• Gore Vidal, mort d'un géant de la littérature américaine

    Créé le 01-08-2012 à 17h01 - Mis à jour à 17h20

     

     

    LOS ANGELES (Sipa) — Un géant de la littérature américaine disparaît. L'essayiste, romancier, dramaturge et scénariste Gore Vidal est mort mardi à l'âge de 86 ans. Personnage élégant, acerbe, immodeste et brillant, critique mordant de l'Amérique et ses politiques, il incarnait, comme Norman Mailer ou Truman Capote, cette dernière génération d'écrivains devenus des célébrités à part entière, aussi connus que les stars qu'il fréquentait.

    Gore Vidal s'est éteint chez lui, à Los Angeles, emporté par les complications d'une pneumonie, a annoncé son neveu Burr Steers. L'écrivain, qui vivait seul dans sa maison du quartier de Hollywood Hills, était malade "depuis un certain temps", selon son neveu.

    Son oeuvre compte une centaine d'essais notamment politiques, des best-sellers comme le roman historique "Lincoln" sorti en 1984 et "Myra Breckenridge et Myron", un roman comique, sans doute son plus inventif, sur une star de cinéma transexuelle, paru en 1968. Dans "Un garçon près de la rivière", publié en 1948, il avait été l'un des premiers auteurs à mettre en scène des personnages ouvertement homosexuels.

    Esprit frondeur et indépendant dans la tradition d'un Mark Twain, Gore Vidal était connu pour ses prises de positions tranchées, que ce soit sur la politique, la culture ou le sexe. Il n'épargnait pas les hommes politiques, vivants ou morts, raillait le puritanisme et la religion en général, et se montrait sans pitié avec ses pairs.

    Ironiquement, ce critique de longue date du militarisme américain, qui s'était opposé aux guerres du Vietnam et d'Irak, était né en 1925 à l'académie militaire de West Point dans l'Etat de New York où avait été formé son père.

    A la fin de sa vie, il avait dérouté ses fans en nouant une amitié épistolaire avec Timothy McVeigh, l'auteur de l'attentat d'Oklahoma City de 1995, exécuté en 2001. Il avait choqué en déclarant que McVeigh n'était pas plus un assassin que le président Dwight Eisenhower et en affirmant que l'administration Bush avait connaissance à l'avance des attentats du 11-Septembre.

    S'il conservait un sens de l'honneur à l'ancienne, Gore Vidal affichait une volonté très moderne de vivre loin des conventions de son époque. Dans ses mémoires, "Palimpseste", il revendiquait plus de mille "rencontres sexuelles", mais rien d'extraordinaire, selon lui, par rapport à John Kennedy ou Tennessee Williams. Il aimait l'alcool et pensait avoir goûté à toutes les grandes drogues. Il ne s'était jamais marié mais, pendant des décennies, avait vécu à Ravello, en Italie avec son compagnon Howard Austen, avant de rentrer aux Etats-Unis.

    Grand, racé et élégant, avec une voix de baryton, il était le plus éhonté et le plus chic de ces "name-droppers", qui adorent citer les noms des stars qu'ils fréquentent. Lui côtoyait Frank Sinatra, Marlon Brando, Paul Newman ou Hillary Clinton. Il était celui qui dînait avec Orson Welles à Los Angeles, déjeunait avec John et Jackie Kennedy en Floride, roulait en trombe dans les rues de Rome avec Tennessee Williams, donnait des coups de tête à Norman Mailer, emmenait Mick Jagger visiter la côte italienne ou faisait campagne aux côtés d'Eleanor Roosevelt ou Harry Truman.

    Cet érudit essentiellement autodidacte s'ennuyait dans les salles de classe. Sorti de la prestigieuse Phillips Exeter Academy, il était parti à l'armée et n'était jamais allé à l'université. Son premier roman, "Williwaw", publié à 20 ans, avait été rédigé sous les drapeaux.

    Gore Vidal avait ausis travaillé pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Il est l'auteur de pièces comme "The Best Man", devenu "Que le meilleur l'emporte" au cinéma avec Henry Fonda, et des scénarios de "Soudain l'été dernier", adapté de Tennessee Williams, avec Elizabeth Taylor, ou "Le Gaucher" avec Paul Newman. Il avait aussi aidé William Wyler à écrire "Ben Hur", ajoutant à l'intrigue un contexte homosexuel sous-jacent, à l'insu de l'acteur principal Charlton Heston. Invité régulier des plateaux des talk-show à la télévision, il avait aussi joué les acteurs dans plusieurs films comme "Bienvenue à Gattaca" ou même le dessin animé "Les Simpsons".

    Il avait sans succès essayé de se faire élire, notamment en 1960, comme candidat démocrate au Congrès dans une circonscription de l'Etat de New York. Ami de Jacqueline Kennedy, il avait soutenu le président JFK dont il avait dressé le portrait dans la presse après son élection. Il expliquait que la fonction de chef de l'Etat était "littéralement tuante". Kennedy "pourrait très bien ne pas survivre", s'inquiétait-il.

    Malgré ses nombreuses activités, cet admirateur de Montaigne, Henry James et Edith Wharton se voyait avant tout comme un homme de lettres. En 1974, il avait contribué à faire découvrir l'écrivain italien Italo Calvino au public américain.

    ljg/sb/AP-v0/mw


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  • Dernière modification : 01/08/2012 

    - Canada - Québec


    Jean Charest annonce la tenue d'élections législatives anticipées au Québec

    Jean Charest annonce la tenue d'élections législatives anticipées au Québec

    Après avoir officiellement demandé la dissolution du Parlement de la province, le Premier ministre québécois, Jean Charest, a annoncé la tenue d'élections législatives anticipées au Québec, qui devraient se dérouler début septembre.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Les Québécois iront aux urnes dans un peu plus d'un mois pour des législatives anticipées qui pourraient ramener au pouvoir les indépendantistes de la province francophone, sur fond de tensions nées du conflit étudiant et de soupçons de corruption du gouvernement libéral sortant.

    Attendue depuis plusieurs semaines, l'annonce de la tenue d'élections anticipées a été faite mercredi par le Premier ministre libéral Jean Charest qui s'est rendu chez le lieutenant-gouverneur du Québec, représentant de la couronne britannique, pour lui demander de dissoudre le parlement provincial.

    Leur date n'a pas encore été rendue officielle, mais le vote devrait se dérouler très vraisemblablement le mardi 4 septembre.

    La question de l'indépendance et le conflit sur les droits de scolarité, qui n'est toujours pas tranché, devraient dominer la campagne, les libéraux utilisant des deux problèmes épineux pour se présenter en champions de la stabilité et de la croissance économique.

    Ils accusent donc le Parti Québécois (PQ, indépendantiste) et la Coalition Avenir Québec (CAQ, centre-droit, favorable aux idées souverainistes, mais repoussant la question à un avenir lointain) de vouloir plonger le Québec dans le "chaos", en rallumant le conflit avec le gouvernement fédéral et en cédant aux pressions de la "rue".

    Les Québécois ont repoussé à deux reprises leur indépendance lors de référendums en 1980 et 1995, avec une très courte majorité lors du second scrutin. Actuellement, le PQ ne se propose pas d'aller rapidement vers un troisième référendum, mais veut procéder graduellement, s'il arrive au pouvoir, en demandant au gouvernement fédéral plus d'argent et plus d'autonomie et modulant sa politique en fonction de sa réaction.

    Soupçons de corruption

    Le conflit étudiant est beaucoup plus brûlant. La campagne électorale commence à deux semaines de la rentrée universitaire, anticipée pour rattraper le retard entraîné par la grève des cours, et il n'est pas dit qu'elle dissuadera les étudiants de reprendre leurs manifestations.

    Le Parti Québécois a pris fait et cause pour les étudiants, alors que la hausse imposée par le gouvernement des libéraux bénéficie du soutien de la majorité silencieuse dans la province, selon des sondages.

    Les deux formations sont au coude à coude dans les enquêtes d'opinion, chacun obtenant un peu plus de 30% des intentions de vote, ce qui fait planer une grande incertitude sur l'issue du scrutin et rend plausible la formation d'un gouvernement minoritaire.

    S'il l'emportait, M. Charest obtiendrait un quatrième mandat à la tête du gouvernement, alors que, arrivé au pouvoir en 2003, il était déjà l'unique Premier ministre du Québec depuis un demi-siècle à en avoir exercé trois.

    C'est d'ailleurs sur la lassitude de l'opinion à son égard et les soupçons de corruption avancés contre son gouvernement que mise le troisième parti en lice, Coalition Avenir Québec (CAQ) de l'ancien homme d'affaires François Legault, dont le slogan est "C'est assez, faut que ça change".

    Les adversaires du Premier ministre comptent sur un vote anti-Charest. Ils l'accusent d'avoir géré la crise étudiante de manière à la prolonger pour faire oublier l'enquête sur des faits de corruption dans les milieux politiques et l'industrie du bâtiment.

    Ils pointent du doigt le fait que la date du scrutin anticipé permet de devancer d'éventuelles révélations de la commission publique d'enquête, dite Commission Charbonneau, attendues cet automne.

    De leur côté, les libéraux disposent d'un appareil électoral bien rodé et de ressources financières importantes, et comptent sur la reconnaissance de régions et municipalités ayant reçu ces derniers temps une pluie de subventions et de crédits.


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  • 01 août 2012 - 21H41  

     

    Août à Paris: une association se substitue aux autres pour nourrir les plus pauvres

    En août à Paris, 350 bénévoles se substituent à une centaine d'associations caritatives ou de centres d'action sociale, fermés pendant un mois, pour nourrir les démunis toujours nombreux à être fragilisés par la crise.

    En août à Paris, 350 bénévoles se substituent à une centaine d'associations caritatives ou de centres d'action sociale, fermés pendant un mois, pour nourrir les démunis toujours nombreux à être fragilisés par la crise.

    Dans ce centre, une trentaine de bénévoles remplissent des sacs de conserves, lait, produits d'épicerie, et très peu de produits frais, trop difficiles à conserver.

    Dans ce centre, une trentaine de bénévoles remplissent des sacs de conserves, lait, produits d'épicerie, et très peu de produits frais, trop difficiles à conserver.

    AFP - En août à Paris, 350 bénévoles se substituent à une centaine d'associations caritatives ou de centres d'action sociale, fermés pendant un mois, pour nourrir les démunis toujours nombreux à être fragilisés par la crise.

    Alors que la première distribution alimentaire d'"Août secours alimentaire" doit commencer mercredi à 18H00 à l'église Notre-Dame de la Croix dans le quartier populaire de Ménilmontant (XXème), une vingtaine de personnes patientent depuis 14H00 pour être les premiers.

    "C'est dur, quand on est une femme seule avec deux enfants", explique Maria dont les revenus de femme de ménage sont si faibles qu'elle n'arriverait pas à boucler son budget sans cette aide. "J'arrive tôt pour récupérer le sac et je fonce récupérer les enfants qui reviennent du centre aéré", ajoute-t-elle.

    "Août secours alimentaire" a été créée en 1994 par Pierre Lanne, diacre parisien, qui s'était aperçu qu'en septembre, les gens pauvres étaient plus maigres, plus fragiles, avec une santé détériorée après avoir passé un mois sans aucune assistance.

    L'association distribuait l'équivalent de 22.000 repas en 1994, contre 600.000 prévus en août 2012 dans six lieux, souvent des centres paroissiaux: quatre à Paris, un à Colombes (Hauts-de-Seine) et un à Pantin (Seine-Saint-Denis).

    Le nouveau président de l'association, Jean de Lasa, chef d'une entreprise de services informatiques et catholique convaincu, souligne que très peu de pauvres réussissent à partir en vacances, malgré les aides de la mairie et des associations. "Nous aidons chaque jour 3.000 personnes responsables de famille et un millier de personnes seules ou SDF".

    Selon le responsable du centre Notre-Dame de la Croix, Stéphane Bonnichon, la population aidée a changé ces dernières années, avec toujours une moitié d'immigrés "mais les pauvres venus d'Afrique sont moins nombreux, contrairement aux populations venues d'Europe de l'Est".

    Dans ce centre, une trentaine de bénévoles remplissent des sacs de conserves, lait, produits d'épicerie, et très peu de produits frais, trop difficiles à conserver.

    "Tous les produits ont été réservés auprès de la banque alimentaire ou achetés plus d'un mois à l'avance" explique Denis Brot, délégué général de l'association.

    "On distribue des rations pour un jour, car on veut assurer un contact régulier avec ces personnes qui doivent présenter une carte individuelle délivrée par les associations qui les aident tout au long de l'année" ajoute-t-il.

    Les bénévoles, le plus souvent recrutés par des messages lus dans les paroisses, sont parfois aidés de jeunes condamnés à des travaux d'intêret général (TIG).

    "Il y a souvent un lien magique qui s'établit entre personnes aidées et bénévoles. Ainsi, un jeune homme venu nous aider dans le cadre d'un TIG continue à nous aider comme bénévole", raconte Jean de Lasa dont la grande préoccupation est l'argent. "Malgré les soutiens de la mairie de Paris et de la Fondation Notre-Dame, il nous manque déjà 100.000 euros pour boucler notre budget évalué à 450.000 euro".

    Les dons peuvent être adressés à Août secours alimentaire, 37 rue Bobillot, 75013 Paris ou via le site www.aout-secours-alimentaire.org


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  • Présidentielle américaine : Obama favori dans trois Etats clés

    Publié le 01.08.2012, 20h54 | Mise à jour : 22h42   lien

    A moins de cent jours du grand rendez-vous électoral de l'automne aux Etats-Unis, Barack Obama paraît légèrement favori face au républicain Mitt Romney, mais le président sortant reste à la merci d'un ralentissement de l'économie sur lequel il n'a que peu de prise.

    A moins de cent jours du grand rendez-vous électoral de l'automne aux Etats-Unis, Barack Obama paraît légèrement favori face au républicain Mitt Romney, mais le président sortant reste à la merci d'un ralentissement de l'économie sur lequel il n'a que peu de prise. | AFP/Yuri Gripas

     

    A moins de 100 jours de la présidentielle américaine, un sondage publié mercredi donne le démocrate nettement devant son rival républicain Mitt Romney dans les trois Etats clés de Floride, d'Ohio et de Pennsylvanie. Un scénario qui assurerait sa réélection s'il se reproduisait en novembre. Les deux candidats restent néanmoins au coude-à-coude et leurs équipes de campagne ont admis qu'une dizaine d'Etats clés seraient certainement déterminants dans l'issue du scrutin du 6 novembre.

    Alors que Mitt Romney essaie de faire oublier une tournée internationale émaillée de gaffes en concentrant ses critiques sur le bilan économique du président démocrate sortant, Barack Obama a reçu mercredi de bonnes nouvelles avec la publication d'un sondage Université Quinnipiac/CBS News/«New York Times». Le président y recueille 51% des intentions de vote en Floride (sud-est) contre 45% à son rival républicain, 53% en Pennsylvanie (est) contre 42%, et 50% dans l'Ohio (nord) contre 44%.

    Son passé d'homme d'affaires sans scrupules nuit à Romney

    Aucun candidat n'a jamais remporté la présidentielle américaine depuis 1960 sans pointer en dans au moins deux de ces trois Etats. «Si nous étions le 6 novembre, le président Barack Obama l'emporterait largement dans les Etats clés de Floride, d'Ohio et de Pennsylvanie; et si l'on en croit le passé, il l'emporterait pour un second mandat», a indiqué Peter Brown, directeur adjoint de l'institut de sondage de l'Université Quinnipiac.

    Signe que la guerre publicitaire menée par le camp démocrate contre son passé d'homme d'affaires sans scrupules au sein du fonds d'investissement Bain Capital a peut-être porté ses fruits, 45% des personnes interrogées en Floride, 50% en Ohio et 51% en Pennsylvanie ont jugé que l'expérience professionnelle de Mitt Romney visait plus le profit personnel qu'à lui donner des armes pour remettre l'économie du pays sur les rails.


    VIDEO. En meeting, Obama critique les réductions d'impôts prévues pa Romney

    VIDEO


    L'économie sera la question fondamentale du scrutin de novembre. Sur ce sujet, l'écart entre les deux candidats est très serré vu la croissance actuelle et le taux de chômage frisant les 8,2%. L'évolution de la situation économique sera donc déterminante pour Barack Obama. «Un mois en politique c'est une éternité, donc j'imagine que trois mois c'est trois éternités», commente le directeur adjoint de l'institut de sondage.


     

    LeParisien.fr


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  • Les Bourses européennes terminent en ordre dispersé

    mercredi 1 août 2012 18h34 
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    PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé mercredi, dans l'attente des décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne.

    À la clôture, le CAC 40 termine en hausse de 0,91% (29,90 points) à 3.321,56 points. Le Footsie britannique bondit de 1,38% tandis que le Dax allemand recule de 0,26%. L'Ibex de la Bourse de Madrid cède 0,27% tandis qu'à Milan, le MIB termine en hausse de 0,27%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagne 0,46%.

    "Nous avons la Fed aujourd'hui et la BCE demain, et tout le monde attend la politique des banques centrales. Jusqu'à présent les marchés ont tenu grâce à l'argent facile, mais s'il n'y en a pas davantage rapidement, nous risquons d'être déçus", prévient Jack Ablin, chargé des investissements chez Harris Private Bank.

    "Pour que la fête continue il va falloir un sérieux coup de fouet monétaire, aussi bien et Europe qu'aux Etats-Unis".

    Les créations d'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis ont été plus fortes que prévu au mois de juillet, selon les résultats de l'enquête ADP, publiés avant l'ouverture des marchés américains.

    Le secteur manufacturier américain s'est en revanche contracté pour le deuxième mois d'affilée en juillet, selon l'enquête ISM auprès des directeurs d'achat du secteur, confirmant le ralentissement de l'activité qui nourrit les anticipations d'une nouvelle phase d'assouplissement monétaire.

    Les décisions de la Fed, à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire qui a débuté mardi, seront rendues publiques à 18h15 GMT. Le conseil des gouverneurs de la BCE se réunit jeudi et la président de l'institution monétaire, Mario Draghi, a suscité de fortes attentes en déclarant la semaine dernière que la BCE était prête à tout faire dans la limite de son mandat pour préserver l'intégrité de l'euro.

    Marc Joanny


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