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    Crash au Mali: la 2e boîte noire retrouvée, enquêteurs attendus sur place

    <time>Publié le 26-07-2014 à 07h55Mis à jour à 20h10      </time>lien 

     

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    A handout picture taken and released by Burkina Faso's presidential press service, the Photo fournie par la présidence burkinabé de Blaise Compaore sur le site du crash de l'avion d'Air Algérie le 25 juillet 2014 à Gossi au Mali(c) AfpA handout picture taken and released by Burkina Faso's presidential press service, the Photo fournie par la présidence burkinabé de Blaise Compaore sur le site du crash de l'avion d'Air Algérie le 25 juillet 2014 à Gossi au Mali (c) Afp
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    Bamako (AFP) - Au lendemain de la découverte de la première boîte noire de l'avion d'Air Algérie qui s'est écrasé dans le nord du Mali, des experts de l'ONU ont retrouvé la seconde samedi sur le site du crash, où sont attendus des enquêteurs, notamment français, pour un travail qui s'annonce délicat.

    Le dispositif d'enregistrement des données du vol AH5017 d'Air Algérie a été récupérée par les experts de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) déployés dans la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao (nord-est du Mali) où l'avion s'est écrasé jeudi.

    "C'est un développement positif, qui aidera énormément" les enquêtes sur le crash, a estimé la porte-parole de la Minusma, Mme Radhia Achouri.

    Selon elle, la seconde boîte noire doit être acheminé vers Gao, où est basé "le centre de gestion tactique des opérations", associant la France à travers son opération militaire dans le pays, le Mali et la Minusma.

    La première boîte avait été récupérée et acheminée vendredi vers Gao par des militaires français, selon Paris.

    L'avion, un McDonnell Douglas MD83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger dans la nuit de mercredi à jeudi et s'est écrasé 50 minutes après son décollage.

    Il n'y a eu aucun survivant parmi les 118 personnes se trouvant à bord: 112 passagers - dont 54 Français, 23 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Algériens et des ressortissants d'autres pays - et six membres d'équipage espagnols.

    Vingt gendarmes et policiers français, de même qu'une équipe du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français, sont attendus sur place dans la journée de samedi. Ils devront notamment s'atteler à l'identification des victimes.

    A Paris, les familles des victimes françaises devaient être reçues par le président François Hollande samedi après-midi.

    - Crash survenu par mauvais temps -

    Samedi matin, un représentant de la France, un du Liban et un des familles burkinabè ont quitté Ouagadougou à bord d'un hélicoptère pour le zone de Gossi, selon un responsable de la cellule de crise mise en place au BurkinaFaso, sans précisions sur leurs identités.

    Le gouvernement burkinabè avait annoncé sa décision de conduire sur le site du crash un nombre réduit de représentants de victimes vendredi, au retour d'une délégation conduite sur place par le président burkinabé Blaise Compaoré.

    "Nous avons souhaité qu'il y ait des représentants des familles françaises, libanaises et burkinabé (...) car nous n'avons pas beaucoup de places", avait précisé le ministre burkinabè de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma.

    Le général Gilbert Diendiéré, chef d'état-major particulier à la présidence burkinabè, également membre de la délégation, avait averti que la récupération des corps s'annonçait "très difficile".

    "Il est aujourd'hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des victimes, je pense qu'il est très difficile de pouvoir les récupérer parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol", avait-il estimé.

    "Les débris étaient éparpillés sur une distance de 500 mètres mais nous avons constaté que cela est dû au fait que l'avion s'est écrasé d'abord (au) sol et a certainement dû rebondir pour aller plus loin", avait-il ajouté.

    Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, conduisant une forte délégation, s'était aussi rendu vendredi dans la région de Gao pour, avait-il indiqué, exprimer aux pays d'origine des victimes la "vive solidarité" du Mali. "Nous venons nous incliner sur les dépouilles de ces disparus", avait-il déclaré.

    Aucune explication n'était pour l'heure disponible sur la cause du crash, même si plusieurs spécialistes estiment que le mauvais temps n'y est sans doute pas étranger.

    "La zone où est survenue l'accident était le théâtre de formations orageuses potentiellement dangereuses pour un avion", a indiqué dans un communiqué l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), ayant son siège à Dakar. Cette agence, qui regroupe 17 pays africains et la France, gère un espace aérien de 16,5 millions de km2.

    Mais les proches des victimes comme les experts espèrent trouver des réponses grâce aux boîtes noires, qui enregistrent toutes les données d'un vol, y compris les conversations dans le cockpit. Ces dispositifs révèlent des informations cruciales et des axes d'enquêtes pour déterminer les causes d'un accident aérien.

    La région de Gao reste une zone dangereuse où des jihadistes continuent à sévir, de même que d'autres bandits et trafiquants armés profitant de l'immensité de cette zone en partie désertique, difficile à contrôler.

    Les soldats français y sont implantés depuis le début de leur intervention, en janvier 2013, pour chasser du nord du Mali les groupes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Les jihadistes avaient occupé la région pendant près de dix mois entre 2012 et début 2013.

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    Paris : une quarantaine d'interpellations lors du rassemblement pro-palestinien

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-07-26T15:09" itemprop="datePublished" pubdate="">26/07/2014 à 15:09</time> - Modifié le <time datetime="2014-07-26T18:20" itemprop="dateModified">26/07/2014 à 18:20    </time>lien 

    Une vingtaine de personnes ont été placées en garde à vue samedi, et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène place de la République.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Les manifestants pro-palestiniens sont réunis à Paris pour dénoncer l'offensive israélienne sur la bande de Gaza.<figcaption>Les manifestants pro-palestiniens sont réunis à Paris pour dénoncer l'offensive israélienne sur la bande de Gaza. © Kenzo Tribouillard / AFPLE POINT.FR (SOURCE AFP)</figcaption></figure></header>

    Une quarantaine de personnes au moins ont été interpellées samedi en marge de la manifestation pro-palestinienne interdite à Paris, où les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes face à un groupe qui leur lançait des projectiles, a-t-on appris de source policière et constaté sur place. Des jeunes, certains cagoulés ou le visage masqué par des foulards, jetaient également divers projectiles, des pierres notamment, sur des vitrines de magasins place de la République. Un abribus a été détruit.

    Vers 17 heures, une vingtaine de personnes avaient été placées garde à vue, selon un premier bilan provisoire. Alors que le défilé avait été interdit par la préfecture qui invoquait le risque de violences, quelque 5 000 personnes s'étaient rassemblées depuis 15 heures place de la République, point de départ initialement prévu du cortège, mais sans chercher à défiler. Les forces de l'ordre avaient toléré le rassemblement, sans chercher à le disperser, mais en maintenant un important dispositif de sécurité autour de la place.

    Les journalistes de l'Agence France-Presse ont vu des personnes lancer des cannettes en direction des forces de l'ordre, qui ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogènes, face à un service d'ordre du rassemblement manifestement dépassé.

    Interdiction confirmée par le Conseil d'État

    La justice administrative a confirmé à la mi-journée l'interdiction de la manifestation décidée par la préfecture, qui invoquait notamment les violences lors de précédents rassemblements dans la capitale. Peu après, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, appelait solennellement, une ultime fois, les organisateurs à renoncer à leur initiative, avertissant qu'ils seraient tenus pour "responsables d'éventuels débordements (...) et passibles de sanctions pénales".

    Mais plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées malgré tout place de la République. La foule agitait des drapeaux palestiniens et bannières rouges du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui avait appelé à braver l'interdiction. La place était bouclée par un important dispositif des forces de l'ordre. Environ 2 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans la capitale.

    "Israël hors de Palestine, il est fini le temps des colonies", "Israël assassin, Hollande complice", "Israël, casse-toi, la Palestine n'est pas à toi", "nous sommes tous des Palestiniens", scandaient les manifestants. De jeunes hommes hissés sur une colonne ont activé des fumigènes aux couleurs de la Palestine et brûlé un drapeau israélien, sous des applaudissements. 

    "Plus que légitime"

    "Cette manifestation est illégale, mais pour nous elle est plus que légitime. Il s'agit de manifester notre solidarité avec un peuple qui est en train de se faire massacrer," renchérit Hugo, jeune militant du NPA, dont la figure emblématique Olivier Besancenot était aussi présent sur la place. "Nous voulons défendre notre point de vue. Or, on ne peut agir pour la Palestine qu'en parlant et en manifestant", assure Sarah 19 ans, autocollant "la Palestine aux Palestiniens" sur le tee-shirt.

    En fin de matinée, Alain Pojolat, du NPA, s'attendait à la venue de "plusieurs milliers de personnes". "Pour nous, tout débordement aujourd'hui sera la faute à l'interdiction par la préfecture de police d'une manifestation qu'on était parfaitement à même d'organiser sereinement", a-t-il souligné.

    "Haine de l'autre"

    Le président François Hollande avait dit le 14 juillet qu'il n'était pas question de laisser "s'importer" en France le conflit israélo-palestinien, au lendemain de débordements près de synagogues, dans le quartier parisien de la Bastille, à l'issue d'une manifestation autorisée. Mais la ligne diplomatique de la France a été critiquée par certaines voix comme étant pro-israélienne.

    Le Premier ministre Manuel Valls a en tout cas voulu adresser un message d'apaisement aux musulmans de France. Il s'est rendu vendredi soir à la mosquée d'Évry-Courcouronnes, une des plus grandes du pays, pour la rupture du jeûne du ramadan, assurant qu'il n'y avait pas "deux poids, deux mesures" à leur détriment. "Quand des casseurs se réclament d'une forme dévoyée de l'islam, ce sont les musulmans qui souffrent les premiers, car ces actes nourrissent des amalgames insupportables", a-t-il justifié. "Des manifestations s'organisent, c'est un droit fondamental ! Mais rien, jamais, ne pourra justifier la violence, la haine de l'autre."

    Selon des sources policières, les forces de l'ordre avaient reçu des "consignes de fermeté" pour intervenir "très rapidement et interpeller" en cas de non-respect de l'interdiction de manifester ou de "slogans ou manifestations antisémites". Mais aucune intervention n'a été immédiatement lancée place de la République, où les manifestants restaient statiques, sans chercher à défiler. À Barbès, la police a procédé en début d'après-midi à quatre interpellations de personnes qui appelaient à participer à la manifestation interdite. 

    Des restrictions à la "liberté de réunion"

    De leur côté, les ONG Amnesty International et Human Rights Watch se sont toutes deux inquiétées des restrictions à la "liberté de réunion". Ailleurs en France, environ 10 000 personnes ont manifesté à Lyon. Des manifestations étaient prévues dans plusieurs grandes villes, comme chaque week-end depuis le début de l'offensive israélienne à Gaza.

    En 19 jours, elle a déjà fait au moins 1 000 morts côté palestinien et 39 côté israélien. Une réunion d'acteurs internationaux s'est tenue samedi à Paris, appelant à prolonger le cessez-le-feu humanitaire entré en vigueur en début de matinée.

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    24 juillet 2014

    L'Etat islamique ordonne l'excision de toutes les femmes à Mossoul

    <adress itemprop="author">Par Lucile Quillet                                </adress>lien 
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    Femmes irakiennesPhoto AP
    <figcaption>

    Femmes irakiennes de la région de Mossoul.

    </figcaption></figure>
    La « fatwa » imposée par les djihadistes de l'Etat islamique, qui contrôle depuis un mois la région de Mossoul, au nord de l'Irak, concerne potentiellement quatre millions de femmes et jeunes filles.
     
    Les djihadistes de l'Etat islamique ont ordonné l'excision de toutes les femmes et jeunes filles de Mossoul, la région du nord de l'Irak qu'ils contrôlent depuis le mois dernier, ont rapporté jeudi les Nations Unies. La « fatwa » imposée par les djihadistes concerne potentiellement quatre millions de femmes et jeunes filles entre 11 et 46 ans, a précisé Jacqueline Badcock, coordinatrice humanitaire de l'Onu en Irak, lors d'un point de presse par visioconférence.
     
    « Ce n'est pas la volonté du peuple irakien ou des femmes d'Irak de ces régions » a déclaré Jacqueline Badcock qui parlait à Erbil, capitale du Kurdistan irakien autonome. « C'est quelque chose de nouveau pour l'Irak, particulièrement dans cette région, de très préoccupant et il faut s'en occuper ». Les djihadistes de l'EI se sont emparés en juin de vastes régions dans le nord et l'ouest de l'Irak et y ont proclamé un califat, c'est-à-dire un territoire dirigé par un calife, qui revendique la succession de Mahomet.
     
    Plus de 130 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales dans 29 pays d'Afrique et du Moyen-Orient, d'après les chiffres avancés par l'Unicef lors du Sommet des Filles qui s'est tenu le 22 juillet dernier. Ces pratiques mettent en danger la vie des femmes car elles conduisent à des hémorragies prolongées, des infections, parfois la stérilité et la mort. En Irak, le taux de mutilation avait été divisé par deux ces trente dernières années.
     
    (Reuters)
     

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    Irak: les djihadistes d'EIIL ont détruit la tombe du prophète Jonas à Mossoul, lieu de pèlerinage musulman

    Repéré par Mathieu Dejean

     

    Monde

     <time datetime="2014-07-25T14:18:00">25.07.2014 - 14 h 18</time> 

    mis à jour le 25.07.2014 à 14 h 21

    Destruction de la tombe de Jonas, à Mossoul, le 24 juillet 2014 (Capture d&#039;écran)

    Destruction de la tombe de Jonas, à Mossoul, le 24 juillet 2014 (Capture d'écran)

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    Les djihadistes de l’Etat ismalique en Irak et au Levant (EIIL) ont détruit jeudi 24 juillet la tombe du prophète Jonas à Mossoul, au prétexte qu’elle était devenue un lieu d’apostasie, c’est-à-dire de renoncement à la doctrine musulmane, et non plus un lieu de prière,rapporte le Guardian. Le site archéologique sur lequel le sanctuaire musulman avait été construit datait du VIIIe siècle avant J-C.

    Une vidéo impresionnante de l'explosion, qui n'a pas pu être immédiatement authentifiée par la CNN, a été postée sur Youtube jeudi: 

    D’après les résidents de Mossoul qui se sont confiés à Associated Press sous réserve d’anonymat, les militants d’EIIL ont préalablement demandé à tout le monde d’évacuer le lieu saint, avant de le faire exploser.

     

    La Bible et le Coran mentionnent tous deux le prophète Jonas, qui se fait avaler par une baleine et survit dans son ventre. Une mosquée avait été construite sur le lieu où il aurait été enterré à Mossoul, vers laquelle convergeaient de nombreux pèlerins venus du monde entier. Elle avait été rénovée dans les années 1990. Ce jeudi 24 juillet elle a été réduite à un tas de pierres, comme le montre une photo d'Associated Press.

    La déflagration provoquée par l’explosion a également endommagé des maisons aux alentours, selon les habitants interrogés par le Guardian. D’après eux EIIL a procédé le même jour à l’anéantissement de la mosquée de l’Imam Aoun Bin al-Hassan, non loin. «Le groupe a menacé de détruire tout sanctuaire qui lui paraîtrait non-islamique», rappelle CNN.

    Le mois dernier, selon un rapport de Human Rights Watch, EIIL avait déjà détruit sept lieux de culte chiites à Tal Afar, à 50 kilomètres de Mossoul.

    Le patrimoine historique n’est jamais épargné par les exactions des groupes terroristes. Les bouddhas de Bamiyan, datant du Ve siècle, en avaient fait les frais en février 2001, lorsque les talibans, qui considéraient ces représentations comme impies, les avaient détruits en partie, également à l’explosif.

     

     

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  • <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Pour l'ONU, la crise alimentaire au Soudan du Sud

    est « la pire au monde »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-07-26T03:06:51+02:00" itemprop="datePublished">26.07.2014 à 03h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-26T13:22:26+02:00" itemprop="dateModified">26.07.2014 à 13h22   </time>lien 

     
    <figure>Dans un camp de l'ONU au Soudan du Sud, le 24 juillet.</figure>

    Dans une déclaration unanime adoptée vendredi 25 juillet, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU « se déclarent très inquiets de la situation d'insécurité alimentaire catastrophique au Soudan du Sud, qui est désormais la pire au monde ».

    « La crise au Soudan du Sud risque de se transformer bientôt en famine en raison de la poursuite du conflit et du fait que les civils sont visés et forcés de fuir. »

    Explications : La famine menace au Soudan du Sud

    Le Conseil exhorte pour cette raison les pays donateurs qui se sont engagés en mai dernier à verser plus de 618 millions de dollars, lors d'une conférence à Oslo, à « tenir leurs engagements et à augmenter leur contribution ». L'ONU appelle tous les protagonistes du conflit à protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, et à faciliter la livraison de l'aide humanitaire.

    Dans une autre déclaration adoptée vendredi, le Conseil déplore également « le manque de progrès vers la paix et la réconciliation » au Soudan du Sud. Il appelle les belligérants à cesser immédiatement les hostilités et à reprendre les négociations, et réaffirme que les attaques contre les civils ou les casques bleus« peuvent constituer des crimes de guerre ».

    LES DISCUSSIONS DE PAIX DOIVENT REPRENDRE

    La guerre civile qui déchire le Soudan du Sud, fondé en 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, s'est accompagnée de massacres ethniques. Elle a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts, et chassé de chez eux plus de 1,5 million de Sud-Soudanais.

    Les belligérants sud-soudanais doivent reprendre fin juillet les pourparlers de paix suspendus depuis un mois, selon l'Autorité intergouvernementale pour le développement, l'organisation est-africaine chargée de la médiation.

    Les discussions entre le gouvernement du président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar sont suspendues depuis le 23 juin, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité du blocage.

    Comprendre la situation au Soudan du Sud en une carte

     
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