-
Par marialis2.2 le 3 Mars 2012 à 18:28
Le coût global du programme "est estimé à 1 974 M€", a annoncé hier le président Christian Bourquin, en ouverture de la session plénière du conseil régional. Avec, selon lui, 6 000 emplois annuels à la clé, pendant quatre ans. Vaste projet qui ne se limite pas à la pose de rails, mais implique également la création de deux gares nouvelles (Montpellier-Odysseum et Nîmes-Manduel) et la modernisation de la ligne déjà existante entre Montpellier et Perpignan, afin d’accompagner la croissance prévisionnelle des trafics sur cet axe (achèvement vers 2020).
"Je regrette l’absence du département de l’Hérault"
Christian Bourquin, président du conseil régional Pour Christian Bourquin, le projet de contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier "répond à trois objectifs : l’amélioration entre les capitales du Sud et la région parisienne (...) ; créer des liaisons rapides entre les capitales régionales (...) ; participer à la construction progressive d’une continuité de la circulation à grande vitesse entre Paris, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Barcelone et au-delà vers Séville".
Dans une telle perspective - qui aura également des répercussions sur les outils portuaires du Languedoc-Roussillon, lire ci-contre - les conseillers régionaux ont approuvé hier (seul le FN s’étant abstenu), un investissement de 400 M€ qui fait du Languedoc-Roussillon le premier financeur du projet, aux côtés de l’Etat, de l’Union européenne, de RFF (Réseau ferré de France) et des autres collectivités locales.
Ces dernières - le Département du Gard et les agglomérations de Nîmes-Métropole et Montpellier - ont, selon M. Bourquin, "su comprendre l’intérêt local de cet équipement majeur". Ce qui a surtout été l’occasion pour le président du Languedoc-Roussillon de regretter "l’absence incompréhensible du conseil général de l’Hérault".
Si France Jamet, au nom du FN, a souligné ses "interrogations" sur certains financements et reproché à la Région de "faire du surplace, sinon de reculer", les autres représentants de l’opposition ont soutenu le choix fait. Pour le centre, Jean-Jacques Pons a lui aussi stigmatisé "la défaillance d’un acteur majeur".
Quant à Christophe Rivenq (UMP), il a approuvé l’effort de "structuration du territoire" et insisté sur les contacts établis par les élus de son groupe avec l’actuel ministre des Transports, Thierry Mariani, à propos de ce dossier. Christian Bourquin pouvait donc passer à la suite de son ordre du jour...
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 29 Février 2012 à 18:00
Top 14 - Perpignan : un anglais débarque
Agrandir l'image Publié le : 29/02/2012 14:43
Le club catalan vient de signer pour deux saisons, l'actuel capitaine de Gloucester, Luke Narraway. Sélectionné à sept reprise avec le XV de la rose, le troisième ligne de 28 ans est impatient d'en découdre avec son nouveau club. "Jouer à Perpignan sera une expérience palpitante" . L'USAP réalise un gros coup sur le marché des transferts, en enrôlant cette pointure du rugby Anglais.
"Luke a signé pour Perpignan et nous quittera à l’intersaison, a confirmé l’entraîneur des Cherry & Whites mercredi. Il a été un grand joueur pour Gloucester et je sais qu’il a apprécié d’être nommé capitaine cette saison. Il a été avec nous pendant un long moment mais c’est la nature de ce sport que les gens aillent vers de nouveaux challenges. Je pense qu’il fera de grandes choses en France et nous lui souhaitons tout le meilleur. "
MadeInRugby.com
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 29 Février 2012 à 16:32Le 26/02/2012 à 06h00 par Jean-Paul PelrasJ.-P. P. | Mis à jour à 08h24
Quelque 250 producteurs et salariés participaient à la rencontre. © Photos H. J.Avec plus de 250 personnes venues assister vendredi soir, salle des fêtes du Soler, à une assemblée générale d'information, Jean-Marie Roger, nouveau président de Plaine du Roussillon a certainement voulu, non sans une certaine solennité, tourner la page des grandes inquiétudes. De celles qui tourmentent cette coopérative maraîchère depuis fin 2011, avec la découverte d'une gestion hasardeuse et celle de pertes dépassant 2 M d'euros. Une réunion où étaient présents le préfet René Bidal, le sénateur-maire François Calvet, Françoise Bigotte représentant la Région et le Département, Louis Carles pour l'Agglo, Michel Guallar président de la Chambre d'agriculture, le directeur du Crédit agricole, des élus de l'Agglo et toutes les personnes ayant contribué au sauvetage de l'entreprise. Un sauvetage dont la chronologie fut évoquée à tour de rôle par la quasi-totalité des intervenants avec dans le premier acte le rachat par l'Agglo des bâtiments et du terrain au Soler, pour 2,5 M d'euros. Le bâtiment devant être réattribué à Plaine du Roussillon sous forme de location-vente et le terrain revendu dans le cadre d'une opération immobilière.
Désignation d'un administrateur judiciaire
L'achat de ce lot ne pouvant être effectif avant mai, il fallait d'ici là, trouver les liquidités nécessaires au règlement des fournisseurs, producteurs et salariés. Le Crédit agricole, banque ayant accepté de soutenir l'entreprise, ne pouvait intervenir à ce titre sans l'aval du Tribunal de commerce sans risquer le soutien abusif. C'est donc maître Samson qui fut désigné pour sécuriser cette période.
L'activité de Plaine du Roussillon peut alors redémarrer plus sereinement même si cette entreprise est, pour ainsi dire, placée sous haute surveillance. Tout d'abord car elle est gérée, dans un premier temps, par un administrateur judiciaire. Ensuite, car la banque sera certainement très attentive à la gestion des sommes consenties, au regard de la fragilité de la structure et surtout des conjonctures agricoles dont elle dépend. Sans oublier les contrôles que vont exercer le conseil général et la Région, comme le précisait Françoise Bigotte : "On ne pourra vous aider que si l'entreprise est viable. Vous devrez accepter les consultants de la Région et fournir un état des comptes, ainsi qu'un prévisionnel. A partir de là, le conseil général qui n'a pas vocation à aider les entreprises, interviendra dans le cadre des calamités agricoles. Alors que la Région participera probablement à hauteur de 134 000 euros sur la part des investissements réalisés".
Le préfet veut tout savoir
Concernant les services de l'Etat, le message était tout aussi clair avec l'intervention du préfet qui a réclamé un maximum de transparence : "Nous sommes là avec le directeur des Finances publiques pour vous accompagner. Mais attention, il ne faudra rien nous cacher. Je veux savoir. Si vous ne voulez pas que je sache, ne venez plus solliciter le soutien de l'Etat".
Des soutiens qui prendront effet dans les semaines à venir avec la restructuration de l'entreprise. Laquelle passera inévitablement par un plan social (lire ci-contre). La tension était, à ce titre, palpable dans l'auditoire avec l'intervention d'une salariée qui en début de séance a évoqué le licenciement de 40 personnes. Une intervention rapidement maîtrisée par Jean-Marie Roger qui a souhaité "une tenue impeccable de cette réunion", la question, selon lui, pouvant être abordée dès lundi au sein de l'entreprise.
Tout n'est pas encore réglé dans cette entreprise maraîchère qui vient d'éviter le dépôt de bilan. Là où la réactivité, la confiance et l'union politique se sont avérées, de toute évidence, salutaires. Et ce, même si d'autres arbitres doivent encore intervenir avec, au centre de tous les débats, le marché, la conjoncture et le climat. Sachant que Plaine du Roussillon, à cause de la vague de froid, vient de perdre 1000 tonnes de production.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 28 Février 2012 à 15:24
Nicolas Sarkozy à Montpellier
Politique - le 28/02/2012 à 12:03 par Antoine Goretti
NS
Le candidat Nicolas Sarkozy est en déplacement ce Mardi 28 février à Montpellier. Accusant un léger retard d’un point et demi dans les sondages (François Hollande 28,5%, Nicolas Sarkozy 27%),
Il entame sa journée par la visite de l’IDEM, l’internat d’excellence de Montpellier à 14h45.Puis à 18h00, début de la réunion publique régionale au Zénith de Montpellier, pour en venir à 18h30 au discours de Nicolas Sarkozy. Le thème du meeting, l’éducation, dans une ville ou la population estudiantine avoisine les 93 000 personnes.
«L’aire urbaine de Montpellier reçoit à elle seule plus de 60 000 étudiants, ce qui la positionne en second rang national des sites d’enseignement supérieur français » (selon l’académie de Montpellier).
Un thème central après l’acquisition hier de l’EAI (École d’application de l’infanterie) par la ville pour un montant de 19 Millions € pour en faire des logements étudiants. Un électorat à ne pas négliger, NS l’a bien compris avec plus de 100 000 followers sur Twitter.
votre commentaire -
Par marialis2.2 le 27 Février 2012 à 22:22
Pêches maritimes : élections au comité Aude/P.-O.
Le 27/02/2012 à 06h00
Autour de leur président, Alex Fabre, l'équipe du conseil du Comité interdépartemental des pêches maritimes (CIDPM).Les professionnels de la pêche se sont réunis pour élire leurs représentants. Puis les membres élus et ceux désignés ont nommé le président, les vice-présidents et membres du bureau du comité.
Le vote s'est déroulé à bulletins secrets, sous le contrôle de M. Peron, directeur de la DTM.
Composition du bureau
Alex Fabre, premier prud'homme de Leucate a été élu président. Jean-Pierre Dellong, prud'homme étang de la prud'homie de Bages-Port-La Nouvelle a été élu 1er vice-président, Manuel Martinez, petit métier mer de Port-Vendres, 2e vice-président et Marc Planas, premier prud'homme du Barcarès, 3e vice-président.
Les membres du conseil ont ensuite élu les membres du bureau et validé le principe de commissions spécialisées (lire ci-contre), ainsi que leurs participants.
Le bureau constitué des président et vice-présidents est complété de trois titulaires et trois suppléants. Jean-Jacques Galy, Fabienne Micheau, seule femme du conseil et Serge Perez seront titulaires. Iro Gaumer, David Pinet de Gaulade et Max Rebillard seront les suppléants.
"Maintenir un avenir àla pêche professionnelle"
L'équipe est consciente des enjeux et du travail à accomplir pour maintenir et dégager un avenir à la pêche professionnelle, qui doit faire face aux multiples mesures de gestion de la ressource via les permis de pêche spéciaux, les licences, à la préservation de leur espace de travail et aux contraintes administratives ou réglementaires de l'Europe. Tous savent que leur mandat ne sera pas un long fleuve tranquille, mais sont motivés pour défendre les métiers de la pêche.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique