• Deux journalistes français exécutés à Kidal, au Mali

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-11-02T16:41:52+01:00" itemprop="datePublished">02.11.2013 à 16h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-11-02T18:32:54+01:00" itemprop="dateModified">02.11.2013 à 18h32</time>

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    Deux journalistes français de RFI en reportage dans le nord du Mali ont été enlevés à Kidal – ici un soldat malien sur la route entre Kidal et Gao, le 26 juillet.

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    Les deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) enlevés samedi 2 novembre à Kidal, dans le Nord du Mali, ont été tués, ont annoncé un préfet de la région ainsi que les forces de sécurité maliennes et des sources touarègues du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, séparatistes touaregs).

    "Quelques minutes après le début de la poursuite des ravisseurs des deux Français, on nous a informés que leurs corps ont été retrouvés criblés de balles à l'extérieur de la ville", a déclaré Paul-Marie Sidibé, préfet de la localité de Tinzawaten, qui est basé à Kindal.

    Selon nos informations, les corps ont été découverts à une douzaine de kilomètres de Kidal. L'armée française est sur place pour procéder à l'identification. RFI a confirmé le rapt sur son site internet tout en précisant être "sans nouvelles d'eux depuis".

    Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés devant le domicile d'Ambéry Ag Rissa, un éminent représentant du MNLA de Kidal. Ambéry Ag Rissa a entendu un bruit suspect dans la rue, des coups de crosse portés contre le véhicule de nos reporters. Il a alors entrouvert sa porte et a vu les ravisseurs embarquer nos deux journalistes dans un véhicule 4 x 4 beige. Les ravisseurs l'ont menacé de leurs armes et l'ont sommé de rentrer chez lui. Il a alors entrouvert sa porte et a vu les ravisseurs embarquer nos deux journalistes dans un véhicule 4x4 beige. Les ravisseurs l'ont menacé de leurs armes et l'ont sommé de rentrer chez lui.

     M. Adama Kamissoko, le gouverneur de la ville, avait annoncé quelques minutes auparavant que les deux journalistes français de RFI en reportage dans le nord du Mali avaient été enlevés à Kidal. Claude Verlon et de Ghislaine Dupont, qui s'étaient déjà rendus à Kidal lors du premier tour de la récente élection présidentielle, ont été kidnappés "par quatre hommes à bord d'une Toyota", selon l'élu. "Ils avaient quitté Bamako mardi pour Kidal, (…) c'est ce que je peux vous dire pour le moment", a-t-il ajouté.

    Le ministère français des affaires étrangères a indiqué qu'il était en train de procéder à des vérifications sur ces informations. Un otage français est déjà détenu au Mali. Mercredi, les quatre ex-otages français du Niger libérés en début de semaine après trois ans de captivité au Sahel sont rentrés en France, où ils ont été accueillis par le président François Hollande.


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  • Dernière modification : 02/11/2013 

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    Manifestation pour l’emploi : violentes échauffourées en Bretagne

     
     

    En Bretagne, des échauffourées ont violemment opposé des manifestants aux forces de l’ordre, samedi, dans le Finistère lors d’une nouvelle mobilisation pour la sauvegarde de l’emploi.

    Par Charlotte OBERTI (texte)
     

    La fronde anti-gouvernement se poursuit en Bretagne. Des manifestations sous tension se déroulaient, samedi 2 novembre, dans le Finistère, à l'appel de plusieurs organisations professionnelles et patronales, afin de préserver le secteur de l’agroalimentaire en Bretagne, en proie à de nombreuses difficultés. Et ce, malgré l’annonce par le gouvernement de la suspension de l’écotaxe, mesure qui avait entraîné une violente mobilisation samedi dernier.

    À Quimper, de violentes échauffourées ont éclaté lors du rassemblement de plusieurs milliers de manifestants coiffés de bonnets rouges, symbole de la révolution antifiscale en Bretagne au XVIIe siècle, qui a réuni entre 10 000 et 30 000 personnes, selon les premières estimations. Un petit groupe de manifestants s'est opposé aux forces de l'ordre en leur jetant des projectiles, pierres, pavés, barres de fer, pots de chrysanthèmes et fusées de détresse. Les policiers ont répondu en faisant usage d'un canon à eau et de grenades lacrymogènes. Les bonnets rouges ont par ailleurs tenté d'escalader les grilles de la préfecture et ont mis le feu à des palettes.

    Chute d’un portique écotaxe dans le Morbihan

    Dans le Morbihan, un portique de contrôle de l'écotaxe est tombé après avoir été incendié par des manifestants à proximité de Saint-Allouestre. "Les gendarmes et les pompiers sont sur place et il n'y a pas de blessés", a indiqué la gendarmerie la plus proche. Ces portiques sont particulièrement visés par les manifestants qui, outre la défense de l’emploi en Bretagne, réclament la suppression de l’écotaxe, uniquement suspendue pour le moment. Des manifestants avaient déjà détruit un portique le 2 août à Guiclan. Jeudi, la préfecture du Finistère avait procédé au démontage du portique de Pont-de-Buis.

    Une semaine après les affrontements du 26 octobre, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait mis en garde contre toute "spirale de la violence", à l’annonce de cette mobilisation. Par précaution, la préfecture du Finistère avait prévu d'importants déploiements de policiers et de gendarmes et la mairie de Quimper avait démonté du mobilier urbain.

    Contre-manifestation

    Toutefois, cette manifestation ne fait pas l’unanimité parmi les Bretons et plusieurs organisations syndicales – dont la CGT, Solidaires et FSU – ont appelé à leur propre rassemblement à Carhaix.

    "La manifestation pour les salariés n'est pas à Quimper mais à Carhaix. Elle n'est pas avec ceux qui procèdent aux licenciements", a déclaré le secrétaire régional CGT Bretagne Thierry Gourlay, qui dénonce le fait que plusieurs organisations patronales, dont Produit en Bretagne, fassent partie des organisateurs de la mobilisation à Quimper.

    Une position partagée par le chef de file du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. "À Quimper manifestent ceux qui veulent que continue la souillure de notre belle Bretagne par les nitrates de l'agriculture productiviste. À Quimper manifestent ceux qui veulent les salaires de misère pour les agriculteurs et le règne de la grande distribution. À Quimper les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres", a jugé le député européen.

    Avec dépêches


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    La lettre Y

    la lettre y

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    Aujourd’hui mon âme est rêveuse, en parenthèse, tournée vers le lYrique et la mYthologie,

    Quelque part dans l’OlYmpe à côtoyer les dieux,  mon cœur va s’égarer, en marge de la Vie.

    De DYonisos humain accompagné de sa thYrse courtisant  Aphrodite  de ChYpre  la sublime Beauté,

    Ou Artémis, vierge aux Yeux farouches, sYmbole de chasteté qui de son arc tendu chasse avec cruauté,

    Rencontrer Apollon,  son jumeau qui jouait de la lYre, mais  qui se transformait en être  impitoYable

    Contre ceux qui le défiait, comme Niobé dont les enfants furent massacrés d’une manière effroyable.

    Puis je repars vers Zeus, régnant  sur tous  les dieux, maniant la foudre et l’égide par les Cyclopes fabriquée,

     Père d’Athéna, la fille préférée, maniant les mêmes armes pour protéger UlYsse le héros exalté,

    Ou protéger Athènes en affrontant Neptune  et son trident, tYpe de fourche, ennemi naturel, ardemment détesté.

    Tous ces dieux ont créé bien des bouleversements mais des villes sublimes sur tous les continents,

    CYrène en LYbie, sur la région côtière à l’est de la CYrénaïque, ou SYrtis Maior  dans le golfe de Gabès,

    BabYlone, phare de la Mésopotamie, aux mains de Nabuchodonosor, dont le  mYthe est porté par les récits

    bibliques

    Celui  rYthmé de la Tour de Babel ou  des Jardins suspendus qui titillent l’esprit de manière onirique.

    Athènes la grecque, raYonnant sur le Monde, de sa philosophie  éclairant notre pensée païenne

    Ou Mycènes, fondée par Persée, royaume du héros homérique  Agamemnon, chef des  Achéens

    Ville chère à Héra, ivre de son or rapporté par des mercenaires partis combattre les pharaons Hyksôs,

    Qui se désintégra sans raison apparente, soudainement : de sa disparition, l’Histoire ne dit rien…

    Il nous reste aujourd’hui  l’immense porte aux lionnes, fidèles protectrices régnant sur un tas d’os…

    Et BYsance la grande, aux milles et un visage, de Yerebatan, palais englouti, aux divines mosquées de dentelles

    anciennes,

    Et sa côte propice à la légèreté où le passé revient à travers les Hittites et  la contemplation  de ses tombeaux

    lYciens.

    C’est  compter sans l’EgYpte et ses majestueuses pYramides, mYstérieux édifices interrogeant  le ciel

    AYant pour pendant, sur un autre continent,  les temples incas, Cuzco, le temple du Soleil, un peu artificiel

     L’art architectural dans sa forteresse SaksaYwaman ou OllantaYtambo et ses impressionnantes ruines…

    Tout cela est si beau, défiant l’éternité et rappelant pourtant aux hommes qu’un jour, ils sont mortels,

    Que dans ce  court passage, ce qui importe est le message, le savoir faire, pour ceux qui vont venir se croYant

    immortels !


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    Menton ›

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    Publié le <time datetime="2013-11-01T00:09:00+01:00" itemprop="datePublished" pubdate="">vendredi 01 novembre 2013 à 00h09</time>  lien

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

     Le séisme du 31 octobre enregistré par le Bureau central sismologique français, consultable sur le site www.franceseisme.fr 

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    Le séisme du 31 octobre enregistré par le Bureau central sismologique français, consultable sur le site www.franceseisme.frDR

    </figcaption></figure>

    Vous n'avez pas rêvé... Un séisme de faible magnitude (3,5) s'est produit ce jeudi soir à 23h09 dans l'est des Alpes-Maritimes, juste à la frontière franco-italienne.

    Il a été ressenti en de nombreux endroits des Alpes-Maritimes, à Menton, Sospel ou encore Nice. "Nous étions couchés, TV allumée, et les fenêtres de notre chambre ont tremblé", raconte cette internaute sur la page Facebook de Nice-Matin.

    Le Bureau central sismologique français (BCSF) situe l'épicentre de ce petit tremblement de terre dans le secteur de Breil-sur-Roya, au nord-ouest de la ville italienne de San-Remo. Un appel à témoignages a été lancé pour mesurer la zone réelle affectée par le phénomène.

    Vers Cunéo il y a quinze jours

    Le dernier séisme enregistré dans la région remonte à deux semaines, dans la nuit du 14 au 15 octobre dernier. D'une magnitude de 4 sur l'échelle de Richter, il avait pour épicentre la commune italienne de Castelmagno, à quelques kilomètres de Cuneo.

    Depuis 2013, cinq tremblements de terre ont été recensés dans cette zone.

     

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  • Cocaïne dans des citrouilles:

    pas de liberté pour l'accusée

    L'accusée s'est fait intercepter à l'aéroport de Montréal... (Photo fournie par l'agence des services frontaliers)

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    L'accusée s'est fait intercepter à l'aéroport de Montréal la veille de l'Halloween avec trois citrouilles bourrées

    de cocaïne.

    Photo fournie par l'agence des services frontaliers

     

    Mercedes Jerez Farias, qui s'est fait intercepter à l'aéroport de Montréal la veille de l'Halloween avec trois citrouilles bourrées de cocaïne, devra attendre son procès en prison.

    «La preuve est très forte et son témoignage manquait de transparence», a fait valoir la juge Lori-Renée Weitzman, qui a refusé d'accorder la liberté à l'accusée, au terme de son enquête sous cautionnement, vendredi. 

    Originaire de République dominicaine mais établie à Montréal depuis 2006, Mme Farias arrivait d'Haïti mercredi, quand elle s'est présentée aux douanes, à l'aéroport. L'agent l'a envoyée au poste de contrôle secondaire. Arrivée, là, Mme Farias a été incapable de soulever sa valise pour la mettre sur le comptoir, tellement elle était lourde. Une fouille du bagage a permis de trouver trois citrouilles. Le préposé a remarqué qu'il y avait de la colle brune près de la queue et a décidé des les ouvrir. À l'intérieur des citrouilles, se trouvaient des sacs avec de la poudre blanche. En tout, il y avait 4.6 kilos de cocaïne, drogue qui vaut de 30 à 40 000 $ le kilo sur le marché.

    Tous les passagers ont été fouillés, a expliqué le procureur de la Couronne, Simon Lacoste, qui a aussi révélé que la jeune femme avait le nom d'un autre passager écrit dans sa paume. On ignore ce qui est arrivé avec lui.

    Mortalité

    Me Lecoste a indiqué  que la jeune femme avait acheté son billet le 23 octobre dernier et que celui-ci avait été payé par une autre personne, en argent. La jeune femme aurait prétendu qu'elle était allée en Haïti pour réconforter des proches à cause d'une mortalité. Son passeport démontre que Mme voyage beaucoup. «Il y a plusieurs entrées et sorties, des séjours en République dominicaine, et plusieurs voyages aux États-Unis en passant par Lacolle a indiqué le procureur du ministère public.

    Mariée au Canada

    Mme Farias a rencontré un québécois en République dominicaine, Stéphane Noël, en 2006. Ils se sont épousés la même année, au Québec. Aujourd'hui, le couple est en instance de divorce, mais réside toujours sous le même toit, à Delson, selon M. Noël. «C'est tout moi qui paie», a-t-il dit. Ce dernier, qui exerce le métier de livreur de pizza depuis 14 ans, était d'accord pour se porter garant de Mme Farias, vendredi. Lui-même assure qu'il est contre toute forme de drogue et qu'il n'y a jamais touché

    Mme Farias, de son côté, se dit coiffeuse, mais elle n'a pas d'emploi déclaré et n'a pas travaillé depuis au moins le mois le mois d'août. Elle soutient que c'est son «chum», un certain Johnny Pelletier, qui vit à Brooklyn, qui la fait vivre. Si elle voyage autant, c'est pour aller voir de la famille, dit-elle.

    L'avocat de la défense Vincent Théorêt a fait valoir que sa cliente ne représentait pas une menace pour le public, et que sa liberté pourrait être encadrée par plusieurs conditions. Mais la juge a refusé. Advenant une condamnation, Mme Farias sera condamnée à au moins deux ans de prison, puisque c'est la peine minimale pour ce type de crime maintenant. Elle reviendra devant le tribunal le 29 novembre pour la suite des procédures.   


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