• Idées  lien

    Les choix risqués du candidat Romney

     

    Par Dominique MoÏsi | 27/08 | 07:00

    Alors que s'ouvre demain à Tampa, en Floride, la Convention républicaine, est-il possible de tirer des leçons des dernières élections présidentielles françaises pour prédire le résultat des élections américaines ?

    En France, les électeurs se sont largement déterminés en fonction du style personnel des deux principaux candidats en présence. Ils ont rejeté (à une faible majorité) le « bonapartisme » du président en place pour choisir l'approche plus « consensuelle » d'un candidat socialiste qui avait su, en dépit de son extrême réserve personnelle, se mettre en scène et se « révéler aux Français » lors du discours du Bourget, qui avait lancé sa campagne en janvier 2012.

    Mitt Romney, le candidat de l'opposition républicaine, se trouve aujourd'hui dans la position où se trouvait François Hollande hier. Saura-t-il sortir du mystère qui entoure sa personnalité ou demeurera-t-il aux yeux des Américains ce qu'était resté Lionel Jospin en 2002, une personnalité désincarnée, froide et lointaine ?

    Tel est le premier enjeu des élections américaines, qui tient à l'éligibilité personnelle d'un homme. Barack Obama, en dépit de sa distance aristocratique, de son approche cérébrale des problèmes, apparaît d'une extrême chaleur communicative en comparaison de Mitt Romney. C'est encore aujourd'hui avec le président en place, plus qu'avec son rival, qu'une majorité d'Américains préféreraient « prendre une bière ». Qu'en sera-t-il à l'issue de la campagne ?

    Au-delà des hommes, il y a leurs programmes. Le second enjeu du scrutin est cette année de nature idéologique. En prenant Paul Ryan comme colistier, Mitt Romney a-t-il - toutes proportions gardées -, en termes français, fait le choix d'une stratégie « à la Patrick Buisson » ? Dans le cas américain, la question de la taille et du rôle du gouvernement s'est substituée à celle de l'identité nationale. Mais Romney ne risque-t-il pas - pour ne pas perdre une seule voix sur sa droite et mobiliser les ultra-conservateurs du Tea Party -d'aliéner une partie des électeurs du centre, ces électeurs dits « indépendants » qui s'étaient ralliés massivement derrière Obama en 2008 ?

    Certes, ces électeurs ne sont pas très nombreux, mais ne sont-ils pas - à la marge -décisifs, comme a pu l'être en France ce « marais humaniste » qui s'est reporté pour des raisons éthiques sur François Hollande.

    En durcissant sa campagne, en lui donnant une orientation plus idéologique, Mitt Romney le « centriste », que le Parti républicain jugeait trop tiède, ne risque-t-il pas aussi d'affaiblir la portée de son message central ? En mettant l'accent sur la question du déficit, Romney dit aux Américains « le changement, c'est urgent » ou « c'est moi ou le déclin inéluctable ». Mais s'il pose une bonne question, le candidat républicain y apporte-t-il une bonne réponse ? Même si Paul Ryan mettra très certainement de l'eau dans son vin intégriste en matière de lutte contre les déficits, la classe moyenne américaine n'est pas prête à se serrer seule la ceinture au moment où les plus riches connaîtraient des dégrèvements fiscaux importants. Peut-on lancer un grand et nécessaire débat de société -êtes-vous prêts à remettre en cause des avantages acquis que la société n'a plus les moyens de vous assurer ? -si au point de départ tout le monde, en fonction de sa richesse, ne se voit pas demander des sacrifices.

    De plus, le durcissement idéologique sur le plan économique s'accompagne d'un virage à droite sur les questions dites de société. Comment les femmes, et une grande partie des jeunes, peuvent-ils se rallier à un ticket républicain qui se veut responsable et moderne sur le plan économique, mais qui apparaît à ce point rétrograde en matière de société, des questions d'avortement à celles du droit des homosexuels ? L'Amérique peut être légitimement obsédée par le spectre de son déclin relatif, voir dans le caractère abyssal de ses déficits la source majeure de ses problèmes ; elle n'est sans doute pas prête à une contre-révolution sociale et sexuelle. Et en faisant de l'élection un référendum sur le futur de Medicare, donc sur le rôle et la taille du gouvernement, le Parti républicain prend le risque de perdre définitivement les classes moyennes dans les Etats clefs. A un peu plus de deux mois des élections, les chances d'Obama aux Etats-Unis sont plutôt meilleures que ne l'étaient à la même période celles de Sarkozy en France.

    Dominique Moïsi est conseiller spécial à l'Ifri

    Écrit par Dominique MOÏSI
    Chroniqueur - Conseiller du directeur de l'Ifri (Institut français pour les relations internationale

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  • Ligue des champions: Lille a forcé le barrage

    Créé le 29/08/2012 à 23h20 -- Mis à jour le 29/08/2012 à 23h20 
    Tulio de Melo après son but décisif
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    Tulio de Melo après son but décisif Michel Spingler/AP/SIPA

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    FOOTBALL - Les Nordistes seront en Ligue des champions grâce à leur victoire 2-0 (après prolongation) face à Copenhague...

    C’est le but le plus cher de l’histoire du Losc. Décisif en prolongation, Tulio De Melo est devenu en un coup de tête le joueur préféré des actionnaires lillois. Car ce matin, Lille est plus riche de 20 millions d’euros, prix de la récompense d’une participation à la Ligue des champions. Un jackpot qui donne un autre relief au début de saison  cahoteux des Lillois. Si un fiasco aurait sans doute obligé le club nordiste à dégraisser, cette qualification pourrait permettre aux Nordistes de se renforcer dans les derniers jours du mercato. Ce qui ne sera pas de trop pour une équipe encore en plein rodage.

    La tête de DeMelo vaut de l’or

    Surtout, ce billet pour la piste aux étoiles va permettre aux dirigeants lillois de profiter à plein de leur Grand stade. Plutôt que de brader des tickets pour la moins prestigieuse Ligue Europa, le club va pouvoir faire fonctionner la planche à billets face aux cadors du foot européen que rêvent déjà d’affornter les hommes de Rudi Garcia.

    La bonne affaire est à la fois sportive et économique. Mais si Lille veut se dessiner un avenir en Ligue des champions, il lui faudra absolument élever son niveau de jeu. Car c’est par un trou de souris que les Lillois ont forcé le barrage mercredi. Face à une équipe de Copenhague bien organisée et constament dangereuse en contre, Lille a longtemps souffert.

    >> Un match à revivre en live comme-à-la-maison

    Avant qu’un gamin de 19 ans ne lui redonne espoir. Sur un centre de Kalou, détourné par Wyland, Lucas Digne se jette pour ouvrir le score (42e) et remettre les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matchs. La moitié du chemin est faite mais le reste est à déconseiller aux cardiaques. Le cul entre deux chaises, Lille ne sait plus quoi faire entre défendre ou attaquer. Le temps de réfléchir, la prolongation est déjà là. C’est le moment que choisit Roux pour déposer le ballon sur la tête de De Melo, pour ce véritable but en or massif.

    B.V.

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  • Dernière modification : 29/08/2012   lien

    Les Ferrari, victimes bling-bling de la rigueur italienne

    Les Ferrari, victimes bling-bling de la rigueur italienne

    Les ventes de Ferrari, Maserati et autres véhicules très haut de gamme sont en net recul depuis le début de l’année en Italie. Une conséquence bling-bling de la cure d’austérité et de la lutte contre l’évasion fiscale dans le pays.

    Par Sébastian SEIBT (texte)
     

    Le Premier ministre italien Mario Monti a estimé, mercredi 29 août, que “les marchés financiers commencent à comprendre” les vertus de ses réformes. C’est peut-être vrai des investisseurs, mais c’est très loin d’être le cas d’un secteur qui a longtemps symbolisé le "Made in Italy" : les voitures de luxe. Le déclin transalpin de cette filière est en train de devenir l’un des signes extérieurs les plus flagrants d’une Italie grippée par l’austérité imposée par le gouvernement.

    Les Ferrari, Maserati (Fiat) ou encore Bugatti n’ont plus la cote en Italie, comme les chiffres l’attestent. Les ventes de voitures de luxe devraient chuter de 47 % en 2012, selon le cabinet d’études américain spécialisé dans l’industrie automobile IHS Automotive. Il prévoit que les Italiens achèteront 593 voitures de luxe cette année, soit moitié moins qu’en 2008, époque où la crise de la dette n’avait pas encore frappé à la porte du pays. Les deux marques de prestige de Fiat ainsi que les Lamborghini (qui appartiennent à l’allemand Volkswagen depuis 1998) ont connu un mois de janvier particulièrement catastrophique avec un recul des ventes en Italie de près de 60 %, avait déjà souligné en février l’Anfia, la principale association de constructeurs automobiles italiens.

    Non seulement les Italiens fortunés ne dépensent plus - ou presque - des centaines de milliers d’euros pour acquérir des véhicules très haut de gamme, mais ils sont aussi plus nombreux à les revendre. Sur les cinq premiers mois de 2012, 13 633 voitures de luxe d’occasion ont ainsi été exportées soit par des revendeurs, soit directement sur Internet, contre 4 923 seulement sur toute l’année 2011, s’est alarmé l’Unrae, un syndicat italien des professionnels de l’industrie automobile, au début du mois d'août.

    “L’Italie a toujours été un bastion de voitures de luxe mais, maintenant, elles disparaissent des rues. C’est un symbole très fort de la gravité de la crise”, a confirmé le 23 août Giuliano Noci, l'un des responsables de la faculté d’économie de l’Institut polytechnique de Milan, au site américain BusinessWeek .

    Ce déclin sans précédent pousse, en outre, ces marques à délaisser leur marché historique pour aller chercher fortune ailleurs. C’est d’ailleurs ce qu’a laissé entendre Sergio Marchionne, le PDG de Fiat, en janvier, lorsqu’il a opposé une “Italie frappée par l’austérité” et des “marchés plus dynamiques ailleurs dans le monde”.

    Contrôles fiscaux

    Ce désamour des super-riches italiens pour les super-voitures de luxe ne provient cependant pas d’une soudaine chute de leur pouvoir d’achat. “L’automobile haut de gamme a traditionnellement toujours mieux résisté aux crises que les autres secteurs en Italie”, a rappelé le 14 août à Bloomberg Romano Valente, le secrétaire général d’Unrae. Il s'agit, en fait, d'une conséquence directe du plan d’austérité mis en œuvre en fin d’année dernière par le gouvernement et de l’augmentation des taxes sur les biens de luxe.

    Une augmentation suivie, en janvier, du feu vert donné par les autorités aux agents du fisc pour qu'ils contrôlent les possesseurs de voitures très haut de gamme. Ainsi, au début de l'année, la presse italienne a fait grand bruit d'un raid du fisc à Cortina D’Ampezzo, dans les Dolomites, au cours duquel il a été découvert que 42 propriétaires de véhicules de luxe avaient déclaré moins de 30 000 euros de revenus pour 2010. Quelques mois plus tard, en juillet, la police financière a arrêté, à Bergame, le conducteur d’une Ferrari qui, après contrôle, accusait 3 millions d’euros d'impôts impayés depuis 2007.

    Ce "délit de sale voiture de luxe" participe, en fait, à l’effort italien pour lutter contre l’évasion fiscale, qui représente un manque à gagner d’environ 180 milliards d’euros par an, selon le cabinet britannique Tax Research UK. “C’est avant tout symbolique et permet surtout de faire passer le message auprès des moins riches que le gouvernement veut faire participer les plus fortunés à l’effort de rigueur”, précise Giuseppe Ragusa, économiste à l’université LUISS de Rome, à l'hebdomadaire américain Time.


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  • 29 août 2012 - 21H49  lien

     

    Michel Sapin: "agir vite" pour des résultats "le plus rapides possibles"

    French Labour, Employment and Social Dialogue Minister Michel Sapin (R) and French Junior Minister in charge of Apprenticeship and Professional Training, Thierry Repentin, arrive for a dinner with government members on August 22, 2012 at the Hotel Matignon in Paris. AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD

    French Labour, Employment and Social Dialogue Minister Michel Sapin (R) and French Junior Minister in charge of Apprenticeship and Professional Training, Thierry Repentin, arrive for a dinner with government members on August 22, 2012 at the Hotel Matignon in Paris. AFP PHOTO KENZO TRIBOUILLARD

    AFP - Le ministre du Travail Michel Sapin affirme la volonté du gouvernement "d'agir vite" afin d'avoir des résultats le plus rapidement possible dans la bataille pour l'emploi, dans une interview à paraître jeudi dans le quotidien La Dépêche du Midi.

    "Nous avons la volonté d'agir vite pour que les résultats des décisions prises aujourd'hui soient le plus rapides possibles", a assuré M. Sapin, qui avait annoncé plus tôt qu'il engagerait "la semaine prochaine" la négociation sur les "contrats de génération".

    Le ministre a affirmé qu'il "ne se résoudrait jamais à l'idée qu'il y ait 3 millions de chômeurs, ou que 24 % des jeunes de moins de 25 ans soient sans emploi".

    Par ailleurs, interrogé sur le risque de "conservatisme" des syndicats et du Medef à l'approche de la grande conférence sociale prévue par le gouvernement, M. Sapin a répondu: "Si l'on pouvait sortir de ce que vous appelez ce double conservatisme pour entrer dans une vraie dynamique, on réussirait le dialogue social à la française".


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  • Accueil > TopNews > Syrie: Assad, intraitable, rejette l'idée de zones tampons

    Syrie: Assad, intraitable, rejette l'idée de zones tampons

    Créé le 29-08-2012 à 18h35 - Mis à jour à 22h32  lien

    Le président syrien Bachar al-Assad a rejeté l'idée d'une zone tampon en Syrie pour protéger les réfugiés et s'est montré intraitable dans sa volonté de vaincre la rébellion après plus de 17 mois d'un conflit dévastateur, dans des déclarations diffusées mercredi.
(c) Afp

    Le président syrien Bachar al-Assad a rejeté l'idée d'une zone tampon en Syrie pour protéger les réfugiés et s'est montré intraitable dans sa volonté de vaincre la rébellion après plus de 17 mois d'un conflit dévastateur, dans des déclarations diffusées mercredi. (c) Afp

    Le président syrien Bachar al-Assad a rejeté l'idée d'une zone-tampon en Syrie pour protéger les réfugiés et s'est montré intraitable dans sa volonté de vaincre la rébellion après plus de 17 mois d'un conflit dévastateur, lors d'une interview diffusée mercredi.

    Alors que la Syrie est ravagée par des violences qui ont fait plus de 25.000 morts selon une ONG syrienne, poussé à la fuite des centaines de milliers de civils et détruit une partie des infrastructures, M. Assad a clairement montré qu'il n'était pas prêt à céder, malgré les nombreux appels à quitter le pouvoir lancés par des pays occidentaux et arabes.

    "Nous progressons, la situation sur le terrain est meilleure mais nous n'avons pas encore gagné, cela nécessite encore du temps", a-t-il dit dans une interview à la chaîne privée pro-régime Ad-Dounia diffusée en soirée.

    Le président a reconnu que son régime avait commis de "nombreuses erreurs", estimant toutefois que malgré cela, il existait "un lien solide" entre le pouvoir et le peuple.

    "Ce qui se passe n'est ni une révolution ni un printemps, il s'agit d'actes terroristes", a-t-il dit en accusant la Turquie "de porter une responsabilité directe dans l'effusion du sang en Syrie".

    "C'est le sort d'une patrie qui est en jeu, non pas d'un régime", a affirmé M. Assad avant d'ajouter: "soit la Syrie s'en sort soit elle coule".

    A la veille d'une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l'ONU jeudi à New York sur l'aide humanitaire aux réfugiés syriens, il a jugé "irréaliste même pour les Etats hostiles et ennemis de la Syrie" le projet d'une zone tampon en Syrie évoqué par l'Occident et la Turquie.

    Le régime Assad compte, comme depuis le début du conflit en mars 2011, sur l'appui des alliés russe et chinois pour bloquer toute résolution qui lui étant défavorable au Conseil de sécurité.

    Débordée par l'exode des Syriens, la Turquie a multiplié les appels à la création de ces zones tampons près de sa frontière, disant espérer que le Conseil de sécurité "agirait" pour héberger les réfugiés "dans des camps" en Syrie.

    Assad raille les dissidents

    Le président Assad, lâché par des proches dont le Premier ministre Riad Hijab et des généraux ces derniers mois, a raillé les défections.

    "Les gens patriotes et les gens bien ne fuient pas, ne quittent pas la patrie. Finalement, cette opération (de défection) est positive, c'est une opération d'auto-nettoyage de l'Etat premièrement et de la nation en général", a-t-il lancé.

    Le 26 août, le président Assad avait devant un émissaire iranien déjà promis de vaincre la rébellion à "n'importe quel prix".

    L'Iran, principal allié régional de Damas, accueille jeudi et vendredi un sommet des Non-Alignés auquel participeront le Premier ministre et le chef de la diplomatie syriens.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à Téhéran à l'occasion du sommet, a demandé aux dirigeants iraniens "d'user de leur influence" pour convaincre le régime du président Assad de "mettre fin d'urgence à la violence".

    Le département d'Etat américain, qui avait émis de très fortes réserves sur le voyage de M. Ban en Iran, a aussitôt ironisé sur cette déclaration en affirmant être "d'accord (...) pour dire que l'Iran a un rôle à jouer" si "ce rôle consiste à rompre avec le régime d'Assad et à cesser de lui fournir de l'aide matérielle, des armes et des conseillers".

    Sur le terrain, les affrontements se poursuivent notamment dans Damas et sa banlieue est, à Alep (nord) et à Idleb (nord-ouest), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Au moins 101 personnes, dont 56 civils, 29 soldats et 16 rebelles, ont péri dans les violences à travers le pays, selon un bilan provisoire de l'OSDH.

    Attaque rebelle à l'artillerie

    Les rebelles ont affirmé avoir lancé une attaque avec des chars, généralement saisis après des défections de militaires, contre l'aéroport militaire de Taftanaz entre Idleb et Alep, y détruisant cinq hélicoptères.

    Mais la télévision d'Etat a affirmé que les forces armées avaient repoussé l'attaque en faisant des tués parmi les "terroristes".

    Selon le quotidien privé proche du pouvoir, Al-Watan, l'armée poursuit son "opération de nettoyage" à Alep où les combats durent depuis plus d'un mois pour le contrôle de cette ville stratégique du nord du pays.

    Human Rights Watch s'inquiète de voir des Syriens fuyant les violences bloqués aux frontières turque et irakienne, où ils arrivent en grand nombre.

    Selon l'ONG, ils seraient 9.000 retenus par les filtrages mis en place à la frontière turque, tandis que des centaines d'autres restent sous la menace des violences syriennes alors qu'ils tentent d'entrer en Irak.

    Selon le département d'Etat américain, les Etats-Unis ont versé près de 82 millions de dollars dans un fonds d'aide aux réfugiés.

    La responsable des relations extérieures du Conseil national syrien (CNS) Bassma Kodmani a dit mercredi avoir démissionné de cette instance de l'opposition avec "quelques autres" et a appelé à la constitution d'un "gouvernement de transition", sur la radio française RFI.


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