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    Bardet et Péraud frôlent la catastrophe

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    <figure id="123456789">Une chute dans le final a mis plusieurs coureurs à terre dont Bardet et Péraud.<figcaption>Une chute dans le final a mis plusieurs coureurs à terre dont Bardet et Péraud. (Reuters)</figcaption></figure><aside><figure></figure>
    Par Olivier Chauvet
    Publié le <time datetime="2014-07-25T18:38:00+02:00" pubdate="">25 juillet 2014 à 18h38</time>
    Mis à jour le <time datetime="2014-07-25T21:29:51+02:00">25 juillet 2014 à 21h29</time>
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    Auteur d'un Tour de France 2014 exceptionnel avec deux coureurs dans le top 5 du classement général, l'équipe AG2R-La Mondiale a bien failli tout perdre vendredi lors de la 19e étape, avec Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet pris dans une chute dans le final. Les deux Français ont toutefois pu repartir sans trop de dommages et n'ont pas perdu de temps avant le chrono décisif de samedi. 

    Il n'y a pas d'étapes de transition sur le Tour de France. L'adage bien connu des coureurs est particulièrement vrai sur cette édition 2014 où, quand la route était relativement plate, le peloton a dû faire avec des conditions climatiques exécrables, comme ce fut le cas ce vendredi entre Maubourguet et Bergerac. 

    Rendue nerveuse par la pluie, cette 19e étape a été marquée par une chute à trois kilomètres de l'arrivée, mettant à terre plusieurs coureurs. Si les retardés n'ont pas perdu de temps au général (celle-ci étant intervenue trop près de la ligne d'arrivée) et s'en sont tirés avec quelques égratignures, l'incident a bien failli coûter très cher à l'équipe AG2R-La Mondiale, qui a vu ses deux leaders, Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet, respectivement 3e et 5e du classement général, se retrouver à terre. 

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    Un joli petit strike

    Romain Bardet
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    "Un coureur accélère à la sortie d'un virage, mais il avait encore de l'angle, c'est pour cela qu'il a chuté,explique leur coéquipier Samuel Dumoulin, 7e du sprint du jour. Après je ne sais pas si d'autres coureurs ont chuté derrière. J'étais dans la roue de Degenkolb. Il a évité Sagan, moi je suis passé limite. J'ai continué à fond dans mon sprint, à ce moment-là on ne peut pas faire les comptes. Il y avait tellement de tension tout au long de la journée. A cause de la pluie, on ne voyait presque rien dans le final, ça roulait très, très vite. Les copains de l'équipe ont fait un gros travail pour garder Romain et JC à l'avant et moi pour le sprint. Il ne faisait pas froid, mais c'est toujours risqué et dur quand il pleut sur le Tour."

    "Je n'ai pas pu l'éviter, mais il n'y a rien de grave. Avec la pluie et les nombreux virages, cela n'a pas aidé et le sprint était nerveux", a expliqué Péraud. "J'ai quelques petites contusions, mais rien d'anormal quand on chute, ajoute Bardet. C'était nerveux dans le final et des coureurs ont glissé dans un virage, ça a fait un joli petit strike. Par chance, c'était à trois kilomètres de l'arrivée et cela n'a pas remis en cause tout le travail fait aujourd'hui pour nous protéger avec JC." Plus de peur que de mal donc pour les deux poulains de Vincent Lavenu qui iront dans la soirée reconnaître en voiture le parcours du contre-la-montre du lendemain, 55 km entre Bergerac et Périgueux: "C'est ma première expérience sur un parcours aussi long. L'important c'est de tout donner, on fera les comptes à la fin", poursuit Romain Bardet, qui doit conserver ses 2'07'' d'avance sur Tejay Van Gaderen pour préserver sa cinquième place. 


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    Tour de France: un Lituanien vainqueur sous la pluie

    <time>Publié le 25-07-2014 à 17h21Mis à jour à 22h01    </time>lien 

     

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    Le Lituanien Ramunas Navardauskas (Garmin) remporte la 19e étape du Tour de France, le 25 juillet 2014 à Bergerac(c) Afp
                              Le Lituanien Ramunas Navardauskas (Garmin) remporte la 19e étape du Tour de France,
                              le 25 juillet 2014 à Bergerac (c) Afp
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    Bergerac (France) (AFP) - A la veille du contre-la-montre décisif de Périgueux, la pluie a compliqué la progression du Tour de France dont la 19e étape a été remportée vendredi à Bergerac par Ramunas Navardauskas, premier Lituanien vainqueur dans la Grande Boucle.

    Le maillot jaune, l'Italien Vincenzo Nibali, et les prétendants au podium (Pinot, Péraud, Valverde) ont dû redoubler de vigilance. Ils ont surtout cherché à éviter la chute qui a fait perdre toute chance au maillot vert, Peter Sagan.

    A moins de 3 kilomètres de la ligne, Sagan a été pris dans un empilage sur la route détrempée, à côté de Romain Bardet et de quelques autres coureurs. Le Slovaque, dépité, a raté une nouvelle fois l'occasion de gagner.

    "J'ai été le premier à tomber, je ne sais pas ce qui s'est passé, c'était très glissant, je n'arrivais pas à m'arrêter", a déclaré Sagan, résigné après l'arrivée.

    Les positions sont restées stables entre les trois candidats aux deux places du podium à attribuer aux côtés de Nibali. Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud, qui pourraient devenir les premiers coureurs français à monter sur le podium des "Champs" depuis... 17 ans, ont confiance. Tout comme Alejandro Valverde, leur adversaire espagnol, avant les 54 kilomètres du parcours reliant Bergerac à Périgueux.

    - Au même niveau -

    Pinot, qui a terminé le plus fort dans la dernière arrivée au sommet, jeudi, à Hautacam, a pour lui la fraîcheur physique en fin de Tour. Péraud affiche les meilleures références (ex-champion de France de la spécialité) dans les contre-la-montre, bien qu'il ait surtout travaillé ses qualités de grimpeur ces derniers temps. Valverde, sensiblement au même niveau, voire mieux, a pour lui l'expérience et la solidité mentale.

    Mais aucun des trois ne présente de vraies garanties dans un "chrono" qui doit sourire logiquement au champion du monde de la discipline, l'Allemand Tony Martin, et aussi au maillot jaune. Pas plus Péraud, qui a surtout travaillé ses qualités de grimpeur pour parvenir à ce niveau et qui risque d'être encore plus gêné en cas de pluie (le souvenir de sa double chute de l'an passé dans le contre-la-montre de Chorges), que Pinot, en progrès mais encore dans l'attente d'une grosse performance dans l'exercice.

    Quant à Valverde, qui a gagné le contre-la-montre des Championnats d'Espagne le mois dernier, il a contre lui la lassitude de la fin du Tour. Il est apparu très fatigué au sommet de Hautacam. Aura-t-il récupéré quarante-huit heures plus tard sur le parcours annoncé rugueux?

    De Maubourguet à Bergerac, les coureurs du Tour ont affronté les éléments. Plusieurs orages ont contrarié leur progression et augmenté les risques. Derrière les cinq échappés partis dès les premiers kilomètres, les Français Cyril Gautier et Arnaud Gérard, le champion de Suisse Martin Elmiger, le Néerlandais Tom-Jelte Slagter, rejoints ensuite par l'Estonien Rein Taaramae, qui ont abordé les trente derniers kilomètres avec une avance à peine supérieure à une minute.

    Dans le final, Slagter a tenté sa chance en solitaire. Mais il a été dépassé aux 13 kilomètres par Navardauskas, son coéquipier parti en contre-attaque dans la côte de Monbazillac.

    "L'équipe avait une stratégie, on savait qu'il fallait démarrer avant pour éviter d'être confronté aux sprinteurs", a déclaré le champion de Lituanie du contre-la-montre.

    A 26 ans, Navardauskas compte déjà à son palmarès une étape du Giro (2013), course dont il a porté durant deux jours le maillot rose de leader en 2012.

    "J'avais la confiance de mon équipe, je me suis lancé, j'ai pris le risque", a conclu ce grand gabarit (1,90 m) qui dispute sa quatrième saison dans le peloton professionnel. "C'est un grand jour pour la Lituanie, pour moi et pour l'équipe".

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle" style="box-sizing: border-box; margin-bottom: 13px; color: rgb(22, 33, 44); font-family: arial, freeSans, sans-serif; line-height: 18.200000762939453px; background-color: rgb(255, 255, 255);">

    Vol AH 5017 : aucun survivant, des soldats français

    sur les lieux du crash

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-07-25T03:27:38+02:00" itemprop="datePublished">25.07.2014 à 03h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-25T21:02:26+02:00" itemprop="dateModified">25.07.2014 à 21h02   </time>lien

     
    <figure>Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d'Air Algérie ont été localisés, tôt le 25 juillet, dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.</figure>

    Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d'Air Algérie ont été localisés, tôt vendredi 25 juillet, dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.

    Il n'y a aucun survivant parmi les 118 personnes (le nombre de 116 donné dans un premier temps a été revu à la hausse), dont 54 Français, qui étaient à bord de ce vol qui devait relier Ouagadougou à Alger.

    « Il n'y a, hélas, aucun survivant, je partage la douleur des familles », a résumé le chef de l'Etat, François Hollande, en fin de matinée. Le président rencontrera samedi au Quai d'Orsay les proches des victimes françaises de l'accident.

    Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat chargée des Français de l'étranger, dépêchée à Ouagadougou jeudi, doit se rendre sur le lieu du crash au côté du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, doit également se rendre dans le nord du Mali.

    Selon le ministère de l'intérieur, l'avion a d'abord été localisé grâce à un drone Reaper de l'armée de l'air française basé à Niamey, au Niger, à la suite d'une indication donnée par les autorités burkinabés. Un hélicoptère a ensuite formellement identifié les débris de l'appareil, à 2 heures du matin.

    <figure>Carte de situation de la zone de crash du vol d'Air Algérie AH 5017.</figure>

    Une trentaine de soldats français, partis de la ville malienne de Gao, ont été hélitreuillés sur la zone du crash en fin de matinée. Ils devaient être rejoints par 220 soldats qui gagnent le lieu du crash par la route. 

    Les premières images du site de l'accident ont été diffusées par France 2 lors de son journal de 13 heures :

    Selon le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, « les débris sont concentrés sur une surface d'environ 300 mètres sur 300 mètres ; ils sont nombreux, sur une surface de savane et de sable dont l'accès est très difficile, en particulier à la saison des pluies ». 

    Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a ajouté :

    « Cent cinquante kilomètres séparent Gossi de Gao, soit environ deux à trois heures de route, et, entre Gossi et [le lieu de] l'accident, il faut six heures. (…) Vous comprendrez donc que les opérations vont s'inscrire dans la durée. »

    M. Hollande a annoncé par ailleurs qu'une boîte noire avait été récupérée. L'analyse de ses données sera un élément-clé dans l'enquête sur les circonstances de l'accident.

    • Plusieurs hypothèses, la météo privilégiée

    Soulignant que « les débris de l'avion sont concentrés sur un espace limité »,M. Hollande n'a pas voulu, comme certains de ses ministres, privilégier la piste d'une tempête.

    « Il y a des hypothèses, et notamment climatiques, mais nous n'en écartons aucune. Il est encore trop tôt pour tirer les conclusions. »

    Lire aussi : Vol AH 5017 : la météo peut-elle être à l'origine du crash ?

    Interrogé sur RTL, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, semblaitprivilégier, lui, l'hypothèse climatique.

    « Nous pensons que cet avion s'est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques, mais aucune hypothèse ne peut être écartée. »

    Lire nos explications : L'hypothèse d'une explosion en vol jugée « peu probable »

    « D'après les enquêtes menées à la fois par les autorités burkinabés et par ce que nous savons côté français, il n'y avait pas de personnes suspectes parmi les personnes enregistrées à bord », a en outre déclaré Fleur Pellerin, à l'issue d'une réunion de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso.

    Air France, qui avait donné l'ordre à tous ses avions de contourner la région du Mali par « précaution », a annoncé vendredi dans l'après-midi la reprise de cet itinéraire.

    • La carcasse de l'avion découverte « par hasard »

    Un séparatiste touareg nommé Sidi Ould Brahim a raconté comment ses hommes ont découvert l'avion « par hasard » près de leur camp, à la frontière avec le Burkina Faso : « L'avion était brûlé, il y avait des traces de pluie et des corps déchiquetés. » Louis Berthaud, responsable local de Gossi, raconte pour sa part que des gardiens de troupeaux près du village de Hamni-Ganda ont assisté au crash.

    « Ils étaient dans la brousse et ont vu l'avion tomber. C'était sans doute une tempête et il a été frappé par la foudre. Ils disent qu'il était en feu quand il est tombé, avant de s'écraser. »

    Lire aussi : Parmi les victimes, sept membres d'une même famille

    L'avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété auprès de la société espagnole Swiftair, avait décollé dans la nuit de mercredi à jeudi de la capitale du Burkina Faso, puis a disparu des écrans radar, cinquante minutes après son décollage.

     
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  • Jordanie: Un drone abattu près de la frontière avec la Syrie

    lien Créé le 25/07/2014 à 09h21 -- Mis à jour le 25/07/2014 à 10h31   

     

    <aside>Un drone militaire

    Un drone militaire TED ALJIBE AFP

    </aside>

    CONFLIT - Pour la Jordanie, il s’agissait d’une violation de son espace aérien…

    La Jordanie a abattu vendredi un drone qui survolait le gouvernorat de Mafraq, près de la frontière avec la Syrie, a annoncé un responsable de sécurité. «Il s’agissait d’une violation de l’espace aérien jordanien. La Jordanie prendra des mesures (…) une fois ce drone identifié», a ajouté ce responsable.

    Ouverture d'une enquête

    Le drone survolait une zone proche du camp de Zaatari, qui héberge environ 100.000 réfugiés syriens. «Il n'y a pas eu de blessés. Les forces armées ont fermé la zone où le drone a été abattu par un missile anti-aérien, et ont ouvert une enquête» pour identifier l'appareil, a encore ajouté ce responsable.

    En avril, Amman avait eu recours à des avions de combats pour détruire des véhicules militaires qui tentaient de pénétrer sur son territoire depuis la Syrie. Damas avait à l'époque affirmé que les véhicules n'appartenaient pas à son armée. Des heurts ont aussi lieu régulièrement entre des gardes-frontières jordaniens et des trafiquants essayant de faire passer des armes ou d'autres biens à travers la frontière.

    Fortes tensions entre la Syrie et la Jordanie

    Amman est par ailleurs accusé par Damas de soutenir les rebelles qui combattent le régime de Bachar al-Assad depuis plus de trois ans, mais a toujours démenti. La Jordanie, qui accueille plus de 600.000 réfugiés syriens, a exprimé à plusieurs reprises ses craintes d'une propagation du conflit en Syrie voisine dans le royaume.

    La tension entre les deux pays est montée d'un cran fin mai, quand la Jordanie a expulsé l'ambassadeur syrien Bahjat Souleimane en raison de ses « insultes répétées » à l'égard du royaume, provoquant l'expulsion du chargé d'affaires jordanien de Syrie.

     Fabrice Pouliquen

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    Vol AH 5017 : les scénarios pouvant expliquer le crash

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-07-24T20:50:33+02:00" itemprop="datePublished">24.07.2014 à 20h50</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-25T10:01:47+02:00" itemprop="dateModified">25.07.2014 à 10h01   </time>lien 

     

    Après le crash du vol d'Air Algérie dans le nord du Mali, jeudi 24 juillet, l'appareil, qui transportait à son bord 116 personnes, dont 51 Français, a été localisé à la frontière entre le Burkina Faso et le Mali, après un certain nombre d'informations contradictoires sur le lieu exact de l'accident.

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    Les raisons du crash sont, elles aussi, encore incertaines. « Tout laisse penserque cet avion s'est écrasé », avait dit François Hollande dès jeudi, alors que Laurent Fabius notait qu'« on ne [pouvait] pas, on ne [devait] exclure aucune hypothèse avant d'avoir tous les éléments ».

    • Une très forte tempête sur sa route

    Interrogé sur RTL vendredi matin, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve semblait privilégier la piste d'une météo très compliquée.

    « Nous pensons que cet avion s'est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques mais aucune hypothèse ne peut être écartée. »

    Le ministre des transports du Burkina Faso avait annoncé que le pilote de l'appareil avait demandé à modifier sa route en raison d'une tempête. « La seule chose que nous sachions de manière certaine, c'est l'alerte météo », a résumé Laurent Fabius dès jeudi.

    « C'est une saison très difficile là-bas météorologiquement. Ça peut être à l'origine bien sûr de la catastrophe, mais il y a aussi d'autres hypothèses. »

    Selon La Chaîne météo, le vol AH 5017 a en effet traversé une zone où de nombreux orages éclataient, « avec des rafales de vent puissantes et une activité électrique importante ». Ci-dessous, une capture d'écran diffusée par le site Aviation Safety montrant la situation météorologique dans la région au moment du crash.

    Voir l'image sur Twitter

    Weather satellite image at time of accident of near Gossi, Mali (source: Wunderground)

    Toutefois, plusieurs experts en aviation ont estimé auprès de l'AFP qu'il était peu probable que la masse orageuse ait provoqué ce crash. « Lorsqu'un avion est vraiment frappé par la foudre, les risques sont infimes qu'il soit abattu, il y a eu quelques exemples dans l'histoire, mais c'est extrêmement rare », a ainsi expliqué Robert Galan, ancien commandant de bord d'Air France.

    « En général, il n'y a même pas de dégâts, la foudre court sur l'avion et s'en va, et puis quand il y a des dégâts, ils sont mineurs, comme un instrument abîmé. »
    • L'hypothèse d'une panne

    Avec dix-huit ans d'ancienneté, l'avion — un McDonnell 83 — est relativement vieux, ce qui pourrait accréditer la thèse de la défaillance technique. Mais, selon le directeur général de l'aviation civile, Patrick Gandil, l'avion avait été inspecté « il y a deux ou trois jours » et était « en bon état ». Cela « n'exclut pas qu'il y ait eu une panne fortuite, mais ce n'est vraiment pas la première hypothèse », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs rappelé le sérieux de la compagnie Swiftair, assez méconnue du grand public. 

    Lire aussi : Qui est Swiftair, la compagnie espagnole propriétaire de l'avion ?

    • Un tir de missile « impossible », selon le secrétaire d'Etat aux transports

    Après le crash du vol MH 17, en Ukraine, touché par un missile, les spéculations vont bon train sur l'éventualité d'un tir de missile au Mali, où la situation est toujours instable depuis l'occupation, pendant plusieurs mois de 2012, du pays par des groupes armés djihadistes. Mais il est peu probable que ces derniers aient pu toucher l'avion, étant donné qu'ils disposent principalement d'armes tirées à l'épaule, comme des lance-roquettes. Le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier a même qualifié cette hypothèse d'« impossible ».

    • La piste de l'attentat à la bombe

    Dans cette zone sensible du Sahara, où opèrent encore des groupes djihadistes, la piste d'une attaque terroriste a été évoquée. Le spécialiste de l'aviation Gérard Feltzer a expliqué sur BFMTV qu'une explosion en vol était plus probable qu'un tir venant du sol. Selon lui, le fait que le pilote n'ait pas pu envoyer de signal de détresse pourrait confirmer l'hypothèse d'une « explosion soudaine ». Mais le gouvernement français a semblé écarter cette piste qualifiée de très peu probable, d'autant qu'aucun groupe armé susceptible de mener une telle attaque ne l'a encore revendiquée.

     
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