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Par marialis2.2 le 19 Août 2015 à 16:09
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Viagra pour femmes : ce que l’on sait de
la nouvelle pilule rose
L'Agence américaine des médicaments a donné son accord pour la commercialisation du premier viagra féminin. Un produit censé pallier le manque d'appétit sexuel de certaines femmes.
10 % des participantes aux essais cliniques ont fait part d’une amélioration significative de leur satisfactiondans leurs relations sexuelles. (Allen G. Breed/AP/SIPA)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside><article>
<aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">À lire aussi
</section></aside>Pilule bleue pour les hommes, rose pour les femmes… Forcément. L’Addyi, le premier viagra féminin, va entrer sur le marché américain après le feu vert donné par l’Agence américaine des médicaments, ce mardi 19 août.
Pourtant, la Food and Drug Administration (FDA) n’avait pas été convaincue par les effets de cette pilule. Le produit avait été rejeté à deux reprises, en 2010 et en 2013. Mais c’était sans compter sur le lobbying de Sprout Pharmaceuticals, la firme qui a développé l’Addyi.
# A qui s'adresse-t-il ?
Selon plusieurs études médicales, au moins 40 % des femmes non ménopausées présenteraient une hypoactivité sexuelle qui ne résulterait d’aucun problème biologique, psychologique ou d’une interaction de médicaments. L’Addyi s’adresse à ces personnes.
Cette autorisation fournit aux femmes souffrant d’un faible désir sexuel une option de traitement", a expliqué Janet Woodcock, directrice du centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la FDA.
Selon l’Agence américaine des médicaments, ce dysfonctionnement est caractérisé par un faible désir sexuel qui provoquerait une angoisse ou des difficultés au sein du couple. Le syndrome peut toucher des femmes qui n’avaient jusque-là aucun problème avec leur libido.
# Comment ce viagra fonctionne-t-il ?
Si le viagra pour hommes stimule les parties génitales, la pilule rose agit directement sur le cerveau de la femme. Ce produit servirait donc d’aphrodisiaque et doperait le désir sexuel féminin.
Le Flibanserin, commercialisé sous le nom d’Addyi, agit sur la sérotonine, hormone qui a un rôle important dans plusieurs fonctions psychologiques comme le sommeil, l’agressivité, les comportements alimentaires et sexuels ou encore la dépression.
Cette molécule était d’ailleurs testée comme antidépresseur jusqu’à ce que les chercheurs découvrent ses propriétés aphrodisiaques. Le viagra féminin serait donc né d’un accident, comme son homologue masculin qui était initialement destiné à être un médicament pour le cœur.
# Est-il efficace ?
Trois essais cliniques ont été menés aux Etats-Unis et au Canada sur 2.400 femmes non ménopausées et âgées de 36 ans en moyenne, qui souffraient de ce syndrome de faible désir sexuel.
Seulement 10 % d’entre elles ont fait part d’une amélioration significative de leur satisfaction dans leurs relations sexuelles. Le produit "n’a apparemment pas amélioré les performances sexuelles", précise la FDA.
# Est-il sans risque ?
Le Flibanserin peut provoquer de la somnolence, une importante chute de tension artérielle et même des syncopes. Des effets secondaires qui augmentent avec la prise d’alcool ou de certains médicaments.
Pour le moment, l’Addyi ne sera disponible qu’aux Etats-Unis. Les pharmacies pourront le vendre uniquement sur ordonnance médicale. La FDA n’a d’ailleurs approuvé la commercialisation du produit qu’à la condition que Sprout pharmaceuticals indique clairement sur une étiquette tous les risques encourus.
Juliette Pousson
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Par marialis2.2 le 6 Août 2015 à 00:43<article><header>
De 35 à 150 euros, le prix des esclaves sexuelles de Daech
Les fillettes, "échangées comme des barils de pétrole", se négocient à 150 euros en moyenne, rapporte l’ONU.
</header>Des combattants de Daech affichent le drapeau du groupe djihadiste après une victoire contre l'arméeirakienne dans la province de Diyala, en janvier 2015. (AFP / YOUNIS AL-BAYATI)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>Dans le monde du groupe Etat islamique, les enfants valent plus cher que les femmes. La liste des prix des esclaves sexuelles de Daech a été authentifiée par l’ONU et diffusée par Bloomberg ce mardi 4 août. Lors d’un voyage en Irak en avril dernier, Zainab Bangura, envoyée spéciale de l’ONU sur les questions des violences sexuelles en zone de conflit, avait découvert ce document.
Les filles sont échangées comme des barils de pétrole […] Parfois les combattants revendent les filles à leurs familles en échange de rançons de plusieurs milliers de dollars", a-t-elle déploré.
55 euros pour les femmes de 30 à 40 ans
La plupart des fillettes et des femmes sont des Yézidis ou des chrétiennes d’Orient. Les enfants de 1 à 9 ans valent 150 euros en moyenne. Filles comme garçons. Entre 10 et 20 ans, les esclaves féminines "coûtent" environ 110 euros. Les prix descendent avec l'âge : 70 euros pour les 20 à 30 ans et 35 euros pour les femmes entre 40 et 50 ans.
D’après Zainab Bangura, les chefs de l’Etat islamique ont la priorité sur les esclaves de leur choix. Ils les revendent ensuite aux combattants. "Une fille peut être vendue et achetée par cinq ou six hommes différents."
En mars dernier, les Nations Unies ont publié un rapport sur "les violences sexuelles systématiques" commises par Daech contre la minorité yézidie. Les victimes sont âgées de 8 à 35 ans.
J.P.
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Par marialis2.2 le 14 Juillet 2015 à 11:39<article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
Compte rendu
Les deux Marocaines jugées pour leurs robes « provocantes »
ont été innocentées
<figure class="illustration_haut" data-target="this" data-toggle="popover"></article>Deux Marocaines arrêtées pour « outrage à la pudeur » il y a un mois parce qu’elles portaient des robes jugées provocantes ont été innocentées, lundi 13 juillet, par un tribunal à Agadir, selon des sources judiciaires concordantes. Leur affaire avait suscité une vague d’indignation alors qu’elles encouraient une peine d’un mois à deux ans de prison, comme le prévoit l’article 483 du code pénal.
« Cet acquittement est positif et signifie que porter ce type de vêtement n’est pas un crime », a déclaré la présidente de la Fédération de la ligue des droits des femmes (LDDF), Fouzia Assouli. Les deux jeunes femmes, âgées de 23 et 19 ans, coiffeuses de profession, avaient été interpellées le 16 juin sur un marché d’Inezgane, dans le sud du pays, alors qu’elles se rendaient à leur travail.
Lire aussi : Deux militantes Femen arrêtées puis expulsées du Maroc
D’après des médias locaux, la police est intervenue après un rassemblement de personnes qui protestaient contre leurs tenues « jugées contraires aux bonnes mœurs ». Après leur arrestation, des manifestations avaient notamment eu lieu en réaction à Rabat, Casablanca et Marrakech sous le slogan « Mettre une robe n’est pas un crime ».
« Une victoire pour l’ensemble de la société civile »
Près de 500 avocats s’étaient enregistrés pour les défendre et plusieurs associations de défense des droits de l’homme avaient suivi le déroulement du procès. « C’est une victoire non seulement pour ces deux femmes, mais également pour l’ensemble de la société civile qui s’est mobilisée », a estimé Me Houcine Bekkar Sbaï, un avocat de la défense :
« La pensée extrémiste est inacceptable et personne ne peut s’ériger en gardien de la religion et de la morale.»
Lire aussi : En Afrique, la féminisation de la politique est en marche
Après cette affaire, la police avait arrêté au début du mois de juillet deux hommes accusés d’avoir agressé les deux jeunes femmes. Ils risquent un mois à deux ans de prison.
Lire aussi : Les tabous marocains mis à nu par Nabil Ayouch
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Par marialis2.2 le 25 Mai 2015 à 15:20
<article>
#Turquie La jeune candidate kurde de la "Nouvelle Star" turque toujours dans le coma après son agression par balle
<figure></figure>La jeune candidate de télé-crochet turque Mutlu Kaya, victime d'une balle dans la tête, était toujours dans le coma une semaine après les faits qui ont choqué la Turquie, annoncent ses médecins ce lundi.
La jeune fille de 19 ans avait reçu une balle dans la tête le 18 mai dans sa ville d'Ergani, située dans le sud-est peuplé majoritairement de kurdes, à travers la fenêtre de sa maison alors qu'elle dînait en famille. "Il n'y a pas de changement dans sa situation générale qui est stable. Elle est sous respiration artificielle", a indiqué dans un communiqué l'hôpital de Diyarbakir, chef-lieu du sud-est anatolien, où elle a été transportée d'urgence.
Ses médecins ont cessé de lui administrer des sédatifs dans l'espoir qu'elle reprenne conscience car pour la première fois elle a ouvert les yeux, souligne le document. La police a arrêté et incarcéré trois hommes, dont son ancien compagnon Veysel Ercan, âgé de 26 ans, qui reconnaît avoir désapprouvé sa participation à l'émission "Sesi Cok Güzel", l'équivalent de "American Idol" ou "Nouvelle Star" en Turquie.
Le principal suspect a aussi admis avoir bu le soir du drame mais nié en vouloir à son ex-petite amie. La participation de Mutlu Kaya à cette émission très populaire aurait également provoqué la colère d'une partie de sa famille qui a indiqué avoir reçu des menaces en raison de l'apparition de la jeune femme à la télévision.
Les violences faites aux femmes dans cette région, où vivent beaucoup de Kurdes aux traditions féodales conservatrices, ne sont pas rares. Participer à une telle émission est généralement mal vu par la famille et les proches d'une femme dont on attend qu'elle se conforme à l'image traditionnelle.
<time datetime="2015-05-25T15:09:00+0200">Publié le 25/05/15 à 15:09</time>
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Journée de la femme 2015 : le CESE rappelle que les droits des femmes doivent être défendus avec for
Par marialis2.2 le 8 Mars 2015 à 01:55Journée de la femme 2015 : le CESE rappelle que les droits des femmes doivent être défendus avec force
Publié le 06/03/2015
Saisine(s) liée(s) : Agir pour la mixité des métiers, Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses
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A l'approche de la journée de la femme, le CESE rappelle que la France a encore des progrès considérables à faire en matière d’égalité hommes-femmes. Il invite tous les citoyens à se mobiliser pour faire avancer les droits des femmes.
La délégation aux droits des femmes et à l’égalité du CESE, créée en 2000, travaille en partenariat étroit avec les délégations homonymes de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Fortement mobilisé pour rendre effective l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, le CESE a dans plusieurs travaux récents rappelé la nécessite de faire respecter le principe de la laïcité, de promouvoir la mixité et de briser l’engrenage des violences faites aux femmes :
- Agir pour la mixité des métiers (Patrick Liébus, novembre 2014)
- Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses (Pascale Vion, novembre 2014)
- La protection maternelle et infantile (Christiane Basset, octobre 2014)
- Les femmes éloignées du marché du travail (Hélène Fauvel, février 2014)
- Le travail à temps partiel (Françoise Milewski, novembre 2013)
Ces travaux convergent pour souligner la nécessité de mieux informer et sensibiliser sur la situation des femmes et les injustices qu’elles subissent.
Les chiffres accablants révélés par les différentes études menées (83 000 femmes par an sont victimes de viols, 200 000 femmes par an, victimes de violences conjugales, 20% des femmes sont également victimes au quotidien d’harcèlement de rue) font ressortir l’urgence d’une prise de conscience de la gravité des actes sexistes et de leurs conséquences. C’est dans cette logique de sensibilisation que le CESE souligne la nécessité d’éduquer à la mixité.
Aujourd’hui, seulement 30% des créateurs d’entreprises sont des femmes et seulement 12% des métiers sont mixtes d’où l’importance de déconstruire les stéréotypes sexistes dès l’école afin de désamorcer le processus de ségrégation professionnelle aussi bien dans le secteur privé que public.
Le CESE soucieux d’établir un diagnostic actuel de la place des femmes dans les organisations de la société civile s’est autosaisi en décembre dernier (« Les forces vives au féminin ») dans l’objectif de mettre à jour les obstacles qui empêchent les femmes à dépasser le plafond de verre socio-professionnel.
Le CESE, l’assemblée la plus féminisée de la République française, tient à réaffirmer son soutien aux initiatives citoyennes en faveur des femmes. Il mettra prochainement à l’honneur l’entreprenariat féminin avec le forum « Elle Active », le 27 mars prochain, qui lui sera dédié.
Le CESE s'est prononcé sur la mixité des métiers
Le CESE rend une étude sur le travail à temps partiel
Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses
Les femmes éloignées du marché du travail : comment favoriser l'égalité des chances ?
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