• Dernière modification : 20/06/2012 

    Le Hamas accepte une trêve avec Israël

    Le Hamas accepte une trêve avec Israël

    Après trois jours de raids meurtriers, la branche armée du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et Israël ont convenu d'observer une trêve supervisée par l'Égypte. Les attaques auront fait huit victimes, toutes du côté palestinien.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Hamas au pouvoir à Gaza a annoncé mercredi qu'il acceptait une trêve avec Israël après une flambée de violences qui a entraîné la mort de huit Palestiniens victimes de raids aériens israéliens dans le territoire en 72 heures.

    En trois jours plus de 75 roquettes ont été tirées de Gaza sur le sud d'Israël, dont l'une a blessé quatre gardes-frontières mardi soir.

    Mercredi, deux Palestiniens, un adolescent et militant accusé d'implication dans une attaque meurtrière en Israël, ont été tués par des raids aériens israéliens sur Gaza.

    Et deux autres raids ont ciblé des camps du Hams, blessant deux jeunes Palestiniens dans un camp d'entraînement dans le nord de Gaza et touchant un autre camp à Nousseirate (centre) sans faire de blessés.

    Selon l'armée israélienne, ces raids ont "visé deux sites terroristes dans le nord de la bande de Gaza. "Il est confirmé que nous avons touché directement nos cibles," a indiqué l'armée, qui dit agir "en réponse aux plus de 75 roquettes tirées sur Israël au cours des trois derniers jours".

    Plus tôt, un adolescent de 14 ans, Mou'men al-Adham, a été tué dans l'est de la ville de Gaza par un raid dans lequel son père a été grièvement blessé et deux autres personnes ont été touchées dans une ferme, selon des sources médicales.

    Une porte-parole de l'armée israélienne a confirmé l'attaque, affirmant à l'AFP que "pendant la journée, des roquettes ont été tirées sur Israël à partir d'une zone civile peuplée dans le nord de la bande de Gaza".

    Quelques heures auparavant, Ghaleb Ermilat, 21 ans, a été tué pendant qu'il circulait à moto à Rafah (sud) dans un raid aérien dans lequel un autre Palestinien, Mohammad Rachdane, a été grièvement blessé.

    L'armée israélienne a dit avoir frappé "deux agents du jihad terroriste mondial qui ont joué un rôle central dans l'attaque terroriste au cours de laquelle un civil israélien a été tué à la frontière israélo-égyptienne le 18 juin".

    Mohammad Rachdane "né en 1984", fait partie d'un groupe salafiste de Gaza, Tawhid wal Jihad, selon l'armée israélienne, qui lui impute notamment des activités telles que "le transfert d'armes et le tir sur Israël de roquettes".

    L'infiltration d'un commando en Israël lundi à partir du Sinaï égyptien a fait trois morts, un ouvrier israélien et deux assaillants.

    Elle a été revendiquée par un groupe se réclamant d'Al-Qaïda dans une vidéo dans laquelle deux hommes se présentent comme étant respectivement égyptien et saoudien, disent "s'apprêter à mener une double opération de martyre visant les forces de l'ennemi sioniste à la frontière égyptienne (...) le 18 juin".

    Le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, dénonce "depuis quelques jours une série de tentatives de nuire à l'Etat d'Israël", selon un communiqué militaire.

    Selon la police israélienne, un quarantaine de roquettes et obus de mortier sont tombés en Israël depuis minuit (mardi 21H00 GMT), endommageant des bâtiments et des véhicules.

    La veille, 45 tirs de roquettes avaient visé Israël, selon la police et les Brigades Ezzedine al-Qassam, qui les ont revendiqués.

    Un responsable palestinien de Gaza ayant requis l'anonymat a affirmé à l'AFP que l'Egypte "déployait des efforts en direction des mouvements palestiniens et d'Israël pour rétablir le calme".

    "Les mouvements palestiniens sont prêts à un tel retour au calme" à condition qu'Israël fasse de même, a-t-il souligné.

    Selon l'ancien directeur du conseil de sécurité nationale israélien, l'ex-général Giora Eiland, "ni le Hamas ni Israël n'ont intérêt à court terme à provoquer une escalade".

    Mardi, deux jeunes Palestiniens qui "manipulaient un engin explosif" près de la frontière, selon l'armée israélienne, avaient été tués dans un raid aérien sur le centre de la bande de Gaza.

    La veille, quatre Palestiniens, dont deux combattants du Jihad islamique et un du Hamas, ont été tués dans deux raids aériens dans le nord du territoire.
     


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  • Dernière modification : 06/06/2012 

     

    La Knesset s'oppose à un projet de loi autorisant les colonies sauvages

    La Knesset s'oppose à un projet de loi autorisant les colonies sauvages

    Une large majorité de députés israéliens a rejeté une proposition de loi visant à autoriser a posteriori des habitations de colons érigées sur des terres privées palestiniennes.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Parlement israélien a repoussé mercredi à une large majorité une proposition de loi autorisant a posteriori des habitations de colons construites sur des terres privées palestiniennes.

    La proposition, visant à contourner une décision de la Cour suprême ordonnant le démantèlement de cinq maisons construites sur un terrain palestinien privé dans la colonie de Beit El, près de Ramallah (Cisjordanie), a été rejetée par 69 voix contre 22 (sur 120 députés).

    Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu, qui a mis en garde contre les répercussions internationales d'une telle loi, a durci le ton mardi soir contre les représentants du lobby des colons au sein de sa coalition, en menaçant de renvoyer tout ministre qui voterait pour deux propositions de loi similaires sur cette question, ont rapporté les médias.

    Deux ministres proches des colons, Youli Edelstein (Diplomatie publique et Diaspora, Likoud, le parti de M. Netanyahu) et Daniel Herschkowitz (Sciences et Technologie) qui avaient exprimé l'intention de voter pour, n'ont finalement pas participé au vote.

    M. Netanyahu a proposé un plan alternatif préconisant de transporter les bâtiments "dans un secteur voisin où il n'y a pas de problème concernant le terrain", selon un haut responsable gouvernemental.

    Aux yeux de la communauté internationale, toutes les colonies sont illégales, qu'elles aient ou non été autorisées par le gouvernement israélien.


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  • Abbas appelle Israël à accepter un Etat palestinien

    Mis à jour le 05.06.12 à 22h38

    Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a une nouvelle fois appelé mardi Israël à accepter la création d'un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967.

    Lors d'une conférence économique mondiale à Istanbul, il a souligné que cette occasion de résoudre le conflit au Proche-Orient «pourrait ne pas rester longtemps sur la table» en raison de l'instabilité provoquée dans la région par le «printemps arabe».

    «Je voudrais m'adresser à nos voisins israéliens et leur dire que nous voulons la paix et la liberté. Notre peuple a fait un grand sacrifice en acceptant d'établir son Etat sur moins d'un quart de la superficie de la Palestine historique», a dit Mahmoud Abbas. «Ainsi, ne tournons pas le dos à cette occasion qui pourrait ne pas rester longtemps sur la table en raison des évolutions rapides qui se produisent dans la région», a-t-il ajouté.

    Reuters

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  • Israël: le recours au virus informatique Flame contre l'Iran est justifié


    JERUSALEM - Le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon a justifié mardi le recours à de puissants virus informatiques, comme la cyber-arme Flame, découverte récemment, afin de contrer la menace nucléaire iranienne.

    Il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper, a-t-il déclaré à la radio militaire, alimentant les spéculations sur une possible implication d'Israël dans ce programme informatique.

    Israël est en pointe dans les nouvelles technologies et ces outils nous offrent toutes sortes de possibilités, a souligné M. Yaalon, qui est aussi vice-Premier ministre.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a pour sa part affirmé qu'il s'était fixé comme objectif de faire d'Israël dans les prochaines années une des cinq grandes puissances dans le domaine du virtuel.

    Les capacités que nous développons renforcent notre pouvoir de dissuasion, a-t-il ajouté lors d'un discours à l'université de Tel-Aviv, en précisant s'attendre à ce que (les) investissements (dans ce domaine) augmentent encore dans les prochaines années.

    L'éditeur russe de logiciels antivirus Kaspersky Lab a annoncé lundi avoir identifié un virus informatique au potentiel destructeur inégalé, baptisé Flame, et utilisé comme une cyber-arme contre plusieurs pays.

    Selon Kaspersky, Flame est vingt fois plus important que Stuxnet, un virus détecté en 2010 et utilisé contre le programme nucléaire iranien.

    Flame est capable de voler des informations importantes, pas uniquement contenues dans les ordinateurs, des informations sur des systèmes visés, des documents archivés, des contacts d'utilisateurs et même des enregistrements audio de conversations, a précisé la société russe.

    Selon des médias occidentaux, Flame aurait été exploité pour attaquer le ministère du Pétrole iranien et le principal terminal pétrolier d'Iran.

    Ce logiciel ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu'à présent. C'est comme si on avait assemblé tous les programmes les plus malveillants pour en créer un seul, a expliqué à l'AFP Ilan Froimovitch, ingénieur en chef du représentant de Kaspersky en Israël, Power Communication.

    Le spécialiste a estimé probable que le concepteur de Flame soit un Etat ou un groupe d'Etat.

    Il est peu vraisemblable qu'un individu ou même une compagnie privée puissent investir autant de temps et d'argent dans une telle initiative. Ce doit être l'oeuvre d'un gouvernement ou de quelques gouvernements, a argué M. Froimovitch.

    Ce dernier s'est refusé à dire s'il croyait qu'Israël était derrière cette opération. Il y a probablement quelques autres pays occidentaux qui peuvent travailler sur un tel programme, a-t-il affirmé.

    L'Iran a annoncé mardi avoir réussi à produire un antivirus capable d'identifier et de détruire Flame.

    Flame est particulièrement actif au Moyen-Orient, mais sévit aussi dans d'autres zones du monde, a indiqué à l'AFP Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité du groupe de sécurité informatique Symantec à Paris.

    dms-scw-agr-jlr/cco/LyS



    (©AFP / 29 mai 2012 21h40)


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  • Heurts entre Palestiniens et manifestants

    israéliens à Jérusalem

    Mis à jour le 20.05.12 à 21h59

    Des heurts ont opposé dimanche des Palestiniens à des manifestants israéliens qui défilaient à Jérusalem pour marquer l'annexion à l'Etat hébreu de la partie arabe de la ville après la guerre des Six-Jours en 1967.

    Des dizaines de milliers d'Israéliens étaient venus célébrer l'anniversaire de la prise de la Vieille Ville arabe par Tsahal puis son annexion à Israâl, qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale. Quinze personnes ont été arrêtées lors des affrontements entre les manifestants et des Palestiniens rassemblés devant les murailles de la Vieille Ville, a annoncé la police.

    «Dix manifestants juifs ont été arrêtés pour avoir proféré des injures racistes et attaqué des Arabes», a-t-elle précisé dans un communiqué. «Cinq Arabes (ont été arrêtés) pour avoir lancé des objets et attaqué des Israéliens.»

    Les Palestiniens veulent que Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville, devienne la capitale de l'Etat indépendant qu'ils veulent mettre en place en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israâl considère officiellement la ville entière comme sa capitale depuis une loi votée en 1980. «Israël sans Jérusalem, c'est comme un corps sans son coeur», a déclaré dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une cérémonie. «La ville ne sera plus jamais divisée», a-t-il assuré.

    Saeb Erekat, qui mène les négociations sur le sujet pour les Palestiniens, a condamné ces célébrations qui prouvent selon lui que «la paix n'est pas au programme du gouvernement israélien».  
     

    Avec Reuters

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