• 2 vs 1
    Terminé
    août 29, 2012 10:30 PM CEST
    Estadio Santiago Bernabéu — Madrid
    Arbitre:‬ Antonio Miguel Mateu Lahoz‎
     
     
    90′ +3
    C'est terminé sur le score de 2-1 grâce à des buts de Higuain, Ronaldo, et Messi pour réduire le score. Rappelons l'expulsion d'Adriano en première période. La saison est plus que bien lancée.
     
    90′ +1
    La frappe de Messi qui frôle le poteau. Le stade a tremblé!
     
    90′ +1
    Montoya seul face à Casillas, mais celui-ci détourne en corner.
     
    90′
    Trois minutes de temps additionnel.
     
    89′
    Frappe de Ronaldo après avoir passé Song mais bon arrêt de Valdes.
     
    87′
    Frappe de Tello contrée par Ramos. Un nouveau corner, pas forcément le point fort des visiteurs.
     
    86′
    Corner concédé bêtement par le Real.
     
    85′
    Le Barca va tenter son rush final. Khedira le sent et dégage comme un bourrin dès qu'il en a l'occasion.
     
    83′
    Remplacement Mesut Özil Luka Modric
     
    82′
    Remplacement Pedro Tello
     
    82′
    Remplacement Gonzalo Higuaín Karim Benzema
     
    80′
    La frappe de Xabi Alonso s'envole dans le ciel madrilène.
     
    79′
    Remplacement Á. di María Callejón
     
    79′
    Alonso lance Higuain qui se retrouve seul face à Valdes. L'argentin touche du bois, quelle occasion pour le Real.
     
    75′
    Remplacement Sergio Busquets Burgos Alex Song
     
    74′
    Superbe passe de Messi pour Alba que se retrouve seul face à Casillas mais qui rate son contrôle. Occasion d'égaliser pour le Barca!
     
    73′
    Carton Jaune Sergio Ramos
     
    71′
    Mascherano tente encore une fois de lancer Pedro, cette fois-ci, Ramos est présent. Les équipes laissent de grands espaces désormais.
     
    69′
    Iniesta tente un lob de 50 mètres, mais on fait pas à Iker, qui n'est pas Victor Valdes.
     
    68′
    Khedira qui slalom dans la défense barcelonaise et se retrouve seul face à Valdes. Sa frappe est détournée par "Mister Bourde"
     
    66′
    Iniesta qui se sert de toute sa classe pour se sortir du pressing bacelonais. Cela ne fait pas avancer la machine blaugrana, mais c'était assez beau pour le souligner.
     
    64′
    Pedro tente une nouvelle fois après une chevauché côté droit, mais il est trop excentré pour poser le moindre problème à Casillas.
     
    63′
    Carton Jaune Sami Khedira
     
    63′
    Modric part à l'échauffement et tout le Santiago Bernabeu applaudit.
     
    61′
    Après deux minutes où les barcelonais ont joué à la passe à 10, Mascherano lance Pedro comme au match aller, qui lâche un superbe contrôle, comme au match aller. Cette fois-ci, Iker es bien présent.
     
    59′
    Le Real tente de répondre aux barcelonais en faisant aussi tourner le ballon. Le rythme a largement baissé.
     
    57′
    Le Real ne presse plus trop et laisse le Barca communiquer au milieu de terrain. Attention, cette tactique peut s'avérer dangereuse.
     
    55′
    Le Barca tente de se reprendre avec des petites passes au milieu de terrain. Mais Ozil bloque la machine blaugrana et repart vers l'avant.
     
    53′
    Higuain dans la surface centre, Victor Valdes peut bloquer le ballon.
     
    52′
    Le barca met finalement le pied sur le ballon en seconde période.
     
    50′
    Carton Jaune Gerard Piqué
     
    50′
    Coup franc style "mini-corner" pour le Real après une main de Piqué. Cela ne donnera rien.
     
    48′
    Valdes se fait charrier par le peuple madrilène à chaque ballon touché.
     
    46′
    Le Real prend tout de suite la possession du ballon.
     
    45′
    Les catalans sont les premiers de retour sur le terrain. C'est eux qui auront le ballon pour le coup d'envoi. C'est parti pour cette seconde période.
     
    45′ +2
    C'est la pause après deux minutes de temps additionnel.
     
    45′ +2
    Di Maria dans la surface crochète et frappe du gauche, le ballon passe côté.
     
    45′ +1
    Ronaldo répond avec une frappe de poney de 35 mètres. Le ballon frôle le poteau.
     
    45′
    But Lionel Messi
    LE BARCE REDUIT LE SCORE! Grâce à un superbe coup franc de Lionel Messi qui répond à son meilleur ennemi. Attention, ce match n'est pas finit!
     
    43′
    Coup franc bien placé pour Barcelone qui a repris le contrôle du match.
     
    40′
    Le Barca remet le pied sur le ballon afin de reprendre ses esprits.
     
    38′
    Carton Jaune Arbeloa
     
    38′
    Petit rappel, il suffit de deux buts au Barca pour se qualifier. Ca semble plus que compliqué.
     
    36′
    Cette domination madrilène n'empêche pas Iniesta d'impregner de sa classe ce match. Le numéro 8 feinte la frappe et centre fort devant le but, personne pour le reprendre.
     
    34′
    Le Real donne l'impression de s'être calmé un petit peu. Le rythme a baissé. Tant mieux pour mes doigts.
     
    32′
    Remplacement Alexis Sánchez Montoya
     
    31′
    Ronaldo lance Pipita qui se retrouve encore seul face à Valdes. Cette fois-ci, Mascherano fait le geste qu'il faut pour tacler au dernier moment et envoyer le ballon en corner.
     
    29′
    Les madrilènes sont en confiance et ça se voit. Pepe tente et réussit une roulette sur Messi. Auparavant, Ozil s'était amusé avec Busquets dans la surface barcelonaise, avant qu'Alba ne le reprenne au dernier moment.
     
    28′
    Carton Rouge Adriano
     
    27′
    Carton rouge pour Adriano! Tout va de travers pour le Barca. Ronaldo partait seul au but mais Adriano le plaque comme un vulgaire rugbymen. ll avait commis sa première faute il y a quelques minutes sur Ozil.
     
    24′
    Barcelone n'a pas mis les pieds dans le camps Madrilène depuis dix bonnes minutes. L'ambiance que met les socios est indescriptible.
     
    23′
    But refusé pour Pepe. Sur un coup franc tiré par Xabi Alonso, Pepe propulse le but dans les cages, mais Sergio Ramos fait faute dans la surface.
     
    22′
    Ozil lance Higuain, encore une fois en face à face. Mais Valdes est présent et détourne la frappe de l'argentin.
     
    21′
    Carton Jaune Pepe
     
    20′
    Comment va réagit Barcelone, rarement en dessous de deux buts après 20 minutes.
     
    19′
    Assist Sami Khedira
     
    19′
    But Cristiano Ronaldo
    2-0 POUR LE REAL! Ouverture d'Ozil, Ronaldo, à la lutte avec Piqué s’emmène le ballon du talon. Le portugais prend son temps dans la surface, frappe, et Valdes, encore une fois, se troue. 2-0 pour Madrid.
     
    16′
    Madrid semble motivé et en confiance. On se demande ce que Mourinho a dit pour réveiller ses troupes après l’embarrassante défaite face à Getafe.
     
    15′
    Khedira écarte sur Ronaldo qui donne à Marcelo. Le brésilien frappe, mais la balle fuit le second poteau barcelonais.
     
    14′
    Carton Jaune Javier Mascherano
     
    13′
    Mascherano, encore lui, bloque Di Maria qui partait sur son côté droit. Carton jaune pour l'argentin qui fête son centième match avec le Barca aujourd'hui.
     
    12′
    Pour l'instant, le Real prend l'avantage. Barcelone va devoir attaquer maintenant. Ce match risque d'être mythique les amis!
     
    11′
    Assist Pepe
     
    11′
    But Gonzalo Higuaín
    BUT POUR LE REAL! PIPITA! Sur un dégagement au hasard de Pepe, Mascherano se troue. Chose à ne pas faire devant le remplaçant de Benzema qui contrôle de la poitrine et qui cette fois-ci réussi son face à face avec Valdes. 1-0 pour le Real.
     
    6′
    Passe de Marcelo pour Higuain qui se retrouve face à Valdes. L'argentin place son tir mais le gardien barcelonais répond présent. Première grosse occasion pour le Real.
     
    5′
    Celui-ci ne donnera rien et le ballon retourne dans les pieds du Real Madrid
     
    4′
    Première ouverture de Xavi pour Sanchez que Marcelo détourne en corner.
     
    3′
    A noter que Dani Alves s'est blessé à l'échauffement. C'est donc Jordi Alba qui prend côté gauche et Adriano qui prend la place de son compatriote à droite
     
    2′
    Le pressing madrilène est très haut! Cependant, le Barca arrive à se défaire du marquage et à remonter le terrain.
     
    2′
    Song et Modric, les deux recrues, sont sur le banc.
     
    1′
    C'est parti! Coup d'envoi pour le Real Madrid!
     
     
    A noter aussi e retour de Pepe dans le 11 du Real après son choc subit par Casillas
     
     
    Le Real Madrid n'a gagné aucun de ses trois derniers matches. C'est la plus mauvaise série des Merengue depuis mai 2011. En effet, la défaite à Getafe a conduit le Real à son plus mauvais début de saison depuis 1973.
     
     
    FC Barcelone : Valdés, Alves, Piqué, Mascherano, Adriano, Sergio Busquets, Xavi, Iniesta, Alexis, Messi, Pedro.
     
     
    Real Madrid : Iker; Arbeloa, Ramos, Pepe, Marcelo; Khedira, Xabi; Di María, Özil, Cristiano; Higuaín.
     
     
    La dernière victoire du Real lors d'un Clasico à Bernabeu remonte à Mai 2008, un large succès 4-1, là encore, ça commence à dater.
     
     
    A noter que sur ces 221 matches, les deux équipes en ont remporté 87 chacun. Faites le calcul, il n'y a eut que 47 matches nuls entre ces deux équipes. Si ce soir le Barca l'emporte, ce sera la première fois que les blaugranas passent devant depuis 1932. Ca commence à dater...
     
     
    Bienvenue pour ce 221e clasico. Celui qui désignera le vainqueur de la Supercoupe d'Espagne. Barcelone à l'aller l'a remporté 3-2 grâce à un superbe Iniesta. Les Madrilènes réussiront-ils à renverser la vapeur?

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  • Mécanisme européen de stabilité

    Zone euro : le jour du jugement approche

     

    Hans-Werner Sinn | 27/08/2012, 15:56 -
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    Retenez bien cette date : le 12 septembre, jour de la décision de la Cour constitutionnelle allemande sur le Mécanisme européen de stabilité (MES), sera le véritable D-Day pour le sauvetage, ou le naufrage, de la zone euro. L'analyse de Hans-Werner Sinn, professeur d'économie et de finance à l'université de Munich et président de l'Institut de recherche économique Ifo.

    Hans-Werner Sinn

    Hans-Werner Sinn

     L'Europe et le reste du monde attendent avec impatience le 12 septembre, jour de la décision de la Cour constitutionnelle allemande sur le Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce mécanisme devrait être le successeur permanent du prêteur d'urgence de la zone euro, le Fonds européen de stabilité financière (FESF). La Cour doit se prononcer sur le fait de savoir si le traité qui établit le MES viole ou non la Grundgesetz, la loi fondamentale allemande. Si tel est le cas, elle demandera au président allemand de ne pas signer ce traité, déjà ratifié par le Parlement.

     De tous cotés, on s'inquiète de la décision que prendra la Cour. Les contribuables et les retraités européens qui ont des économies substantielles craignent qu'une décision favorable au MES n'ouvre la voie à une mutualisation de la dette de la zone euro et que ce soit alors à eux de supporter les pertes des investisseurs. En cas de décision défavorable au MES, ce sont ces derniers qui craignent d'avoir à prendre en charge la totalité des pertes qu'ils ont subies.

    Refus de la mutualisation de la dette

     Les plaignants qui ont soumis le texte à la Cour constitutionnelle viennent de l'ensemble de l'éventail politique. On compte parmi eux le Parti de gauche, le député CSU (Union chrétienne-sociale) Peter Gauweiler et la ministre de la Justice du précédent gouvernement social démocrate du chancelier Gerhard Schröder, Herta Däubler-Gmelin, qui a réuni des dizaines de milliers de signatures d'opposants au MES, ainsi qu'un groupe de professeurs de droit et d'économie retraités et un autre groupe constitué de citoyens "ordinaires" dont les plaintes individuelles ont été selectionnées à titre d'exemple par la Cour.

     Les plaignants opposent plusieurs arguments au MES. Premièrement il violerait l'article 125 du traité de Maastricht qui interdit tout soutien financier à un Etat membre en difficulté. L'Allemagne avait accepté d'abandonner le Deutsche Mark à la condition que la zone euro ne conduise pas à la mutualisation directe ou indirecte de la dette de ses membres, interdisant ainsi toute aide financière des fonds européens aux pays risquant la faillite. L'euro a été conçu comme une unité de compte pour les échanges économiques qui n'impacterait pas la richesse.

     Les plaignants estiment que s'affranchir de l'article 125 en aidant la Grèce suppose de prouver que sa faillite créerait un risque plus grand que celui anticipé lors de l'établissement du traité de Maastricht. Or cette preuve n'a pas été fournie.

    Comment gérer l'éventuel déficit du MES ?

     Deuxièmement, les textes de loi allemands relatifs à la création du MES obligent le représentant allemand auprès du Conseil des gouverneurs du MES de voter conformément aux instructions du Bundestag. Or selon les plaignants, le droit international ne le permet pas. Si l'Allemagne avait voulu restreindre ainsi la marge de manœuvre de son représentant, elle aurait dû en informer les autres Etats avant la signature du traité instituant le MES. Les plaignants soulignent aussi que les gouverneurs étant tenus au secret, le représentant allemand ne peut rendre des comptes au Bundestag.

     Par ailleurs, ils estiment que si le traité instituant le MES prévoit un vote qualifié pour accorder des ressources à un pays donné, il ne précise pas sous quelles conditions le MES pourrait être déficitaire. Un salaire excessif que se verseraient les membres de son Conseil des gouverneurs, des moyens insuffisants pour récupérer la dette des pays qui ont bénéficié d'un crédit ou d'autres formes de mauvaise gestion pourraient engendrer un déficit. Or les membres du Conseil des gouverneurs et du Conseil d'administration du MES ne pouvant faire l'objet de poursuites, les comportements fautifs ne pourraient être sanctionnés.

     Si un déficit apparaît, il doit être couvert par la contribution initiale de 80 milliards d'euros qui serait alors complétée automatiquement par tous les pays participants, conformément à leur part en capital. Si un pays ne peut plus faire la contribution nécessaire, les autres doivent la faire pour lui. En principe, un seul pays ne devrait pas assumer l'ensemble des pertes de tous les autres. Pour les plaignants, une telle responsabilité conjointe et solidaire est incompatible avec des décisions antérieures de la Cour selon lesquelles l'Allemagne ne doit pas accepter un engagement financier lié au comportement d'un autre pays membre.

     Pire encore, selon les plaignants, même si la responsabilité d'un pays à l'égard d'un partenaire extérieur est limitée à sa part du capital, cette limite ne s'applique pas aux autres pays signataires du traité. Il est donc théoriquement possible qu'un seul pays doivent prendre en charge la totalité des 700 milliards d'euros de capital autorisé du MES.

    L'Union européenne ne peut se fonder que sur l'Etat de droit.

     Enfin, il ne faut pas considérer le MES à lui tout seul, mais dans le contexte de la totalité de l'engagement financier, ce qui inclut les 1400 milliards d'euros déjà accordés en plan de secours. Il faut notamment prendre en compte la totalité des prêts accordés dans le cadre de Target2 aux banques centrales des pays touchés par la crise, une somme qui n'est pas loin d'atteindre 1000 milliards d'euro.

     Personne ne sait que sera la décision de la Cour face à ces arguments. La plupart des observateurs pensent qu'elle ne s'opposera pas au MES, même si beaucoup d'entre eux s'attendent à ce que les juges exigent certains amendements ou demandent au président allemand de ne le signer que sous certaines conditions.

     On ne peut prévoir la décision de la Cour, ce qui est une bonne chose, et cela en est une encore meilleure que l'on ne puisse faire pression sur elle ou lui adresser des pétitions. L'Union européenne ne peut se fonder que sur l'Etat de droit. Si, suivant le cas, les dirigeants parviennent à s'affranchir de la loi, l'UE ne pourra jamais parvenir à la stabilité indispensable à la paix et à la prospérité.

     Copyright: Project Syndicate, 2012.


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  • Education : ce qui va changer (ou pas) à la rentrée

    <time datetime="2012-08-29T19:14:14+02:00" itemprop="datePublished">29 août 2012 à 19:14  </time>lien

    repères Le ministre de l'Education Vincent Peillon a dû composer avec une rentrée 2012 encore fortement marquée par les décisions du précédent gouvernement.

    Par SYLVAIN MOUILLARD

    A quelques jours de la reprise des cours, le ministre de l’Education Vincent Peillon s’est livré mercredi à sa première conférence de presse pré-rentrée scolaire. Contraint de jongler avec l’héritage de son prédécesseur Luc Chatel, qui avait prévu la suppression de 14 000 postes cette année, et l’ambition de François Hollande, qui a fait de l’Education nationale un des secteurs prioritaires de son mandat. Du coup, la rentrée 2012 s’annonce ambivalente : quelques mesures d’urgence ont été annoncées, mais l’héritage du quinquennat passé reste très présent.

    Ce qui change

    Une formation pour les profs «sacrifiés». Les enseignants débutants du secondaire ne donneront cette année que 15 heures de cours par semaine au lieu de 18. L’objectif : leur permettre de se former une journée par semaine, en attendant la remise sur pied d’une formation initiale des enseignants, qui a quasiment disparu sous le précédent gouvernement. Deux autres générations touchées par la réforme de la masterisation en 2010 devraient bénéficier à terme de la mesure.

    Les emplois d’avenir. Entre 2013 et 2015, 6 000 emplois d’avenir «professeurs» seront attribués chaque année à des étudiants boursiers en deuxième année de licence, qui se destinent à l’enseignement. En contrepartie d’une aide financière et d’heures de mission rémunérées en premier et second cycle, ils s’engagent à se présenter à un concours de recrutement de l'éducation nationale à l’issue de leurs trois années de contrat.

    Des profs expérimentés au CP. L’objectif, pour cette année cruciale d’apprentissage de la lecture, est de ne pas confier les élèves à des enseignants débutants. La consigne a été passée par les services du ministère. Elle ne devrait toutefois pas être complètement effective dès cette année.

    Un nouveau métier, les APS. 500 Assistants chargés de prévention et de sécurité (APS) seront affectés dans les établissements les plus exposés pour prévenir les violences scolaires. Ils seront formés pendant les huit semaines suivant leur prise de fonction, prévue à partir des vacances de la Toussaint.

    Des recrutements dans les personnels scolaires. Dans le détail, ce sont 2 000 assistants d'éducation, 1 500 auxiliaires de vie scolaire (AVSi) pour accompagner les élèves handicapés et 12 000 contrats uniques d’insertion dans les établissements (alors que 14 700 contrats de ce type arrivaient à échéance cet été) qui ont été embauchés.

    Suppression du décret sur l'évaluation des enseignants. Comme Vincent Peillon s’y était engagé, le décret réformant l'évaluation des enseignants, publié in extremis par le gouvernement Fillon le 7 mai 2012, a été abrogé.

    L’ARS en hausse. L’allocation de rentrée scolaire passe à 356,20 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, 375,85 euros de 11 à 14 ans et 388,87 euros de 15 à 18 ans. 

    Un nouveau calendrier scolaire. Les vacances de la Toussaint sont allongées sur deux semaines. En contrepartie, la fin de l’année est repoussée au 6 juillet après la classe. Une autre journée ou deux demi-journées seront rattrapées le 3 avril et/ou le 22 mai.

    Un brevet des collèges revu. Afin de tenir compte de l'évolution des programmes depuis 2008, l’examen de fin de collège sera légèrement modifié cette année : dictée plus longue, davantage d’exercices de maths...

    La réforme du lycée arrive en terminale. Devenue l’année de la spécialisation, elle doit mieux préparer les élèves à l’enseignement supérieur, améliorer l’orientation et rééquilibrer les filières pour pallier une perte de vitesse des filières littéraires.

    Ce qui n’a pas encore changé

    Les suppressions de postes. Pour la sixième année de suite, la rentrée est marquée par une baisse des personnels, conséquence logique du non-remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, pierre angulaire des années Sarkozy. En 2012, 14 000 suppressions de postes étaient prévues. Un chiffre ramené à 13 000 lorsque le gouvernement a décidé de recruter, en urgence, 1 000 professeurs des écoles supplémentaires. Sans oublier l’embauche de 280 profs certifiés supplémentaires dans le second degré.

    En attendant la rentrée 2013, qui devrait être marquée par les premiers des 60 000 recrutements promis par François Hollande, la situation reste tendue, notamment pour les enseignants en Rased, spécialisés dans l’aide aux élèves en difficulté. Seuls 104 ont été recrutés, alors que leurs effectifs ont été sabrés ces dernières années.

    Les rythmes scolaires. Le dossier fait partie des 60 engagements de campagne de François Hollande. Il avait pourtant déclenché le premier pataquès du gouvernement Ayrault, après l’annonce prématurée par Vincent Peillon du retour à la semaine de cinq jours. Une concertation devrait s’engager prochainement sur les modalités d’organisation de cette réforme.

    L’accès à la maternelle. C'était une des autres priorités du candidat socialiste : faciliter l’accès à l'école maternelle pour les enfants de moins de 3 ans. Aujourd’hui, leur taux de scolarisation n’est que de 12%. L’objectif est de revenir à 30% d’ici à 2017. Cela se fera progressivement, en fonction des embauches.

    Ce qui va être évalué

    C’est le leitmotiv de Vincent Peillon : la con-cer-ta-tion. Le ministre souhaite évaluer plusieurs dispositifs mis en place par ses prédécesseurs. Notamment les internats d’excellence, l’aide personnalisée, le dispositif Eclair, qui permet aux directeurs de recruter leurs professeurs, et l’assouplissement de la carte scolaire.


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  • L'ISF n'intègrera pas les biens professionnels, dit Moscovici

    mercredi 29 août 2012 23h12    lien
     
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    PARIS (Reuters) - Le gouvernement n'intègrera pas les biens professionnels dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici.

    Dans une interview dans l'édition de jeudi des Echos, il indique qu'il ne veut pas d'une fiscalité défavorable aux entreprises même si celles-ci doivent contribuer à l'effort de redressement des comptes publics.

    Il précise d'autre part que le gouvernement attendra le bouclage du projet de loi de finances 2013 pour revoir à la baisse, comme l'a indiqué lundi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la prévision de croissance de l'économie française pour 2013.

    Pierre Moscovici réaffirme, à la suite du chef du gouvernement, que le gouvernement ne diffèrera pas son objectif de retour des déficits publics à 3% du produit intérieur brut en 2013.

    "Un desserrement des engagements pris auprès de l'Union européenne serait perçu comme un manquement à la discipline commune, coûteux en termes de taux d'intérêt. Pour le gouvernement, le sérieux budgétaire n'est pas une fin en soi, c'est une nécessité pour dégager des marges de manoeuvre", dit-il.

    Après Jean-Marc Ayrault mercredi, le ministre de l'Economie et des Finances sera à son tour jeudi présent à l'université d'été du Medef. A la question de savoir si le gouvernement pourrait revoir en baisse les hausses d'impôts prévues pour les entreprises en 2013, il répond: "Celles-ci doivent contribuer à l'effort de redressement. Il n'est pas raisonnable qu'elles en portent tout le poids. C'est la rente qui doit être combattue, pas la production ni l'esprit d'entreprise."

    CADRE STABLE

    Il ajoute que le gouvernement veillera aussi "à la stabilité de la fiscalité dans le temps", indiquant: "La stabilité juridique est au moins aussi importante que la structure des prélèvements. L'investissement productif suppose un cadre stable."

    Sur l'ISF, il précise que les réflexions se poursuivent mais qu'"il n'est pas question d'inclure les biens professionnels dans l'assiette de l'impôt", comme le redoutaient les chefs d'entreprise.

    Evoquant le traité budgétaire européen, le ministre déclare qu'il sera soumis au vote du parlement accompagné d'un projet de loi organique sur le pilotage des finances publiques qui prévoit la création d'un Haut conseil des finances publiques, adossé à la Cour des comptes, "pour crédibiliser le dispositif auprès de nos partenaires."

    Selon le site Mediapart, qui cite une première mouture de ce projet de loi organique, il reviendrait à ce haut conseil "d'agréer les prévisions économiques" sur lesquelles se fondent les lois de finances et des lois de programmation pluriannuelles.

    Il émettrait en outre des "avis" sur la trajectoire de réduction des déficits, avec la possibilité d'"alerter publiquement le gouvernement et le Parlement sur l'éventuelle nécessité de déclencher un mécanisme de correction" en cas de dérapage.

    S'agissant de la crise de la zone euro, Pierre Moscovici réitère le souhait de la France que la Grèce reste dans la monnaie unique, "dès lors qu'elle fait les efforts nécessaires", et indique qu'il se rendra à Athènes le 13 septembre.

    Il déclare encore voir le "bout du tunnel" dans le dossier de la banque franco-belge Dexia, acculée à un délicat démantèlement depuis l'automne dernier.

    Yann Le Guernigou, édité par Nicolas Delame


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  • Dernière modification : 29/08/2012 

    Gambie : l’exécution de prisonniers sénégalais ravive les tensions avec Dakar

    Gambie : l’exécution de prisonniers sénégalais ravive les tensions avec Dakar

    Après l'exécution par la Gambie de deux détenus sénégalais, l'heure est à un nouveau refroidissement entre Banjul et Dakar. Des tensions qui compliquent les efforts du président sénégalais Macky Sall (photo) pour résoudre la crise en Casamance.

    Par Charlotte OBERTI (texte)
     

    Exit le moratoire, pourtant vieux de près de 30 ans en Gambie, sur la peine de mort. Après avoir annoncé, le 20 août, son intention de vider les cellules des condamnés à mort d’ici à la mi-septembre, le président Yahya Jammeh est passé à l'acte le 26 août. Neuf détenus ont été exécutés, dont deux Sénégalais. De quoi agacer Dakar, dont les espoirs d’une résolution du conflit en Casamance - une région du sud du Sénégal qui connaît une rébellion armée depuis 1982 - reposent en grande partie sur une médiation gambienne.

    Un pas en arrière

    Selon Amnesty International, qui qualifie ces exécutions collectives de "terrible régression", 38 personnes se trouvent toujours dans le couloir de la mort en Gambie. L’ONG met également en cause la régularité des procédures judiciaires.

     

    Derrière cette initiative morbide se trouve Yahya Jammeh, aux commandes du pays depuis 1994, un homme dont la réputation sulfureuse en matière de droits de l’Homme n’est plus à faire. Le président s’est notamment illustré, en 2008, par de violentes sorties homophobes, menaçant les homosexuels de leur couper la tête afin de "nettoyer la société gambienne."

    Les condamnations de la communauté internationale face aux exécutions n'ont pas tardé à se multiplier. Les États-Unis et la France ont notamment pressé Banjul d'abolir sans délai la peine capitale. Mais c’est la réaction de Dakar qui a fait le plus de bruit...

    La Gambie, intermédiaire entre Dakar et la Casamance

    "Nous avons été surpris du mépris des autorités gambiennes à l'égard du Sénégal", a ainsi déclaré Macky Sall, le président sénégalais, mardi 28 août, après avoir convoqué l’ambassadeur de Gambie à Dakar pour protester contre l'exécution des deux ressortissants sénégalais. Les deux pays, un temps réunis au sein d'une éphémère Confédération de Sénégambie (1982-1989), entretiennent des relations tumultueuses. Et, alors que l’élection de Macky Sall, en mars dernier, a apporté une certaine accalmie, ce haussement de ton pourrait venir compliquer la tâche de Dakar sur un point particulier : la résolution de la crise casamançaise, dans laquelle Banjul joue un rôle stratégique.

    Coincée entre la Gambie - enclave anglophone cernée par un pays francophone - et la Guinée Bissau, la région sénégalaise de la Casamance vit dans une situation de quasi-autonomie. En rébellion depuis 30 ans, les indépendantistes se réjouissent de leur position presque hors d’atteinte, les trajets du nord vers le sud du pays se faisant généralement par la mer. La Gambie intéresse donc tout particulièrement Dakar, qui a sollicité le soutien du gouverment de Jammeh. Après l’échec de son prédécesseur Abdoulaye Wade, Macky Sall a fait de cette question l’une de ses priorités.

    Du côté de la rébellion casamançaise, on se frotte les mains à la suite du regain de tensions entre les deux pays. "Tout ce qui peut affaiblir le pouvoir à Dakar est considéré comme une initiative pouvant favoriser les revendications politiques des rebelles de la Casamance", explique à FRANCE 24 Antoine Glaser, journaliste et écrivain spécialiste de l’Afrique. "Le refroidissement des relations ne va pas favoriser les négociations engagées avec la rébellion."

    Un pied-de-nez à la communauté internationale

    Au-delà du dossier casamançais, le gouvernement de Jammeh entend adresser un signal d’indépendance à son grand voisin, poursuit Antoine Glaser. "Derrière cette décision de la Gambie, il y a la volonté de lancer un défi à la communauté internationale, explique-t-il. Les deux pays sont en compétition depuis des années et le président gambien réagit mal aux récentes louanges adressées au Sénégal." Le Sénégal, où a eu lieu cette année une élection présidentielle dont le déroulement a été unanimement salué, qui fait également partie des États africains qui ont opté pour l'abolition de la peine de mort...

    "Par cette annonce [l'exécution des condamnés à mort, NDLR], la Gambie envoie un signal fort : elle dit qu’elle agit comme elle l’entend à l’intérieur de ses frontières", précise encore Antoine Glaser, qui estime que le froid diplomatique entre les deux pays pourrait avoir des répercussions plus larges. "Alors que les pays d’Afrique de l’Ouest tentent de parler d’une seule voix grâce à une coopération politique, économique et militaire accrue, ce refroidissement des relations n’est pas bon signe, notamment pour l’intégration de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest."


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