• La 3G débarque dans le métro parisien à la rentrée

    Créé le 02/07/2012 à 11h02 -- Mis à jour le 02/07/2012 à 13h04
    La station Cité, dans le métro parisien, en mars 2012.
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    La station Cité, dans le métro parisien, en mars 2012. JACQUES DEMARTHON/AFP

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    TÉLÉPHONIE - SFR a signé un accord non exclusif avec la RATP pour assurer la couverture 3G du métro et RER...

    Les transports parisiens deviennent de plus en plus connectés. Après l’arrivée du Wi-Fi gratuit lancé dans plusieurs gares de la capitale en juin, celle de la 3G est attendue à la rentrée. SFR a dévoilé ce lundi un accord signé avec la RATP en ce sens. Il «va permettre aux détenteurs de smartphones et de tablettes de bénéficier de tous leurs services Internet mobile lors de leurs déplacements dans le sous-sol francilien, aussi bien dans les stations que sur les quais ou dans les trains», indique l'opérateur dans un communiqué. «L’accord prévoit le déploiement par la RATP des infrastructures dites passives correspondant notamment aux antennes sur lesquelles viendront se raccorder les équipements 3G et 4G de SFR, les infrastructures actives.» Pierre Mongin, PDG de la RATP, a indiqué en fin de matinée, lors d'une conférence de presse: « L'objectif est un déploiement très rapide, avec dès l'automne des premières installations qui fonctionnent, et d'ici deux ans 75% du réseau métro et RER ».

    Le calendrier est très précis: «Dès la rentrée 2012, SFR ouvrira le service 3G sur 2 pôles, Châtelet et Gare de Lyon (quais, gares, salles d’échanges, trains). L’intégralité des stations de la ligne 1 du métro ainsi que la grande majorité des gares des lignes du RER A et B seront couvertes en 2013. D’ici fin 2014, SFR s’est engagé à équiper en 3G et en 4G, les 170 principales stations du réseau (métro et RER) proposant le service à 75% des voyageurs. La totalité des stations de la RATP sera équipée d’ici fin 2015.»

    «Le métro sera accessible à tous les opérateurs»

    Le contrat signé avec SFR n’est pas exclusif. «Le métro sera accessible à tous les opérateurs, ceux venant plus tard assumant une part des investissements déjà réalisés», a expliqué un opérateur à La Tribune. Il y a un an, la RATP avait lancé un appel d’offre auprès des quatre opérateurs français que sont Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile, pour équiper le métro et RER parisiens de 3G.

    L’arrivée de la 3G dans ces transports à l'automne devrait réjouir les 5 millions de personnes qui empruntent le métro et le RER au quotidien. A l’heure actuelle, il est possible d’utiliser son smartphone pendant les trajets pour passer des appels et envoyer/recevoir des SMS. La connectivité ne dépasse pas le réseau Edge (2,5G). Difficile voire impossible, donc, de surfer sur Internet dans le métro. Or, d'après la RATP, 36% des voyageurs sont équipés de smartphones. Une plaie pour les plus connectés qui aimeraient bien pouvoir regarder des vidéos en ligne, lire leurs e-mails ou consulter les réseaux sociaux pendant leurs déplacements. Grâce à la 3G, la vitesse de connexion devrait être beaucoup plus élevée et permettre de surfer sur Internet aussi confortablement qu’à la maison. 

    Anaëlle Grondin

     


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  • Euro/Cesare Prandelli: «Plus rien dans le réservoir»


    Créé le 02/07/2012 à 00h40 -- Mis à jour le 02/07/2012 à 07h24
    Cesare Prandelli réconforte Mario Balotelli après la défaite de l'Italie, le 1er juillet 2012 à Kiev
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    Cesare Prandelli réconforte Mario Balotelli après la défaite de l'Italie, le 1er juillet 2012 à Kiev C.PLATIAU/REUTERS

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    FOOTBALL - L'entraîneur de l'Italie regrette le manque de fraîcheur de son équipe mais en salue la performance dans ce tournoi...

    De notre envoyé spécial à Kiev,

    Déçu mais digne, le sélectionneur de l’Italie Cesare Prandelli est revenu en toute humilité sur la défaite de son équipe en finale de l’Euro (4-0) face à l’Espagne. Conscient de la qualité du jeu espagnol, il regrette le manque de fraîcheur de son équipe, qui n’a eu que deux jours de repos.

    Est-ce que, physiquement, le match de jeudi n’a pas trop pesé dans vos jambes ce soir?
    C’est le seul regret qu’on peut avoir ce soir. On a réalisé rapidement qu’on n’était pas assez frais, quand on a décidait d’attaquer, de récupérer la balle, on ne pouvait pas revenir et couvrir. Quand tu te retrouves à dix, le match est terminé. On aurait pu revenir au début de deuxième mi-temps, mais quand Thiago Motta sort, il n’y a plus rien dans le réservoir.

    Pourquoi ce ne s’est pas passé pareil qu’au premier match face à l’Espagne?
    On a été excellent lors du premier match car on était 100% en forme. Contre une équipe comme l’Espagne, tu dois être en grande forme pour être dans le combat. Ils ont été dominants ce soir, on doit les féliciter, ils ont écrit l’histoire. Depuis quelques années, ils jouent un
    football incroyable. Même sans attaquant, ils posent de sacrés problèmes.

    Quelle note donneriez-vous à votre équipe sur ce tournoi?
    On mérite un 8/10. On a commencé l’Euro avec quelques problèmes et on avait l’Espagne dans le groupe. Mais on a joué des matchs incroyables. Les gars ont vraiment montré qu’avec de la cohésion, tu peux réaliser tes rêves. L’état d’esprit de l’équipe a été fabuleux, tout le monde a travaillé dur pour les autres, on a perdu avec dignité. Bien sûr, quand je vais voler au dessus de Kiev et voir les lumières du stade je vais avoir un pincement au cœur… Mais demain, on sera content de notre parcours.

    Comptez-vous rester à la tête de l’Italie?
    Il y a eu des moments ou je n’étais pas sûr. Mais je n’ai aucun problème avec la Fédération et ce projet a besoin d’être poursuivi, d’aller de l’avant. On a besoin que cette équipe progresse. Je veux continuer, c’est un projet excitant.

    Bertrand Volpilhac, à Kiev

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  • Syrie: L'afflux d'armes ne cesse de se développer, selon l'ONU

    Mis à jour le 02.07.12 à 19h24

    Le régime de Bachar al Assad et les insurgés reçoivent toujours plus d'armes, ce qui alimente les violences en Syrie, a déclaré lundi la Haute Commissaire aux droits de l'homme des Nations unies.

    «L'approvisionnement continu en armes au gouvernement syrien et à ses opposants nourrit le cycle de violences», a déclaré Navi Pillay devant le Conseil de sécurité, selon une version écrite de son propos obtenue par Reuters. «Il faut éviter à tout prix toute militarisation supplémentaire du conflit.»

    Elle n'a pas précisé l'origine des armes. La Russie et l'Iran figurent parmi les principaux fournisseurs d'armes du gouvernement syrien.

    Selon des diplomates onusiens, le Qatar et l'Arabie saoudite transfèrent pour leur part des armes aux rebelles. Les violences se sont poursuivies lundi en Syrie, où le bilan de 16 mois de contestation et de répression s'élève à plus de 10.000 morts, selon l'ONU. 

    Reuters

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  • Euro2012: L'Espagne a deux Euros en poche

    Créé le 01/07/2012 à 22h47 -- Mis à jour le 02/07/2012 à 08h45
    Les joueurs espagnols vainqueurs de l'Euro 2012 le 1er juillet 2012 à Kiev en finale contre l'Italie
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    Les joueurs espagnols vainqueurs de l'Euro 2012 le 1er juillet 2012 à Kiev en finale contre l'Italie K.Pfaffenbach/REUTERS

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    FOOTBALL - Elle devient la première équipe européenne à enchaîner trois trophées majeurs en quatre ans...

    De notre envoyé spécial à Kiev (Ukraine),

    Quand cet Euro sera loin derrière nous, d’ici à quelques années, personne ne se souviendra que l’on a osé taxer son immense vainqueur d’être barbant. On ne louera, à juste titre, que la qualité du jeu de cette Grande Espagne, fabuleuse machine à gagner et première équipe à enchaîner le triplé Euro-Coupe du monde-Euro en quatre ans, après avoir battu hier soir à Kiev l’Italie en finale (4-0). La plus belle de tous les temps? Sans doute, d’autant plus qu’elle est tout sauf en bout de course. La plus ennuyeuse? Jamais de la vie.

    Revivre le match en live comme-à-la-maison

    La Roja épicière qui s’est contentée de gérer et de jouer à la baballe jusque-là est redevenue face à l’Italie la Roja flamboyante, celle qui dicte le rythme, accélère quand elle le souhaite, marque presque quand elle le veut. En deux passes lumineuses d’Iniesta puis Fabregas, elle s’est rendu la tâche plus facile dès la fin du premier quart, sur une tête de David Silva. En une seule, Xavi a permis à Jordi Alba de plier l’affaire juste avant la mi-temps. 

    Torres termine le boulot

    Et l’Italie dans tout ça? Elle aura eu le mérite de rester à fidèle à ses ambitieux principes offensifs et de se créer des occasions, notamment par Di Natale en début de deuxième mi-temps. En tout cas jusqu’à ce que Motta, le dernier remplaçant de la Nazionale, ne se blesse (61e) et laisse ses coéquipiers à dix pour la dernière demi-heure. Pas sûr que ce coup du sort ait rendu la victoire de l’Espagne plus inéluctable qu’elle ne l’était alors, mais il aura au moins permis à la dizaine de milliers de supporters espagnols présents dans le Stade Olympique de Kiev d’entonner les «Campeone, Campeone, ole ole ole!» un peu plus tôt.

    Avant même que Fernando Torres puis Juan Manuel Mata ne profitent des trous béants dans la défense italienne et donnent encore plus d’ampleur à la démonstration de la Roja (4-0). Cette victoire est à la hauteur de son équipe géniale: Depuis six ans, elle marche sur la concurrence avec une régularité et une puissance hallucinante. Elle a tout simplement crée la plus grande période de domination de l’histoire du football mondial. Et ça, personne n’est près de l’oublier.

    >> Pour vivre en VO la victoire de l'Espagne sur 20Minutos, c'est par ici

    Bertrand Volpilhac, à Kiev

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  • Euro: Espagne, la réponse silencieuse

    Créé le 02/07/2012 à 02h11 -- Mis à jour le 02/07/2012 à 09h11
    Andres Iniesta lors de la finale de l'Euro, le 1 juillet 2012
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    Andres Iniesta lors de la finale de l'Euro, le 1 juillet 2012 K.PFAFFENBACH/REUTERS

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    FOOTBALL - Critiquée pour son jeu lénifiant, l'Espagne a envoyé une claque au monde en s'imposant largement en finale de l'Euro, sans se la raconter...

    De notre envoyé spécial à Kiev,

    Pour espérer voir l’Espagne tomber, il aurait mieux fallu ne pas l’énerver. Critiquée pour son jeu ennuyeux et parfois inefficace, la Roja a répondu d’une magistrale claque dans le visage du reste du monde. Plus que l’Italie, ce sont tous ceux qui croyaient que le règne du beau à l’espagnol ne pourrait plus durer qui ont perdu dimanche soir à Kiev. Et pas n’importe comment: «C’est un bonheur immense, surtout si on ajoute la forme avec laquelle nous avons gagné.»

    Le jeu de 2008

    C’est incontestable, l’espace d’un match, l’Espagne a retrouvé la flamboyance de son jeu qui a fait sa réputation. Les dribbles ont fonctionné, les enchaînements ont déstabilisé la défense italienne et comme s’il s’était réservé pour la finale, Xavi a enchaîné les passes lumineuses vers… l’avant. «Nous avons joué notre meilleur match de l'Euro, résume le milieu du Barça, passeur décisif sur les deuxième et troisième buts des siens. Ce fut un match plein en permanence. A titre personnel, j'ai été bien, enfin déterminant.»

    Mais ne comptez pas sur eux pour la ramener. Pour vous lâcher un «on vous l’avait bien dit» en conférence de presse. Non, surtout pas. «Tout le monde a son point de vue, son opinion, on n'est pas là pour dire que notre jeu est ennuyeux ou pas, assure l’homme du match Andrès Iniesta. Aujourd’hui on a un super niveau, mais surtout on est resté fidèles à notre jeu.» C’est ça, la clé. Quel que soit l’adversaire, la critique, la météo ou le cours de l’acier à la bourse de Shanghaï, les Espagnols récitent leur leçon, sans rien demander à personne.

    «Il n’y a pas qu’un seul football»

    «Luis Aragones, le coach lors du titre de 2008, nous a montré la voie à suivre, nous n’avons eu qu’à continuer», reconnaît ainsi le sélectionneur actuel Vicente Del Bosque. Et on va finir par y croire à cette vision presque rationnalisée du football, celle qui veut que l’Espagne ne se soucie que d’elle-même et pratique un jeu qu’elle ne considère pas comme parfait, qui ne lui donne pas l’assurance de gagner, mais qui lui permet simplement d’avoir plus de chance que l’adversaire de l’emporter. «Il n’y a pas qu’un seul football, l’important c’est juste de marquer des buts, poursuit Del Bosque. Ce soir, on a eu de la chance. On a fait un bon match mais tout a marché dans le bon sens pour nous.»

    Comme souvent. Car l’Espagne force aussi cette chance. Avec un seul but encaissé dans la compétition, elle possède grâce à sa défense une marge de sécurité qui lui permet de développer du jeu, son jeu. «Peu importe qui marque, lance Iniesta. Moi, sur le terrain, je veux juste me faire plaisir dans ce que je fais et en donner aux gens. On doit être fiers de ce qu’on a fait. Pas que les joueurs mais aussi les supporters et tous ceux qui s’identifient à notre jeu.» Dimanche soir, dans le monde, il y en avait beaucoup.

    >> Pour vivre en VO la victoire de l'Espagne sur 20Minutos, c'est par ici

    Bertrand Volpilhac, à Kiev

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