• Tour de France: Cavendish le plus rapide

    Créé le 02-07-2012 à 19h16 - Mis à jour à 23h25
     

    Le champion du monde en titre, le Britannique Mark Cavendish (Sky), s'est adjugé le premier sprint massif du Tour de France, lundi, à Tournai, au terme de la 2e étape.
(c) Afp

    Le champion du monde en titre, le Britannique Mark Cavendish (Sky), s'est adjugé le premier sprint massif du Tour de France, lundi, à Tournai, au terme de la 2e étape. (c) Afp

    Le champion du monde en titre, le Britannique Mark Cavendish (Sky), s'est adjugé le premier sprint massif du Tour de France, lundi, à Tournai, au terme de la 2e étape.

    Même s'il dispose cette année d'une aide limitée de la part de ses équipiers, d'abord au service de l'Anglais Bradley Wiggins, Cavendish a marqué sa supériorité dans le domaine du sprint.

    Le Suisse Fabian Cancellara (RadioShack) a conservé pour sa part le maillot jaune de leader après cette troisième et dernière journée en Belgique, à la veille de l'entrée en France.

    A Tournai, Cavendish s'est imposé d'une demi-roue à l'Allemand Andre Greipel qui a lancé le sprint sur la ligne droite d'arrivée en léger faux-plat, contre le vent.

    L'Australien Matt Goss a pris la troisième place devant le Néerlandais Tom Veelers et l'Italien Alessandro Petacchi.

    Le vainqueur de la 1re étape, le jeune slovaque Peter Sagan (22 ans), s'est classé sixième. Il s'est emparé du maillot vert du classement par points. Les autres sprinteurs ont terminé plus loin, notamment l'Australien Mark Renshaw (9e), l'Américain Tyler Farrar (10e) et l'Espagnol Oscar Freire (16e).

    Cavendish, 27 ans, a enlevé sa 9e victoire de la saison, son 21e succès dans le Tour depuis 2008. "Cette année, on est dans une autre configuration, l'équipe se consacre au maillot jaune et c'est un peu plus difficile pour moi", a déclaré le numéro un du sprint.

    "D'un autre côté, je suis plus détendu, ça m'a enlevé un certain stress. Je cours de manière plus détendue. Si je gagne tant mieux...", a ajouté "Cav" en reconnaissant: "Je suis champion du monde, j'ai toujours dit que je voulais marquer l'histoire du cyclisme."

    Durant cette étape menée à un rythme modéré, le Français Anthony Roux, bien que souffrant du poignet gauche après sa chute de la veille, est parti à l'avant dès le 22e kilomètre. Roux a été rejoint 6 kilomètres plus loin par le Danois Michael Morkov et un autre Français, Christophe Kern.

    Le trio s'est assuré une avance maximale de 8 minutes (Km 42) avant que les équipes des sprinteurs (Lotto, Argos, Orica-GreenEdge) ramènent progressivement le peloton.

    Si ses deux compagnons ont été repris à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, Roux a insisté jusqu'aux 14 derniers kilomètres.

    Aucun abandon n'a été enregistré dans cette étape que le champion du monde du contre-la-montre, l'Allemand Tony Martin, a bouclé malgré une fracture du scaphoïde gauche nécessitant la pose d'une attelle.

    Tony Martin a été distancé dans la partie finale, tout comme l'Espagnol Luis Leon Sanchez, autre victime des chutes de la première étape, et l'Allemand Marcel Kittel, l'un des sprinteurs du peloton qui s'est plaint de l'estomac.

    Cancellara a revêtu le 24e maillot jaune de sa carrière.

    "Ca allait vraiment vite à la fin car beaucoup de coureurs sont encore frais, tout le monde a de bonnes jambes", a relevé le Bernois de 31 ans qui s'est montré confiant pour la prochaine étape qui arrive à Boulogne-sur-Mer.

    "Le final est dur et, pour moi, c'est bien", a déclaré "Spartacus", impressionnant dimanche dans la montée vers l'arrivée à Seraing. "Je me sens bien et c'est le plus important".

    Interrogé sur la tactique prévue, le Suisse a souri: "Ca va dépendre de la course mais il est possible que je fasse comme hier (dimanche)", quand il était passé à l'attaque dans le final de Seraing.

    Mardi, le parcours, long de 197 kilomètres entre Orchies et Boulogne-sur-Mer, présente six côtes (cinq dans les 35 derniers kilomètres).

    La course se conclut par une arrivée en "bosse", une montée de 700 mètres à 7,4 % de pente, dans le même lieu qu'au Championnat de France 2011 remporté en solitaire par le Français Sylvain Chavanel.

    Boulogne-sur-Mer (43.000 habitants) a reçu le Tour à trois reprises, la dernière fois en 2001 (victoire d'Erik Zabel). La première fois, le vainqueur, le Belge Norbert Callens, n'avait pu porter le maillot jaune le lendemain. Son soigneur l'avait oublié à l'hôtel !

    Départ d'Orchies à 12h30 (lancé à 12h40), arrivée à Boulogne-sur-Mer vers 17h21 (prévision à 42 km/h de moyenne).


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    Google fait des propositions à la Commission européenne

    Créé le 02-07-2012 à 23h30 - Mis à jour à 23h30  lien

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    Challenges

    BRUXELLES (Reuters) - Google a proposé lundi à la Commission européenne des solutions destinées à mettre fin au litige l'opposant à l'exécutif européen qui le soupçonne d'abus de position dominante après des plaintes de Microsoft et de plusieurs autres concurrents.

    Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia avait lancé il y a quelques semaines un ultimatum à Google, fixé à début juillet, afin que le moteur de recherche livre des réponses aux questions posées dans les procédures ouvertes à son encontre.

    "Nous avons proposé de régler les quatre grands sujets que la Commission a décrits comme potentiellement porteurs d'inquiétudes. Nous allons continuer de travailler étroitement avec la Commission", a déclaré un porte-parole du groupe dans un communiqué.

    Le porte-parole de Joaquin Almunia a confirmé avoir reçu une lettre signée par le directeur générale de Google Eric Schmidt dans laquelle ce dernier aux questions soulevées par le commissaire européen.

    La Commission européenne a ouvert une enquête sur Google en novembre 2010 sur plaintes de ses concurrents, qui l'accusent de manipuler les résultats de ses services de recherche pour avantager les siens.

    Seize plaintes ont été pour le moment déposées contre Google dans le cadre de cette procédure, les dernières provenant d'agences de voyage en ligne comme TripAdvisor, Opodo et eDreams.

    La Commission peut infliger des amendes allant jusqu'à 10% du chiffre d'affaires global en cas d'infraction à la réglementation européenne et a déjà fait payer des amendes de plusieurs millions d'euros, notamment à Microsoft et Intel, dans le passé.?

    Foo Yun Chee, Nicolas Delame pour le service français


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  • Les contrôles fiscaux sont de plus en plus efficaces

    Publié le 02/07/2012 | 23:24 , mis à jour le 02/07/2012 | 23:24

    (ALAIN JOCARD / AFP)

    La fraude fiscale est en jeu dangereux. De plus en plus, à en croire le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques, publié lundi 2 juillet et cité par Les Echos. Selon le quotidien économique, les contrôles fiscaux de particuliers et d'entreprises ont permis à l'Etat de réclamer 13,5 milliards d'euros d'impayés l'an dernier, et d'infliger 2,9 milliards d'euros de pénalités.

    Un chiffre en hausse de 2,5 % par rapport à 2010, et qui "représente le quart de ce que rapporte chaque année l'impôt sur le revenu", explique Les Echos. Dans le détail, l'Etat a récupéré 3 milliards d'euros d'impôt sur les sociétés, 2,6 milliards de taxes sur le chiffre d'affaires et 1,2 milliard de TVA. L'impôt sur le revenu n'a donné lieu qu'à 1,6 milliard d'euros de redressements.

    Pour expliquer ces bons résultats, le ministère des Finances vante ses nouveaux outils. "Les banques sont désormais contraintes d'indiquer les fonds transférés à l'étranger, dès lors que Bercy en fait la demande", raconte Les Echos.  La création d'une "police fiscale" en 2010 a permis "d'unir les compétences de la police et de Bercy sur les dossiers les plus complexes". De quoi "inciter de nombreux contribuables à clarifier spontanément leur situation", selon la Direction générale des finances publiques. Ainsi, quelque 79 370 comptes détenus par des français à l’étranger ont été déclarés en 2011, contre 51 960 en 2009.

    FTVi


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  • Libye: libération de l'équipe de la Cour Pénale Internationale

    Publié le 02.07.2012, 13h30

    La Libye a libéré lundi quatre fonctionnaires de la Cour pénale internationale (CPI) détenus depuis près d'un mois après une visite à Seif al-Islam Kadhafi, qui ont pu quitter le pays en début de soirée.

    La Libye a libéré lundi quatre fonctionnaires de la Cour pénale internationale (CPI) détenus depuis près d'un mois après une visite à Seif al-Islam Kadhafi, qui ont pu quitter le pays en début de soirée. | Mahmud Turkia

    La Libye a libéré lundi quatre de la Cour pénale internationale (CPI) détenus depuis près d'un mois après une visite à Seif al-Islam Kadhafi, qui ont pu quitter le pays en début de soirée.
    "Les quatre membres (de la délégation de la CPI) ont été libérés", a annoncé en début d'après-midi Ajmi al-Atiri, commandant de la brigade qui détient le fils de l'ancien homme fort du pays à Zenten, à 170 km au sud-ouest de Tripoli, peu après l'arrivée sur place du
    de la CPI, le Sud-coréen Sang-Hyun Song.
     
     

    Après leur libération, les membres de la délégation ont été transférés à Tripoli d'où ils ont pu quitter le pays vers 20H30 (18H30 GMT), selon une source protocolaire libyenne. La CPI a confirmé leur départ dans un communiqué.
    Melinda Taylor, une avocate australienne travaillant à la défense de Seif al-Islam, ainsi que l'interprète libanaise Helen Assaf, le Russe Alexander Khodakov et l'Espagnol Peralta Losilla, avaient été arrêtés le 7 juin à Zenten alors qu'ils venaient visiter Seif al-Islam, arrêté en novembre.
    Selon les autorités libyennes, la délégation a porté atteinte à la "sécurité nationale". Mme Taylor est en effet accusée d'avoir apporté un stylo-caméra lors de sa visite et d'avoir essayé de transmettre à Seif al-Islam une lettre codée de son ancien bras droit, Mohammed Ismaïl, l'un des hommes les plus recherchés par la
    libyenne.
    Après leur libération, les quatre fonctionnaires et M. Song ont été conviés à un déjeuner tardif, selon un journaliste de l'AFP. Ils semblaient en bonne santé, Mmes Taylor et Assaf étant vêtues d'une abaya, une robe traditionnelle ample, et d'un foulard islamique.
    Selon le ministre adjoint libyen aux Affaires étrangères, Mohammed Abdelaziz, leur libération intervient dans le cadre d'un accord entre la Libye et la CPI, qui s'est engagée à poursuivre sa propre enquête sur l'affaire et à tenir Tripoli informée.
    Il a précisé que les quatre fonctionnaires faisaient toujours l'objet d'une procédure judiciaires en Libye, et qu'un éventuel verdict serait transmis à la CPI pour qu'elle en tienne compte.
    "Excuses"
    S'exprimant lors de la même conférence de presse, Sang-Hyung Song a remercié les autorités libyennes pour leur travail de médiation avec la brigade d'anciens combattants rebelles qui détenait ses quatre collègues.
    "Je tiens à présenter mes excuses pour les difficultés provoquées par ces événements. Il va y avoir une enquête après le retour des fonctionnaires (de la CPI) à La Haye. Toute mauvaise conduite sera sanctionnée de la manière appropriée", a-t-il ajouté.
    M. Ajmi, le commandant de la brigade de Zenten, a expliqué à la presse qu'il s'était attendu à ce que des partisans de l'ancien régime cherchent à faire évader Seif al-Islam, longtemps considéré comme successeur potentiel de son père, mais qu'il n'imaginait pas que cela puisse venir de membres d'une institution internationale respectée.
    Seif al-Islam, 39 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI pour des crimes contre l'humanité commis pendant la révolte qui a provoqué la chute puis la mort de Mouammar Kadhafi en 2011.
    Les autorités libyennes ont déposé le 1er mai une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre le seul fils de l'ancien dirigeant à être détenu en Libye. Mais elles n'ont toujours pas obtenu que la brigade qui le détient à Zenten depuis son arrestation en novembre le transfère à Tripoli.
    Les organisations de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International ont salué lundi la libération des membres de la CPI, tout en dénonçant leur détention qualifiée d'"inacceptable".


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  • ALLEMAGNE - 
    Article publié le : lundi 02 juillet 2012 - Dernière modification le : lundi 02 juillet 2012

    En Allemagne, le chef des renseignements généraux démissionne

    Heinz Fromm, le chef des renseignements généraux allemands, en novembre 2011.

    Heinz Fromm, le chef des renseignements généraux allemands, en novembre 2011.

    Reuters / Thomas Peter

     

    Par RFI

    Heinz Fromm, le patron des renseignements généraux allemands, a démissionné ce lundi 2 juillet 2012. Ses services étaient mis en cause par la presse allemande après de dérangeantes révélations sur les relations entre les RG allemands et les milieux néonazis proches d'un groupe accusé de plusieurs meurtres racistes.

    La démission d'Heinz Fromm, le patron des renseignements généraux allemands, équivaut à un départ à la retraite anticipé, une manière de prendre acte des dernières révélations dans la presse allemande.

    L'enquête sur ce groupe de néonazis, accusés d'avoir tué neuf étrangers et une policière entre 2000 et 2007, démontre que les services du renseignement intérieur allemand n'ont pas pris suffisamment aux sérieux la thèse des crimes racistes. Pire, des informations importantes concernant ce groupe, formé de deux hommes qui ont été tués et d'une jeune femme aujourd'hui derrière les barreaux, auraient été détruites par les RG.

    Peu après la découverte de cette cellule néonazie, un des chefs d'unité des RG a détruit des dossiers prouvant que son service d'enquête avait établi des contacts avec les milieux néonazis de Thuringe, dont certains membres avaient des liens personnels avec le trio. Les crimes dont est suspectés ce groupe, baptisé « Clandestinité national-socialiste », ont horrifié la population allemande. Heinz Fromm n'avait plus d'autre choix que de tirer les conséquences des actes de ses collaborateurs.


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