• Gaza: Le Hamas rejette toute trêve sans arrêt des frappes et levée du blocus

     

    Créé le 29/07/2014 à 21h44 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 22h08     lien 

    <aside>Gaza sous les bombes

    Gaza sous les bombes 20 MINUTES - SLIDESHOW

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    PROCHE-ORIENT - Le chef de la branche militaire du Hamas a fait une déclaration ce mardi...

    Le Hamas rejettera tout cessez-le-feu sans arrêt de la campagne militaire israélienne et levée du blocus de la bande de Gaza, a prévenu mardi le chef de sa branche militaire, rappelant la position du Hamas depuis le début du conflit.

    Le mouvement islamiste palestinien n'acceptera aucun «cessez-le-feu sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège», selon une rarissime déclaration de Mohammed Deïf, le n°1 des Brigades Ezzedine al-Qassam.

    Lue sur la radio et la télévision du Hamas, avec la photo du logo de l'organisation armée en fond, cette déclaration réitère la position des dirigeants du mouvement islamiste depuis le début de la guerre avec Israël le 8 juillet.

    Pas de réponse d'Israël

    Elle a été prononcée avant un important déplacement au Caire, annoncé par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), d'une délégation conjointe des principaux mouvements politiques palestiniens, dont le Hamas. Les responsables palestiniens doivent y rencontrer les dirigeants égyptiens, habituels intermédiaires dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens.

    Le secrétaire général de l'OLP Yasser Abed Rabbo avait assuré mardi après-midi que le Hamas et ses alliés du djihad islamique étaient «prêts à une trêve humanitaire de 24 heures». Mais le Hamas réclame toujours l'arrêt de l'opération militaire israélienne en cours et la levée du blocus de Gaza mis en place par Israël en 2006.

    Les autorités israéliennes, dont les forces armées ont poursuivi sans relâche mardi leurs frappes sur l'enclave palestinienne, ne se sont pas exprimées sur une éventuelle trêve. Une réunion de leur cabinet de sécurité, qui regroupe les principaux ministres de Benjamin Netanyahu, est prévue mercredi à 14h, selon les médias israéliens.

     A.D. avec AFP

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  • L'Argentine espère un accord de dernière minute avec les fonds «vautours»

     

    Créé le 29/07/2014 à 19h40 -- Mis à jour le 29/07/2014 à 20h40
    <aside>La présidente argentine Cristina Kirchner (g) et son homologue uruguayen José Mujica à Caracas le 29 juillet 2014

    La présidente argentine Cristina Kirchner (g) et son homologue uruguayen José Mujica à Caracas le 29 juillet 2014LEO RAMIREZ AFP

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    Buenos Aires - L'Argentine espérait mardi une solution de dernière minute dans le différend qui l'oppose à des fonds «vautours» pour éviter un défaut de paiement sur une fraction de sa dette extérieure (539 millions USD) qui pourrait intervenir mercredi.

    Mardi, les regards étaient tournés vers New York, où des discussions sont prévues entre une délégation ministérielle argentine et le médiateur Daniel Pollack, nommé par le juge chargé de l'épineux dossier Thomas Griesa, pour rapprocher les positions des deux parties, jusqu'ici en vain.

    «Nous espérons que les négociations avancent, mais cela ne dépend pas de nous», a déclaré le chef du gouvernement argentin Jorge Capitanich lors de sa conférence de presse quotidienne.

    La réunion devait débuter à 11H00 locales (14H00 GMT).

    Pendant ce temps, la présidente argentine de centre-gauche Cristina Kirchner est à Caracas pour un sommet du Mercosur avec son ministre de l'Economie Axel Kicillof, prêt à sauter dans l'avion présidentiel si un accord se dessine.

    Buenos Aires campe sur ses positions et continue de refuser d'appliquer la décision judiciaire américaine l'obligeant à payer 1,3 milliard à des fonds «vautours», qui représentent moins d'1% des créanciers de l'Argentine, avant de pouvoir poursuivre les remboursements à la plupart (93%) des créanciers ayant consenti un allègement de la dette après la crise économique de 2001.

     

    - Paiement au Club de Paris -

     

    Forts d'une retentissante victoire judiciaire confirmée par la Cour suprême des Etats-Unis, les fonds spéculatifs ne cédent rien. Ils ont cependant fait savoir qu'ils accepteront un paiement en bons du trésor argentin, comme l'a fait Repsol dans l'accord d'indemnisation pour la nationalisation de la compagnie pétrolière YPF.

    Pour NML Capital, qui doit encaisser 832 millions de dollars après avoir acheté pour 50 millions de dette à prix cassé, «le gouvernement argentin a fait le choix du défaut de paiement». NML dénonce «une absence totale de volonté de résoudre le problème de la part de l'Argentine».

    Le juge Thomas Griesa, qui suit le contentieux depuis des années, se montre lui-aussi inflexible. Il a notamment refusé le sursis à exécution du jugement demandé par l'Argentine. Cela aurait permis à Buenos Aires de se protéger de revendications similaires de la part d'autres créanciers.

    Car les fonds «vautours» ont gagné en justice le droit d'encaisser 100% des sommes initialement dues, alors que 93% des créanciers ont accepté en 2005 et 2010 des remises de dette d'environ 70%, afin de favoriser un redressement de la 3e économie d'Amérique latine.

    Pour l'ex-ministre argentin de l'Economie Roberto Lavagna (2002-2005), «la clé est de tenir jusqu'à l'expiration de la clause RUFO», le 31 décembre 2014, qui interdit à l'Argentine d’offrir de meilleures conditions de remboursement à un créancier.

    Il n'écarte pas l'hypothèse d'un accord de dernière minute, les Argentins attendent souvent le dernier moment pour résoudre un problème, mais l'horizon semble actuellement bouché, les deux parties étant sur des positions diamétralement opposées.

    Les Argentins ne sont pas pris par la psychose qui avait précédé le défaut de paiement de 2001, qui portait sur 82 milliards de dollars à une époque où l'Argentine, étranglée par la dette, ne disposait pas de capacité de paiement.

    «Ici, l'économie, ça va, ça vient, on est habitués. Je ne vois pas venir une catastrophe comme en 2001», confie Irma Riquelme, une fonctionnaire de 45 ans, qui avait perdu ses économies en dollars fin 2001.

    Afin de démontrer sa solvabilité, l'Argentine a versé lundi une échéance de 642 millions de dollars à ses créanciers publics du Club de Paris, plus que les 539 millions susceptibles de provoquer un défaut de paiement partiel mercredi.

    D'après Christopher Dembik, économiste de Saxo Bank, il y aura en cas de défaut de paiement «une dévaluation inévitable du peso du fait de l’épuisement des réserves de change» et la récession attendue en 2014 pourrait s'accentuer.

     © 2014 AFP

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  • Après l'Europe, Obama accentue les sanctions

    contre la Russie

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-07-29T22:18:17+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2014 à 22h18</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-29T22:48:44+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2014 à 22h48     </time>lien 

     
    <figure>Vladimir Poutine et Barack Obama, en juin 2012 à Los Cabos, au Mexique, lors d'un sommet du G20.</figure>

    Comme l'Europe, les Etats-Unis perdent patience. Après l'annonce des Vingt-Huit de l'Union Européenne (UE), qui ont décidé de limiter l'accès au crédit pour lesentreprises russes, le président Barack Obama est venu annoncer les nouvelles sanctions de son pays contre la Russie, notamment la suspension des crédits à l'exportation et du financement du développement économique.

    Lire aussi notre article : L'UE adopte de nouvelles sanctions économiques contre la Russie

    Le président des Etats-Unis a évoqué le rôle déstabilisateur de la Russie dans l'est de l'Ukraine tout en soulignant que Washington n'était pas engagé dans une« nouvelle guerre froide » avec Moscou. Mais M. Obama a adopté un ton ferme :

    « Aujourd'hui, les Etats-Unis imposent de nouvelles sanctions sur des secteurs-clés de l'économie russe : l'énergie, l'armement, la finance. Nous bloquons les exportations de certains biens et technologies à destination du secteur énergétique russe. Nous élargissons nos sanctions à d'autres banques et groupes de défense. Nous suspendons officiellement les crédits et les financements pour des projets de développement en Russie. »

    Dans le détail, le Trésor américain a précisé que les Etats-Unis interdisaient désormais aux Américains d'effectuer certaines transactions impliquant des financements sur le long terme avec la VTB, deuxième banque de Russie, la Banque de Moscou, qui est une de ses filiales, et la Banque agricole russe, premier prêteur de l'agriculture russe.

    Lire l'analyse de notre correspondante à Moscou (édition abonnés) : Les deux semaines qui ont fait perdre la main à Vladimir Poutine

     

    • Ukraine : Washington et l'UE annonce une nouvelle série de sanctions contre Moscou

      La communauté internationale a annoncé mercredi une nouvelle série de sanctions à l'encontre de Moscou. Barack Obama a annoncé que ces sanctions avaient pour objectif de montrer que "les agissements en Ukraine des dirigeants russes avaient des conséquences". Vladimir Poutine a quant à lui annoncé que la Russie avait un intérêt vital à ce que le conflit s'achève.

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    LE PRÉCÉDENT EUROPÉEN

    Ces nouvelles sanctions américaines interviennent quelques heures après celles annoncées mardi par Bruxelles où les ambassadeurs des Vingt-Huit ont décidé debloquer l'accès des marchés financiers européens aux entreprises et aux banques russes mais aussi d'interdire toute nouvelle vente d'armes et de technologies sensibles dans le domaine de l'énergie. Cette importante série de sanctions a pour but de contraindre le président Vladimir Poutine à cesser tout soutien aux séparatistes de l'est de l'Ukraine.

    M. Obama a salué les mesures prises par l'Union européenne qui démontrent, selon lui, que les Européens « perdent patience » avec le président russe.« Aujourd'hui, la Russie s'isole une nouvelle fois de la communauté internationale, ce qui constitue un retour en arrière après des décennies de réels progrès », a analysé le président américain. 

    Lire les explications de notre journaliste : Après le crash dans l'est de l'Ukraine, la guerre reprend ses droits


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  • Télévision : l'avenir très sombre de LCI et Paris Première

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-07-29T19:09:27+02:00" itemprop="datePublished">29.07.2014 à 19h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-29T22:21:48+02:00" itemprop="dateModified">29.07.2014 à 22h21     </time>lien 

     
    <figure>Les propriétaires du groupe Le Monde ont confirmé leur intérêt pour la reprise de LCI.</figure>

    Il est « probable » que la chaîne LCI n'émettra plus après le 31 décembre 2014, a déclaré le patron du groupe TF1, Nonce Paolini, après le refus, mardi 29 juillet, du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) d'autoriser son passage sur la TNT gratuite.

    M. Paolini a souligné que TF1 ne soumettra probablement pas de nouvelle demande au CSA à l'avenir, même s'il étudiait « toutes les voies de recours »contre cette décision. Il a en revanche répété que la chaîne ne sera pas vendue.

    « TRISTESSE, COLÈRE, ÉCŒUREMENT »

    Peu après la décision du CSA, les propriétaires du groupe Le Monde ont tout de même confirmé leur intérêt pour la reprise de la chaîne, « complémentaire des activités du Monde et en cohérence avec la transformation en cours du groupe »,écrit Louis Dreyfus, au nom de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, qui viennent de racheter Le Nouvel Observateur et Rue89.

    Depuis plusieurs semaines, les salariés du groupe se sont mobilisés sur lesréseaux sociaux. Le présentateur du journal de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut, et la directrice de l'information, Catherine Nayl, ont ainsi apporté leur soutien aux équipes de LCI.

    Tristesse, colère, écœurement... Cette décision condamnant LCI m'inspire le plus profond dégoût ...et "à bulletins secrets" en plus. Beurk.

    En revanche, Xavier Couture, l'ancien directeur général de TF1, accuse Patrick Le Lay, PDG du groupe de 1998 à 2008, sans le citer nommément, d'avoir refusé le passage de la chaîne en gratuit quand il en avait l'occasion. Si iTélé et BFMTV sont accessibles gratuitement depuis 2005, le groupe TF1 n'a jamais proposé sa chaîne d'information en continu lors des différents appels à candidatures pour la TNT gratuite lancés par le CSA. 

    Si @LCI met la clef sous la porte, les responsabilités seront faciles à identifier. Comme pour TPS: que des mauvais choix. Triste pour @TF1


    PARIS PREMIÈRE ÉGALEMENT CONDAMNÉE ?

    Concernant Paris Première, dont le passage en gratuit a également été refusé, le groupe M6 a réagi en « désapprouvant » ce refus. Son PDG, Nicolas de Tavernost, conteste en particulier que sa chaîne « offr(e) un format et s'adress(e) à un auditoire présentant des analogies » avec d'autres chaînes, comme l'écrit le CSA.

    Le groupe réfléchit aussi à un recours devant le Conseil d'Etat qu'il pourraitformaliser dans quelques semaines. Et si la situation reste en l'état, la chaîne pourrait aussi mettre la clé sous la porte si « elle n'est plus viable ».

    Interrogé par Le Monde, Olivier Schrameck, président du CSA, a expliqué que « la décision [du CSA] est le résultat d'une analyse de la situation telle qu'elle se présente à nous à travers des études d'impact. Nous avons fait ce que le législateur nous a prescrit, c'est-à-dire une analyse à un moment donné ».

    Concernant le sort de Paris Première et LCI :

    « Il appartient à TF1 de prendre librement ses décisions. Le CSA n'a aucune observation publique à faire sur ce point. Je pense que TF1 sera conduite à prendre en compte l'environnement qui est le sien, l'effet que peut avoir, pour le groupe lui-même, la suppression d'une chaîne, et l'ouverture qui est faite pour l'avenir par la décision du CSA. Il s'agira de sa décision, et non pas de la décision du CSA, qui ne fait quelaisser la situation telle qu'elle est à la suite des décisions précédentes de TF1. »

    Lire l'intégralité de l'entretien avec Olivier Schrameck, président du CSA (édition abonnés) : « Tous les clignotants sont orange pour la télévision gratuite »


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  • Braquage d'un tabac en Isère :

    un client abattu au fusil de chasse

     

    Publié le 29.07.2014, 18h23 | Mise à jour : 22h26   lien


     
    Le témoin du braquage d'un tabac à Dolomieu, dans l'Isère, a été abattu par les braqueurs d'un bureau de tabac.

    Le témoin du braquage d'un tabac à Dolomieu, dans l'Isère, a été abattu par les braqueurs

    d'un bureau de tabac. | Google Street View

     

    Un braquage a viré au drame ce mardi après-midi, en Isère. Un homme de 34 ans a été abattu par deux hommes, en milieu d'après-midi, dans la commune de Dolomieu, alors qu'il était témoin d'un braquage d'un tabac-presse, selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. <btn_noimpr>
     
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    «On suppose qu'il a essayé de le désarmer, mais nous n'avons pour l'instant aucun élément permettant de le confirmer» a souligné Catherine Lanza-Perret, vice-procureur de la République de Bourgoin-Jallieu, précisant qu'il n'y a eu aucun témoin direct de la scène et qu'il n'existe pas de vidéo surveillance extérieure à proximité.

    Il avait tenté de s'interposer

    Le malheureux venait d'effectuer des achats dans ce commerce puis avait tenté de s'interposer. Il a été abattu d'un coup de fusil de chasse. Les secours arrivés sur place, n'ont pas réussi à ramener le jeune à la vie. Les enquêteurs recherchaient encore mardi en fin d'après-midi, les deux malfaiteurs, qui se seraient enfuis à bord d'une Peugeot 206 volée quelques heures avant les faits, dans le village voisin de Morestel. 

    Le centre du village a immédiatement été bouclé par les gendarmes de La-Tour-du-Pin. Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Grenoble, il semblerait qu'un seul coup de feu ait été tiré.

    Toujours selon le quotidien régional, des techniciens en Investigations Criminelles de la gendarmerie venus de Grenoble, sont également arrivés en fin d'après-midi, sur place, afin de recueillir des indices sur la scène de crime. Une autopsie de la victime sera pratiquée mercredi matin.

    Braqué pour la deuxième fois en six mois


    Le président de la Confédération des buralistes, Pascal Montredon, s'est dit «effondré» devant ce nouveau drame touchant sa profession.

    «Il ne se passe une seule journée sans qu'un bureau de tabac soit braqué. Cela devient insupportable», a-t-il ajouté, estimant que les buralistes sont la profession «la plus attaquée». Il a réclamé une «véritable prise de conscience car des assassins sont prêts à commettre l'irréparable pour un produit qui attire de plus en plus la convoitise et le sentiment de l'argent facile».

    Selon une information de France Bleu, ce serait la deuxième fois en l'espace de six mois, que ce tabac est victime d'une attaque. Les recherches se poursuivaient mardi soir pour retrouver les deux malfaiteurs et un appel à témoin a été lancé par le parquet pour retrouver le véhicule volé.


     

     

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    LeParisien.fr


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