• Russie : la Pussy Riot en grève de la faim

    transférée de sa prison à l'hôpital

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-29T16:43:00+02:00" itemprop="datePublished">29.09.2013 à 16h43</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-29T16:50:10+02:00" itemprop="dateModified">29.09.2013 à 16h50</time>

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

    <figure class="illustration_haut">

    Nadejda Tolokonnikova a annoncé, lundi 23 septembre, commencer une grève de la faim, se disant menacée de mort après avoir dénoncé les conditions de détention dans son camp de travail.

    </figure>

    Nadejda Tolokonnikova, l'une des membres emprisonnées du groupe contestataire Pussy Riot, en grève de la faim depuis lundi, a été transférée, dimanche 29 septembre, à l'hôpital, a déclaré un haut responsable de l'établissement hospitalier.

    Lire : "Une Pussy Riot en grève de la faim se dit privée d'eau dans sa prison"

    "Les médecins l'ont prise en charge aujourd'hui", a déclaré Sergueï Chaline, haut responsable à l'hôpital no 21, situé dans le village de Barachevo, en Mordovie (à 600 km à l'est de Moscou), où la jeune femme a été transférée. Il s'agit d'un établissement hospitalier affilié à l'administration pénitentiaire et prenant en charge les détenus, mais situé en dehors du camp de travail pour femmes no 14 de Mordovie, où Mme Tolokonnikova purge une peine de deux ans pour une "prière punk" contre le président russe Vladimir Poutine, chantée dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.

    Le mari de la jeune femme, Piotr Verzilov, a dit ne pas avoir pu entrer en contact avec sa femme depuis plusieurs jours. Il a ajouté qu'il allait "chercher à rencontrer la direction" de l'hôpital. Nadejda Tolokonnikova a annoncé, lundi 23 septembre, commencer une grève de la faim, se disant menacée de mort après avoir dénoncé les conditions de détention dans son camp de travail. Vendredi, elle avait déjà été transférée à l'infirmerie de la prison en raison de la détérioration de son état de santé.

    Entretien : "En Russie, se plaindre des conditions de détention, c'est risquer des ennuis"


    votre commentaire
  • Vie privée : Google va au bras de fer avec la Cnil !<time datetime="2013-09-28T12:04:00" pubdate="pubdate"></time>

    <time datetime="2013-09-28T12:04:00" pubdate="pubdate">Hier à 12h04    </time>lien

     

    (Boursier.com) -- Mis en demeure, en juin dernier par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL), de se conformer aux règles françaises de confidentialité des données sur internet, Google va au bras de fer avec la haute autorité française de protection de l'information sur les individus. Le géant américain ne s'est pas conformé à la législation française dans le délai de trois mois qui lui était imparti. La firme de Mountain View s'expose désormais à des sanctions...

    Sourde oreille
    Invité par la CNIL à "définir des finalités déterminées et explicites afin de permettre aux utilisateurs d'appréhender concrètement les traitements portant sur leurs données à caractère personnel", Google a fait fi de ces indications. Le groupe américain est également passé outre la recommandation lui demandant de déterminer une durée de conservation des informations sur ses utilisateurs. La Cnil souhaitait également l'obtention de l'accord des utilisateurs pour toute installation de cookies sur leurs terminaux. Dans sa démarche de mise en demeure, la haute autorité françaises avait été suivie par plusieurs pays européens à l'image de : l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.

    La Cnil va engager une procédure formelle
    "Au dernier jour du délai de 3 mois accordé à la société Google Inc., la société conteste le raisonnement de la Cnil, et notamment l'applicabilité de la loi Informatique et Libertés aux services utilisés par des résidents en France. Elle n'a donc pas effectué les modifications demandées", relève la commission française de l'informatique et des libertés sur son site internet. La Cnil a d'ailleurs décidé de formaliser ses rapports avec Google. "Dans ce contexte, la présidente de la Cnil va désigner un rapporteur aux fins d'engager une procédure formelle de sanction, telle que prévue par la loi Informatique et Liberté", explique la haute autorité.

    Manque d'information sur l'utilisation des données
    Google a en effet fusionné une soixantaine de règles en une seule que le groupe applique à la plupart de ses services, à l'image de son site de partage de vidéos YouTube, de sa messagerie Gmail ou encore son réseau social Google Plus. La Cnil a ainsi relevé 6 manquements à la législation de 1978 sur la protection des données personnelles. Le principal reproche formulé à l'encontre de Google porte sur la trop grande imprécision quant à l'information de l'internaute sur l'utilisation de ses données personnelles. Selon la Cnil, "ces nouvelles règles ne permettent pas à l'utilisateur de connaître l'utilisation qui peut être faite de ses données et de la maîtriser".

    Google dans l'esprit des lois...
    Le célèbre moteur de recherche se livrerait donc à une "collecte déloyale" d'informations d'utilisateurs n'ayant pas de compte Google. La Cnil estime que la firme américaine relève excessivement d'informations sur la navigation des usagers non inscrits en compte, et demande une clarification des informations transmises par les sites fréquentés. "Notre politique de confidentialité respecte la loi européenne et nous permet d'offrir des services plus simples et plus efficaces", rétorque Google qui se défend : "Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la Cnil, et nous continuerons à le faire".

    Quelles sanctions ?
    A court terme et face à cette fin de non recevoir de la part du géant de Mountain View, la Cnil pourrait infliger une amende d'un montant maximum de 150 kE à Google. En cas de récidive, l'addition pourrait grimper à 300 kE... une goutte d'eau dans l'océan des 8,12 Milliards d'Euros de profits engrangés en 2012. En revanche en cas de règlement du différend dans le cadre législatif de l'Union européenne, la note serait bien plus salée... Elle pourrait s'élever à 2% du chiffre d'affaires soit 760 Millions d'Euros sur la base d'activité de 2012. Ce cadre n'étant pas clairement formalisé, une sanction européenne reste néanmoins très hypothétique.


    votre commentaire
  • 28 septembre 2013 - 23H44  lien

    Etats-Unis: une juge ordonne l'autorisation
    des mariages homo dans le New Jersey

    Une juge américaine vient d'ordonner l'autorisation des mariages homosexuels dans son Etat du New Jersey, estimant que leur interdiction était contraire à la décision prise en juin par la Cour suprême des Etats-Unis.

    Une juge américaine vient d'ordonner l'autorisation des mariages homosexuels dans son Etat du New Jersey, estimant que leur interdiction était contraire à la décision prise en juin par la Cour suprême des Etats-Unis.

    AFP - Une juge américaine vient d'ordonner l'autorisation des mariages homosexuels dans son Etat du New Jersey, estimant que leur interdiction était contraire à la décision prise en juin par la Cour suprême des Etats-Unis.

    C'est la première fois qu'un magistrat utilise la décision de la Cour suprême pour permettre les mariages gays dans un Etat où ils sont interdits.

    Selon les experts, d'autres mesures similaires pourraient suivre dans d'autres Etats.

    La juge Mary Jacobson a ordonné que ces mariages puissent avoir lieu à compter du 21 octobre.

    Dans sa décision, obtenue samedi, elle explique que "les couples de même sexe doivent être autorisés à se marier, pour obtenir les mêmes protections (que les couples hétérosexuels) selon la loi du New Jersey".

    Jusqu'à présent, les couples homosexuels de cet Etat frontalier de celui de New York pouvaient contracter des unions civiles.

    Mais la juge a souligné que ces contrats civils ne leur donnaient pas accès aux "avantages fédéraux" auxquels ils pourraient prétendre s'ils étaient mariés, depuis la décision de la Cour suprême en juin.

    La Cour suprême a en effet déclaré anticonstitutionnelle le 26 juin la loi DOMA sur le mariage, qui stipulait que c'était l'union d'un homme et d'une femme. Cette décision a ouvert aux couples homosexuels mariés - dans les Etats qui autorisent ces unions - les mêmes avantages fédéraux (santé, fiscalité) que ceux dont bénéficient les couples hétérosexuels.

    La juge, qui avait été saisie en juillet, après la décision de la Cour suprême, a également appuyé sa décision sur le fait que, dans le New Jersey, une décision de justice de 2006, Lewis v. Harris, avait estimé que les homosexuels devaient avoir les même droits et avantages que les couples mariés. Cette décision n'avait pas été jusqu'à leur reconnaître le droit au mariage.

    Le gouverneur républicain du New Jersey, Chris Christie, avait l'an dernier opposé son veto à une loi autorisant le mariage homosexuel dans son Etat, et ses services ont fait savoir qu'ils feraient appel de la décision de la juge.

    Treize Etats et la ville de Washington autorisent le mariage entre personnes de même sexe aux Etats-Unis.


    votre commentaire
  • - Publié le <time datetime="2013-09-28T19:34" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/09/2013 à 19:34</time>

    Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des jeunes femmes, ont participé dans plusieurs villes de France à la "Marche des salopes" ("SlutWalk") pour protester contre "la culpabilisation des victimes d'agressions sexuelles" et "le sexisme", ont constaté des journalistes de l'AFP.

     

    A Paris, vêtues notamment de shorts et arborant pour certaines un soutien-gorge apparent, une centaine de personnes ont défilé jusqu'au Panthéon derrière une banderole qui portait l'inscription "Non, c'est non. Un viol n'est jamais ni consenti, ni provoqué, ni de la faute de la victime!".

    Sur les pancartes, on pouvait lire "Ceci est une jupe, pas une invitation" ou encore "La honte doit changer de camp". Certaines manifestantes avaient le torse frappé d'un "Non" ou "Pas touche!".

    "Le but est à la fois de dénoncer le viol, mais aussi le traitement que subissent les victimes de la part de la police et de leur famille, le fait de faire reposer la responsabilité sur elles en disant +tu n'aurais pas dû t'habiller comme ça+ ou +tu n'aurais pas dû boire", a expliqué à l'AFP Claire Ménard, 21 ans, étudiante.

    Des défilés étaient organisés samedi dans plusieurs villes de France (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Rouen, Toulouse, Strasbourg), mais aussi dans trois villes sud-africaines et à Philadephie, aux Etats-Unis, a précisé Gaëlle Hym, l'organisatrice de la 3e édition de la "SlutWalk" en France.

    Parmi la quarantaine de manifestants à Lille, une étudiante de 23 ans, qui dit avoir été violée, a raconté à l'AFP la réaction de certains de ses amis: "A l'époque, on m'a demandé comment j'étais habillée. J'ai expliqué que je portais un jean et un T-shirt. On m'a répondu: +ah, dans ce cas, ce n'est pas normal+".

    Laurianne 20 ans, s'est mêlée au cortège toulousain (120 personnes) dans une robe rose fuchsia. "Une amie a été victime d'un viol par une personne qu'elle connaissait", dit-elle, brandissant une pancarte qui clame: "connaître n'est pas consentir = 85% des violeurs sont des proches".

    A Strasbourg, où environ 70 personnes ont défilé, "les mentalités n'évoluent pas avec la seule force des lois", a fait valoir une femme au micro, encourageant les participants à la marche à "provoquer le débat" avec les passants.

    A Lyon, c'est au rythme du slogan "Macho t'es foutu, les salopes sont dans la rue" qu'une cinquantaine de personnes ont manifesté.

    "Il y a beaucoup de progrès à faire. En France on impose des parcours odieux aux victimes de viol, on leur fait par exemple traverser la ville pour faire des examens. C'est aussi incroyable qu'il y ait encore des viols dans les RER, les trains, alors qu'on pourrait mettre des caméras", a dénoncé Gaëlle Hym.

    Le phénomène des "Slutwalks" est né à Toronto, au Canada, en avril 2011, sous la forme d'une manifestation dénonçant les propos d'un policier qui avait dit que "les femmes devraient arrêter de s'habiller comme des salopes si elles ne veulent pas être victimes". Plus de 250 villes dans le monde ont, depuis, organisé des marches similaires.


    votre commentaire
  • <header>

    L'Atletico renverse le Real !

    </header>

    <figure class="main-photo slideshow" id="123456789">

    Le diabolique Diego Costa a encore frappé...

    <figcaption>

    Le diabolique Diego Costa a encore frappé... (reuters)

    </figcaption>
    Compte-rendu
    </figure> <aside class="fiche2 metas"> <figure class="fiche-float"> </figure>
    Par Paul Rouget
     
    Publié le <time datetime="2011-05-10T15:23Z" pubdate="">28 septembre 2013 à 23h51</time>
    Mis à jour le <time datetime="2011-05-10T15:33Z">29 septembre 2013 à 00h13</time>
    </aside>

    Sensation samedi soir à Madrid où l’Atletico s’est imposé sur la pelouse du Real (0-1), remportant son premier derby en Liga depuis 1999 ! Une bien mauvaise opération pour des Merengues qui comptent désormais cinq longueurs de retard sur leurs voisins, co-leaders avec le Barça.

    Cela fait presque 14 ans que les supporters de l’Atlético Madrid attendaient ce moment. Invaincu dans le derby madrilène en Liga depuis le 30 octobre 1999 et une défaite 1-3 à Bernabeu, le Real s’est incliné face à son voisin samedi soir (0-1), sur un but de l’inévitable Diego Costa, son huitième depuis le début de saison, comme Lionel Messi.

    Un revers complètement logique pour des Merengues en panne d'idées et d'inspiration, qui s’étaient déjà inclinés face aux hommes de Diego Simone en finale de la dernière Coupe du Roi. En mettant fin à leur série de 23 matches consécutifs sans victoire en championnat face à leurs rivaux, ces derniers font coup double puisqu’ils rejoignent le Barça en tête du classement avec sept victoires en autant de journées et désormais cinq points d’avance sur le Real.

    Benzema encore sifflé

    Après l’ouverture du score du bouillant Diego Costa (0-1, 11e), qui a encore pris son habituel carton jaune et rudoyé tout le match l’arrière-garde adverse, les locaux ont pourtant tenté de réagir, comme sur ces deux têtes de Karim Benzema (23e, 27e), encore sifflé par son propre public. Et si les coéquipiers de Gareth Bale, entré en jeu à la pause mais qui a très peu pesé, auraient pu égaliser en fin de match par Alvaro Morata, auteur d’une superbe bicyclette (84e) puis d’une frappe juste à côté du but (90e), les plus grosses opportunités ont bien été l’œuvre des Colchoneros.

    Leur buteur brésilo-espagnol a ainsi raté un duel tout fait face à Diego Lopez (62e) et, surtout, Koke a trouvé la barre transversale, manquant de rendre ce succès encore plus conséquent (81e). L’Atletico s’en contentera, évidemment,  alors que Carlo Ancelotti et sa troupe vont vite devoir réagir, dès mercredi face à Copenhague en Ligue des champions.


    votre commentaire