• Netanyahu dénonce le «terrorisme iranien» après un attentat déjoué à Chypre

    Mis à jour le 14.07.12 à 22h05  lien

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé ce samedi le «terrorisme iranien» après l'arrestation par la police chypriote d'un Libanais soupçonné d'avoir préparé un attentat contre des intérêts israéliens à Chypre.

    «Le terrorisme iranien n'a pas de frontières. Après que l'Iran a envoyé ses hommes assassiner l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, ses attentats en Azerbaïdjan, à Bangkok, Tbilissi, New Delhi et en Afrique, il (l'Iran) a maintenant révélé son intention de perpétrer une attaque terroriste sur le sol de Chypre», a déclaré Benjamin Netanyahu dans un communiqué de son bureau.

    Série d'attentats

    Selon des informations de presse, le suspect appartiendrait au mouvement chiite libanais Hezbollah, un allié de l'Iran. La télévision publique chypriote a rapporté, sans fournir de détails que le Mossad, les services de renseignements israéliens, avaient fourni des informations sur le suspect aux autorités chypriotes.

    Le suspect a comparu vendredi devant un tribunal et il a été maintenu en garde à vue pour sept jours, a ajouté la télévision. Selon le quotidien chypriote Phileleftheros, des notes et des détails sur un appareil israélien ont été retrouvés en possession du suspect.

    La radio d'Etat a rapporté que le suspect séjournait dans la ville côtière de Limassol et prenait des photos d'intérêts israéliens. En février dernier, une série d'attentats avait visé des cibles israéliennes en Azerbaïdjan, en Thaïlande, en Géorgie et à New Delhi. Le gouvernement israélien avait accusé Téhéran d'avoir orchestré ces attaques en utilisant des agents du Hezbollah.

    Avec AFP

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  • Dernière modification : 10/07/2012 

    Après trois ans d'incarcération, Israël rend sa liberté au footballeur palestinien Mahmoud Sarkak

     Après trois ans d'incarcération, Israël rend sa liberté au footballeur palestinien Mahmoud Sarkak 

    Détenu en Israël depuis 2009, le footballeur palestinien Mahmoud Sarkak est rentré chez lui, mardi, dans la bande de Gaza. Une libération obtenue de haute lutte, après avoir observé une grève de la faim de près de trois mois.

    Par Trésor KIBANGULA (texte)
     

    Mahmoud Sarkak, âgé de 25 ans, n’a pas rechigné sur les moyens pour obtenir sa libération. Ce jeune footballeur palestinien a été libéré mardi, après trois ans d’incarcération et près de trois mois de grève de la faim.

    Arrêté au mois de juillet 2009 par les forces israéliennes alors qu’il rejoignait son club de football au terminal d’Erez, entre la bande de Gaza et le territoire israélien,  il n’aura jamais été présenté devant un juge.

    En Israël, la détention administrative autorise l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

    L’affaire avait récemment suscité des réactions dans le milieu du football, mais aussi dans celui des ONG de défense des Droits de l'homme.

    Dans un communiqué publié le 12 juin dernier, Sepp Blatter, le président de la Fifa, exhortait la Fédération israélienne de football (IFA) à intervenir "urgemment" auprès des autorités du pays pour demander la libération des joueurs palestiniens détenus, sans procès, en Israël. Son appel a été suivi quelques jours plus tard par une prise de position d’Amnesty International, qui s'alarmait du sort du footballeur Sarkak, en grève de la faim depuis le 23 mars 2012.

    "Un heureux dénouement mais qui ne règle pas le problème"

    Un accord a finalement été conclu le 18 juin entre l’avocat du joueur et l’administration pénitentiaire israélienne : Mahmoud Sarkak acceptait d’arrêter sa grève de la faim en échange d’une date de libération : le 10 juillet. "C’est un heureux dénouement, explique à FRANCE 24 Michel Tubiana, le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme (LDH), mais cela ne règle pas le problème de la détention administrative : un système intolérable qui confisque à certains détenus leur droit d’être présenter devant un juge", martèle-t-il.

    Même son de cloche du côté d'Amnesty International qui ne considère pas la libération de Mahmoud Sarkak comme un "changement fondamental" dans le système de détention israélien. "Israël doit immédiatement mettre fin à l'utilisation de la détention administrative, et libérer tous les Palestiniens détenus en vertu de dispositions juridiques permettant de l'utiliser", préconise Ann Harrison,  directrice adjointe du programme Moyen-Orient.

    Pour dénoncer ces incarcérations sans jugement, plusieurs autres détenus palestiniens ont, ces derniers mois, décidés de cesser de se nourrir dans les prisons israéliennes.


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  •  Mort d'Arafat : sa veuve et Abbas souhaitent une enquête

    Publié le 04.07.2012, 22h05 | Mise à jour : 23h40lien

    Les Palestiniens sont prêts à faire exhumer pour analyses le corps du chef historique Yasser Arafat et réclament une enquête internationale sur sa mort.

    Les Palestiniens sont prêts à faire exhumer pour analyses le corps du chef historique Yasser Arafat et réclament une enquête internationale sur sa mort. | (AFP/Jamal Aruri)

    Les conclusions du laboratoire suisse, selon lesquelles Yasser Arafat aurait pu être empoisonné au polonium, ont immédiatement fait réagir en Palestine. Le Mahmoud Abbas a décidé d'autoriser l'analyse du corps du leader de l'OLP, «à condition que sa veuve, Souha Arafat, et son neveu, Nasser al-Qidwa, représentant de la famille, l'approuvent», a expliqué Taoufiq Tiraoui, chef de la commission d' palestinienne sur la mort d'Arafat. Sous réserve de cet accord, «nous contacterons le laboratoire suisse dans les prochains jours pour qu'il vienne collecter les échantillons dont il a besoin», a-t-il ajouté. Ce qui nécessiterait une exhumation de la dépouille, qui repose dans un mausolée au siège de la présidence à Ramallah.

    Souha Arafat, la veuve de l'ancien président palestinien, a annoncé qu'elle allait «immédiatement adresser une lettre officielle au laboratoire suisse qui a conduit les tests pour autoriser la collecte d'échantillons sur les restes du martyr Arafat afin de vérifier les résultats». «C'est nécessaire à l'enquête et à la découverte de l'entière vérité», a-t-elle confié à l'AFP, depuis Malte où elle réside. «L'Autorité est toujours prête à coopérer pleinement (...) pour découvrir les véritables raisons de la maladie et de la mort du défunt président», a estimé de son côté le porte-parole du président Abbas, Nabil Abou Roudeina.

    «Une quantité anormale de polonium», selon le laboratoire suisse

    Yasser Arafat est mort le 11 novembre 2004 à l'hôpital militaire de Percy, en région parisienne. Mardi, un documentaire diffusé sur la chaîne Al-Jazeera a divulgué
    des éléments qui redonneraient du crédit à la thèse de l'assassinat. Dans ce documentaire, le directeur de l'Institute for Radiation Physics de Lausanne, qui a analysé des échantillons biologiques prélevés dans les effets personnels du dirigeant palestinien, expliqueque le laboratoire a « trouvé (un niveau) significatif de polonium dans ces échantillons».

    «Le documentaire d'Al-Jazeera confirme l'implication d'Israël dans l'assassinat du défunt président Yasser Arafat», a pour sa part estimé Taoufiq Tiraoui. Des accusations démenties par l'État hébreu. «Si les Palestiniens souhaitent vraiment connaître la vérité, il leur suffit d'exiger que les autorités françaises leur remettent le dossier médical établi par l'hôpital Percy et qui a également été remis à la veuve d'Arafat», a affirmé Yigal Palmor, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères. «Si ce rapport a été enterré ces dernières années, c'est sans doute que la veuve et des responsables palestiniens ont quelque chose à cacher», a ajouté le porte-parole.

    VIDEO. Les Palestiniens réclament une enquête sur la mort de Yasser Arafat 
    lien

     

    LeParisien.fr


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  • Israël menace de réagir avec force si la trêve avec Gaza n'est pas respectée

    JERUSALEM — Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé dimanche d'agir "encore plus fermement" contre les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza , si la trêve fragile annoncée samedi n'était pas respectée.

    "Concernant la situation dans le Sud, l'armée israélienne a agi fermement contre ceux qui tentent de nous atteindre, et si nécessaire, elle agira encore plus fermement", a déclaré M. Netanyahu à l'ouverture de la réunion hebdomadaire de son gouvernement.

    "Notre politique est d'agir avec force pour assurer le calme et la sécurité des habitants du sud d'Israël", a-t-il affirmé.

    Le Hamas au pouvoir à Gaza s'est dit prêt samedi soir à respecter une trêve avec Israël, sous réserve de réciprocité, après 48 heures de confrontation armée.

    Toutefois, après une accalmie de plusieurs heures, trois roquettes ont été lancées de Gaza en milieu d'après-midi et se sont abattues sur la région d'Eshkol, dans le sud d'Israël, sans faire de victime ni de dégât majeur, selon une porte-parole de l'armée.

    Une précédente trêve, annoncée mercredi, avait été rompue sur le terrain à la suite d'une reprise des violences. Samedi, trois Palestiniens ont été tués et une vingtaine d'autres blessés dans une série de frappes aériennes israéliennes sur Gaza, selon des sources médicales à Gaza.

    Un porte-parole militaire a indiqué que 28 roquettes avaient touché le territoire israélien vendredi et samedi alors que 10 autres avaient été interceptées par le système de défense antimissile "Iron Dome".

    Depuis lundi, 15 Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines d'autres blessés à Gaza par des frappes israéliennes, en majorité des combattants, tandis que 155 roquettes et obus de mortier ont atterri en Israël, blessant cinq Israéliens, dont quatre gardes-frontières.


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    GAZA (Reuters) - Les militants palestiniens ont intensifié samedi leurs tirs de roquettes sur le sud d'Israël, où un civil a été blessé, et l'aviation israélienne a bombardé plusieurs objectifs dans la bande de Gaza, faisant deux morts et une trentaine de blessés, rapportent des sources médicales.

    Malgré la trêve conclue mercredi sous les auspices de l'Egypte à la suite d'affrontements qui duraient depuis lundi, Tsahal a confirmé que son aviation avait bombardé à l'aube deux objectifs liés au Hamas à Gaza, pour répondre à la poursuite des tirs de roquettes sur son territoire.

    Des responsables médicaux ont déclaré qu'un militant palestinien avait été tué dans le nord de l'enclave. Quelques heures plus tard, une autre attaque sur la ville de Gaza a fait un mort et dix blessés.

    Un enfant de six ans aurait également été tué par un raid sur un terrain de football près de la ville de Khan Younès mais l'armée israélienne a démenti toute implication.

    D'après les responsables du Hamas, une autre frappe israélienne a blessé un bébé dans la ville de Rafah, à la frontière égyptienne. Israël a assuré n'avoir mené aucune attaque à Rafah.

    Les militants palestiniens ont intensifié samedi leurs tirs de roquettes sur le territoire israélien. Un projectile est tombé sur la ville de Sderot, blessant au cou un homme qui tentait de gagner un abri.

    Après une période de calme relatif, les Palestiniens ont tiré en une semaine plus de 150 roquettes sur Israël, selon l'armée israélienne.

    Samedi, au moins quinze projectiles ont été tirés sur le territoire israélien, presque trois fois plus que vendredi.

    Au moins six autres roquettes ont été interceptées par le système de défense antimissile de Tsahal.

    Les autorités israéliennes ont demandé à la population du sud du pays de rester chez elle ou de ne jamais s'éloigner des abris antiaériens.

    L'état-major israélien s'est réuni d'urgence pour décider de la marche à suivre face à ce regain de violence.

    "Israël ne peut pas se taire face à ce qui se passe depuis quelques jours", a dit le ministre de la Défense civile, Matan Vilnai. "Nous considérons le Hamas comme totalement responsable de tout ce qui se passe à Gaza. Israël agit et continuera à agir d'une main ferme contre les terroristes."

    Les tirs de roquette palestiniens n'ont pas été revendiqués mais, selon une source israélienne, ils seraient dus à des militants d'un petit groupe salafiste dont deux des membres ont été tués dans un raid vendredi.

    Dix Palestiniens, en majorité des activistes, ont péri dans ce nouveau cycle de violences déclenché lundi par le meurtre d'un ouvrier israélien tué près de la frontière avec le Sinaï égyptien.

    Saleh Salem,; Bertrand Boucey, Hélène Duvigneau et Guy Kerivel pour le service français


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