• En Ukraine se joue l'avenir de toute l'Union européenne

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-07-26T10:38:44+02:00" itemprop="datePublished">26.07.2014 à 10h38</time> |Par Adam Michnik (directeur du quotidien polonais « Gazeta Wyborcza »)

    lien Des militaires ukrainiens à un barrage près de Sloviansk, en Ukraine, le 19 juillet.
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    L'hypocrisie, la bêtise et le silence de l'élite intellectuelle, des artistes, des scientifiques et des médias face à l'avancée des régimes totalitaires nazi et stalinien resteront à jamais dans nos mémoires, resteront à jamais l'un des tristes souvenirs du XXe siècle. Avoir fermé les yeux sur l'annexion de l'Autriche, sur celle de la Tchécoslovaquie, et sur celle des pays baltes sera toujours un motif de honte pour l'Europe. Personne ne parla avec autant d'éloquence qu'Hitler et Staline de la paix et du droit international, et personne ne commit autant de crimes que ces dictateurs.

    Aujourd'hui, l'Europe garde le silence devant la politique impérialiste agressive de Vladimir Poutine, le président de la Fédération de Russie. L'Occident tolère en silence sa politique agressive, qui viole explicitement la souveraineté d'autres Etats : celle de la Moldavie, celle de la Lettonie, celle de la Géorgie, et – surtout – celle de l'Ukraine.

    L'Union européenne se comporte comme une version grand format de la très neutre Suisse. Cela est tout particulièrement vrai de ses élites politiques et de sesmilieux d'affaires. Mais l'Europe n'est pas la Suisse. Elle a été le théâtre de deux guerres mondiales sanglantes.

     
     

    En conséquence, nous – intellectuels, journalistes, scientifiques – avons le devoird'être vigilants, et d'alerter l'opinion publique. Nous devons être les oies du Capitole de notre temps. Nous ne devons pas succomber aux vieilles illusions, nous devons refuser notre conformisme confortable. Notre devoir est désormais de parler clairement, et aujourd'hui avec énergie.

    Nous ne devons pas identifier M.Poutine à la nation russe, exactement comme nous avions refusé d'identifier Brejnev à la nation russe lorsqu'il entrepris sa guerre en Afghanistan. La véritable et authentique voix de la Russie était alors Andreï Sakharov, ce grand dissident, honnête et courageux. Sakharov, quelques années plus tard, au Parlement russe, désigna cette guerre en Afghanistancomme la ''guerre de la honte''.

    Le conflit actuellement en cours avec l'Ukraine, qui a débuté avec l'annexion de la Crimée, et les provocations permanentes menées dans l'est de ce pays sont honteux, tragiques, et dangereuses. Elles s'accompagnent en Russie de violations permanentes des libertés démocratiques, décidées par le gouvernement de M. Poutine.

    FRANCHIR LES LIGNES ROUGES

    Une politique de conciliation ne mènera à rien ici. Vladimir Poutine n'est pas un homme politique à l'européenne. M. Poutine ne pratique que l'aventurisme permanent. Comme en témoignent des signes inquiétants, il a déjà ouvert la boîte de Pandore. Des aventuriers chauvins et nationalistes, amateurs de conquêtes sanglantes font le voyage de la Russie vers l'Ukraine. Armer ces bandits, lesapprovisionner en équipements militaires de pointe est un crime.

    Nous appelons les dirigeants et responsables des pays de l'Union européenne àmettre un terme à la politique agressive du président Poutine. L'expérience nous a enseigné que dialoguer avec le président Poutine, c'est perdre son temps. M. Poutine ne recule que lorsqu'il a en face de lui unité et fermeté. M. Poutine se moque des adversaires faibles et mous. Sa perception des pays de l'Union européenne est manifestement la suivante : ils parlent, ne font que parler. Et pendant ce temps-là, le Kremlin ne cesse de franchir toujours plus de lignes rouges.

    Vladimir Poutine continue de fournir l'est de l'Ukraine en armes et en mercenaires. Il continue de masser ses troupes le long de la frontière ukrainienne. Mais l'Ukraine a le droit de choisir de rejoindre les démocraties européennes. Et les Ukrainiens ont le droit de vivre dans un Etat se comportant avec honnêteté. Il est bien possible que l'avenir de l'Union européenne se joue aujourd'hui dans l'est de l'Ukraine.

    Les Vingt-Huit feraient bien d'utiliser tous les moyens de pression dont ils disposent. Ils feraient bien de cesser de fournir la Russie en matériels militaires, et d'adopter à son endroit des sanctions économiques et politiques. La véritable réponse à la crise ukrainienne, c'est la solidarité contre Vladimir Poutine.

    Traduit de l'anglais par Frédéric Joly

     

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  • Des milliers de Chiliens bravent le froid hivernal pour demander la légalisation de l'avortement

    AFPQC2   Première Publication: 25/07/2014 22:08 EDT Mis à jour: 25/07/2014 22:16 EDT

     
     

    Plus de 5.000 personnes ont bravé le froid hivernal à Santiago du Chili vendredi soir pour manifester en faveur de la légalisation de l'avortement, a constaté l'AFP.


    La météo n'a pas suffi à refroidir ces milliers de manifestants qui exigeaient la légalisation de l'avortement "de manière libre, gratuite et sûre", alors que le Chili est un des rares pays au monde à bannir toute forme d'interruption de grossesse.


    Munis de torches, les organisateurs ont pris la tête de ce défilé qui a parcouru l'emblématique avenue Alameda, entourée d'un important déploiement policier.


    "Enlevez vos rosaires de nos ovaires", pouvait-on notamment lire sur des pancartes, une référence explicite à l'Eglise chilienne, opposée à la dépénalisation de l'avortement.


    Selon des statistiques du ministère de la Santé, quelque 150.000 avortements clandestins sont pratiqués tous les ans au Chili, la plupart dans des conditions précaires mettant en danger la vie des femmes.


    Cette manifestation intervient au lendemain de la publication d'un rapport de l'Onu sur les droits de l'Homme au Chili, qui recommande d'autoriser l'avortement en cas de viol et d'inceste.


    La présidente chilienne, Michelle Bachelet, avait annoncé en mai son intention de rouvrir le débat pour que l'avortement thérapeutique soit autorisé avant la fin de l'année.


    Jusqu'en 1989, l'avortement thérapeutique était autorisé au Chili, avant d'être interdit à la toute fin de la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990). Le divorce n'a été autorisé qu'en 2004.


     


    msa/lm/myl/mpd


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    Les leçons qu’Israël et les Américains devraient apprendre pour contrer le Hamas

    D’autres groupes terroristes, avec encore plus de capacités destructrices sont désormais prêts à imiter le Hamas

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    ALON PAZ ET NADAV POLLAK 27 juillet 2014, 16:17 
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    Un tank Merkava patrouillant près de Gaza le 24 juillet 2014 (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
    Un tank Merkava patrouillant près de Gaza le 24 juillet 2014 (Crédit : Miriam Alster/FLASH90)
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    La confrontation actuelle entre Israël et le Hamas pourrait ressembler à première vue à un nouveau « round » militaire entre les deux parties. Cependant, un certain nombre de différences importantes distinguent l’opération « Bordure Protectrice » des opérations passées, en particulier en ce qui concerne l’isolement régional du Hamas, son accumulation d’armements et le développement de ses tactiques militaires.

     

    Bien qu’il puisse être trop tôt pour tirer des conclusions stratégiques de l’opération en cours, certains points-clés peuvent déjà être retenus comme autant de leçons pour l’avenir.

    L’isolement politique

    Avant le début de l’opération, le Hamas était dans une situation désastreuse sur le plan politique, financier et logistique.

    Pour commencer, plus de 40 000 travailleurs du secteur public de Gaza n’avaient pas reçu leurs salaires depuis des mois, et le processus de réconciliation avec le Fatah n’avait pas réussi à aller de l’avant sur les questions importantes.

    En outre, depuis l’évacuation de ses bureaux à Damas, l’organisation avait été coupée du soutien iranien. Et le plus important allié du Hamas au cours des dernières années, le gouvernement de Mohamed Morsi, avait été remplacé par le régime du général Sissi, un ennemi déclaré des Frères musulmans.

    Plus précisément, la campagne anti-tunnels de Sissi avait paralysé la capacité du Hamas de maintenir la libre circulation des capitaux, des biens et des armes dans la bande de Gaza.

    Parallèlement à ces défis, le soutien public du Hamas a considérablement diminué, comme l’a révélé une récente enquête de l’Institut de Washington. En conséquence, les chefs militaires de l’organisation ont considéré l’option militaire comme la seule façon de briser le statu quo et de conserver le soutien financier et politique, mettant ainsi en œuvre une « stratégie du chantage ».

    Le Hamas n’a pas commencé les tirs de roquettes pour arracher des concessions à Israël, mais l’a fait aussi pour faire pression sur l’Egypte et sur le président palestinien Mahmoud Abbas indirectement à travers Israël. Un des principaux objectifs du Hamas était d’ouvrir le passage de Rafah, ce qui aurait permis à l’argent et aux marchandises de circuler dans la bande de Gaza et d’améliorer ainsi son soutien politique. Selon les calculs du Hamas, la « négociation » par les armes était la seule option.

    Sagesse opérationnelle

    Dans le cycle actuel de combats, le Hamas a démontré des améliorations à trois niveaux.

    La première consiste à prendre l’initiative. Cela a énormément bénéficié au Hamas, en empêchant implicitement Israël de lancer une première attaque surprise. En effet, la capacité des premières frappes de l’Armée de l’Air s’est révélé être une caractéristique clé de la réussite des opérations récentes d’Israël.

    Lors de l’opération « Plomb durci », à l’hiver 2008-2009, la première frappe israélienne, d’une durée 3 mn 40, a tué un tiers de tous les militants tués au cours de l’ensemble de l’opération. Lors de l’opération « Pilier de défense », en novembre 2012, la première frappe d’Israël a éliminé la plupart des roquettes à longue portée du Hamas. Une des premières frappes avait également tué le commandant militaire du Hamas Ahmed Jabari.

    Cette fois, l’aile militaire du Hamas semble avoir été préparée pour une contre-attaque israélienne. Les chefs ont disparu sous terre, tout comme l’arsenal militaire, et le conflit s’est mis en place pour une lutte de longue durée.

    Le deuxième élément concerne « l’économie de la roquette ». A l’issue de l’opération « Pilier de défense » à la fin de 2012, le Hamas et d’autres organisations terroristes de Gaza ont doublé leur arsenal de roquettes, permettant à quelque 120 roquettes d’être envoyées tous les jours.

    Le Hamas a aussi surpris les Israéliens avec la portée de ses roquettes – à savoir, lorsque sa R-160 (alias le M-302 syrien qu’aurait livré l’Iran) a touché le centre et le nord du pays à la tête de leurs abris.

    Ces tirs de roquettes ont permis au Hamas de poursuivre trois objectifs principaux : (1) soumettre une plus grande part de la population israélienne à des tirs constants ; (2) tenter de saturer la défense aérienne du Dôme de Fer par des salves lourdes ; (3) prouver que le Hamas peut se tenir sur ses propres pieds dans les combats, alors même qu’Israël opère dans la bande de Gaza.

    Troisièmement, l’opération terrestre d’Israël a lentement révélé l’infrastructure complexe des tunnels du Hamas. Jusqu’à présent, les forces de défense israéliennes avaient découvert des dizaines de tunnels de deux à trois kilomètres de long, avec plusieurs conduits.

    Offensivement, ce système de tunnel permet aux terroristes du Hamas de s’infiltrer en Israël et de tenter des massacres dans des kibboutz. Un deuxième but offensif des tunnels est de permettre aux unités du Hamas de déborder les forces israéliennes autour de la bande de Gaza, et de les attaquer par l’arrière – une vulnérabilité militaire bien connue.

    Défensivement, le système souterrain dans les zones peuplées de Gaza permet aux terroristes du Hamas de se déplacer librement et de se soustraire au ciblage de l’armée israélienne. Les tunnels permettent ainsi à l’organisation d’avoir une meilleure « résistance » tout en contestant la position de l’armée israélienne.

    Parallèlement à ses progrès opérationnels, le Hamas a une nouvelle fois démontré la centralité de sa stratégie du martyre et de sa doctrine militaire. Récemment, un attentat-suicide a blessé un certain nombre de soldats du génie militaire de Tsahal près d’un bulldozer blindé.

    Sur le plan psychologique, le Hamas a investi dans des opérations de propagande et d’information visant à créer une image de la victoire. Dans une guerre aussi asymétrique que celle-ci, la partie la plus faible doit amplifier ses réalisations afin de persuader son auditoire et ses partisans à l’étranger de ses succès.

    Un tel exploit a été atteint par le Hezbollah avec sa propagande au cours de la guerre du Liban de 2006, qui a contribué à propulser de façon spectaculaire le soutien du groupe dans les pays arabes. Le Hamas suit ce modèle en essayant de créer des images d’opérations militaires révolutionnaires. Parallèlement aux roquettes et aux campagnes souterraines, ces avances comprennent le fait de faire voler un drone dans l’espace aérien israélien ainsi que diverses opérations de « cyberguerre ».

    Enfin, le Hamas a démontré des capacités de commandement et de résilience très efficaces au cours de ce conflit. Après plus de deux semaines de combats, il semble encore capable de maintenir les lignes de communication entre les unités de roquettes, les unités au sol, et le leadership militaire, comme en témoigne l’adhésion de chaque entité à son plan opérationnel. En outre, le Hamas a lancé avec succès des opérations combinées impliquant l’artillerie et l’infiltration de forces terrestres en Israël.

    Quelle est la prochaine étape ?

    Lorsque l’opération se terminera, le Hamas va essayer de remporter la victoire en soulignant trois éléments : la réussite de ses attaques militaires « surprises » (par exemple, les roquettes à longue portée, les tunnels, les drones, les cyber-opérations), sa résilience pendant l’opération, et son endurance face à un ennemi plus puissant et mieux équipé. Du point de vue du Hamas, cela aidera à retrouver le soutien politique des différents acteurs ainsi qu’un soutien accru à court terme logistique et financier des acteurs extérieurs, notamment l’Iran.

    Néanmoins, à ce jour, la décision du Hamas de lancer une confrontation avec Israël semble engendrer plus de coûts politiques que de bénéfices, comme semblent l’indiquer les états arabes, en particulier l’Egypte et l’Arabie Saoudite, alors que le Hamas aurait du accepter l’initiative égyptienne de cessez-le-feu.

    Pour se préparer à de futurs conflits asymétriques, Israël et d’autres pays devront examiner l’adaptation du Hamas à la doctrine de combat d’Israël. La nécessité d’une telle étude s’étend bien au-delà du Hamas. En effet, d’autres organisations terroristes à travers les continents – du Hezbollah au Liban à Jabhat al-Nusra en Syrie, d’Etat Islamique en Irak à la secte Boko Haram au Nigeria – ont appris rapidement à frapper, malgré des réseaux opérationnels décentralisés. Elles seront désireuses de tirer les leçons de l’expérience du Hamas.

    Malgré ses tactiques intelligentes et sa stratégie militaire bien planifiée, le Hamas a encore des capacités de combat insuffisantes pour atteindre le niveau du renseignement israélien ainsi que les capacités défensives et offensives de Tsahal sur le champ de bataille. D’autres organisations terroristes, cependant, ont des capacités importantes et utiliseront probablement des tactiques améliorées du Hamas dans l’avenir.

    Pour Israël, les Etats-Unis, et leurs partenaires, la préparation à ces diverses éventualités est une tâche essentielle et urgente.


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    Phénoménal Ricciardo !

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    <figure id="123456789">Ricciardo a remporté sa 2e course en carrière. (Reuters)<figcaption>Ricciardo a remporté sa 2e course en carrière. (Reuters)</figcaption></figure><aside><figure></figure>
    Par Michael Balcaen
     
    Publié le <time datetime="2014-07-27T15:59:00+02:00" pubdate="">27 juillet 2014 à 15h59</time>
    Mis à jour le <time datetime="2014-07-27T20:33:02+02:00">27 juillet 2014 à 20h33</time>
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    Une course folle ! Daniel Ricciardo a remporté un Grand Prix de Hongrie exceptionnel. Une course aux multiples rebondissements avec un Alonso (Ferrari) 2e juste devant Hamilton (Mercedes) contraint de résister à un Rosberg revenu comme une bombe en fin de course… Vergne (Toro Rosso) termine au 9e rang.

    Une joie exubérante pour un véritable exploit ! Les poings serrés Daniel Ricciardopeut savourer. Son deuxième succès en carrière aura été acquis lors d’un Grand Prix aux rebondissements aussi multiples que variés avec de la pluie en début de course, deux passages de la voiture de sécurité, quatre leaders successifs et des bagarres à tous les étages.

    Comme un symbole de cette bagarre, Alonso (finalement 2e) a entamé les dix derniers tours en tête, le pilote Ferrari a tenu bon tant qu’il a pu, allant au-delà des réelles capacités de sa Ferrari, avant de céder face à  Daniel Ricciardo qui avait passé Hamilton un tour plus tôt (68e). Le pilote australien dame encore le pion à Vettel et prouve si c’était besoin qu’il a le talent pour jouer les premiers rôles même dans des conditions extrêmes.

    Le pilote Red Bull a alors pris la poudre d’escampette en tête pendant que le Taureau des Asturies résistait à Lewis Hamilton lui-même talonné sur le tard par unNico Rosberg qui venait de reprendre plus de 17 secondes au trio pendant les 10 derniers tours… Hamilton, parti des stands après son coup de chaud en qualifications, a pleinement profité des événements de la course (safety car suite au crash d’Ericsson prolongé après celui de Grosjean, puis safety car après la sortie de Perez ) pour effectuer une remontée fantastique dont il a le secret.

    Rosberg comme une bombe

    Au jeu des vases communicants, Rosberg a été l’un des perdants du jour. Parti en pole position, il a vu son avance réduite à néant après le premier passage de la voiture de sécurité. A l’image des autres leaders, il a perdu gros en passant au stand un tour après la meute. Il a également dû effectuer un passage au stand pas vraiment prévu au 58e tour. Il a alors taillé la route pour revenir sur Hamilton qu’il sera à deux doigts de passer dans le dernier tour ! Au final, c’est tout de même une petite déception pour le leader du championnat du monde.  

    Une course qui aura également permis à Jean-Eric Vergne de montrer le museau de sa Toro Rosso. Le Français, qualifié en 8e position, a en effet pointé au 2e rang lors du passage de la 2e safety car (du 24 au 27e tour) il y restera jusqu’au 36e passage et son ravitaillement. Finalement 9e, il peut se féliciter d’avoir su récolter des points sans commettre de fautes dans une course pourtant particulièrement piégeuse.



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    "Lucy" de Luc Besson en tête du box office

    américain pour sa sortie

    <time>Publié le 27-07-2014 à 19h45Mis à jour à 21h55</time>

     

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    Le réalisateur français Luc Besson à Rust en Allemagne, le 9 décembre 2013(c) Afp
                   Le réalisateur français Luc Besson à Rust en Allemagne, le 9 décembre 2013 (c) Afp
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    Los Angeles (AFP) - Le dernier film de Luc Besson, "Lucy", avec la pulpeuse Scarlett Johansson, a décroché dès son premier week-end en salles la tête du box-office nord-américain, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par Exhibitor Relations.

    Nous n'utilisons qu'une infime partie de notre cerveau. Qu'arriverait-il si nous y avions entièrement accès? C'est la question explorée dans le visuellement délirant "Lucy".

    Incarnée par l'Américaine Scarlett Johansson, le film du réalisateur de "Nikita" et du "Cinquième élément" récolte quelque 44 millions de dollars pour son premier week-end d'exploitation.

    Il dépasse ainsi une autre nouveauté, "Hercule", péplum de Brett Ratner sur le demi-dieu, qui récolte 29 millions de dollars.

    "La Planète des singes: l'affrontement" tombe du coup à la troisième place, après avoir dominé le box-office nord-américain, engrangeant encore 16,4 millions de dollars, soit plus de 172 millions en trois semaines sur les écrans.

    Il est suivi de "American Nightmare 2: Anarchy", suite du film sorti en 2013 dont il poursuit le concept initial: dans un futur proche, pour garder des taux de criminalité et de chômage bas, le gouvernement instaure une "purge" annuelle -- douze heures pendant lesquelles tous les crimes sont permis et aucune assistance n'est fournie. Il amasse 9,9 millions (51,3 en deux semaines).

    Cinquième, le film d'animation des studios Disney "Planes 2" gagne 9,3 millions de dollars (35,1 en deux semaines), suivi par "Sex Tape", où Cameron Diaz et Jason Segel incarnent un couple en perte de vitesse, qui s'adjuge presque 6 millions de dollars de recettes (26,9 en deux semaines).

    "Transformers: l'âge de l'extinction" poursuit sa dégringolade et tombe à la septième position avec 4,6 millions et un total de quelque 236,4 millions en cinq semaines.

    Arrive ensuite une nouveauté, "And So It Goes", avec Michael Douglas et Diane Keaton, sur un vieil agent immobilier égocentrique qui voit sa vie tourneboulée avec l'irruption de sa petite-fille dont il ne soupçonnait pas l'existence. Le film récolte 4,6 millions pour son premier week-end.

    Neuvième, "Tammy", où la comédienne Melissa McCarthy joue une chômeuse partant en "road trip" avec sa grand-mère alcoolique incarnée par Susan Sarandon, grappille encore 3,4 millions (78,1 millions en quatre semaines).

    Enfin, une autre nouveauté, "Un Homme très recherché", avec l'acteur récemment décédé Philip Seymour Hoffman, ferme la marche et gagne 2,7 millions de dollars.


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