• Le Point.fr - Publié le 02/07/2012 à 20:48

    Les combattants d'Ansar Dine ont détruit sept mausolées sacrés de Tombouctou, avant de s'en prendre à une mosquée. Décryptage.

    "Dieu, il est unique. Tout ça, c'est "haram" (péché)", a déclaré Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou.

    "Dieu, il est unique. Tout ça, c'est "haram" (péché)", a déclaré Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou. © AFP

     

    Un "crime de guerre". Voila comment la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a qualifié la destruction depuis samedi de mausolées de Tombouctou par les touareg islamistes d'Ansar Dine (Défenseur de l'islam, en arabe, NDLR). En deux jours, l'organisation salafiste djihadiste a détruit à coups de pioche, de houe et de burin sept des seize temples de la "cité des 333 saints", ville mythique de l'islam africain fondée au XIe ou XIIe siècle, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988. Une démolition qui n'est pas sans rappeler la destruction par les talibans des bouddhas de Bamyan, onze ans plus tôt, en Afghanistan.

    À Tombouctou aussi, c'est aux cris de "Allah Akbar" que les islamistes ont accompli leur basse oeuvre. "Dieu, il est unique. Tout ça, c'est haram (péché). Nous, nous sommes musulmans", a déclaré à l'AFP Sanda Ould Boumama, porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou, avant d'avertir que "tous les mausolées" de la ville seraient détruits "sans exception". Les islamistes affirment avoir agi en représailles à la décision prise jeudi par l'Unesco de classer Tombouctou au patrimoine mondial en péril, pour alerter la communauté internationale sur les dangers pesant sur la cité. Sur son site internet, l'organisation onusienne explique que les mausolées des saints ont une grande importance à Tombouctou et sont "des composantes essentielles du système religieux, dans la mesure où, selon la croyance populaire, ils étaient le rempart qui protégeait la ville de tous les dangers".

     

    Purifier la société

    "En agissant ainsi, les combattants d'Ansar Dine répondent à l'Unesco que ces mausolées ne sont pas un patrimoine, mais des symboles d'idolâtrie", explique André Bourgeot, chercheur au CNRS. "Ces salafistes djihadistes, qui veulent purifier la société, ne reconnaissent qu'un seul Dieu, sans aucun autre intermédiaire", ajoute le spécialiste du Mali. "Ainsi, tout culte voué aux saints relève pour eux de pratiques païennes." Outre les temples, les combattants n'ont pas hésité à profaner l'entrée d'une importante mosquée du XVe siècle.

    "La légende veut que la grande porte de la mosquée de Sidi Yaha reste fermée jusqu'au Dernier Jour", a indiqué à Reuters l'imam de la cité aux 333 saints, Alpha Abdoulahi. "Huit hommes d'Ansar Dine ont forcé l'entrée de la mosquée avant de m'offrir en dédommagement 50 000 FCFA (80 euros), ce que j'ai refusé en disant que ce qu'ils avaient fait était irréparable." "La destruction est un ordre divin", a souligné de son côté Oumar Ould Hamaha, autre porte-parole de la faction islamiste. "C'est notre prophète qui a dit que chaque fois que quelqu'un construit quelque chose au-dessus d'une tombe, cela doit être remis par terre. Nous devons faire cela pour que les générations futures ne soient pas troublées, et commencent à vénérer les saints comme s'ils étaient Dieu."

    Flagellation publique

    L'organisation islamiste, qui souhaite imposer la charia dans l'ensemble du pays, a profité du coup d'État militaire du 22 mars dernier pour s'imposer sur une armée malienne dénuée de tout commandement dans le nord du pays. Alliée dans ce combat aux touareg laïques du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), Ansar Dine s'en est rapidement débarrassée lorsqu'elle s'est emparée de Tombouctou. "Il faut dire qu'ils sont totalement rangés derrière al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) qui leur a donné une puissance armée et financière", explique Antoine Glaser (1). Forts de ce soutien, ainsi que de celui de soldats algériens, les islamistes n'ont eu aucun mal à mettre leurs menaces à exécutions. Femmes voilées, fumeurs fouettés ou jeunes empêchés de regarder la télévision, ils n'ont pas tardé à provoquer de vastes mouvements de protestation dans un pays qui s'est toujours voulu laïque. En vain.

    Le symbole le plus marquant de ce nouvel ordre a sans doute été la flagellation publique, puis le mariage forcé, d'un jeune couple adultère de Tombouctou. Du jamais-vu au Mali. Mais cette violente reprise en main ne serait pas qu'idéologique. "En détruisant tous ces symboles, Ansar Dine entend désormais exister politiquement", affirme Antoine Glaser. "D'une part, l'organisation entend humilier les grandes familles touareg de la ville, proches du MNLA, en s'attaquant aux tombes de leurs ancêtres. De l'autre, elle compter s'affirmer vis-à-vis de sa maison mère, c'est à dire Aqmi."

    Le groupe terroriste, filiale d'al-Qaida, sort en effet grand vainqueur de la crise malienne. Fort des succès d'Ansar Dine dans le nord du pays, il s'est emparé d'un gigantesque terrain d'entraînement pour mener ses actions, en Afrique comme en Europe.

    REGARDEZ. Les islamistes d'Ansar Dine détruisent un mausolée classé au patrimoine mondiale de l'humanité :

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    Par

    (1) Antoine Glaser, spécialiste de l'Afrique, coauteur de Sarko en Afrique, avec Stephen Smith (Éditions Plon)


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    Airbus s'implante aux Etats-Unis, Boeing voit rouge

    Créé le 02-07-2012 à 22h19 - Mis à jour à 22h58

    L'avionneur européen annonce la construction d'une usine en Alabama pour y produire des A320.

     

    Airbus va s'implanter aux Etats-Unis en construisant une usine d'assemblage en Alabama. (PASCAL PAVANI / AFP)

    Airbus va s'implanter aux Etats-Unis en construisant une usine d'assemblage en Alabama. (PASCAL PAVANI / AFP)

     

    L'avionneur européen Airbus a annoncé, lundi 2 juillet, la construction d'une chaîne d'assemblage en Alabama, établissant une tête de pont aux Etats-Unis pour conquérir une plus large part de ce gigantesque marché, ce que Boeing a vu comme une déclaration de guerre.

    "Nous sommes fortement enracinés en Europe mais nous avions besoin d'être plus visibles aux Etats-Unis. Il y a une vague de remplacements d'avions vieillissants (aux Etats-Unis) et nous avons le bon produit pour ça", a fait valoir Fabrice Brégier, PDG d'Airbus, lors d'une conférence de presse à Mobile (sud), pour annoncer la construction d'une usine d'assemblage de monocouloirs A320.

    "Cela fait de nous des citoyens américains. Ces 30 dernières années nous avons vendu 17% des avions du marché américain, cela veut dire que d'autres vendaient le reste", a renchéri John Leahy, directeur commercial d'Airbus.

    Cette usine "va nous donner un autre coup de pouce pour obtenir une plus grosse part des marchés à venir", à savoir "4.600 appareils qui doivent être fournis aux compagnies américaines dans les 20 prochaines années", a poursuivi Fabrice Brégier.

    1000 emplois

    La construction de la chaîne doit commencer à l'été 2013 dans cette ville côtière du golfe du Mexique. L'assemblage des avions devrait débuter en 2015, les premières livraisons en 2016. Airbus prévoit une production de 40 à 50 appareils par an d'ici 2018.

    Ce projet va générer "1.000 emplois stables et bien rémunérés" et au total 5.000 pour la région, ont fait valoir les dirigeants de l'avionneur européen.

    Airbus a déjà des chaînes d'assemblage à Toulouse, à Hambourg et Tianjin, en Chine. Boeing ne construit ses avions qu'aux Etats-Unis, à Seattle (Etat de Washington) et depuis peu à Charleston, en Caroline du sud.

    L'avionneur européen a pris une longueur d'avance sur Boeing en décidant en décembre 2010 de remotoriser son best-seller A320 pour offrir aux clients des avions consommant 15% de kérosène en moins que les modèles actuels.

    Les premiers A320 Neo doivent sortir en 2015, deux ans avant le modèle correspondant de Boeing, le 737 MAX.

    Eviter les risques de change

    Boeing a tiré une violente bordée dès vendredi, accusant son concurrent de "déplacer des emplois d'Europe vers les Etats-Unis", et affirmant que les aides "illégales" qu'Airbus a reçues des gouvernements européens ont détruit des "milliers d'emplois américains".

    L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a jugé que Boeing comme Airbus avaient bénéficié d'aides gouvernementales excessives, dans des décisions que chacune des parties interprète à son avantage. Boeing agite le spectre de rétorsions commerciales des Etats-Unis envers l'Europe, tandis qu'Airbus affirme que le conflit ne sera résolu que par la concertation.

    Thomas Enders, le patron d'EADS, maison mère d'Airbus, a été catégorique: "Il n'y aura absolument aucune suppression de postes", a-t-il déclaré à la chaîne allemande N-TV.

    Airbus cherche à réduire ses coûts en assemblant des appareils aux Etats-Unis. Il évitera ainsi le risque de change : les avions se vendent sur le marché mondial en dollars, alors qu'il produit essentiellement en Europe.

    Fabrice Brégier a admis qu'Airbus comptait produire aux Etats-Unis dans "un environnement très compétitif, avec un contenu dollar, même si les lignes d'assemblage européennes sont très compétitives".

    L'assemblage d'un avion ne représente que 5% de sa valeur, le reste représente des commandes pour les fournisseurs et les sous-traitants qui montent les différentes sections l'appareil.

    Fabrice Brégier a remarqué que son groupe tentait par ailleurs d'obtenir un maximum de contrats de sous-traitance en dollars pour bénéficier de la faiblesse relative du billet vert par rapport à l'euro. Les dirigeants de l'avionneur européen comptent aussi mettre en avant leur nouvelle "citoyenneté" américaine pour briguer plus de contrats militaires auprès du Pentagone. "Cela ne peut pas faire de mal", a ironisé l'un des dirigeants du groupe lors de la conférence de presse.

    Outre les 600 millions investis par Airbus dans cette unité, les aides de l'Etat de l'Alabama dépassent 100 millions de dollars, ont fait valoir les dirigeants du groupe lors de leur conférence à Mobile. Autre bénéfice pour Airbus, l'Alabama est un des Etats où l'affiliation à un syndicat n'est pas obligatoire.


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  • L'acteur et dramaturge français Maurice Chevit est mort

    le 02 juillet 2012 à 22h42 , mis à jour le 02 juillet 2012 à 22h47lien

    L'acteur et dramaturge français Maurice Chevit, deux fois couronné par des Molières du meilleur second rôle en 2002 et 2005, est mort à l'âge de 88 ans, a annoncé lundi son fils Frédéric Chevit.

     
     
    Le comédien Maurice Chevit prononce un discours après avoir reçu le Molière du meilleur comédien dans un second rôle, le 09 mai 2005
    Le comédien Maurice Chevit prononce un discours après avoir reçu le Molière du meilleur comédien dans un second rôle, le 09 mai 2005 © PIERRE VERDY / AFP

    Il ne mettra plus de fil dentaire dans la fondue... L'acteur et dramaturge français Maurice Chevit, deux fois couronné par des Molières du meilleur second rôle en 2002 et 2005, est mort à l'âge de 88 ans, a annoncé lundi son fils Frédéric Chevit.

     Après avoir joué de nombreux petits rôles au cinéma dans les années 50 et 60, Maurice Chevit, né le 31 octobre 1923 à Paris, accède à la reconnaissance dans les années 70/80 pour ses rôles dans des films comme "Le Coup de sirocco" (1979) d'Alexandre Arcady ou les "Bronzés font du ski" (1979) de Patrice Leconte où il joue Marius, le petit ami excentrique de Dominique Lavanant.

    Le même Patrice Leconte lui offrira un autre rôle marquant dans le "Mari de la coiffeuse" (1990). Il joue également à la télévision dans de nombreuses séries et téléfilms.

    Il fait également une carrière nourrie au théâtre. Il est couronné en 2002 par un Molière de meilleur comédien dans un second rôle pour "Conversation avec mon père" de Herb Gardner, mis en scène par Marcel Bluwal.

    Il remporte un autre Molière en 2005 également pour un second rôle, dans la pièce "Brooklyn Boy" de Donald Margulies.

    le 02 juillet 2012 à 22:42

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  • Dernière modification : 02/07/2012 

    La Cour des comptes préconise une réduction drastique des dépenses publiques

     

    Le très attendu audit des finances publiques, remis lundi par la Cour des comptes au gouvernement, insiste sur la nécessité de couper dans les dépenses afin d'atteindre l'objectif d'un retour à l’équilibre budgétaire.

    Par France 3 (vidéo)lien
    Sébastian SEIBT (texte)
     

    Quelque 33 milliards d’euros d’économies à trouver en 2013 : telle est la tâche que la Cour des comptes a assigné, lundi, au gouvernement français en lui remettant son audit des finances publiques. En 2012, l’État devra, selon les rapporteurs, réussir à dégager entre 6 et 10 milliards d’euros d’économies, comme l’avait déjà laissé entendre la semaine dernière Pierre Moscovici, ministre de l’Économie et des Finances. Autant d’efforts qui sont nécessaires selon Didier Migaud (photo), président socialiste de la Cour des comptes, et les autres “sages de la rue Cambon”, si la France veut atteindre un déficit de 3% de son PIB à la fin de 2013.

    Syndiquer le contenuEn france, l'heure de l'austérité a-t-elle sonné ?

    Mais ce n’est pas le seul défi qui attend le président François Hollande et son équipe, selon le gendarme des comptes publics. L’institution juge que la réduction du déficit passera avant tout par des coupes claires dans les dépenses de l’État. Un message en contradiction avec la voie défendue par le gouvernement d'une rigueur de gauche, qui place l’augmentation des recettes devant la réduction des dépenses.

    Certes, la Cour des comptes reconnaît qu’il faudra bel et bien augmenter les taxes. Mais le rapport préconise aussi une hausse de la TVA ou de la CSG qui, par leur assiette très large, permettent de faire entrer rapidement beaucoup d’argent dans les caisses. Une pilule amère pour la gauche, qui rechigne traditionnellement à jouer sur la TVA - taxe qui pèse indistinctement sur les riches comme sur les moins fortunés.

    Reste que, pour la Cour des comptes, l’augmentation de prélèvement ne doit être que temporaire tandis que l’effort sur les dépenses, d’au moins 16,5 milliards d’euros (soit la moitié des 33 milliards d'économies préconisés pour 2013), doit correspondre à des réformes de fond. Le rapport sur les finances publiques dresse même un plan de route de la baisse des dépenses.

    Revoir les leviers de l’État providence. Dans le jargon bureaucratique, on parle des dépenses d’intervention. Elles représentent 34% de dépenses de l’État et sont consacrées aux allocations familiales, au financement des retraites et aux autres aides publiques. La Cour des comptes appelle à un réexamen des ces 1 300 dispositifs afin de “mieux cibler les aides au profit des plus vulnérables”. Une manière de dire que les fameuses classes moyennes pourraient, selon le plan de la Cour des comptes, se retrouver hors les murs de certaines allocations familliales et d’autres dispositifs, comme les aides au logement. Si la Cour des comptes juge ce réexamen “crucial”, il est probablement aussi le plus sensible au plan politique.lien

    Didier Migaud : "Il faut des recettes supplémentaires, donc des impôts supplémentaires ."

    La question du nombre de fonctionnaires. Le rapport de la Cour des comptes laisse au gouvernement un choix "perdant-perdant". Soit il décide de geler les salaires et de mettre un hola à tous (ou presque) les avancements et autres promotions, soit le gouvernement décide de réduire le nombre de fonctionnaires afin “d’avoir des marges de manoeuvre salariales”. En d’autres termes : pas d’augmentation de salaire dans la fonction publique sans une réduction globale des effectifs. Pour Didier Migaud, s’attaquer à la masse salariale de la fonction publique est “un enjeu crucial” dans la mesure où elle représente 13,6% du produit intérieur brut (PIB) du pays.

    Revoir certains grands projets. L’heure n’est plus aux grands projets publics d’investissement, juge la Cour des comptes. Elle enjoint le gouvernement à réévaluer certains investissements qui pourraient se révéler “incompatibles avec la situation financière du pays”. Des dossiers aussi emblématiques que le Grenelle de l’environnement ou le chantier du Grand Paris, cités dans l’audit, pourraient subir un coup d’arrêt ou du moins revêtir une forme moins ambitieuse.


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  • Inde: Des inondations font 79 morts et deux millions de personnes déplacées

    Créé le 02/07/2012 à 09h50 -- Mis à jour le 02/07/2012 à 11h03
    Des indiens se déplacent en bateau à treavers la campagne inondée, le 29 juin 2012 dans l'Etat de l'Assam
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    Des indiens se déplacent en bateau à treavers la campagne inondée, le 29 juin 2012 dans l'Etat de l'Assam Biju Boro afp.com

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    CATASTROPHE - La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, provoque chaque année des inondations meurtrières...

    Des inondations dues aux pluies saisonnières de la mousson dans l'est de l'Inde ont fait au moins 79 morts et 2,2 millions de personnes ont été déplacées, la semaine passée, a-t-on appris ce lundi de source officielle.

    L'Etat de l'Assam, frontalier du Bhoutan et du Bangladesh, a été le plus affecté par les fortes précipitations qui ont fait déborder le fleuve Brahmapoutre. Les intempéries ont également frappé les Etats de l'Arunachal Pradesh et de Manipur, sans toutefois y faire de morts. Selon le gouvernement local de l'Assam, 26 districts sur 27 ont été affectés par les inondations qui ont détruit des milliers d'habitations précaires, coupé des routes et submergé des terres agricoles.

    Plus de 500.000 personnes hébergées dans des camps de fortune

    Selon ce communiqué, environ 2,2 millions de personnes ont été déplacées et plus de 500.000 personnes ont été hébergées dans des camps de fortune. «Nous avons ouvert des camps d'hébergement provisoires pour les déplacés, mais nombre d'entre eux ont dû trouver refuge sous des bâches», a déclaré à l'AFP le ministre de la Santé de l'Assam, Biswa Sarma.

    Selon les autorités, plus de 70% du parc national animalier de Kaziranga, connu pour ses tigres, ses rhinocéros à une corne et ses éléphants, a été inondé. «Les animaux tentent de trouver des endroits plus sûrs», a indiqué à l'AFP le gardien du parc, Sanjib Bora. Le Premier ministre, Manmohan Singh, et la président du parti du Congrès à la tête de la coalition gouvernementale, Sonia Gandhi, ont survolé la zone ce lundi et inspecté le travail des équipes de secours.

    La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, est cruciale pour des millions de paysans, mais elle provoque chaque année des inondations meurtrières.

    © 2012 AFP

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