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    Perquisitions au domicile et dans les bureaux de Nicolas Sarkozy

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-07-03T17:35:13+02:00" itemprop="datePublished">03.07.2012 à 17h35</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-07-03T17:35:13+02:00" itemprop="dateModified">03.07.2012 à 17h35</time>

     
    <figure class="illustration_haut"> L'immunité présidentielle de Nicolas Sarkozy a pris fin le 16 juin. </figure>

    Les policiers de la brigade financière et le juge de Bordeaux Jean-Michel Gentil ont perquisitionné, mardi 3 juillet, au matin, le domicile de Carla Bruni-Sarkozy, villa Montmorency dans le 16e arrondissement de Paris, le cabinet d'avocats Arnaud, Claude et associés, dans lequel Nicolas Sarkozy détient des parts, situé 53, boulevard Malesherbes (17e), et ses nouveaux locaux mis à sa disposition en tant qu'ancien chef de l'Etat, situés 27, rue de Miromesnil.

    Le juge Gentil, saisi pour abus de faiblesse et financement illicite de campagne électorale, enquête sur d'éventuelles remises de fonds par Liliane Bettencourt à l'ex-chef de l'Etat, notamment lors de sa campagne présidentielle de 2007.

    NICOLAS SARKOZY EN VACANCES AU CANADA

    Nicolas Sarkozy, dont l'immunité présidentielle a pris fin le 16 juin, est mis en cause à double titre : d'après Claire Thibout, l'ancienne comptable des Bettencourt, une somme de 150 000 euros aurait été remise au début 2007 à Eric Woerth, à l'époque trésorier de la campagne présidentielle de M. Sarkozy. Par ailleurs, plusieurs témoignages recueillis par la justice font état de visites, pendant la campagne de 2007, effectuées par M. Sarkozy au domicile des Bettencourt, dont l'objet aurait été des remises d'argent en espèces.

    Toutes les enquêtes concernant l'affaire Bettencourt sont désormais instruites à Bordeaux après une décision de "dépaysement" de la Cour de cassation. Le juge Jean-Michel Gentil a mis en examen plusieurs personnes, dont l'ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.

    Ces perquisitions ont été menées en l'absence de Nicolas Sarkozy, parti lundi en famille au Canada, a indiqué son avocat, Me Thierry Herzog. Le juge pourrait néanmoins entendre prochainement l'ancien chef de l'Etat sur le financement de sa campagne présidentielle de 2007.

    "DES ACTES INUTILES", SELON L'AVOCAT DE NICOLAS SARKOZY

    "Ces perquisitions, alors qu'avaient été envoyés à ce magistrat, depuis 15 jours, tous les éléments nécessaires, se révèleront être, ce qu'on peut en attendre, des actes inutiles", a déclaré Me Thierry Herzog, qui explique avoir envoyé le 15 juin "les extraits certifiés conformes de l'agenda de M. Nicolas Sarkozy pour l'année 2007".

    Ces documents démontrent selon lui "l'impossibilité absolue de prétendus 'rendez-vous secrets' avec Mme Liliane Bettencourt". L'avocat précise avoir, dans ce courrier, informé le juge Gentil "que la totalité des déplacements et des lieux où s'était rendu M. Nicolas Sarkozy durant l'année 2007, l'avait été sous le contrôle des fonctionnaires de police chargés d'assurer sa sécurité".

    Il explique avoir de nouveau écrit au magistrat ce mardi pour lui donner l'identité de ces policiers, "afin qu'ils puissent certifier qu'il n'y a eu qu'un seul rendez-vous le 24 février 2007, à son domicile, avec M. André Bettencourt", époux défunt de Mme Bettencourt.

    Eclairage : "Ces affaires qui menacent Nicolas Sarkozy"

    Cadrage : "Le statut pénal du chef de l'Etat, mode d'emploi"

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    Les islamistes se préparent eux aussi à une éventuelle intervention ouest-africaine et ont miné les alentours de Gao pour l'empêcher, ainsi qu'une contre-offensive de la rébellion touareg éjectée de la ville le 27 juin après de violents combats avec les membres du Mujao qui ont fait au moins 35 morts.

    Les voisins ouest-africains du Mali veulent renforcer les autorités de transition à Bamako, impuissantes face aux activités des groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays où ils commettent de nombreuses exactions, dont la destruction de sites religieux à Tombouctou.

    Depuis un coup d'Etat qui a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, les autorités de transition mises en place après le retrait des militaires n'ont pas pu empêcher la fulgurante progression dans le Nord des groupes islamistes alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

    Ces groupes, Ansar Dine (Défenseur de l'islam) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), contrôlent désormais avec Aqmi les trois grandes agglomérations et régions administratives formant le vaste Nord: Tombouctou (nord-ouest), Gao (nord-est) et Kidal (extrême nord-est).

    Ils en ont évincé la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui avait lancé avec eux l'offensive dans le Nord en janvier.

    De nombreuses exactions sont, depuis, commises dans cette région aride où l'administration centrale a disparu, de même que l'armée, humiliée, démoralisée et sous-équipée.

    La destruction par Ansar Dine ces trois derniers jours de sept des seize mausolées de saints musulmans et de la porte sacrée d'une mosquée du XVème siècle à Tombouctou, ancien centre culturel et intellectuel d'Afrique sahélienne, ont choqué au Mali et dans le monde.

    L'Unesco, qui a classé Tombouctou au patrimoine mondial, a "vigoureusement" condamné mardi la destruction de ces sites historiques musulmans, appelant à mettre fin à ces "actes répugnants". Le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), coalition malienne anti-putsch, a aussi dénoncé ces démolitions dans un communiqué diffusé mardi.

    Mais rien ne semble pouvoir mettre un terme à la suprématie islamiste et, face à l'impuissance de Bamako, les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) organiseront samedi un "mini-sommet" à Ouagadougou, avec des représentants du Mali, pour arriver à y former un gouvernement fort.

    "Gouvernement de large consensus"

    "Il nous faut envisager d'aller vers un gouvernement de large consensus, un gouvernement d'union nationale qui sera à même de mieux gérer les défis que connaît le Mali", a déclaré lundi le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, dont le pays assure une médiation dans la crise malienne.

    "Nous voulons que les Maliens organisent une espèce d'union sacrée autour des grands objectifs à atteindre", en particulier "la gestion de la crise du Nord", a-t-il ajouté.

    La Cédéao est disposée à envoyer une force militaire au Mali, mais attend pour cela un feu vert des autorités maliennes et de l'ONU. Selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, la France "bon espoir" de voir prochainement une résolution adoptée au Conseil de sécurité pour permettre le déploiement de cette force.

    "Un gouvernement d'union nationale aura la légitimité pour demander l'intervention des troupes africaines au Nord. On ne peut pas résoudre le problème du Nord si on ne résout pas d'abord le problème de Bamako", a déclaré à l'AFP à Paris le président guinéen Alpha Condé.

    Il a cependant exclu que les Africains fassent "la guerre" aux rebelles touareg du MNLA, indépendantistes et laïcs, souvent considérés comme un rempart face aux islamistes qui veulent imposer la charia (loi islamique) à tout le Mali.

    A Alger, le ministre malien des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow, a déclaré à l'AFP que son pays fera "tout pour récupérer (son) territoire". Il a reconnu que le commandement de l'armée avait été "perturbé", mais, a-t-il affirmé, "c'est une armée qui se remet debout et qui fera son devoir".

    Les islamistes se préparent eux aussi à une éventuelle intervention ouest-africaine et ont miné les alentours de Gao pour l'empêcher, ainsi qu'une contre-offensive de la rébellion touareg éjectée de la ville le 27 juin après de violents combats avec les membres du Mujao qui ont fait au moins 35 morts.

    "Nous avons posé des engins militaires qui défendent la ville d'attaques. Notre ennemi, c'est aussi tous les pays qui vont envoyer des combattants ici", a déclaré à l'AFP Abou Walid Sahraoui, un porte-parole du Mujao, joint à Gao.

    Il a dans le même temps annoncé qu'en signe de bonne volonté, son groupe avait libéré 25 rebelles touareg faits prisonniers pendant les combats de Gao.

    A Tombouctou, les destructions de mausolées ou de mosquées n'avaient pas repris mardi matin. Les membres d'Ansar Dine sont passés sur des marchés pour demander aux commerçants de ne pas augmenter les prix des denrées de base.


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  • URGENT
     
    Affaire Bettencourt : perquisition au bureau de Nicolas Sarkozy (Le Monde)
     
    Des enquêteurs de la brigade financière et un juge d'instruction chargés de l'affaire Bettencourt ont perquisitionné, mardi matin, le domicile de Carla Bruni-Sarkozy et le cabinet d'avocats dans lequel l'ancien président détient des parts, selon le journal "Le Monde".

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  • Equipe de France. Les primes de l'Euro gelées, Deschamps réfléchit

    Football mardi 03 juillet 2012  lien

     

    Pas de sélectionneur aujourd'hui

    Le nom du successeur de Laurent Blanc ne sera pas connu ce mardi à l'issue du Comité exécutif. Le Breton Noël Le Graët, le président de la FFF, a annoncé ce midi qu'il s'accordait un délai de réflexion de «quelques jours» pour désigner le nouveau sélectionneur.

    Deschamps pas encore prêt psychologiquement ?

    Didier Deschamps, ex-entraîneur de l'OM fait bel et bien partie «d'une short-list» pour le poste a précisé l'ancien président d'En Avant Guingamp. « Je connais Didier depuis longtemps. L'envie de travailler ensemble est réelle depuis plusieurs années. Je l'ai vu hier soir (lundi) rapidement. Il m'a confirmé que l'équipe de France faisait partie de ses rêves. Il m'a demandé une période de réflexion de quelques jours (...) Il n'était pas moralement prêt à signer hier. Si Didier devait trop traîner, je prendrai une autre décision. Tout est possible, même une solution interne. Il faut laisser passer une petite semaine.»

    Les primes de l'Euro bloquées

    Par ailleurs, le président de la fédération française de football a annoncé le gel de «l'ensemble des primes de l'équipe de France à l'Euro-2012. C'est de l'argent bloqué, qui sera peut-être redistribué, peut-être pas», a-t-il annoncé. «Je ne pense pas avoir fait preuve de démagogie. Ce sont des sommes importantes. Mais avant de prendre une décision, je souhaite voir Lloris et d'autres joueurs. Les primes seront reversées en fonction du comportement de chacun».

    Quatre joueurs convoqués

    Enfin, Hatem Ben Arfa, Samir Nasri, Jérémy Ménez ainsi que le Rennais Yann M'Vila seront traduits devant la commission de discipline de la Fédération française de football, a prévenu Noël Le Graët. «Le Comité exécutif n'a pas dans ses statuts un rôle de sanction». Ils seront convoqués «dans les délais les plus courts» après leurs vacances.

    Durant l'Euro-2012, Nasri et Ménez ont proféré publiquement des insultes respectivement contre des médias et un arbitre. Pour Ben Arfa et M'Vila, c'est leur attitude envers le sélectionneur qui est mise en cause.

    Toutefois, Noël Le Graët a rejeté la comparaison entre le psychodrame de Knysna il y a deux ans et l'attitude de «deux ou trois» joueurs lors du Championnat d'Europe. «En Afrique du Sud, il s'agissait de l'ensemble des joueurs», qui avaient refusé de participé à un entraînement, a-t-il souligné. Cette fois, a-t-il dit, «le football français se retrouve à nouveau ballotté, en difficulté, parce que deux ou trois joueurs ont failli à leur réputation.»


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  • Bettencourt : Prévost-Desprez mise en examen

    le Mardi 3 Juillet 2012 à 15:32 mis à jour à 16:39
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    La juge de Nanterre a été mise en examen lundi à Bordeaux pour "violation du secret de l'instruction", a indiqué mardi le parquet. Le dossier la visant fait suite à une plainte de la milliardaire Liliane Bettencourt.

     

    Isabelle Prévost-Desprez, vice-présidente au TGI de Nanterre, a été mise en examen dans le cadre de l'affaire Bettencourt. L'annonce a été faite aujourd'hui par le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud. Isabelle Prévost-Desprez avait été entendue lundi à Bordeaux par Philippe Darphin, chargé d'instruire un dossier de violation du secret professionnel visant la magistrate qui était accompagnée de son avocat, Me Lev Forster.

    "Au terme d'une déposition de témoin assisté reçue" lundi par Philippe Darphin, vice-président chargé de l'instruction au TGI de Bordeaux, Mme Prévost-Desprez, vice-présidente au TGI de Nanterre, "a reçu notification de sa mise en examen pour violation du secret professionnel à raison d'indices de transmission à des tiers d'informations issues d'une procédure pénale alors pendante devant le tribunal correctionnel de Nanterre dans le cadre de l'affaire Bettencourt", précise le communiqué. "Il est rappelé que Mme Isabelle Prévost-Desprez bénéficie de la présomption d'innocence", souligne le procureur. 

    Un dossier qui fait suite à une plainte de Liliane Bettencourt

    Le domicile d'Isabelle Prévost-Desprez a été perquisitionné en début d'année, et des policiers avaient été envoyés dans son bureau de Nanterre au printemps dernier pour mener des investigations sur son ordinateur. La juge elle-même a porté plainte pour violation du secret professionnel à la suite de la révélation de la perquisition à son domicile.

    Le dossier la visant fait suite à une plainte de la milliardaire Liliane Bettencourt, aujourd'hui placée sous tutelle, qui avait été irritée qu'une perquisition menée le 1er septembre 2010 à son domicile à la demande d'Isabelle Prévost-Desprez ait été relatée en détail dans le numéro du Monde publié en début d'après-midi le même jour. 

    Devant juger le photographe François-Marie Banier pour abus de faiblesse, la juge s'était auto-chargée de mener un supplément d'information. La plainte stipulait que l'article décrivait la perquisition "comme si ses auteurs y avaient assisté" et rapportait que l'un des deux journalistes avait précédemment co-écrit un livre avec Isabelle Prévost-Desprez. 

    Une tentative de confondre la source des journalistes

    Au début de l'affaire, quand l'ensemble du dossier Bettencourt se trouvait encore à Nanterre -- avant d'être transféré à Bordeaux le 17 novembre 2010 -- le procureur de Nanterre Philippe Courroye avait tenté de confondre la source des journalistes en demandant à l'Inspection générale des Services (IGS) de la préfecture de police d'obtenir les relevés de communication téléphoniques des auteurs de l'article. Mais dans un arrêt du 5 mai 2011, confirmé le 6 décembre par la Cour de cassation, la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Bordeaux avait annulé cette enquête qui violait les lois sur la protection des sources des journalistes.

    Philippe Courroye avait été mis en examen pour ces faits, ainsi que son adjointe à Nanterre, mais, à l'heure actuelle, ces mises en examen sont annulées, en vertu d'un arrêt du 22 mars 2012 de la Cour d'appel de Paris.

    Des déclarations dans le livre Sarko m'a tuer

    Isabelle Prévost-Desprez pourrait aussi encourir les foudres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour avoir affirmé, dans le livre Sarko m'a tuer (Stock), connaître deux témoins de remises d'espèces à Nicolas Sarkozy en personne par l'entourage de Liliane Bettencourt, dans le cadre de sa campagne présidentielle. Un de ces témoins a réfuté avoir tenu de tels propos, l'autre reste inconnu.

    La juge a été entendue sur ces déclarations, comme témoin, le 20 septembre dernier par le juge Jean-Michel Gentil en charge avec deux collègues féminines de l'ensemble des autres dossiers Bettencourt, notamment l'abus de faiblesse ou le financement illicite de partis politiques. Rien n'a filtré de l'audition.


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