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    Lebranchu: changer "l'action publique"

    AFP Publié <time datetime="28-06-2012T17:36:00+02:00;" pubdate="">le 28/06/2012 à 17:36</time> 

    La ministre de la Réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique, Marylise Lebranchu, a annoncé qu'il n'y aurait pas une réforme de la décentralisation et une réforme de l'Etat, mais une seule "grande réforme de l'action publique". "Il n'y aura pas deux réformes, mais une grande réforme de l'action publique", a assuré Marylise Lebranchu dans une interview publiée jeudi sur le site du magazine Acteurs Publics. "L'objectif est de retrouver un État fort et des collectivités fortes avec une décentralisation aboutie au service des citoyens", a-t-elle ajouté.

    Elle a confirmé que la première étape du nouvel acte de décentralisation serait l'abrogation du conseiller territorial, créé par le gouvernement Fillon. "Ensuite, il faut passer au crible toutes les dispositions de la loi de 2010 sur les collectivités et voir ce qui ne rentre pas dans notre vision des choses", a-t-elle dit, estimant que les décisions qui seront prises devront "marquer le retour de la confiance entre l'Etat et les collectivités".


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  • Peillon allonge officiellement les vacances de la Toussaint

    Par Thomas Vampouille Mis à jour <time class="updated" datetime="28-06-2012T16:43:00+02:00;">le 28/06/2012 à 16:43</time> | publié <time datetime="28-06-2012T15:58:00+02:00;" pubdate="">le 28/06/2012 à 15:58</time>
    Vincent Peillon s'est rangé à l'avis du Conseil supérieur de l'éducation.
    Vincent Peillon s'est rangé à l'avis du Conseil supérieur de l'éducation.

    Après quinze jours de confusion, le ministre de l'Éducation nationale a finalement décidé que les prochains congés d'automne débuteront le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin.

    Cette fois, c'est officiel. Les prochaines vacances de la Toussaint «débuteront le samedi 27 octobre et se termineront le lundi 12 novembre 2012 au matin», a annoncé jeudi le ministère de l'Éducation nationale dans un communiqué.

    Ainsi portées à deux semaines pleines, ces vacances permettront «un véritable repos au cours du premier trimestre, dont la longueur est préjudiciable à l'attention des élèves», justifie le ministère. Et ce, afin de mieux respecter le principe légal «d'une alternance régulière entre les périodes de congé et de travail». Pour que le nombre de jours travaillés dans l'année reste néanmoins le même, une journée sera rattrapée au printemps (le mercredi 3 avril ou le mercredi 22 mai, au choix des recteurs), et le début des vacances d'été sera reporté du 4 juillet au samedi 6 juillet 2013 après la classe.

    Cette modification du calendrier scolaire 2012-2013 avait déjà été évoquée par le ministre Vincent Peillon qui, le 14 juin dans une interview à L'Est républicain , ne s'y disait «pas hostile». Ce n'est qu'une «piste», avait tempéré le lendemain le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. «On a le temps de trouver les bonnes orientations ensemble», avait-il ajouté, renvoyant la décision après «une concertation dont les contours vont être définis début juillet et qui aura lieu tout le mois de septembre».

    Les procédures de consultation «respectées»

    À peine quinze jours plus tard, la piste a donc pris corps, sans que la grande concertation annoncée ait seulement démarré. Cafouillage gouvernemental? Pas du tout, répond le ministère de l'Éducation nationale, qui insiste sur le fait que «cette décision a été prise dans le respect des procédures de consultation». En l'espèce, c'est le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) qui a été consulté. Cette instance qui rassemble tous les acteurs de la communauté éducative avait émis un avis favorable, début juin, sur l'allongement des vacances de la Toussaint. Jeudi matin, la question avait été inscrite à l'ordre du jour du Conseil, qui s'est alors prononcé par vote.

    Pour les services de Vincent Peillon, le ministre s'est contenté de respecter la promesse faite au moment de sa prise de fonctions: que l'avis du CSE soit désormais mieux pris en compte. Contactés par Le Figaro, les services du premier ministre assurent, sans plus de précisions sur ces deux semaines de déclarations contradictoires, que la décision a été «prise avec Matignon». Quant à la grande concertation évoquée par Jean-Marc Ayrault, elle aura bien lieu cet été, insiste-t-on, mais sur la question plus large des rythmes scolaires et de la «refondation de l'école».

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  • Dernière modification : 28/06/2012 


    Damas touchée par un nouvel attentat

    Damas touchée par un nouvel attentat

    Une forte explosion a retenti, ce jeudi, autour du palais de justice de Damas. Selon la télévision d'État syrienne, il s'agirait d'un attentat à la bombe. Mercredi déjà, une chaîne officielle installée à proximité de la capitale a été attaquée.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP- Les violences faisaient rage jeudi en Syrie avec une répression sans répit de la révolte et un nouvel attentat à Damas, à deux jours d'une réunion internationale sur le conflit qui s'annonce difficile vu le refus persistant de Moscou de toute solution extérieure.

    La Turquie prépare des forces à la frontière syrienne

    La Turquie a déplacé un convoi de véhicules militaires et une batterie de missiles sol-air à la frontière syrienne, après la perte d'un de ses avions de combat abattu par la Syrie, ont indiqué jeudi les médias turcs.

    Cette information n'a pas été confirmée de source officielle.

    Une trentaine de véhicules militaires et un camion tirant une batterie de missiles ont quitté leur base de la province de Hatay (sud), pour se rendre à la frontière, a affirmé le journal Milliyet.

    Au lendemain d'une attaque contre la chaîne officielle al-Ikhbariya près de Damas dans laquelle sept personnes ont péri, un attentat à la bombe a été commis dans le parking du Palais de justice dans le centre de Damas faisant trois blessés, ont annoncé les médias d'Etat en accusant des "terroristes".

    Selon une source policière, deux bombes magnétiques ont explosé sous deux voitures de magistrats dans le parking à ciel ouvert. La télévision syrienne a montré des images de nombreuses voitures en feu dans le parking et des pompiers tentant d'éteindre les flammes.

    Ailleurs dans le pays les bombardements sans relâche par les troupes du régime de bastions rebelles et les combats intensifs entre soldats et rebelles, qui s'approchent de la capitale quadrillée par les forces du régime de Bachar al-Assad, ont fait au moins 21 morts, selon une ONG syrienne.

    Mercredi, 149 personnes ont péri dans l'une des journées les plus sanglantes depuis le début le 15 mars 2011 de la contestation pacifique qui s'est militarisée au fil des mois face à la répression et à l'inaction de la communauté internationale.

    Des centaines de personnes en majorité des civils, dont des femmes et des enfants, ont été tuées ces deux dernières semaines, selon l'ONG, faisant craindre que le pays ne bascule dans la guerre civile.

    Les pilonnages se concentrent sur les bastions rebelles de Homs (centre), Deir Ezzor (est), Douma près de Damas, Idleb (nord-ouest), défendus farouchement par les insurgés, alors que la situation humanitaire y est dramatique, selon les militants.

    Plus de 15.800 personnes, en majorité des civils, ont été tuées en 15 mois et M. Assad, dont la famille dirige la Syrie d'une main de fer depuis quatre décennies, a de nouveau donné le ton mardi en se disant déterminé à remporter "la guerre" dans son pays.

    Se targuant du soutien d'une partie de la population, le régime Assad, qui ne reconnaît pas la contestation et affirme combattre des "groupes terroristes" à la solde de l'étranger.

    Encore une réunion stérile ?

    C'est dans ce contexte sombre qu'une réunion du "groupe de contact" sur la Syrie, à l'initiative de l'émissaire international Kofi Annan, se tiendra samedi à Genève en présence des chefs de la diplomatie des grandes puissances (Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume uni, France) et de trois Etats arabes, ainsi que des secrétaires généraux de l'ONU et de la Ligue arabe.

    M. Annan, qui a dû batailler pour la tenue de cette réunion tant les divergence internationales sont profondes, veut discuter de la mise en place d'un gouvernement de coalition chargée de mener à bien la "transition" et qui inclurait des partisans de M. Assad et des membres de l'opposition.

    La description faite par Annan suggère que M. Assad pourrait en être exclu, selon un diplomate à l'ONU.

    Mais Moscou, principal allié du régime Assad, a dit qu'il n'y avait pas d'accord final sur le plan de transition proposé par M. Annan et maintenu sa position de refus de toute solution imposée de l'étranger, notamment en ce qui concerne le sort de M. Assad.

    "La Russie ne peut soutenir et ne soutiendra pas une quelconque recette imposée de l'extérieur", a martelé son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, à la veille d'une réunion à Saint-Pétersbourg avec son homologue américaine Hillary Clinton qui a apporté son soutien à "la feuille de route" de M. Annan.

    Elle a souhaité que la réunion soit "une opportunité pour réaliser un véritable progrès".

    M. Lavrov a déplore l'absence de l'Iran, proche allié de Damas et bête noire des Occidentaux, à la rencontre et réaffirmé que le sort de M. Assad doit être décidé par un dialogue national.

    Mais le Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l'opposition, a annoncé d'emblée son refus de participer à tout gouvernement avant le départ de M. Assad du pouvoir.

    "Notre position constante est que nous refusons de participer à tout projet politique tant que Assad n'a pas été chassé du pouvoir", a indiqué à l'AFP Georges Sabra, porte-parole du CNS, en annonçant une réunion le 2 juillet au Caire de "l'ensemble de l'opposition en vue de parvenir à une vision unifiée sur la période de transition et l'avenir de la Syrie".

    Enfin, la Turquie a déplacé un convoi de véhicules militaires et une batterie de missiles sol-air à la frontière syrienne, après la perte d'un de ses avions de combat abattu par la Syrie le 22 juin, selon les médias turcs.

     

     

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  • Dernière modification : 28/06/2012 

    La Cour suprême américaine approuve l'essentiel de la réforme de santé d'Obama

     

    La Cour suprême des États-Unis a validé jeudi l'obligation pour tout Américain de se munir d'une assurance-maladie à partir de 2014. Cette disposition est la pierre angulaire de la réforme de santé voulue par le président Barack Obama.

    Par Stanislas DE SAINT HIPPOLYTE (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - La Cour suprême des Etats-Unis a confirmé jeudi la loi sur l'assurance-maladie de Barack Obama, apportant toutefois certaines limitations à l'extension de l'aide aux plus pauvres.

    La pièce maîtresse de la réforme, l'obligation pour tout Américain de se doter d'une assurance-maladie, a été approuvée dans son principe, donnant une victoire au président démocrate à un peu plus de quatre mois de la présidentielle de novembre.

    La plus haute juridiction du pays, saisie par plus de la moitié des Etats américains, une organisation de petits entrepreneurs, quatre particuliers et le gouvernement lui-même, a déclaré conforme à la Constitution cette loi qui procure une couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus.

    Au terme d'un débat passionné dans tout le pays et de plusieurs décisions de justice contradictoires, la Cour a donc décidé de maintenir la disposition la plus controversée de la loi, qui rend obligatoire pour tous les Américains de se doter d'une couverture maladie avant 2014 sous peine de sanctions financières. Le président conservateur de la haute Cour, John Roberts, s'est joint aux quatre juges progressistes pour approuver cette disposition.

    De tendance conservatrice, la haute Cour composée de neuf juges donne ainsi raison au gouvernement démocrate de Barack Obama qui demandait que le texte soit déclaré conforme à la Constitution.

    Ses adversaires, menés par 26 États républicains, demandaient que l'obligation individuelle de se doter d'une assurance-santé soit déclarée anticonstitutionnelle et réclamaient que la loi soit retoquée dans son ensemble estimant qu'elle ne pouvait pas survivre sans cette pièce maîtresse. Ils jugent que la loi constitue une violation des libertés individuelles et un élargissement considérable de l'autorité du gouvernement fédéral sur les prérogatives des Etats.

    La Cour a cependant apporté des limites à une autre disposition de la loi, l'élargissement de la couverture maladie des plus pauvres à 16 millions d'Américains, que contestaient les 26 Etats conservateurs.

    "Les Etats sont plus dépendants des fonds fédéraux pour ce programme que pour n'importe quel autre", a déclaré la haute cour. "Rien n'empêche le Congrès de fournir des fonds pour élargir la couverture médicale et d'exiger que les Etats acceptant ces fonds se plient à certaines conditions pour leur utilisation. Ce que le Congrès n'est pas libre de faire c'est de pénaliser les Etats qui choisissent de ne pas participer à ce nouveau programme en confisquant les fonds existants" pour l'aide aux plus démunis, a ajouté le président de la Cour en lisant la décision.


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  • Alexandra Sol 26 juin 2012 ActuCOMMENTEZ

    Après son intervention à la tribune au sommet de rio, mercredi 20 juin dernier, le président François Hollande, accompagné de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire, a félicité Hélène mandroux, Maire de la Ville de Montpellier, pour les engagements pris par la ville oeuvrant pour le développement durable et la biodiversité.


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