• Dernière modification : 30/08/2012 

    - Afrique du Sud - Justice


    Tuerie de Marikana : 270 mineurs inculpés pour meurtre

    Tuerie de Marikana : 270 mineurs inculpés pour meurtre

    Les 270 mineurs qui avaient été arrêtés après la fusillade policière à Marikana ont été inculpés ce jeudi du meurtre de leurs 34 collègues en vertu d'une loi qui condamne toutes les personnes prenant part à des violences impliquant la police.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Les mineurs arrêtés le 16 août lors de la fusillade policière à Marikana, en Afrique du Sud, ont été inculpés jeudi du meurtre de leurs 34 camarades en vertu d'une clause automatique de la loi, a indiqué jeudi le parquet à l'AFP.

    "La cour a inculpé aujourd'hui (jeudi) tous les mineurs de meurtre, conformément à la loi", a indiqué le porte-parole du parquet Frank Lesenyego.

    Cette clause légale prévoit que soient inculpées de meurtre toutes les personnes arrêtées sur le site d'une fusillade impliquant la police, que les victimes soient des policiers ou non.

    Cette inculpation concerne 270 mineurs, les 259 arrêtés le 16 août plus les blessés qui ont été placés en état d'arrestation à leur sortie de l'hôpital.

    Le juge qui les a entendus jeudi a fixé la prochaine audience au jeudi 6 septembre, et a ordonné leur maintien en détention.

    Le jeune tribun populiste Julius Malema, expulsé de l'ANC, le parti au pouvoir, en avril, a assisté à l'audience de jeudi.

    "C'est de la folie", a-t-il dit en entendant prononcer l'inculpation, "les policiers qui ont tué ces mineurs ne sont pas en prison, pas un seul d'entre eux".

    La grève sauvage de la mine de platine de Marikana a fait au total 44 morts. Dix hommes dont deux policiers et deux gardes de sécurité ont été tués lors d'affrontements intersyndicaux entre le 10 et le 12 août, puis 34 mineurs grévistes ont péri lorsque la police a ouvert le feu sur une foule de manifestants le 16 août.
     


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  • jeudi 30 août 2012 15:15
    Routes : pression sur les infractions  

    Les radars-tronçons illégaux ?


     

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    Les radars-tronçons illégaux ?

    A peine installé, déjà contesté. Le premier radar-tronçon de France, conçu pour mesurer la vitesse moyenne pratiquée par les conducteurs sur une section de plusieurs kilomètres, est au cœur d'une polémique. Mis en service dans la nuit du 24 au 25 août sur la RN 57, près de Besançon, il serait illégal. Dans un communiqué diffusé jeudi 30 août, l'Automobile club des avocats affirme que l'Etat n'a pas publié l'homologation de ces radars au Bulletin officiel. Un oubli qui rendrait tous les procès verbaux émanant d'un radar-tronçon très aisément contestables.
    Quelques heures après cette révélation, la Sécurité routière a assuré que "la procédure d'homologation de ce nouveau dispositif a été réalisée conformément à la réglementation". L'administration affirme que les radars vitesse ont bien été homologués mais "qu'aucune publication au Bulletin officiel n'est nécessaire pour valider cette homologation". Une vingtaine d'autres radars-tronçons doivent être installés en France d'ici la fin 2012.

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  • Mise à jour : jeudi 30 août 2012 14:05 | Par AFP
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    Afrique du Sud: la police a tué de sang-froid à Marikana, affirme un photographe

    La plupart des mineurs grévistes tués le 16 août par la police sud-africaine près de la mine de platine de Marikana (nord) l'ont été de sang-froid, affirme jeudi le photojournaliste Greg Marinovich, qui a passé quinze jours sur place, sur le site d'information Daily Maverick.

     

    Des mineurs à terre encerclés par des policiers le 16 août 2012 à Marikana

    Sur les 34 personnes tuées par la police à Marikana, pas plus d'une douzaine ont été abattues sur la colline où a eu lieu la fusillade diffusée en direct à la télévision. Les autres sont mortes dans des rochers à 300 mètres de là, certaines touchées à bout portant, affirme Greg Marinovich.

    La seule version officielle à ce jour affirme que les policiers ont ouvert le feu pour protéger leur vie lorsque la foule des mineurs, armés de lances, de machettes et de quelques armes à feu, les a chargés.

    La 14e victime n'a pu être qu'exécutée à bout portant contre le rocher où elle est morte, et où figure désormais la lettre "N" laissée par les enquêteurs, explique notamment le photographe sud-africain, qui s'est fait un nom lors de la "guerre des townships" entre l'ANC, le parti zoulou Inkhata et la police au début des années 1990.

    "Après avoir passé des journées sur le site de ce massacre sanglant, je n'ai pas besoin de beaucoup d'imagination pour croire que N a supplié qu'on lui laisse la vie sauve en cet après-midi d'hiver", écrit-il, notant qu'il est mort dans un endroit presque entièrement entouré de rochers. "Son tueur ne pouvait pas être éloigné de plus de 2 mètres, la géographie l'interdit."

    "D'autres lettres suggèrent des scénarios aussi morbides", ajoute-t-il: "J et H sont morts à côté l'un de l'autre. Ils n'avaient aucune échappatoire possible et ont dû être abattus à très faible distance." "Il devient clair (...) que des policiers très armés ont pourchassé et tué les mineurs de sang froid", juge Greg Marinovich. "Une minorité a été tuée lors de l'événement filmé où la police dit qu'elle a agi en état d'autodéfense. Le reste a été un meurtre à grande échelle", ajoute-t-il.

    Les événements du 16 août ont fait 34 morts et 78 blessés quand la police a tiré à balles réelles sur les manifestants, alors que des affrontements imputés à de rivalités syndicales avaient déjà fait 10 morts (dont 2 policiers) dans les jours précédents.

    Quelque 260 grévistes ont été arrêtés après la fusillade, tandis que les blessés sont également en état d'arrestation.

    La police des polices sud-africaine s'est refusée à tout commentaire, d'autant qu'une commission d'enquête spéciale a été chargée de faire toute la lumière sur la mort des 44 victimes de Marikana.

    "Je ne peux pas faire de commentaire tant que je n'ai pas lu l'article et parlé aux enquêteurs", a indiqué à l'AFP Moses Dlamini, porte-parole de la Direction indépendante d'enquêtes de la police.

    Selon le quotidien The Star, qui citait lundi une source anonyme proche de l'enquête, "les rapports d'autopsie indiquent que la plupart des gens fuyaient la police quand ils ont été tués". "Un grand nombre d'entre eux ont été abattus dans le dos et les balles sont sorties par leurs poitrines", a ajouté la source, notant que quelques-uns ont été touchés de face.

    Lors de la cérémonie en hommage aux victimes le 23 août, Zolani Bodlani, l'un des meneurs des grévistes et survivant de la fusillade, avait raconté que des policiers avaient abattu un homme à terre, l'un d'entre eux disant "il n'est pas mort, finis-le".


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  • Dernière modification : 30/08/2012 

    - Élections USA 2012 - Mitt Romney - Parti républicain


    Convention républicaine : baptême du feu offensif pour Paul Ryan

     

    Lors de la convention républicaine à Tampa (Floride), le colistier de Mitt Romney a vivement critiqué le bilan économique du président Barack Obama. "L'Amérique doit changer de cap", a lancé le très conservateur candidat à la vice-présidence.

    Par FRANCE 24 (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Le colistier de Mitt Romney, Paul Ryan, un conservateur quadragénaire, a galvanisé la convention républicaine mercredi soir à Tampa (Floride, sud-est) assurant que l'Amérique avait besoin de "changer de cap" et lançant de virulentes diatribes contre Barack Obama.

    Syndiquer le contenuPaul Ryan, le charismatique colistier de Romney

    "Après quatre ans passés à tourner dans tous les sens, l'Amérique a besoin de changer de cap et l'homme qui peut le faire est le gouverneur Mitt Romney", a affirmé Paul Ryan en se disant pour sa part "prêt à accepter l'appel de sa génération" et à être le candidat de son parti à la vice-présidence du pays.

    Quasiment inconnu des Américains, M. Ryan, 42 ans, est un élu du Wisconsin (nord) très conservateur sur les questions de société comme l'avortement et qui prône une réduction drastique des dépenses publiques. Il préside la commission du budget à la Chambre des Représentants.

    Grand brun athlétique aux yeux bleus, ce catholique, dont le père est décédé alors qu'il avait 16 ans, a profité de l'occasion pour présenter ses proches et livrer son histoire personnelle tout en louant Mitt Romney, un "homme de foi" et "un homme bon" capable de remettre l'Amérique sur le bon chemin.

    Paul Ryan, une étoile montante au Parti républicain
     
     
    Paul Ryan maitrise tous les enjeux du budget et du déficit (...) C'est un excellent choix pour monsieur Romney.
    Tom McGrath, président de "Republicans abroad France"

    La mission de cet élu amateur de chasse et de pêche semblait clairement établie: être l'homme des idées du duo républicain en matière de politique économique, aider Mitt Romney à rallier l'aile conservatrice du parti et séduire la jeunesse.

    Dans son discours, M. Ryan a notamment dénoncé la réforme de l'assurance santé du président démocrate sortant. "Obamacare revient à plus de 2.000 pages de règlements, mandats, taxes et autres qui n'ont aucune place dans un pays libre", a-t-il dit sous un tonnerre d'applaudissements des milliers de délégués républicains réunis à la convention.

    Il a promis qu'en cas de victoire à l'élection présidentielle le 6 novembre prochain l'administration Romney abrogerait cette loi.

    "L'homme a pris ses fonctions il y a quatre ans, n'est-il pas temps qu'il prenne ses responsabilités?", a-t-il encore lancé, dénonçant pêle-mêle l'accumulation de la dette et le chômage imputables à l'administration Obama.

    Syndiquer le contenuPORTRAIT

    Alors que l'économie est le sujet de préoccupation numéro un des Américains, il a assuré que le "ticket" Romney-Ryan créerait "12 millions d'emplois sur les quatre prochaines années" s'il était élu.

    Paul Ryan s'exprimait 24 heures avant l'intervention de Mitt Romney jeudi soir lorsqu'il acceptera lui aussi formellement sa nomination en clôture de la convention.

    Mitt Romney, présent mercredi soir à Tampa, avait fait campagne plus tôt dans la journée dans l'Indiana (nord) où il a fustigé devant un parterre d'anciens combattants la politique étrangère d'Obama et le déclin des Etats-Unis sur la scène internationale.

    La convention a d'ailleurs fait une brève incursion dans la politique étrangère -- largement ignorée jusqu'ici -- avec l'intervention de l'ancienne secrétaire d'Etat Condoleezza Rice qui a été longuement applaudie.

    Mme Rice est la seule membre de l'ancienne administration Bush à s'être vue attribuer une certaine visibilité à la convention, signe de la volonté de rupture du camp Romney avec l'ère Bush.

     

    Elle s'est inquiétée de la place des Etats-Unis dans le monde, estimant que la faiblesse de l'Amérique menace de "faire du monde un endroit plus dangereux".

    "Des dictateurs en Iran et en Syrie menacent la sécurité régionale, la Russie et la Chine empêchent d'y apporter une réponse et tout le monde se demande +Que fait l'Amérique?+", a-t-elle lancé. "Vous savez, quand vos amis comme vos ennemis n'ont pas de réponse à cette question, il est probable que le monde devienne un endroit plus dangereux".

    Et avant elle l'ex-candidat républicain à la présidentielle en 2008 John McCain avait lui aussi dénoncé l'absence de leadership américain.

    Venant perturber la belle harmonie de la grand-messe républicaine, au moins une personne, non identifiée, a crié lors du discours de M. Ryan, "la santé, pas la guerre!" avant d'être rapidement écartée.
     


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  • L'ouragan Isaac redevient tempête

    <time datetime="2012-08-29T23:54:46+02:00" itemprop="datePublished">29 août 2012 à 23:54 </time>lien

    Isaac capturé par la Nasa, le 29 août 2012.

    Isaac capturé par la Nasa, le 29 août 2012. (Nasa. REUTERS)

    Les vents sont retombés sous la barre des 120 km/h, mais balayent toujours la Louisiane.

     

    L’ouragan Isaac s’est affaibli mercredi, redevenant une tempête tropicale, mais balayait toujours le sud de la Louisiane (sud des Etats-Unis), avec des pluies diluviennes provoquant inondations et coupures de courant.

    Isaac a été rétrogradé au rang de tempête avec des vents de 110 kilomètres par heure (km/h), sous la barre des 120 km/h au-delà de laquelle une tempête devient un ouragan, a indiqué le Centre de surveillance des ouragans (NHC) à 19H00 GMT.

    Mais Isaac, qui se situait à 80 km à l’ouest de La Nouvelle-Orléans à 20H00 GMT et se déplaçait vers le nord-ouest, menaçait toujours de dangereuses inondations et montées des eaux, ainsi que de tornades isolées le long du littoral du golfe du Mexique, a prévenu le NHC.

    Accompagné de pluies diluviennes, la tempête n’a cependant pas fait céder les digues construites après les ravages causés il y a sept ans par l’ouragan Katrina autour de la Nouvelle-Orléans, s’est félicité le Corps des ingénieurs de l’armée américaine.

    Alors que son prédécesseur George W. Bush avait été vivement critiqué pour sa gestion de la catastrophe de 2005, le président Barack Obama a pris soin de suivre la situation au jour le jour. Il a promis mercredi le soutien des autorités aux victimes d’Isaac. «Nous pensons à vous. Nous prions pour vous», a-t-il déclaré au début d’une réunion électorale en Virginie (est). «Nous faisons tout notre possible pour que les gens soient pris en charge» dans les zones affectées, a-t-il ajouté.

    Les météorologues avaient prédit un «affaiblissement progressif» de l’ouragan, au fur et à mesure qu’il progressait dans les terres.

    Isaac va balayer la Louisiane mercredi et jeudi avant de toucher le sud de l’Arkansas tôt vendredi, selon le NHC, provoquant des dégâts qui pourraient coûter au moins 2,5 milliards de dollars à l'économie américaine, d’après des estimations de la société spécialisée Eqecat.

    Cette première évaluation d’Isaac est loin des dégâts causés par Katrina, qui avaient coûté quelque 125 milliards de dollars.

    Dégâts «historiques»

    Des digues ont été toutefois submergées dans le comté de Plaquemines, digues qui ne font pas partie du réseau construit par l’Etat fédéral, où des habitants ont dû être évacués mercredi.

    Après l’ouragan Katrina du 29 août 2005, le corps d’ingénieurs avait construit dans la ville un enchevêtrement composé de 560 km de digues, de parois coulissantes anti-crue et de 78 stations de pompage.

    Les eaux passant au-dessus d’une digue sont montées brutalement jusqu'à 3,6  mètres dans certaines maisons, a indiqué à CNN Billy Nungesser, président de la paroisse (comté, ndlr) de Plaquemines.

    Au moins la moitié des 2 000 personnes habitant dans la zone menacée avaient déjà quitté les lieux avant l’arrivée d’Isaac, a-t-il précisé, prédisant cependant des dégâts «historiques».

    Dans le comté, selon des médias locaux, plusieurs habitants sont coincés dans leur grenier ou sur le toit de leur maison, où certains sont secourus en bateau par des voisins.

    A la suite de ruptures de lignes provoquées par des rafales de vent, plus de 716 000 habitants --dont 683 000 en Louisiane-- dans les régions touchées n’avaient plus d'électricité mercredi à 19H00 GMT, selon le département américain de l’Energie, qui précise dans un communiqué que près de 95% de la production de pétrole brut dans le golfe du Mexique était à l’arrêt.

    Se déplaçant vers le nord-ouest à la vitesse de 9 km/h, le coeur de la tempête ne devrait pas passer sur la ville, même si ses effets s’y font ressentir avec de «violentes bourrasques», selon le NHC.

    (AFP)


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