• Un homme saute d'un hélicoptère sans parachute

    gary connery wingman

    Gary Connery, âgé de 41 ans, est devenu le premier homme à sauter d'une hauteur de 730 mètres sans parachute et... à atterrir sain et sauf. Comment a-t-il fait ?

    Publié le 25 mai 2012

    Un cascadeur britannique s'est lancé un défi fou : sauter dans le vide d'un hélicoptère en plein vol et, surtout, sans parachute. Gary Connery a donc fait un saut de Base Jump d'une hauteur de 730 mètres, selon Sky News, pour se réceptionner sur une piste d'atterrissage un peu particulière. Celle-ci était composée de 18 600 cartons, empilés sur une longueur de 100 mètres, large de 12 mètres et de près de 4 mètres de hauteur. Il a fallu six heures et l'aide d'une centaine personnes pour venir à bout de la construction de cet édifice éphémère.

    Le saut n'a duré que 50 secondes. L'homme volant, qui a réalisé des cascades dans des films comme "Batman Begins" ou "La Plage", a déployé les ailes de son "Wing Suit" pour planer à 130 km/h pendant le saut. Il était suivi de près par un autre "Skydiver" (parachutiste) équipé d'une caméra pour suivre l'exploit. Gary Connery a déclaré ensuite être heureux que ces calculs aient marché et que l'atterrissage était très doux. Un saut impressionnant, réalisé en Grande-Bretagne le 23 mai 2012, que nous vous proposons de découvrir dans la vidéo suivante :

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     En savoir plus sur Gary Connery : Thestuntbase.com

     

    Et toujours


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  • Le Point.fr - Publié le 26/05/2012 à 00:00

    Les fermiers généraux qui collectent les taxes sur le tabac le font enlever à l'étranger avant de le faire rouer vif à Valence.

    26 mai 1755. 250 ans avant les Marseillais, Louis Mandrin faisait déjà la contrebande du tabac.

    © DR

    Le lundi 26 mai 1755, le greffier du tribunal de Valence pénètre avec gravité dans la cellule de Louis Mandrin, le plus célèbre contrebandier du royaume de France. Celui qui depuis des années introduisait en fraude des montagnes de tabac. Le fonctionnaire salue le détenu avant de lui lire la sentence du tribunal : il est condamné au supplice de la roue. C'était couru d'avance. Louis Mandrin, 30 ans, sait qu'il n'avait aucune pitié à attendre de la justice. Depuis plusieurs années, il a importé tellement de marchandises en fraude que les gabelous le voulaient mort ou vif. Les gabelous ou plutôt les fermiers généraux, qui voient s'envoler les taxes perçues sur le tabac, le sel et autres marchandises. À l'époque, la justice est légèrement plus expéditive qu'aujourd'hui. Vers 17 heures, les soldats viennent chercher le condamné. Ils lui demandent de se dévêtir pour enfiler une longue chemise blanche. Il doit encore passer la tête dans une corde et porter un écriteau sur la poitrine où on peut lire "Chef des contrebandiers, criminel de lèse-majesté, assassin, voleur et trouble de l'ordre public".

    Entouré de soldats, accompagné par un moine confesseur, tenant à la main une grosse torche de cire ardente, Mandrin est conduit jusqu'au parvis de la principale église de Valence pour la halte obligée de tous les condamnés à mort. Conformément au programme arrêté, il dénonce ses crimes à haute voix, demande pardon au roi et à Dieu. Direction : la place des Clercs, où il doit donner sa dernière représentation. Il a le trac, mais parvient à le cacher. Il marche la tête haute, le regard est ferme. Il parvient à destination encore plus vif que mort, mais pas pour bien longtemps. Aujourd'hui, on joue à guichet fermé : il y a tellement de monde que même les toits sont pris d'assaut. Des gradins provisoires, certainement plus solides qu'à Bastia, ont été montés pour l'occasion. Les places vendues 12 sous s'envolent comme des petits pains. Par mesure de sécurité, des patrouilles circulent dans les rues de Valence et les portes de la ville sont fermées. Pas question que des complices viennent enlever le seul acteur de ce drame.

    Clou du spectacle

    D'un pas assuré, Louis Mandrin monte sur l'échafaud. Il avale d'un trait le verre d'alcool qui lui est présenté par un aide du bourreau. Son confesseur Gasparini en réclame un, à son tour, sous prétexte de se sentir défaillir. Il est temps de passer au clou du spectacle. Le condamné prend la parole une dernière fois pour regretter ses actes de brigandage et inviter la jeunesse à ne pas suivre son mauvais exemple. Tu parles... Lié à la roue, Mandrin reçoit huit vigoureux coups de barre de fer sur les membres et le ventre. Ses os cassent comme du bois sec. Ferait-il de l'ostéoporose ? Quoi qu'il en soit, il souffre comme un damné. Le bourreau lève la roue pour que chacun puisse admirer son impro. Normalement, le supplicié est exposé jusqu'au moment où il juge utile de rendre son âme à Dieu. Certains résistent plusieurs heures, voire plusieurs jours. Dans le cas de Mandrin, l'évêque de Valence craque au bout de huit minutes. Compte tenu des regrets exprimés par Mandrin, il demande au bourreau de l'étrangler pour abréger ses souffrances. La foule siffle de dépit. Ainsi meurt Louis Mandrin, le plus grand contrebandier de tous les temps. Son corps sans vie est accroché au gibet.

    Mais a-t-on châtié le véritable malandrin dans cette affaire ? Les véritables coupables de vol, ne sont-ce pas ces grands fermiers généraux qui empochent la plus grande partie des taxes immenses perçues sur le sel, le tabac et les autres marchandises au nom du roi ? En effet, certains ne reversent que la moitié, le tiers ou même le quart des sommes collectées au Trésor royal. Ces détournements monstrueux conduiront, quelques décennies plus tard, à la Révolution française. En avance sur son temps, Mandrin est simplement coupable du seul crime d'avoir voulu voler plus gros voleur que lui en organisant son propre réseau d'importation de marchandises. Comment en est-il arrivé là ? En 1725, il part pourtant d'un bon pied dans la vie puisque son paternel est un marchand aisé de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs dans le Dauphiné. Mais celui-ci meurt quand Louis n'a que 17 ans. Courageusement, il reprend le commerce de son père pour nourrir sa famille.

    "Passant, raconte à tes semblables..."

    Tout commence à déraper à 23 ans quand il passe un contrat avec la Ferme générale pour ravitailler l'armée française bataillant en Italie. Lors de la traversée des Alpes avec "100 mulets moins 3", il affronte de terribles conditions climatiques qui lui font perdre toutes ses mules moins 17. Si la Ferme générale ne lui règle malgré tout la facture, il est ruiné ! Effectivement, il est ruiné ! Quelques années plus tard, son frère cadet est pendu pour faux-monnayage et lui-même est recherché pour meurtre. Dès lors, il rejoint une bande de contrebandiers dont il prend vite la tête. Pour se mettre à l'abri des fermiers généraux, il installe son PC hors des frontières, dans les États de Savoie, d'où il dirige d'une main de fer son organisation qui compte plusieurs centaines d'hommes. Mandrin achète tabac, étoffes et autres marchandises en Suisse et en Savoie, qu'il revend directement dans les villes françaises en court-circuitant la Ferme générale et ses taxes. Autant dire que celle-ci est folle furieuse. D'autant que Mandrin se fout carrément de sa gueule en obligeant les employés de la Ferme à acheter ses marchandises sous la menace de ses armes. Il faut en finir. Les fermiers généraux font appel à l'armée pour le mettre hors d'état de nuire.

    Mandrin est un malin. Il reste en Savoie hors de portée de l'armée française. Mais c'est sans compter sur l'obstination du capitaine La Morlière, chargé de le capturer. Se fichant de la loi, celui-ci décide de traverser la frontière pour prendre sa proie au nid. Le 12 mai, à la tête de 500 fusiliers déguisés en paysans, il s'avance en pays savoyard jusqu'au château de Rochefort-en-Novalaise, le repaire de Mandrin. Profitant de la trahison de deux contrebandiers, la troupe de La Morlière pénètre dans la bâtisse, abat d'une balle dans la tête le bailli et saisit Mandrin dans sa chambre malgré sa vaillante défense. Le contrebandier et trois de ses lieutenants sont ramenés manu militari à Valence pour y être emprisonnés et jugés. Averti du rapt, le roi de Sardaigne, à qui appartient la Savoie, exige de Louis XV que le prisonnier lui soit rendu. Celui-ci va devoir s'exécuter, mais sa décision intervient trop tard, après l'exécution de Mandrin. Sentant que leur ennemi allait leur échapper, les fermiers généraux avaient expédié le procès le 24 mai 1755, puis programmé l'exécution deux jours plus tard. Ainsi meurt le roi de la contrebande. Pendant trois jours, une foule défile devant son corps accroché au gibet pour lui rendre hommage tant sa popularité est grande. Certains accrochent des épitaphes. L'une d'elles dit :

    "Passant, raconte à tes semblables que Mandrin, dont tu vois les os,

    Par des forfaits inconcevables

    Fut égal à plus d'un héros,

    Qu'il régna dans la contrebande,

    Qu'il mourut sur un échafaud,

    Que pour la gloire de sa bande, Mandrin régna trop tard, ou qu'il mourut trop tôt."

     

    Complainte de Mandrin :

     

    Nous étions vingt ou trente
    Brigands dans une bande,
    Tous habillés de blanc
    A la mode des, vous m'entendez,
    Tous habillés de blanc
    A la mode des marchands.

    La première volerie
    Que je fis dans ma vie,
    C'est d'avoir goupillé
    La bourse d'un, vous m'entendez,
    C'est d'avoir goupillé
    La bourse d'un curé.

    J'entrai dedans sa chambre,
    Mon Dieu, qu'elle était grande,
    J'y trouvai mille écus,
    Je mis la main, vous m'entendez,
    J'y trouvai mille écus,
    Je mis la main dessus.

    J'entrai dedans une autre
    Mon Dieu, qu'elle était haute,
    De robes et de manteaux
    J'en chargeai trois, vous m'entendez,
    De robes et de manteaux
    J'en chargeai trois chariots.

    Je les portai pour vendre
    A la foire de Hollande
    J'les vendis bon marché
    Ils m'avaient rien, vous m'entendez,
    J'les vendis bon marché
    Ils m'avaient rien coûté.

    Ces messieurs de Grenoble
    Avec leurs longues robes
    Et leurs bonnets carrés
    M'eurent bientôt, vous m'entendez,
    Et leurs bonnets carrés
    M'eurent bientôt jugé.

    Ils m'ont jugé à pendre,
    Que c'est dur à entendre
    A pendre et étrangler
    Sur la place du, vous m'entendez,
    à pendre et étrangler
    Sur la place du marché.

    Monté sur la potence
    Je regardai la France
    Je vis mes compagnons
    A l'ombre d'un, vous m'entendez,
    Je vis mes compagnons
    A l'ombre d'un buisson.

    Compagnons de misère
    Allez dire à ma mère
    Qu'elle ne m'reverra plus
    J' suis un enfant, vous m'entendez,
    Qu'elle ne m'reverra plus
    J'suis un enfant perdu.

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  • 25 mai 2012 - 17H53  

     

    Un artiste japonais cuisine ses attributs génitaux pour un dîner payant
     

    Un artiste japonais a cuisiné et servi ses propres attributs génitaux à cinq clients lors d'un dîner dégustation à Tokyo, afin de régler ses frais médicaux et attirer l'attention sur les minorités sexuelles au Japon.

     
    Un artiste japonais a cuisiné et servi ses propres attributs génitaux à cinq clients lors d'un dîner dégustation à Tokyo, afin de régler ses frais médicaux et attirer l'attention sur les minorités sexuelles au Japon.

    AFP - Un artiste japonais a cuisiné et servi ses propres attributs génitaux à cinq clients lors d'un dîner dégustation à Tokyo, afin de régler ses frais médicaux et attirer l'attention sur les minorités sexuelles au Japon.

    Mao Sugiyama, qui se considère "asexué", a affirmé sur son compte Twitter avoir subi à sa demande une ablation de son pénis et de ses testicules en mars et les avoir conservés au congélateur pendant deux mois avant de proposer cette dégustation le 13 mai dans une salle de Tokyo louée pour l'occasion.

    Chaque client a payé 20.000 yens (200 euros) pour une portion de ses attributs, accompagnés de champignons et assaisonnés de persil, comme semblent le montrer des photos publiées sur un site internet.

    L'artiste peintre, qui dit avoir 22 ans, a précisé dans ses messages que l'opération avait été effectuée par un médecin et que ses organes génitaux ne souffraient d'aucune infection.

    Le plat a été préparé sous la supervision d'un cuisinier professionnel et les clients ont dû signer une attestation dans laquelle ils reconnaissent avoir consommé de la chair humaine en toute connaissance de cause.

    Dans un "tweet" daté du 18 mai, l'artiste a expliqué que toutes les précautions avaient été prises pour respecter la loi, notamment sur l'interdiction de la vente d'organes, le traitement des déchets médicaux et même les règlementations en matière sanitaire.

    M. Sugiyama a d'abord pensé consommer lui-même ses attributs, mais a décidé de les vendre sous forme de plat cuisiné afin de régler une partie de ses frais de chirurgie.

    Dans un e-mail envoyé à l'AFP, il a confirmé que l'événement avait bien eu lieu et ajouté qu'il avait voulu ainsi attirer l'attention sur les "minorités sexuelles, les travestis, les gens asexués".

    La police de Tokyo a indiqué avoir eu connaissance de ce fait, mais a souligné qu'aucune loi n'avait été violée, car le cannibalisme n'est pas illégal au Japon.

    "Nous sommes au courant. Aucun règlement n'a été violé et rien ne justifie d'engager une procédure", a dit à l'AFP un policier du quartier de Suginami où s'est déroulée la soirée dégustation.


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  • L'affaire Etan Patz relancée

     

    Par Charles Carrasco avec AFP

    Publié le 24 mai 2012 à 18h18 Mis à jour le 24 mai 2012 à 18h33

     

    Un homme a reconnu être impliqué dans la disparition d'Etan Patz.

    Un homme a reconnu être impliqué dans la disparition d'Etan Patz. © Reuters

    Un homme, suspecté d'être lié à la disparition du petit garçon américain il y a 33 ans, a été arrêté.

    © Reuters

    Le mystère autour d'Etan Patz va-t-il enfin être résolu ? A la veille de la 34e année jour pour jour de sa disparition, l'affaire connaît un nouveau rebondissement. Un homme a été arrêté mercredi dans le cadre de l'enquête sur la disparition de ce petit garçon de 6 ans qui avait bouleversé l'Amérique.

    "Un individu actuellement en prison a fait des déclarations aux enquêteurs de la police de New York et reconnu être impliqué dans la disparition d'Etan Patz", a déclaré Raymond Kelly chef de la police de New York dans un communiqué.

    Sa disparition. Etan Patz a disparu le 25 mai 1979 dans son quartier de SoHo, dans le sud de Manhattan. Autorisé pour la première fois par ses parents à se rendre seul à l'arrêt de bus dans la rue voisine, le jeune garçon de six ans avait disparu mystérieusement sans laisser de traces.

    Retour sur cette disparition :

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    Après des années de recherches vaines, l'enquête a finalement été abandonnée et Etan a été déclaré mort en juin 2001 par un tribunal de Manhattan. Sous la pression des parents, l'enquête a été rouverte il y a deux ans par le procureur Cyrus Vance au moment où celui-ci lançait sa campagne pour être élu à ce poste.

    Le nouveau suspect. L'homme a été interpellé mercredi dans l'Etat du New Jersey, selon une source citée par CNN. D'autres médias américains, affirment que le suspect vivait et travaillait, à l'époque, a proximité du domicile d'Etan Patz. Il s'agirait de Pedro Hernandez, précise le New York Times. L'homme a été conduit jeudi dans le bureau du procureur du comté de New York, Cyrus Vance Jr. Il est actuellement entendu par les officiers de la police new-yorkaise et des agents du FBI.

    © Reuters

    Une excavation en avril. Le mois dernier, la police et le FBI avaient, pendant plusieurs jours, creusé une cave du quartier, à une cinquantaine de mètres de l'appartement où habitent toujours les parents d'Etan Patz. La cave avait déjà été inspectée dans le passé, mais sans travail d'excavation, selon la police. "Le passage du temps n'aide pas, mais les avancées de la science aident énormément", avait commenté le porte-parole de la police, Paul Browne, soulignant notamment que dans les années 70, les chiens spécialisés n'existaient pas. Mais ils n'avaient apparemment pu récolter aucun indice qui pourrait faire avancer l'enquête.

    L'exploration de la cave en avril :

    lien
     

    Les autres suspects. Jusque là, les enquêteurs avaient pour principal suspect, Othniel Miller, un voisin. Au moment de la disparition du garçonnet, cette cave était utilisée par ce charpentier de 75 ans. Les deux se connaissaient au point même qu'Etan Patz l'avait aidé de temps en temps pour de petits travaux. Les enquêteurs avaient élaboré la théorie qu'il avait tué le garçon, avant de l'enterrer à cet endroit. Interrogé par le FBI, il a toujours nié être impliqué dans cette disparition et n'a jamais pu être inculpé.

    "Mr. Miller n'a pas tué Etan Patz" :


    © Capture ABC News

    Jose A. Ramos, un homme connu des services de police pour agressions sexuelles sur enfants, faisait également parti des suspects. Il vivait, à l'époque des faits, à proximité du domicile d'Etan et avait des relations avec une femme qui travaillait pour la famille Patz en tant que baby-sitter. Jose Ramos est actuellement toujours en prison pour avoir agressé un garçon dans l'Etat de Pennsylvanie mais réfute tout lien avec l'enlèvement d'Etan.

    Un dossier sensible. La disparition du petit garçon avait, à l'époque, choqué l'Amérique. Après cette affaire, des millions de parents avaient interdit à leurs enfants de marcher seuls jusqu'à l'arrêt du bus scolaire ou de jouer dehors. Outre la psychose qu'elle a généré, l'affaire Etan Patz était devenue un symbole. Le garçon avait été le premier enfant disparu dont la photo était apparue sur les briques de lait, pour essayer d'aider les enquêteurs. Une tradition qui depuis se perpétue aux Etats-Unis. Le président Ronald Reagan avait même instauré le 25 mai comme le jour de commémoration des enfants disparus.


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  • 22 mai 2012 - 17H49  

    Les Allemands "ont désappris le plaisir", selon une étude
     

    Les Allemands, qui vivent dans la plus prospère économie européenne, ont "désappris le plaisir", selon une étude publiée mardi, qui pointe un sens du devoir exacerbé ainsi qu'une difficulté à lâcher prise des personnes interrogées.

     
    Les Allemands, qui vivent dans la plus prospère économie européenne, ont "désappris le plaisir", selon une étude publiée mardi, qui pointe un sens du devoir exacerbé ainsi qu'une difficulté à lâcher prise des personnes interrogées.

    AFP - Les Allemands, qui vivent dans la plus prospère économie européenne, ont "désappris le plaisir", selon une étude publiée mardi, qui pointe un sens du devoir exacerbé ainsi qu'une difficulté à lâcher prise des personnes interrogées.

    L'institut de recherches de marché allemand Rheingold, pour l'occasion financé par le distributeur de boissons Diageo et le groupe français de spiritueux Pernod Ricard, a basé ses recherches sur des entretiens de deux heures avec 60 personnes.

    Les résultats de ces entretiens ont ensuite été croisés avec des réponses fournies sur questionnaire par un panel représentatif de 1.000 personnes.

    "Les résultats sont aussi clairs que surprenants: bien que des offres d'activités plaisantes soient disponibles partout et tout le temps, les Allemands ont désappris le plaisir", selon le dossier de presse.

    Pour 46% des sondé(e)s, l'expérience du plaisir est "toujours plus rare", dans un quotidien marqué par le stress. La proportion monte à 55% chez les plus jeunes.

    Par ailleurs 81% des Allemands admettent qu'ils profitent mieux de la vie avec le sens du devoir accompli, par exemple après une dure journée de labeur, ou lorsque leurs vacances ont été très soigneusement préparées.

    L'institut Rheingold note par ailleurs que "le mot +sexe+ est rarement associé spontanément (chez les Allemands) à la notion de plaisir". Plus généralement au cours de l'étude, la notion de "plaisir" était d'abord associée à la nourriture, la boisson, les vacances, la nature et le fait d'avoir du temps pour soi.

    Les auteurs de l'étude veulent y voir l'illustration d'une difficulté particulière à lâcher prise dans la population allemande: "la sexualité est plutôt une affaire de performance que de lâcher prise", à force de voir dans les médias des femmes et des hommes qui "même dans des situations de nature érotique pensent à leur apparence et à rentrer le ventre".

    A propos du plaisir trouvé à boire des boissons alcoolisées, l'institut Rheingold note que "les entretiens individuels ont clairement mis en évidence le plaisir qu'il y a à boire", mais les personnes interrogées reconnaissent n'en parler qu'avec "hésitation et embarras" en public.


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