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    Tué en Guyane, il avait des liens avec Caden (Morbihan)

    Défense vendredi 29 juin 2012
     

    L’un des deux soldats tués mercredi en Guyane, lors d’une opération contre des chercheurs d’or clandestins, avait des attaches dans le pays de Questembert. Les parents de Sébastien Pissot vivent, en effet, à Caden depuis deux années, « par amour pour le Morbihan, » expliquent-ils. C’est le 1er adjoint au maire de la commune et le commandant du 3e Rima de Vannes qui sont venus leur apprendre la triste nouvelle jeudi matin.

    « Nous sommes restés une bonne demi-heure à leurs côtés »

    « Ils avaient été informés par la radio du décès des deux militaires et croisaient les doigts pour que ce ne soit pas leur fils, explique Jean-Luc Roussel, le premier adjoint. Quand ils m’ont vu avec le colonel Patrik Steiger sur le pas de la porte, ils ont compris. Ils étaient effondrés évidemment. Nous sommes restés une bonne demi-heure à leurs côtés. »

    Une fille âgée de 13 ans

    Le caporal-chef Sébastien Pissot avait 32 ans. Il vivait en couple en Guyane et avait une fille âgée de 13 ans. Il avait intégré l’armée à l’âge de 19 ans. Il avait plusieurs campagnes à son actif, dont la Côte d’Ivoire, le Gabon et l’Afghanistan. Il était en Guyane depuis un peu plus d’un an. Il faisait partie du 1er Rima d’Angoulême.


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  • Antisémite, un eurodéputé hongrois découvre qu'il est juif

    Publication: Mis à jour: 27/06/2012 16:13

    HONGRIE - Un des dirigeants du parti d'extrême-droite hongrois Jobbik, l'eurodéputé Csanad Szegedi, connu pour sa rhétorique antisémite et anti-rom, a avoué avoir récemment découvert ses origines juives, ce qui provoquait de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.

    "J'ai appris il n'y a pas longtemps que j'ai des parents d'origine juive. Voilà la grande nouvelle", a-t-il déclaré dans une interview accordé ce mardi 26 juin au journal Barikad, proche du Jobbik. "Je ne dis pas que je n'ai pas été étonné par ces nouvelles informations", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il lui faudrait "un certain temps" pour "digérer" la nouvelle.

    La situation a été jugée suffisamment embarrassante dans la formation extrémiste pour que son président, Gabor Vona, se croit obligé d'annoncer ce mercredi à la télévision nationale que Csanad Szgedi "gardera tous ses postes".

    "Je pense que ce qui compte, ce n'est pas de savoir qui est hongrois de race pure, mais l'important est la façon dont on se comporte en tant que Hongrois", s'est défendu Csanad Szgedi. "Etre hongrois pour moi, cela a toujours été une responsabilité (envers mon pays), cela n'a rien à voir avec une suprématie raciale", a-t-il dit. Récemment, un de ses collègues du Jobbik avait fait les gros titres dans le pays après avoir demandé l'autorisation de procéder à un test génétique visant à prouver qu'il n'avait pas de sang juif ou rom dans les veines.

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    Csanad Szegedi, qui s'est illustré plus d'une fois par sa rhétorique antisémite, s'était également distingué en 2009 après s'être présenté à la première session du Parlement européen dans un uniforme de la Garde hongroise, l'émanation paramilitaire du Jobbik, dissoute depuis.

    Les réactions, entre amusement et consternation, fusaient sur les réseaux sociaux ce mercredi. Le blog Narancs.Hirado, critique envers le régime du conservateur Viktor Orban, jugeait "impossible que Szegedi n'ait pas été informé du fait que sa grand-mère, Magoldna Klein était juive et une survivante de l'Holocauste."

    Pour le premier journal en-ligne Index.hu, la morale de cette histoire est que "la stupidité n'est pas liée au patrimoine génétique". "Szegedi tu es la honte des Hongrois et la honte des juifs, tu dois démissionner de tes postes (...)", écrit aussi le blog Narancs.Hirado.


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  • Non-cumul des mandats: le PS en marche-arrière?

    Par , publié le 28/06/2012 à 14:31, mis à jour à 14:36

    Non-cumul des mandats: le PS en marche-arrière?

    PARLEMENT - "L'exemplarité, c'est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter dans les premiers mois du quinquennat. (...) La réalité, c'est de tenir compte par des adaptations transitoires des enjeux locaux face à une droite qui s'exonérera de ces exigences tant qu'une loi ne les y obligera pas", assurait les socialistes en 2009.

    REUTERS

     

    Alors que le PS dans l'opposition avait ratifié un texte enjoignant de montrer l'exemple dès 2012 en anticipant la future loi sur le non-cumul des mandats, les socialistes au pouvoir ne semblent plus aussi pressés. Explications. 

    En matière de non-cumul des mandats, le changement est-il vraiment pour maintenant? A en croire certaines déclarations, cette promesse forte des socialistes pourrait patienter encore un peu dans les cartons.  

    Pour bien comprendre, il faut remonter le temps: en 2009, le PS ratifie un texte dans lequel il promet de mettre fin au cumul des mandats. Il annonce une loi - s'il accède au pouvoir en 2012 - qui interdira à tous les élus de cumuler un mandat de parlementaire et un exécutif local (maire ou maire adjoint, président(e) ou vice-président(e) de conseil général ou de conseil régional). 

    Mais le PS va encore plus loin, il promet d'anticiper cette loi en montrant l'exemple "dès 2012". Le texte soumis et adopté par les militants socialistes est très précis: "Tout candidat à une élection parlementaire abandonnera ses mandats exécutifs locaux dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin." Conclusion, tous les députés socialistes élus depuis 17 juin vont devoir abandonner leurs fonctions exécutives locales.  

    Mais aujourd'hui, certains au PS semblent vouloir s'exonérer de cet engagement. Il faut dire que de nombreux élus (et pas seulement socialistes) ont pris goût au cumul des mandats. Du coup, Bruno Le Roux, le nouveau patron des députés PS, mais surtout Alain Vidalies, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, se sont montrés particulièrement ambigus sur le sujet, histoire de ne pas froisser les élus cumulards de sa majorité.  

    Dans un entretien au Figaro, le premier se contente de vouloir "anticiper le non-cumuls des mandats qui devra être adopté avant les élections locales de 2014". Le second, sur FranceTVInfo se montre encore plus flou: "Ce serait mieux qu'à l'intérieur du Parti socialiste, il y ait une anticipation...", répond-t-il laconiquement.  

    "L'exemplarité, c'est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter"

    En coulisses, certains élus souhaitent en fait attendre les élections municipales, cantonales et régionales prévues en 2014 pour régulariser leurs situations. Et qu'importe s'il faut s'asseoir sur les engagements pris devant les militants. "L'exemplarité, c'est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter dans les premiers mois du quinquennat. (...) La réalité, c'est de tenir compte par des adaptations transitoires des enjeux locaux face à une droite qui s'exonérera de ces exigences tant qu'une loi ne les y obligera pas" est pourtant écrit noir sur blanc dans le texte ratifié en 2009. 

    D'autant que le projet de loi sur le non-cumul n'est pas encore à l'ordre du jour. "On peut penser qu'il sera adopté avant les prochaines élections, d'ici à 2014", assure Alain Vidalies sans plus de précision. Pourtant là encore, le texte du PS était parfaitement clair: "le Parti socialiste inscrira dans le projet présidentiel le vote d'une loi dès l'été 2012 sur le non-cumul des mandats et le statut de l'élu".  

    Ce n'est pas la première fois que "les cumulards du PS" tentent de retarder l'échéance. Lors des sénatoriales de 2011, François Rebsamen et Gérard Collomb avait dealé avec Martine Aubry un report de la règle du non-cumul pour le 1er octobre 2012 grâce à l'appui de François Hollande désireux de ne pas heurter certains élus socialistes à l'approche de la campagne présidentielle.


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  • Réforme de la santé : le plus beau jour d’Obama

    Créé le 28-06-2012 à 17h42 - Mis à jour à 18h06

    Les juges de la Cour suprême américaine ont validé la réforme qui permet à 30 millions d'Américains supplémentaires d'avoir une assurance maladie. Une victoire historique pour Obama.

     

    Des supporteurs de la loi sur l'assurance-maladie de Barack Obama, devant la Cour suprême des Etats-Unis le 28 juin 2012 (c) Afp

    Des supporteurs de la loi sur l'assurance-maladie de Barack Obama, devant la Cour suprême des Etats-Unis le 28 juin 2012 (c) Afp
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    Ils n’ont pas osé. Osé invalider une réforme après laquelle courent tous les présidents depuis près d’un siècle, sous prétexte qu’une loi fédérale ne pouvait forcer les citoyens à commercer – en l’occurrence, contracter une assurance maladie – entre eux. La constitutionnalité de ce "mandat individuel" n’aurait jamais dû faire le moindre doute : George Washington, en 1792, n’avait pas hésité à signer une loi sur les milices obligeant les conscrits à acquérir mousquet et munitions.

    Le mandat survit, donc, simplement requalifié comme impôt par les 9 juges. On ne saurait surestimer l’importance de cette victoire pour Obama : en pleine tempête économique, il n’avait pas hésité à miser tout son capital politique sur cette réforme historique, sachant que sa fenêtre de tir politique se refermerait vite. Il s’en est d’ailleurs fallu de très peu, au terme d’une lutte épique de près de deux ans, pour que les Républicains ne le fasse échouer.

    Obama réussit là où Clinton a échoué

    Historique ? Ce président a réussi là où ses prédécesseurs – Bill Clinton en particulier – avaient échoué : il donne au pays le plus riche de la planète une assurance maladie digne de sa prospérité. Dans le système actuel, quelque 40 millions d’Américains vivent sans couverture maladie : des adultes privés de traitements anti-cancéreux, des enfants sans médecin de famille, des salariés qui perdent tout droit à la santé quand ils se retrouvent au chômage. Et cela, dans un système de santé bureaucratique, inefficace, inégalitaire qui est le plus coûteux de la planète !

    La demi-surprise, ce jeudi, est venue du président de la Cour suprême, John Roberts, qui a fait pencher la balance en faveur de la loi, tandis qu’Anthony Kennedy, souvent le vote clé, estimait que la loi était "invalide dans son intégralité". Roberts savait que tout son règne serait défini – et potentiellement entaché – par cette décision, la plus importante prise par la Cour en près d’un demi-siècle. Les Sages ont certes écorné une disposition de la loi prévoyant l’expansion de l’aide médicale aux plus pauvres : les Etats, qui gèrent cette aide, seront libres de refuser cette expansion. Mais dans ce cas, ils perdront les fonds qui vont avec…

    Une victoire politique immense

    Victoire de fond pour Obama, et victoire politique immense, à un peu plus de quatre mois de la présidentielle. Les Républicains, pour qui "Obamacare" est devenu une obsession, vont voir rouge et faire campagne sur l’annulation de cette loi détestée. Comme dans les années 1930 avec Roosevelt, comme dans les années 1970 avec Johnson (garantissant une assurance maladie aux personnes âgées), la droite américaine est révulsée à l’idée d’un gouvernement empiétant sur les sacro-saintes libertés individuelles. Même s’il s’agit de permettre à quelque 30 millions d’Américains supplémentaires d’être couverts par l’assurance maladie.

    Mitt Romney aura quelques munitions : la loi, ultra-complexe et n’entrant pleinement en vigueur qu’en 2014, reste mal comprise des Américains. Mais quand on leur détaille une à une les mesures qu’elle contient, ils y sont favorables. Et même en cas de victoire de Romney en novembre, la droite sait qu’elle aura toutes les peines du monde à revenir sur cette réforme : il lui faudrait une majorité à la Chambre et une super-majorité au Sénat, difficiles à imaginer.

    C’est ce qui fait enrager les conservateurs, et fait de cette victoire la plus belle de toute la présidence Obama.


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  • 28 juin 2012 - 23H16  

     

    Wimbledon: Rafael Nadal éliminé par le centième mondial au deuxième tour
     

    L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.2, a été éliminé jeudi au deuxième tour de Wimbledon par le centième mondial, le Tchèque Lukas Rosol, en cinq sets 6-7 (9/11), 6-4, 6-4, 2-6, 6-4.

     
    L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.2, a été éliminé jeudi au deuxième tour de Wimbledon par le centième mondial, le Tchèque Lukas Rosol, en cinq sets 6-7 (9/11), 6-4, 6-4, 2-6, 6-4.

    AFP - L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.2, a été éliminé jeudi au deuxième tour de Wimbledon par le centième mondial, le Tchèque Lukas Rosol, en cinq sets 6-7 (9/11), 6-4, 6-4, 2-6, 6-4.

    Nadal n'avait plus été battu au deuxième tour d'un tournoi du Grand Chelem depuis sept ans et l'édition 2005 de Wimbledon.

    Le Majorquin, double vainqueur à Londres en 2008 et 2010, a été gêné par les grands services de Rosol, mais le Tchèque d'1,96 m a également dominé du fond du court en prenant tous les risques en coup droit avec une incroyable réussite.

    Après sa victoire à Roland-Garros, Nadal avait disputé le tournoi de préparation de Halle, où il avait perdu dès son deuxième match contre l'Allemand Philipp Kohschreiber, le futur adversaire de Rosol au troisième tour. Mais cette défaite n'était pas inquiétante en elle-même.

    Le Tchèque, âgé de 26 ans, a progressé lentement dans la hiérarchie et n'a fait sa première apparition dans le top 100 que l'an passé. Il s'agit de sa première participation au tableau principal de Wimbledon après de nombreux échecs en qualifications.

    Sa meilleure performance en Grand Chelem était un troisième tour à Roland-Garros l'an passé.

    Les coups ne sont jamais vraiment partis de la raquette de Nadal, incapable de diriger les échanges et systématiquement réduit à défendre, sans beaucoup d'efficacité.

    Déjà dans la première manche, le N.2 mondial avait dû sauver trois balles de set avant de s'imposer à l'arraché au tie-break (11-9).

    Au-dessous de son adversaire pendant les deux manches suivantes, il a semblé renverser la situation dans la quatrième. Mais la nuit étant sur le point de tomber, il a fallu fermer le toit du Central et allumer les lumières. Le jeu a été interrompu pendant environ 45 minutes, coupant l'élan de l'Espagnol.

    Au retour des vestiaires, l'Espagnol a cédé d'entrée son service.

    Rosol, apparemment, n'avait pas perdu sa concentration ni son audace. Il a au contraire continué à tenter sa chance à fond, étouffant toute tentative de réaction d'un Nadal très décevant, à part au service (19 aces).

    Le Tchèque a créé la plus grosse sensation depuis plusieurs saisons sur le circuit du tennis, peut-être même depuis la défaite de Pete Sampras contre le Suisse George Bastl au premier tour de Wimbledon en 2002.


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