• Fonds Européens: La colère du Royaume-Uni

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    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    24/10/14 - 15h56  Source: BelgaLe Premier ministre britannique David Cameron © belga.

    Le Premier ministre britannique David Cameron a refusé vendredi avec force de payer une rallonge de deux milliards d'euros au budget européen, évoquée la veille dans le Financial Times.

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    C'est un David Cameron "très en colère" qui s'est présenté vendredi aux journalistes à l'issue d'une réunion du Conseil européen. S'il a l'habitude de dénoncer les travers de la Commission européenne, le chef du gouvernement britannique s'est montré particulièrement en verve.

    "Nous ne payerons pas"
    "Nous ne payerons pas, cela ne se passera pas", a-t-il martelé, comme en lointain écho au fameux "I want my money back" de Margaret Thatcher.

    Contributions
    Le Financial Times a fait état jeudi soir d'un recalcul des contributions nationales au budget européen, découlant d'une nouvelle comptabilisation du PIB, mais aussi des performances économiques plus ou moins bonne des Etats. Le Royaume-Uni est le grand perdant de la manoeuvre, avec une facture estimée à plus de deux milliards d'euros.

    Confirmation
    Bien que confirmé par le porte-parole du commissaire au Budget, Janusz Lewandowski, dans le quotidien britannique, l'information semblait avoir échappé au président sortant de l'exécutif, José Manuel Barroso. Interrogé jeudi soir lors d'une conférence de presse, il a confessé n'être pas au courant de ce nouveau calcul.

    Dénonciation
    Ces cafouillages n'ont pas empêché la classe politique et les médias britanniques de dénoncer unanimement la facture imprévue. Tout au long de la conférence de presse de M. Cameron, les questions n'ont porté que sur ce sujet. "Ce n'est pas une manière de fonctionner. On ne présente pas une facture de deux milliards à régler dans quelques semaines", s'est insurgé le leader tory. 
     

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  • Les pays du Golfe mis en garde contre la baisse du prix du pétrole

     

     

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    <section id="detail_content">Par: rédaction 
    25/10/14 - 16h26  Source: Belga</section>
    <section>Anas al-Saleh. © epa.

    Le ministre koweïtien des Finances Anas al-Saleh a estimé samedi que la baisse des prix du brut commençait à affecter les finances des pays arabes du Golfe et souligné l'urgence de réformes économiques.

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    Le ministre a relevé les bonnes perspectives de croissance des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) chiffrées à 4,5% pour 2014-15, mais estimé qu'il fallait les prendre avec prudence. 

    M. Saleh s'exprimait à l'ouverture, à Koweït, d'une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du CCG avec la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde. 

    Le CCG comprend l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et Koweït, qui pompent ensemble quelque 17 millions de barils de brut par jour et dépendent à 90% des revenus pétroliers. 

    Les prix du pétrole ont reculé d'environ 25% depuis juin en raison d'une production abondante, d'une faible demande et d'incertitudes sur la croissance mondiale. 

    M. Saleh a estimé que des réformes économiques étaient devenues inévitables pour les pays du CCG, où les dépenses publiques ne cessent d'augmenter. L'investissement et le secteur privé doivent être renforcés, a-t-il affirmé. 

    "Les réformes globales des économies doivent être appliquées pour contenir les dépenses publiques et diversifier les sources de revenus de manière à réduire la dépendance par rapport au pétrolet. Mettre en oeuvre ces politiques est devenu inévitable", a soutenu M. Saleh.

    Bénéficiant du haut niveau des prix du pétrole durant la dernière décennie, les pays du CCG ont constitué des réserves estimées à 2.450 milliards de dollars, selon l'International Institute of Finance.

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  • Les Kurdes reprennent une ville aux jihadistes

    en Irak

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    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    25/10/14 - 16h45  Source: Belga© ap.

    Les forces kurdes irakiennes ont repris samedi la ville de Zoumar aux jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) après des semaines de combats dans cette zone du nord de l'Irak, a indiqué un officier.

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    "Après des combats, qui ont débuté ce matin, et avec un soutien aérien américain, nous avons pu chasser les combattants (de l'EI) du centre" de Zoumar, et de 11 villages des environs, a déclaré le général Karim Atuti, des forces kurdes peshmergas. 

    Zoumar, située à 60 km au nord-ouest de Mossoul -- deuxième ville d'Irak et première cité tombée aux mains des jihadistes en juin -- avait été investie par les peshmergas après le retrait de l'armée irakienne au début de l'offensive jihadiste. Mais l'EI a lancé début août une nouvelle offensive en direction du nord, forçant les peshmergas à se replier vers la région autonome du Kurdistan irakien. Les forces kurdes ont depuis regagné du terrain, mais leurs progrès restent lents.

    Une coalition internationale, chapeautée par Washington, mène depuis près de trois mois des frappes aérienne contre l'EI en Irak, où le groupe contrôle de vastes pans de cinq provinces.

    En dépit des combats en Irak, les autorités d'Erbil prévoient d'envoyer 200 peshmergas en Syrie voisine -- où l'EI est également actif -- pour prendre part à la défense de Kobané, ville kurde frontalière de la Turquie et assiégée par l'EI depuis plus d'un mois.

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  • Un groupe Djihadiste égyptien revendique de nouvelles décapitations  

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    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    5/10/14 - 20h02  Source: Belga</section>
    <section>Un soldat égyptien en poste devant l'académie de police du Caire © getty.

    Un groupe jihadiste égyptien a publié dimanche sur son compte Twitter une vidéo montrant l'exécution de quatre hommes, dont trois par décapitation, qu'il accuse d'être des espions de l'armée égyptienne ou du Mossad israélien.

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    Il s'agit de la deuxième vidéo dans lequel ce groupe, Ansar Beït al-Maqdess (les Partisans de Jérusalem), revendique des décapitations d'hommes accusés de collaborer avec Israël. 

    Ansar Beit al-Maqdess, qui mène régulièrement des attentats visant les forces de l'ordre égyptiennes, a affirmé à plusieurs reprises soutenir les jihadistes de l'État islamique (EI), qui ont décapité ces dernières semaines quatre otages occidentaux enlevés en Syrie. Il n'y a cependant pas fait allégeance. 

    Dans l'enregistrement posté dimanche sur le compte Twitter du mouvement apparaissent des images d'un discours délivré mi-septembre par le porte-parole de l'EI, Abou Mohammed al-Adnani, appelant les jihadistes du Sinaï à tuer les forces de sécurité égyptiennes. 

    On voit ensuite l'exécution des quatre hommes, après qu'ils aient "confessé", pour l'un d'eux travailler pour l'armée égyptienne, et pour les trois autres travailler avec le Mossad, les services de renseignements israéliens. 

    Le 28 août, le groupe avait déjà mis en ligne l'exécution de quatre hommes qu'il accusait de collaboration avec Israël. 

    Ansar Beït al-Maqdess aurait été fondé principalement par des Égyptiens en 2011, après l'insurrection ayant renversé Hosni Moubarak. 

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  • Etat d'urgence dans le Sinaï après l'attentat

    qui a tué 30 soldats

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    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    25/10/14 - 09h08  Source: AFP© reuters.

    L'Egypte a décrété vendredi un état d'urgence de trois mois sur une partie de la péninsule du Sinaï, quelques heures après qu'un kamikaze a tué 30 soldats en précipitant sa voiture bourrée d'explosifs sur un barrage de l'armée situé dans la région.

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    Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière visant les forces de l'ordre depuis que l'armée a destitué en juillet 2013 le président islamiste Mohamed Morsi. Depuis plus d'un an, l'Egypte est le théâtre d'attentats visant policiers et soldats, revendiqués principalement par des groupes jihadistes qui disent agir en représailles à la sanglante répression que le nouveau pouvoir mène contre les partisans de M. Morsi depuis sa destitution. 

    Vendredi dans la matinée, le kamikaze a lancé sa voiture chargée d'explosifs sur le barrage militaire situé au nord-ouest d'Al-Arich, le chef-lieu de la province du Nord-Sinaï, selon des responsables des forces de l'ordre s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. L'attaque a tué au moins 30 soldats et fait 29 blessés, d'après des responsables médicaux, qui ont précisé que parmi les blessés se trouvaient un haut responsable de l'armée et cinq officiers. 

    Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promulgué après cet attentat un état d'urgence de trois mois sur une partie du nord et du centre de la péninsule du Sinaï, dans un périmètre allant de la ville de Rafah, sur la frontière avec la bande de Gaza palestinienne, jusqu'à l'ouest d'Al-Arich, selon un communiqué de la présidence.

    "L'armée et la police prendront toutes les mesures nécessaires pour faire face aux dangers du terrorisme et à son financement, préserver la sécurité dans la région (...) et protéger les vies des citoyens", selon le décret présidentiel qui prévoit également un couvre-feu. M. Sissi, qui a annoncé un deuil national de trois jours, a décidé de tenir samedi une réunion avec le haut commandement de l'armée pour "prendre des mesures d'urgences sur le terrain". 

    L'Egypte a décidé de fermer dès samedi et jusqu'à nouvel ordre le terminal frontalier de Rafah, l'unique point de passage vers Gaza qui n'est pas contrôlé par Israël. L'Union européenne et les Etats-Unis ont condamné l'attentat de vendredi. Les autorités américaines "soutiennent les efforts du gouvernement égyptien pour contrer la menace terroriste dans le pays", a déclaré Washington.

    En juillet, 22 soldats avaient été tués dans une attaque contre un poste de contrôle militaire dans l'ouest de l'Egypte, près de la frontière avec la Libye. Et en août 2013, peu après l'éviction de M. Morsi, 25 policiers avaient péri dans le Sinaï lorsque des hommes armés avaient tiré à la roquette et à l'arme automatique sur deux minibus de la police se dirigeant vers la ville de Rafah. 

    Multiplication des attaques
    Dans un incident séparé vendredi, des hommes armés ont tué un officier et blessé un soldat à un barrage au sud d'Al-Arich, selon des responsables. D'abord cantonnées au nord du Sinaï, les attaques jihadistes ont ensuite gagné le delta du Nil et la capitale. Mercredi, au moins six policiers et trois passants avaient déjà été blessés par l'explosion d'une bombe près de l'université du Caire. Ansar Beït al-Maqdess (Les Partisans de Jérusalem, en arabe), un groupe jihadiste basé dans le nord du Sinaï, a revendiqué la plupart des attentats visant les forces de sécurité depuis l'été 2013. 

    Ce groupe a récemment exprimé son "soutien" à l'organisation Etat islamique (EI), qui s'est emparée de larges territoires en Irak et en Syrie. Il dit agir en représailles à la sanglante répression anti-islamiste menée par les autorités. Depuis la destitution du président islamiste, plus de 1.400 de ses partisans ont été tués, notamment lors de la répression de manifestations. 

    Des centaines de pro-Morsi ont été condamnés à mort ou à de très lourdes peines dans des procès de masse expédiés en quelques minutes -qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente" du monde-, tandis que 15.000 autres ont été emprisonnés. Le gouvernement justifie sa répression en accusant la confrérie des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, d?être derrière les attaques, ce que le groupe dément. L'organisation vieille de plus de 80 ans, qui avait largement remporté toutes les élections organisées après la révolution de 2011, a été déclarée "terroriste" après un attentat pourtant revendiqué par Ansar Beït al-Maqdess.

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