• Mise à jour : mardi 30 octobre 2012 22:47 | Par AFP 
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    Saint-Cyr: décès d'un élève-officier après un exercice de nuit dans un étang

    Un élève-officier de 24 ans est décédé lors d'un exercice de nuit dans un étang à Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan), probablement de noyade accidentelle, et deux enquêtes ont été ouvertes, l'une par la justice, l'autre par le ministère de la Défense.


    Des élèves-officiers, le 7 novembre 2009 dans la cour Rivoli de l'Ecole de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le Morbihan

    Une association de défense des militaires, l'Adefdromil, a estimé que l'exercice dans lequel l'élève-officier avait trouvé la mort était "ni plus, ni moins qu'un bizutage".

    Le sous-lieutenant Jallal Hami, de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (qui compte trois bataillons d'environ 145 élèves chacun), avait intégré l'école directement en 3e année "sur titre" en raison de son niveau d'études.

    Comme il est de coutume pour les élèves dans son cas, le jeune homme, originaire de la région parisienne, participait lundi à une soirée dans le cadre du cursus de transmission des traditions avec les élèves de première année, avec un programme validé par les autorités militaires, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.

    La soirée, la deuxième du genre depuis la rentrée, portait sur le thème de la Seconde guerre mondiale, et "sur la base du volontariat", 12 élèves ont ensuite participé à une épreuve physique vers minuit, la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, encadrée par des élèves de deuxième année, a expliqué le procureur.

    Lors de l'exercice, pour lequel des projecteurs éclairaient l'étang, une coupure de courant a eu lieu pendant "quelques minutes". Après cette coupure, des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel et dont le corps sans vie a finalement été découvert.

    "On privilégie la thèse d'un décès accidentel, vraisemblablement par noyade", a expliqué M. Phelippeau. Comme pour tout décès, une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Vannes, et une autopsie devait avoir lieu mardi après-midi.

    Dans un communiqué, une association de défense des militaires, l'Adefdromil, a affirmé que "cette activité programmée n'était ni plus, ni moins qu'un bizutage, appelé +bahutage+ à Saint-Cyr et transformée en +transmission de traditions+ pour camoufler une activité interdite, sous une appellation relevant de la langue de bois".

    "Enquête de commandement"

    Outre l'enquête en cours, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, informé du "tragique décès" de l'élève-officier survenu dans le camp de Coëtquidan, a ordonné "une enquête de commandement visant à déterminer dans les plus brefs délais les circonstances" du drame "et les responsabilités éventuelles".

    Selon ce communiqué, Jallal Hami "avait démontré un rare sens du collectif et de grandes qualités intellectuelles et morales. Il parachevait à l'Ecole de Saint-Cyr une scolarité déjà brillante".

    Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont été marquées par le décès de deux élèves officiers dans la nuit du 12 au 13 janvier 2004, lors d'un exercice en montagne.

    Les deux élèves, un Nigérian et un Togolais, participaient à un exercice d'aguerrissement en Haute-Ubaye et étaient morts de froid. Deux officiers avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille en 2007 pour avoir involontairement causé la mort des deux élèves.

    L'accusation reprochait aux officiers d'avoir voulu rejoindre un objectif en une journée alors qu'il était prévu en deux jours, entraînant l'épuisement des stagiaires qui se sont retrouvés piégés dans des conditions décrites par certains comme apocalyptiques.

    Saint-Cyr Coëtquidan forme les futurs officiers de l'armée de Terre dans quatre écoles différentes: l'Ecole spéciale militaire (200 officiers issus du recrutement externe, formés en un ou trois ans), l'Ecole militaire inter-armes (recrutement interne, 100 officiers formés en deux ans), l'Ecole d'administration militaire et le 4e bataillon de l'Ecole spéciale militaire (stages courts d'une semaine à six mois pour 1.200 stagiaires par an).


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  • Ouragan Sandy : les six Français disparus sont rentrés chez eux

    Publié le 29.10.2012, 15h56 | Mise à jour : 20h10   lien

    Six ou sept Français qui naviguaient entre la Martinique et l'île de la Dominique sont portés disparus depuis dimanche soir.

    Six ou sept Français qui naviguaient entre la Martinique et l'île de la Dominique sont portés disparus depuis dimanche soir. | Idé

     

    Ils sont sains et saufs. Les six Français, deux femmes et quatre hommes, recherchés en mer depuis ce lundi matin entre les îles de la Dominique et de la Martinique, ont finalement pu rentrer chez eux.

    Des recherches avaient été entreprises après que la compagne d'un des hommes s'est inquiétée de ne pas le voir rentrer dimanche soir.

    Selon les premiers éléments, le groupe, partis sur l'île de la Dominique ce week-end pour participer à un festival de musique créole, le World Music Créole Festival, avait toujours prévu de rentrer lundi et est rentré «sans encombre», malgré la forte houle formée par le passage de l'ouragan Sandy.

    Le ministère des Transports français avait lancé des recherches dès ce lundi matin par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Antilles-Guyane (Cross) pour tenter de retrouver les navigateurs portés disparus depuis dimanche soir. Un du service des Douanes avait également été mobilisé, ainsi qu'un hélicoptère de la Protection civile, pour survoler le canal de la Dominique et sur le littoral martiniquais.

    Ces six Français se trouvaient à bord du «Shining Boat», une embarcation semi-rigide de plaisance de 6 mètres de long, battant pavillon français.

    LeParisien.fr


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  • En rouge et noir 28/10/2012 à 22h10

    En pleine galère, Berlusconi ne peut même pas compter sur le foot

    Clément Guillou | Journaliste Rue89

    Silvio Berlusconi lors d’une conférence de presse, à Lesmo (Italie), 27 octobre 2012 (Giuseppe Cacace/AFP)

    S’il est une semaine où Silvio Berlusconi aurait bien eu raison de se poser devant son grand écran pour voir le Milan AC régaler, c’était bien celle-là. Pour digérer son choix de ne pas se présenter aux prochaines élections législatives. Pour oublier sa condamnation à un an de prison pour fraude fiscale.

    Sauf que depuis le début de la saison, personne ne passe un bon moment en voyant jouer le Milan AC. Il n’y a d’ailleurs plus grand monde. Le stade est à moitié vide et 24 000 abonnements ont été vendus, le pire total de l’ère Berlusconi, ouverte en 1986. Le patron lui-même n’a pas montré son lifting à San Siro depuis la saison dernière.

    Cette semaine, les Rossoneri ont perdu à Malaga leur sixième match sur 11 disputés cette saison. Une pénible victoire 1-0 face au Genoa, samedi, leur a permis de s’éloigner de la zone de relégation.

    Le buteur ? Une fois de plus le jeune Stephan El-Sharaawy, le jour de ses 20 ans. Sans « Il Faraone » – il est d’origine égyptyienne –, il n’y aurait rien à sauver dans ce Milan AC. El-Sharaawy maîtrise déjà les codes du monde du travail : il a dédié son but à « Il Cavaliere », celui qui le paye et pourrait être son grand-père.

    « Je ne peux pas m’y consacrer »

    Mais Berlusconi a-t-il encore la tête au foot ? Pour le derby face à l’Inter Milan, début octobre, il avait préféré assister aux 60 ans de son ami Vladimir Poutine.

    Silvio a beau avoir des galères persos, le peuple « milaniste » attendait de lui un message, l’oreille collée au transistor. Il lui a livré cette phrase sibylline :

    « L’AC Milan est une équipe qui a particulièrement besoin de soins en ce moment, mais je ne peux pas m’y consacrer. »

    Chaque supporter l’a tournée et retournée dans sa tête en s’endormant et en faisait l’exégèse dimanche matin, devant son ristretto au comptoir. Mais la seule chose qui soit sûre, c’est que cette déclaration ne clarifie pas les intentions de Berlusconi vis-à-vis du club.

    L’administrateur délégué Adriano Galliani, le vrai patron du club au jour le jour, assure que Berlusconi ne perd pas une miette des mésaventures du Milan AC.

    « Il sait tout du Milan, il est très présent et reviendra au stade. Comme le dit James Bond à son chef M, il n’est jamais parti. »

    Promis : Berlusconi ne laissera pas mourir le club et l’entrée au capital d’investisseurs qataris – les mêmes que ceux du PSG – ou russes – de bons amis de Silvio – n’est pas à l’ordre du jour. Les promesses de Galliani valent ce qu’elles valent : cet été, il assurait qu’Ibrahimovic et Thiago Silva restaient au club « à 99% ».

    Une saignée à l’intersaison

    Silvio Berlusconi et Adriano Galliani lors d’un match contre Parme à San Siro, 28 janvier 2007 (Giuseppe Cacace/AFP)

    Si Zlatan et le défenseur brésilien sont arrivés à Paris, c’est parce que le Milan AC avait besoin d’argent frais.

    Le Milan AC a les poches percés. Près de 70 millions d’euros de pertes en 2010 comme en 2011, ce qui le classe parmi les mauvais élèves en Italie et en Europe.

    L’excellent blog anglophone The Swiss Ramble relève que ses revenus n’ont augmenté que de 9% entre 2005 et 2011, loin des clubs avec lesquels il rivalisait il y a dix ans : le Real Madrid (74%), le Barça (117%), Manchester United (49%), le Bayern Munich (69%) ou même l’Inter Milan (31%).

    Ces deux prochaines années, Berlusconi souhaite que le club économise 150 millions d’euros. D’où un recrutement estival low-cost, façon Olympique Lyonnais, ciblant des joueurs gratuits (Montolivo, Pazzini échangé contre Cassano) ou démonétisés (De Jong, Bojan). Allegri voulait Kaka, il a eu Mbaye Niang, un jeune venu de Caen.

    Pas de quoi remplacer tous les vieux grognards partis à l’intersaison, piliers du Milan des années 2000 : Seedorf, Gattuso, Nesta, Inzaghi et dans une moindre mesure Zambrotta.

    Le rêve Guardiola

    Sans leader de vestiaire et privé du génial Ibrahimovic, qui débloquait nombre de matches, l’entraîneur Massimiliano Allegri est perdu. Il a déjà testé trois configurations, passant du 4-3-1-2 au 4-2-3-1 avant de tester un 3-4-3 qui fait plutôt ses preuves.

    Méconnu et peu apprécié de Berlusconi, Allegri s’est acheté un peu de tranquillité en réalisant ce que seuls Fabio Capello et Arrigo Sacchi avaient fait avant lui : ramener le titre de champion d’Italie à Milanello pour sa première saison.

    La presse italienne assure que Berlusconi ne se désintéresse pas du club et qu’il est navré de ses déboires. Il rêve, dès l’an prochain, de récupérer Pep Guardiola après son année sabbatique et de reconstruire l’équipe autour de lui.

    Pour cela, il faudra beaucoup d’argent. Il aimerait que cet argent vienne de l’étranger, quitte à céder une part minoritaire du club, mais Berlusconi a les moyens de se payer Guardiola seul : malgré les frais d’avocats, sa fortune est encore estimée à trois milliards d’euros.

    Il y a à peine plus d’un an, il envisageait encore de faire chauffer sa carte pour son club et de recruter rien moins que Cristiano Ronaldo

    « Si nous pouvions ajouter Ronaldo à l’équipe, je pense que cela ferait plaisir à tout le monde. Parfois, les rêves deviennent réalité. »

    « Un Milan qui gagne fait du bien à l’Italie »

    Les fans du Milan AC devraient même être rassurés que leur président ait finalement décidé de rester en politique. Berlusconi s’est toujours servi de son club pour soigner sa popularité.

    Fin août 2010, le Milan, soi-disant fauché, recrute Ibrahimovic et Robinho au moment où la coalition d’Il Cavaliere est affaiblie par des dissensions internes. En 2002, Berlusconi faisait le même coup en recrutant Rivaldo pour parer une baisse de sa popularité. Et lors de la campagne électorale de 2008, il avait annoncé le recrutement de Ronaldinho.

    Le plus célèbre des présidents de clubs dit peut-être n’importe quoi, mais il a un vrai projet pour son pays. Comme il le disait en 2011 :

    « Un Milan qui gagne fait du bien à l’Italie et renforce le gouvernement. Quand nous gagnons, tout le monde célèbre la victoire avec moi au Parlement et les gens sont heureux. »


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    USA: Au moins sept blessés dans une fusillade dans le Wisconsin

    Par , publié le <time datetime="2012-10-21 20:03:00" itemprop="datePublished" pubdate="">21/10/2012 à 20:03</time><time datetime="2012-10-21 20:08:12" itemprop="dateModified">, mis à jour à 20:08   </time>
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    Une fusillade survenue dimanche dans ou à proximité d'un institut de beauté d'une zone commerciale dans le Wisconsin aurait blessé au moins sept personnes. 

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    Au moins sept personnes ont été blessées dans une fusillade survenue dimanche près d'un centre commercial de la banlieue de Milwaukee (Wisconsin, nord des Etats-Unis), rapportent plusieurs télévisions américaines. 

    D'après la chaîne CNN, sept personnes ont été touchées, dont quatre déjà hospitalisées pour des blessures légères, après une fusillade dans ou à proximité d'un institut de beauté d'une zone commerciale de Milwaukee. 

    Avec


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  • Nice : une voiture de police, percutée par un chauffard, tue une prostituée

    Publié le 21.10.2012, 09h01 | Mise à jour : 10h14   lien

    Le présumé chauffard, qui n'était pas seul, a abandonné sa voiture hors d'usage et pris la fuite, avant d'être interpellé chez lui à Vidauban (Var).

    Le présumé chauffard, qui n'était pas seul, a abandonné sa voiture hors d'usage et pris la fuite, avant d'être interpellé chez lui à Vidauban (Var). | LP/Arnaud Dumontier

    Une voiture de police municipale, violemment percutée par un chauffard qui avait grillé un feu rouge, a provoqué la d'une jeune prostituée nigériane en la percutant à son tour ce dimanche vers 3h30 du matin, à Nice (Alpes-Maritimes). Le présumé chauffard, qui n'était pas seul, a abandonné sa voiture hors d'usage et pris la fuite, avant d'être interpellé chez lui à Vidauban (Var) dimanche matin. Le conducteur présumé était «semble t-il sous l'emprise de l'alcool», a indiqué le maire de Nice ().

    Un choc d'une violence «inouïe», trois policiers blessés

    Le véhicule de police, qui travaillait sur une affaire de vol de voiture au moment des faits, descendait vers le boulevard Gambetta, dans le centre de Nice, lorsqu'il a été percuté à un croisement par une voiture qui a grillé le feu rouge. Le chauffard a«percuté la voiture municipale avec une violence inouïe, l'a projetée contre l'immeuble d'angle où se trouvait une malheureuse prostituée décédée sur le coup», a indiqué l'élu. Les trois policiers présents dans la voiture, dont l'un a été éjecté, ont été hospitalisés. Deux ont pu sortir avec des contusions, le troisième est plus sérieusement blessé, mais «son pronostic vital n'est pas engagé», selon Christian Estrosi.

    «La police municipale, une fois de plus, a subi un comportement inqualifiable qui mérite les plus lourdes sanctions. Je fais pleinement confiance au parquet de Nice sur les suites à donner», a lancé dimanche le député-maire (UMP) de Nice. «J'ai une pensée pour cette pauvre fille qui a perdu la vie à cause de ces voyous», a-t-il ajouté.

    «Trop, c'est trop»

    «Tout cela intervient après une longue liste dans les Alpes-Maritimes dans des circonstances analogues, toujours par le fait qu'une voiture fonce sur une voiture des forces de sécurité», a-t-il noté, en référence à la mort récente d'un agent de la police nationale à Cannes percuté par un chauffard sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants, et du décès d'un gendarme dans l'arrière-pays niçois fauché mortellement mercredi par un voleur de voiture.«Je dis trop c'est trop, je veux témoigner toute ma confiance à ma police municipale, qui une fois de plus n'a pas failli à son comportement et à son devoir», a-t-il ajouté
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    LeParisien.fr


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