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    Economie
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    L'aéroport de Barcelone va attaquer le Roussillon

    Mardi 29.1.2013. 14:45h La future liaison TGV entre Perpignan et Barcelone interpelle la direction de l'aéroport de Barcelone, qui affûte ses stratégies de séduction de clients du Sud de la France. Sa directrice, Sonia Corrochano, avoue souhaiter détourner les habitudes de consommation parisienne des habitants des Pyrénées-Orientale, au bénéfice de la capitale catalane.

    La future réduction des distances induite par le TGV Perpignan-Barcelone à compter du mois d'avril n'a pas échappé à la direction de l'aéroport de Barcelone-El Prat. Le 20 janvier, dans une intervention sur les nouvelles stratégies développées par le premier espace aéroportuaire de Catalogne, sa directrice, Sonia Corrochano, a annoncé la couleur : les voyageurs français doivent "venir à Barcelone au lieu de rejoindre Paris ou d'autres aéroports français". Fondant son affirmation sur l'ajout de 37 nouvelles destinations à El Prat, qui deviendra prochainement le premier aéroport espagnol en termes de destinations et de cadences, la jeune directrice prévoit fermement d'agir dans le domaine international de proximité, en attirant  une clientèle descendue par TGV, notamment depuis les Pyrénées-Orientales.

    Un groupe de travail étudie des stratégies vers Perpignan

    La "chance" fournie par le TGV est illustrée par la suppression prochaine de l'arrêt contraint à Figueres, selon Mme Corrochano, qui a chargé le Comité des Destinations de son aéroport d'étudier la bonne méthode pour intéresser les habitants du Sud de la France, parmi lesquels ceux des Pyrénées-Orientales affectionnent souvent l'aéroport de Girona. Un apport de clientèle française offrirait une progression supplémentaire au mastodonte barcelonais, fréquenté par 35,1 millions de voyageurs en 2012, record absolu depuis le début de son exploitation commerciale, en 1927.


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  • Economie
    Dans l'ensemble de la France, l'Etat supprimera 29 lignes peu rentables   lien 

    La ligne SNCF Perpignan-Cerbère disparaît de la carte

    Dimanche 27.1.2013. 22:30h En Roussillon, le TGV va-t-il anéantir la voie ferrée traditionnelle entre Perpignan et Cerbère ? Cette possibilité est visible sur un document reprenant l'ébauche de l'avant-projet de loi de décentralisation, dévoilé par l'Association des élus communistes et républicains. Ce collectif alerte de la "suppression" de certaines lignes en territoire français, car toutes les Régions ne pourront pas en assumer la gestion, confiée par l'Etat.

    La concurrence entre l'axe TGV du Roussillon et la voie ferrée traditionnelle Perpignan-Cerbère, évoquée depuis 2010 et réelle à brève échéance, devrait provoquer une mise à l'écart de la liaison historique, ouverte en 1858. En effet, l'avant-projet de loi de décentralisation précise que l'Etat se réservera la seule compétence sur les lignes appelées "Trains d'équilibre du territoire" (TET) reliant deux villes de 100.000 habitants situées dans deux régions non mitoyennes. Le 27 janvier 2013, la branche catalane de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) a ainsi divulgué une version sommaire du futur schéma ferroviaire, sur laquelle la quarantaine de kilomètres séparant Perpignan de l'ancien terminus de la Côte vermeille, parmi 28 autres TET, disparaît de la carte.

    Quel sera le choix de la Région Languedoc-Roussillon ?

    Au travers de ce changement, 230 trains seraient remis en cause ou transférés aux Régions, dont le maillon Perpignan-Cerbère, au même titre que Tours-Angoulême, à titre d'exemple, qui passeraient au second plan en vertu du fameux “désengagement de l’état”, selon l'association de gauche, refroidie par la présidence Hollande. Sur ce principe, plusieurs trains interrégionaux devraient faire face à une “suppression" car certains exécutifs territoriaux "n’assumeraient pas financièrement ce transfert”. Les choix et les moyens du Languedoc-Roussillon sont concernés, d'autant que plusieurs lignes de "trains d’équilibre" seraient transformées en ligne de bus, mais, d'après l'ANECR, "les régions riches pourront mettre en place une tarification sociale, les autres devront augmenter les tarifs".


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    Economie
    Une hausse de 10 %, associée à 13 % de dépenses supplémentaires   lien 

    14,4 millions de touristes étrangers en 2012 en Catalogne du Sud

    Jeudi 31.1.2013. 16:15h Le secteur touristique retrouve sa force en Catalogne du Sud, où l'année 2012 s'est soldée par un volume de 14,4 millions de visiteurs étrangers, soit 10 % de plus qu'en 2011, pour une dépense en hausse de 13 %. Le ministre-conseiller des Entreprises et de l'Emploi catalan, Felip Puig, estime que les stratégies d'"excellence" et de "diversification" garantissent à la Catalogne son rôle de première "puissance touristique" d'Espagne et de Méditerranée.

    Les chiffres du tourisme relatifs à l'année 2012 en Catalogne du Sud, communiqués le 31 janvier par le gouvernement catalan, rendent compte d'une rééquilibrage des provenances des visiteurs. En effet, les quatre provinces de Barcelona, Girona, Tarragona et Lleida ont reçu 14,4 millions de touristes étrangers, à l'issue d'une progression de 10 % depuis 2011, tandis que les bénéfices recueillis ont progressé de 13 %. Cette hausse vient à compenser un recul du tourisme national, catalan et espagnol, imputable à la crise et estimé à 3,5 %. L'année dernière, les actes de consommation touristique ont concerné 24,5 millions de Catalans, soit une hausse modérée, de 4,71 %. En revanche, le nombre de visiteurs provenant d'autres territoire, parmi les 17 communautés autonomes espagnols, a accusé un repli de 6,37 %, correspondant à 4,1 millions de personnes.

    La diversification du tourisme, clé du succès

    Selon le ministre-conseiller des Entreprises et de l'Emploi de Catalogne, Felip Puig, qui s'exprimait sur ces résultats, le 31 janvier, la Catalogne du Sud conforte son rôle de "première puissance touristique" d'Espagne et de l'ensemble méditerranée, mais encore "l'une des premières d'Europe". D'après son analyse, cet enviable statut, conservé malgré les difficultés économiques associées à la période actuelle, est dû à un "pari envers l'excellence, la diversification, la mise en valeur du produit, la qualité de l'offre et la concertation", autant de notions qui permettent obtenir de "très bons résultats", dans un "environnement compétitif".


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    Politique
    Les deux hommes se sont rencontrés le 31 janvier à Madrid    lien 

    Le roi d'Espagne montre sa froideur à Artur Mas

    Juan Carlos I, roi d'Espagne, et Artur Mas, président du gouvernement catalan, Madrid, 31 janvier 2012 © Agència Catalana de Notícies

    Juan Carlos I, roi d'Espagne, et Artur Mas, président du gouvernement catalan, Madrid, 31 janvier 2012 © Agència Catalana de Notícies
    Jeudi 31.1.2013. 22:00h Le déroulement des évènements politiques de Catalogne déplaît à la monarchie espagnole, mais celle-ci avait l'obligation de recevoir le président catalan, après sa réélection. Le roi Juan Carlos a ainsi accueilli Artur Mas, le 31 janvier, sans enthousiasme aucun.

    Huit jours après la déclaration de souveraineté approuvée par le Parlement de Catalogne, le 23 janvier, le président du gouvernement catalan, Artur Mas, a rendu visite au roi d'Espagne. Un entretien tenue le 31 janvier au Palais de la Zarzuela de Madrid, résidence de Juan Carlos I, a été l'occasion d'une analyse partagée de la situation politique de la Catalogne, dont le "droit à décider" s'achemine vers un référendum sur l'indépendance. A l'issue de cette rencontre, M. Mas signalait avoir défendu une "volonté de dialogue", en accord avec "ce que nous réclame la société catalane", mais le contexte reste tendu. En effet, le monarque espagnol, qui manifestait l'automne 2012 son inquiétude envers les "politiques de rupture", a montré une froideur certaine lors de cette réunion de 45 minutes, qui a comporté une réaffirmation du processus référendaire catalan.

    La Maison Royale d'Espagne doit défense son honneur

    Principalement symbolique, cette rencontre s'est déroulée par contrainte constitutionnelle, le roi d'Espagne ayant l'obligation de recevoir l'ensemble des présidents de communautés autonomes espagnoles après leur élection. Artur Mas, vainqueur du dernier scrutin, le 25 novembre, a ainsi été investi le 21 décembre. La Maison royale d'Espagne est par ailleurs confrontée aux frasques du beau-fils du roi, l'ancien sportif Iñaki Urdangarín. Epoux de l'infante Cristina de Borbón, fait l'objet d'une demande de retrait de son titre de Duc de Palma de Mallorca exprimée à la Zarzuela le 31 janvier, par la mairie de cette ville. Depuis 2011, M. Urdangarín est accusé de corruption dans le cadre de l'affaire "Palma Arena", concernant la surévaluation d'environ 40 millions d'euros du coût des travaux du site sportif du même nom, situé dans la capitale baléare.

    Juan Carlos I, roi d'Espagne, et Artur Mas, président du gouvernement catalan, Madrid, 31 janvier 2012 © Agència Catalana de Notícies
    Juan Carlos I, roi d'Espagne, et Artur Mas, président du gouvernement catalan, Madrid, 31 janvier 2012 © Agència Catalana de Notícies






     
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    Commentaires

    3. El boletaire 06.8.2018. 11.15h

    La familha real espanhòla fa quincanèla: a perdut tot credit dins la societat espanhòla, levat del PP que coma los PP valencians e balears son banhats amb lo Gendre dins l'escàndol NOOS. S'apièjan l'un l'autre: lo PP frena la justícia e lo Rei ditz e repeta que la politica de Rajoy es la bona. Fins ara, jamai de la vida lo Joan Carles I aviá pas fach de declaracion politica. A perdut tota vergonha. E la Reina, que se calava fins ara, mòstra...
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    2. josep - 66400 CERET 06.7.2018. 15.30h

    Els Elefants d'en NIBAL al coll de Panissars deuen jogar de l'olifant dins la Cobla "La Principal de Panissars" i el Rei Jaume Ier de Mallorca a invitat en Carles Rei d'Espanya al Palau dels Reis de Mallorca de Perpinyà.!!Amb l'ARTUR mataran l'atur.!!Visquen CATALUNYES REPUBLICANES.!!


    1. illiberien - elne 06.7.2018. 09.00h

    on s'en tappe de ce que peut dire et psner cet ignoble tueur d'élèphants --- parasite de la sociéte espganole


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    Dissabte, 2.2.2013. 10:20 h  lien 

    Perquè no ho intenten ?

    Molt dolent Fluix Interessant Molt bo Excepcional No hi ha cap vot

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    No ho puc evitar. De tant en tant he de parlar de la llengua. De motius mai en falten des del moment en que, segons es veu, pel Ministerio de Educación l'únic que cal combatre és la immersió lingüística i que la catalana sigui la llengua vehicular a les escoles catalanes.

    Però, tampoc puc evitar mirar enrere i copsar que el que realment es alarmant és el joc de mans que ha permès, en pocs anys, que el català ja no es digui català a arreu on s'hi parla, sinó “valencià” pel País Valencià o “aragonès oriental” per la Franja de Ponent.

    Els que es permeten aquest disbarat son els mateixos que dintre del “castellà”, dit “español” erigint-lo com l'únic idioma representant d'España pels molts que es passen pel forro el punt al que hi fa referència la Constitución Española, si que hi compten com a tal el que es parla a Mèxic, a l'Argentina, i arreu de les terres sud-americanes introduït per la força, amb les diferents variants i sons, allí, com te el català als països amb una semblant manera de parlar catalana per Jaume I.

    L'article 3er. de la, tan respectada per segons que, Constitución Española diu: “1.-El castellano es la lengua española oficial del Estado. Todos los españoles tienen el deber de conocerla i el derecho a usarla. 2.-Las demas lenguas españolas serán también oficiales en las respectivas Comunidades Autónomas de acuerdo con sus Estatutos. 3.-La riqueza de las distintas modalidades lingüísticas de España es un patrimonio cultural que será objeto de especial respecto i protección.”. Sincerament, l'Estat español observa i obeeix els punts 2 i 3 ?. És denunciable, però, on ?. La Comunitat Europea ens dirà, com en d'altres casos denunciables, que es cosa a arreglar internament dintre de l'Estat.

    L'atac per esmicolar una llengua, que també forma part de l'Estat espanyol, és evident, ja que, en lloc de tractar-la com una riquesa del territori, diuen que comú, i protegir-la deixant-la sobreviure a casa seva, la principal dèria obsessiva és torpedinar-la al seu lloc d'aprenentatge, que és a les escoles, amb la intenció de que quedi com un aspecte graciós d'estar per casa, i mai millor dit, i un element més de l'ampli folklore espanyol.

    No ho puc evitar... No es pot evitar veure-hi aquesta perversitat per molt que ho vulguin dissimular darrera d'altres arguments més o menys raonats per segons qui els fa.

    Així no es pot tenir cap apreci ni respecte en vers un Estat que, amb la seva obsessió no veu que ens podrà posar prohibicions, ens podrà fer obeir les seves decisions, ens podrà amenaçar, ens podrà ofegar i afeblir econòmicament, però el que mai no podrà és fer-nos desaparèixer del mapa, ni aniquilar la manera de parlar que ha passat de pares a fills durant segles i, si hi som, hi hauríem d'estar mínimament a gust i la millor manera d'estar-hi no ha de ser per la humiliació, pel menyspreu, per l'asfíxia econòmica, per la por. Hauria de ser en base a convence'ns de que... Com estaríem millor ?.

    Escrit al http://www.xavier.guarque.blog.cat/


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