils ont également entendu des salariés et des clients du magasin qui auraient pu assister à la scène ou constater quelque chose d'anormal sur le parking.

    Des incohérences dans les déclarations de la mère

    A l'issue des premières recherches, la mère, une ancienne assistante maternelle âgée de 41 ans, avait été placée en garde à vue en raison d'incohérences dans ses déclarations. Les gendarmes, qui n'avaient pas trouvé de témoin de la scène, n'écartaient alors aucune piste et la procédure alerte-enlèvement n'avait pas été déclenchée. Au des interrogatoires, cette femme a finalement reconnu avoir inventé cette histoire et avoir abandonné son enfant pour une raison qu'elle n'a pas su expliquer. Elle a accepté toutefois de conduire les enquêteurs sur les lieux où elle avait abandonné la fillette.

    Selon le procureur, la mère, dont la garde à vue doit s'achever samedi soir, est apparue «soulagée» que l'enfant ait été retrouvée. Il a précisé avoir demandé qu'une expertise psychiatrique soit réalisée «le plus tôt possible».

    LeParisien.fr


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