• 12 déductions d'impôt possibles

    sur sa déclaration de revenus

      

    Par ComprendreChoisir  lien 

     

     

    Comment payer moins d'impôt cette année ?

     

    Grâce à vos enfants, à des investissements ou à des dons, vous êtes en droit d'obtenir des déductions et payer moins d'impôts.

    Voici 12 solutions pour bénéficier d'une réduction fiscale !

    Faire jouer son quotient familial pour réduire ses impôts

    Les revenus que vous déclarez sont divisés en fonction du nombre de parts fiscales. 1 part fiscale = 1 personne à charge. Plus vous avez de personnes à charge, plus votre déduction d'impôt est élevée.

    Si avoir un enfant ne fait pas partie de vos projets, il vous reste 3 solutions pour payer moins d'impôts :

    • vous avez eu la garde exclusive ou principale de votre enfant pendant 5 ans minimum ;
    • vous êtes invalide à au moins 40 % ;
    • une personne handicapée est à votre charge :
      • si vous avez un enfant handicapé, sachez que vous avez droit à une demi-part fiscale supplémentaire ;
      • si votre enfant est marié (ou pacsé), une déduction de 5 698 € vous est accordée ;
      • si votre enfant n'est pas rattaché fiscalement, on vous déduit entièrement la pension alimentaire versée.

    Bon à savoir : si l'un de vos enfants s'est marié, vous pouvez le rattacher, lui et son conjoint, à votre foyer fiscal. L'un des deux doit avoir moins de 21 ans, être un étudiant de moins de 25 ans ou être handicapé. Cela ne vous rajoute aucune part de quotient familial.

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    Réduction d'impôt grâce à son enfant

    Un enfant mineur, même s'il exerce une activité professionnelle, est à la charge de ses parents. Ses revenus sont donc à déclarer avec leurs salaires :

    • vous avez l'avantage de garder la part fiscale qu'il représente ;
    • toutefois, plus ses revenus sont élevés, plus vous risquez de changer de tranche fiscale.

    Lorsque votre enfant atteint la majorité, vous avez le choix entre 2 possibilités :

    • vous pouvez le rattacher à votre foyer fiscal ;
    • ou choisir de lui verser une pension pour qu'il fasse sa propre déclaration de revenus.

    Faites des tests !

    • Est-il plus avantageux pour vous de compter le salaire de votre enfant mineur sur votre déclaration de revenus ou de perdre une part fiscale ?
    • Est-il plus rentable de conserver une part fiscale ou de détacher fiscalement votre enfant majeur afin de déduire la pension que vous allez lui verser ?

    À noter : un enfant en apprentissage perçoit des revenus moindres qu'un salarié. Si son salaire annuel est inférieur à 16 416 €, vous n'avez rien à déclarer, à l'inverse vous êtes dans l'obligation de l'intégrer à vos revenus.

    Avantage fiscal d'une naissance et répartition en garde alternée

    Une naissance est prise en compte par le fisc en fin d'année :

    • pensez donc à noter l'état civil de votre nouveau-né dans votre déclaration de revenus ;
    • ainsi vous pourrez bénéficier d'une majoration du quotient familial pour toute l'année passée ;
    • peu importe le jour de naissance de votre enfant, y compris le 31 décembre.

    En cas de divorce, c'est le parent ayant la garde de l'enfant qui tire parti de la part fiscale. L'avantage fiscal est réparti entre les deux parents en situation de garde alternée :

    • chacun obtient la moitié de part du quotient familial ;
    • cela vaut également pour les autres avantages fiscaux, comme les frais de scolarité par exemple : ces frais sont déductibles selon le niveau d'études et prennent fin dès qu'un enfant commence à gagner de l'argent.

    Charges déductibles du revenu imposable

    Les frais de garde pour les enfants de moins de 6 ans peuvent être déduits :

    • de 50 % des sommes versées ;
    • le crédit d'impôt ne peut excéder 2 300 € par enfant (1 150 € en cas de garde alternée).

    Attention : il s'agit des sommes que vous avez versées, déduction faite des aides de la CAF.

    Vous bénéficiez d'une déduction fiscale si vous aidez un parent, un beau-parent ou un grand-parent :

    • tous les montants doivent être indiqués sur la déclaration ;
    • on estime un forfait par parent à charge à 3 386 €.

    Une pension alimentaire peut être accordée en cas de divorce. Si la pension découle d'une décision de justice :

    • le montant est déductible pour celui qui la verse ;
    • et il doit obligatoirement être déclaré par celui qui la touche.

    À noter : si le versement d'une pension alimentaire est une décision à l'amiable, il n'y a pas de déduction fiscale possible.

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    Déduire les dépenses pour l'hébergement d'une personne dépendante

    Si vous réalisez des travaux afin de rendre un logement adapté aux personnes dépendantes (personnes âgées ou handicapées), vous bénéficiez d'un crédit d'impôt pour les dépenses engendrées :

    • 5 000 € maximum pour une personne seule ;
    • 10 000 € pour un couple auxquels sont ajoutés 400 € par personne à charge.

    Si une personne nécessite un hébergement spécialisé, dans un établissement médicalisé par exemple, elle bénéficie d'un abattement de 2 500 € maximum :

    • Cet abattement fiscal est cumulable avec le crédit d'impôt pour l'emploi à domicile ce qui permet à l'autre personne âgée du couple de bénéficier d'une aide à domicile.
    • 50 % des dépenses annuelles pour un salarié à domicile sont pris en charge.

    Bon à savoir : les personnes de plus de 65 ans bénéficient automatiquement, sans n'avoir aucune démarche à faire, d'un abattement sur les revenus imposables.

    Exonération sur les indemnités de départ en préretraite

    Vous venez de partir en préretraite ou en retraite ? Les indemnités de départ sont en partie exonérées :

    • Elles seront imposables seulement si votre départ est volontaire.
    • Le montant des indemnités perçues est égal :
      • à 50 % de l'indemnité totale ;
      • au double de la rémunération brute d'une année civile (185 160 € maximum).

    Bon à savoir : titulaire d'un plan épargne retraite, vous avez l'avantage de déduire fiscalement jusqu'à 296 256 € des revenus nets de l'année.

    Réduction d'impôts sur les contrats de prévoyance ou assurance vie

    Vous aurez droit à un avantage fiscal si vous souscrivez un contrat de prévoyance ou une assurance vie.

    Le contrat de prévoyance engendre une réduction d'impôt de 25 % sur les primes versées du contrat rente-survie et épargne handicap :

    • les primes ne peuvent excéder 1 525 € ;
    • ce montant maximum est augmenté de 300 € par enfant à charge.

    Vous bénéficiez d'un abattement sur les sommes perçues grâce à votre assurance vie :

    • pour cela vous devez maintenir la même assurance vie pendant 8 ans sans en retirer l'argent ;
    • vous n'avez pas à déclarer vos revenus issus d'assurance vie tant qu'ils ne dépassent pas 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple dont l'imposition est commune ;
    • au-delà de ces sommes, soit vous devez les déclarer soit elles sont soumises à un prélèvement de 7,5 %.

    À noter : vous êtes exonéré de fiscalisation sur la totalité des revenus obtenus issus d'une assurance vie si le contrat a été souscrit avant le 26 septembre 1997.

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    Améliorer l'isolation de son logement

    Faites d'une pierre deux coups ! Réduisez votre facture de gaz et d'électricité ainsi que vos impôts.

    Pour réaliser l'amélioration thermique de votre habitation, un crédit d'impôt vous est accordé :

    • il peut aller jusque 8 000 € pour une personne seule ;
    • jusque 16 000 € pour un couple, majorés de 400 € par personne à charge ;
    • il vous aide à financer le diagnostic de performance énergétique ainsi que les équipements adéquats.

    À noter : vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt que vous soyez propriétaire ou locataire.

    Ne pas déclarer les gains d'une vente ou d'une expropriation

    Lorsque vous vendez votre habitation principale, la plus-value engrangée n'est pas prise en compte par les impôts. De la même manière, un propriétaire exproprié est exonéré de l'indemnisation touchée par l'état :

    • si celle-ci est supérieure au montant de l'acquisition et donc qu'elle entraîne une plus-value ;
    • le propriétaire s'engage alors à utiliser cette somme dans les 12 mois pour un achat immobilier.

    Le saviez-vous ? Lorsque vous souscrivez un prêt immobilier, vous pouvez déduire les intérêts de votre prêt jusqu'à 3 750 € pour une personne seule et jusqu'à 7 500 € pour un couple :

    • votre prêt doit avoir été souscrit avant le 1er janvier 2011 pour l'année 2013 ;
    • votre logement doit avoir été acquis avant le 30 septembre 2011 pour l'année fiscale 2013 ;
    • vous pouvez déduire 40 % la première année et 20 % les années suivantes.

    À noter : les habitations possédant la norme " bâtiment basse consommation " peuvent bénéficier de 40 % du montant des intérêts pendant 7 années.

    Loi Duflot et déficit foncier

    Les propriétaires bailleurs peuvent bénéficier d'une déduction fiscale de 18 % du montant investi dans un logement mis en location si celui-ci respecte tous les critères :

    • la durée de mise en location doit être au minimum de 9 années ;
    • les loyers doivent respecter un certain plafond en fonction de la situation géographique ;
    • le bien immobilier ne peut être loué à un membre de la famille du propriétaire.

    À noter : le montant investi ne peut pas dépasser 300 000 €.

    Lorsqu'il loue son bien, le propriétaire doit payer des charges (d'entretien ou de travaux). Si celles-ci sont supérieures au montant des loyers annuel, il réalise un déficit foncier :

    • ce déficit est déduit du revenu global ;
    • le plafond est fixé à 10 700 € par an ;
    • au-delà de ce plafond, la somme doit être reportée sur les revenus fonciers des années suivantes.

    Réduire ses impôts en investissant dans une PME

    Vous pouvez réduire vos impôts de 18 % de votre investissement annuel dans une PME :

    • qui exerce une activité différente de la gérance de son patrimoine mobilier ou immobilier ;
    • qui tient son siège social en France ;
    • qui est soumise à l'impôt sur les sociétés ;
    • qui emploie moins de 250 personnes ;
    • et dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 50 millions d'euros.

    Une personne seule pouvant investir jusqu'à 50 000 € peut bénéficier d'une réduction de 9 000 € et un couple jusqu'à 18 000 € étant donné qu'il peut investir 100 000 € maximum.

    Bon à savoir : si vous n'êtes pas emballé par l'idée d'investir dans une PME, sachez que vous pouvez investir dans un bois ou une forêt pour réduire vos impôts (25 % de la somme placée peuvent être déduits).

    Faire un don à une association pour réduire ses impôts

    Vous pouvez faire un don à une association, mais aussi à un organisme si celui-ci a une mission d'intérêt général (chorale, club de carte, Téléthon, etc.) :

    • votre don ne doit pas excéder 20 % de votre revenu imposable, dans ce cas vous pouvez déduire 66 % du montant que vous avez versé ;
    • pour une association pour personne en difficulté, vous pouvez déduire 75 % de votre don tant qu'il ne dépasse pas les 521 €, sinon la déduction revient à 66 % ;
    • l'excédent est reporté sur les 5 années suivantes et donne droit à une réduction d'impôt dans les mêmes conditions.

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  • Le monde arabe en mutation

    Un taux de participation de 60 % pour les législatives en Tunisie

    Mise à jour le dimanche 26 octobre 2014 à 21 h 29 HAE
    Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
     
     
    Dépouillement des bulletins de vote à TunisDépouillement des bulletins de vote à Tunis  Photo :  Anis Mili / Reuters

    Les Tunisiens attendent les résultats des élections législatives de dimanche. Le décompte préliminaire des suffrages exprimés ne sera pas disponible avant lundi matin, selon les autorités locales.

    À la fermeture des bureaux de scrutin, le taux de participation s'établissait autour de 60 %, selon l'instance organisant les élections.

    Plus de cinq millions de Tunisiens étaient appelés à choisir 217 députés dans le cadre de ces législatives, les deuxièmes depuis la chute du dictateur Ben Ali lors du printemps arabe. Une présidentielle suivra le 23 novembre.

    En octobre 2011, l'élection de l'assemblée constituante, remportée par les islamistes d'Ennahda, avait été le premier scrutin libre de l'histoire du pays.

    Une nouvelle constitution a été adoptée depuis. Elle accorde de larges pouvoirs au Parlement et au gouvernement, tandis que les prérogatives du chef de l'État ont été limitées.

    Selon les analystes, les islamistes d'Ennahda et leurs principaux détracteurs séculiers, membres du parti Nidaa Tounès, partent favoris de ce scrutin et devraient se partager la majorité des sièges. Le cas échéant, ils devront faire alliance avec de plus petites formations pour former le gouvernement.

    Un vaste dispositif de sécurité a été déployé par crainte d'attaques djihadistes. Quelque 80 000 policiers et militaires ont été mobilisés.

    La diaspora invitée à participer

    Environ 300 000 Tunisiens vivant à l'extérieur du pays étaient aussi appelés à voter depuis vendredi.

    Nombreux sont ceux qui se sont déplacés au consulat tunisien de Montréal, comme l'a constaté notre reporter Catherine Kovacs.

     

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  • Brésil : Dilma Rousseff remporte la présidentielle d'une courte tête

     

    Publié le 26.10.2014, 23h13 | Mise à jour : 27.10.2014, 00h02

     
     
    «Dilma mais 4 anos» ! La présidente brésilienne Dilma Rousseff a été réélue dimanche pour 4 ans avec 51,45% des voix face à son adversaire de centre droit Aecio Neves,  selon des résultats quasi définitifs portant sur un décompte de 98% des bulletins de vote.

    Alors que les résultats partiels lui donnaient une courte tête, la candidate de la gauche l'a annoncé sur son compte Twitter. <btn_noimpr> </btn_noimpr>
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    Elle sera investie le 1er janvier 2015 pour son second mandat à la tête d'un pays de 200 millions d'habitants.

    Le Brésil divisé élit son nouveau président


     

    LeParisien.fr


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  • Brésil/présidentielle : la corruption empoisonne la fin de la campagne

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    Rio de Janeiro - Le scandale de corruption Petrobras a envenimé vendredi soir l'ultime débat télévisé de la campagne acharnée pour l'élection présidentielle de dimanche au Brésil entre la présidente sortante Dilma Rousseff et son rival de centre droit Aecio Neves.

    Des dizaines de millions de téléspectateurs ont assisté sur TV Globo au dernier round de la campagne électorale la plus disputée et la plus virulente en 30 ans dans un pays qui est le géant émergent et en pleine mutation d'Amérique latine.

    Samedi, pour leurs dernières apparitions, les candidats sont restés dans leur fief.

    Dilma Rousseff devait défiler dans les rues de Porto Alegre, cette cité berceau du Forum social mondial des altermondialistes et vitrine de son Parti des travailleurs (PT) où elle a vécu à l'âge adulte. 

    Aecio Neves devait pour sa part se recueillir à Sao Joao del Rey, dans l'Etat du Minas Gerais (sud-est), sur la tombe de son grand-père Tancredo Neves, un opposant à la dictature qui a été élu président en 1985 mais est mort avant de prendre ses fonctions.

    Les résultats de deux ultimes sondages seront divulgués à 18H00 heure locale (20H00 GMT), à la veille du verdict des 142,8 millions d'électeurs.

    - Campagne sordide -

    Nettement distancé ces derniers jours dans les sondages par sa rivale de gauche, M. Neves a accusé vendredi soir, bille en tête, la présidente d'avoir fait la campagne (électorale) la plus sordide de l'histoire du Brésil. 

    Il s'est aussitôt emparé de la grenade dégoupillée quelques heures plus tôt par l'hebdomadaire Veja, selon lequel Dilma Rousseff et son prédécesseur Lula étaient au courant du vaste système de corruption politique au sein de la compagnie pétrolière nationale Petrobras.

    Ils savaient tout, a titré Veja en Une, citant de présumées confessions à la police d'Alberto Yousseff, l'un des suspects clés dans ce dossier.

    Etiez-vous au courant, comme le dit la revue Veja ? a demandé M. Neves à la présidente.

    Ce sont de pures calomnies, de la diffamation, a riposté Mme Rousseff, dénonçant un coup électoral. 

    J'irai en justice pour me défendre et j'ai la certitude que le peuple brésilien montrera dimanche son indignation en rejetant votre programme qui constitue pour le Brésil un retour en arrière, a-t-elle ajouté.

    Les affaires de corruption ont terni l'image du Parti des travailleurs, au pouvoir depuis 12 ans, détournant de lui de nombreux électeurs de gauche. Et M. Neves en a fait dès le départ un des principaux axes de sa campagne.

    Mme Rousseff s'est défendue en assurant avoir toujours été intransigeante dans la lutte contre la corruption. Elle a souligné au cours du débat que si les enquêtes sortaient aujourd'hui, c'est parce qu'elle avait accordé une pleine autonomie à la police fédérale, alors que lorsque le Parti social démocrate brésilien (PSDB) était au pouvoir, entre 1995 et 2002, elles étaient systématiquement enterrées.

    Mme Rousseff a notamment prôné des peines plus dures pour corrupteurs et corrompus et l'interdiction du financement des campagnes électorales par les entreprises.

    Il existe une façon d'en finir avec la corruption. C'est de retirer le PT du pouvoir, a, quant à lui, proclamé Aecio Neves.

    Ces échanges acides ont éclipsé les enjeux de cette élection qui divise les Brésiliens.

    Les plus démunis et les régions les plus pauvres du Nord-Est sont reconnaissants à la gauche pour ses programmes sociaux, qui bénéficient à plus de 50 millions d'entre eux.

    Les plus aisés veulent en finir avec le règne d'un PT qu'ils jugent responsable du ralentissement économique du Brésil, entré en récession au premier semestre.

    L'issue de la bataille se joue au sein de la classe moyenne devenue majoritaire, partagée entre fidélité aux conquêtes des années Lula (2003-2010) et un sentiment d'insatisfaction grandissant envers l'actuel gouvernement.

    C'est dans cette catégorie sociale que Mme Rousseff a récupéré le plus de points ces derniers jours, en particulier dans le sud-est industrialisé.

    De son côté, M. Neves promet un coup de barre libéral pour redresser l'économie et lutter contre l'inflation 

    - Sécurité renforcée

    La police militaire a déployé 35.000 hommes depuis vendredi dans tout l'Etat de Rio pour assurer la sécurité du scrutin, après des attaques de criminels contre des postes de police dans des favelas pacifiées.

    Depuis avril, 3.000 militaires occupent le Complexo da Maré, près de l'aéroport international et, vendredi, 110 fusiliers marins sont arrivés en renfort.

    La sécurité a été renforcée par l'armée dans 224 villes, notamment dans le Para, en Amazonie.

    Le résultat de la présidentielle sera connu après 20H00 (22H00 GMT).

    bur-pal/cdo/bds/evs


    <org idsrc="isin" value="BRPETRACNPR6">PETROBRAS - PETROLEO BRASILEIRO</org>


    (©AFP / 25 octobre 2014 16h18)  

         

     

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  • Ecrasante victoire des pro-occidentaux aux législatives en Ukraine

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-10-26T19:28:20+01:00" itemprop="datePublished">26.10.2014 à 19h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-10-26T22:30:08+01:00" itemprop="dateModified">26.10.2014 à 22h30</time> |Par Benoît Vitkine (envoyé spécial en Ukraine)

     
    <figure>Le bloc Porochenko est arrivé légèrement en tête avec 22 % des suffrages, suivi du parti Front populaire du premier ministre Arseni Iatseniouk (21 %) et du mouvement Samopomitch mené par le maire de Lviv (13 %). </figure>

    En votant massivement en faveur des deux principales forces politiques aupouvoir à Kiev, dimanche 26 octobre lors des élections législatives, l'Ukraine en guerre a exprimé un fort besoin de stabilité et d'unité. Selon les premiers sondages de sortie des urnes, la liste du président Petro Porochenko recueille 23 % des voix. Celle du premier ministre, Arsenii Iatseniouk, le talonne avec 21 % des voix. La participation est toutefois faible (52 %), contre 60,3 % lors de la présidentielle du 25 mai.

     Lire notre décryptage : Les élections en Ukraine expliquées en six points

    Le score élevé du Front populaire de M. Iatseniouk, à qui les sondages accordaient 10 points de moins, constitue la principale surprise du scrutin. Les électeurs n'ont pas voulu donner un chèque en blanc à M. Porochenko, mais ont plutôt plébiscité un tandem. M. Iatseniouk, populaire dans le pays, apprécié des partenaires occidentaux de l'Ukraine, a toutes les chances de conserver son poste de premier ministre. C'est précisément ce qu'il a promis aux électeurs durant la campagne.

    POROCHENKO RESTE L'HOMME FORT DE L'UKRAINE

    Six mois exactement après son élection à la présidence, c'est toutefois Petro Porochenko qui reste l'homme fort de l'Ukraine. Le président, qui devait jusqu'à présent s'appuyer pour gouverner sur des transfuges du Parti des régions de l'ancien président Viktor Ianoukovitch, va désormais prendre la tête d'une majorité solide.

    En cela, le vote de dimanche clôt politiquement le chapitre de Maïdan. Le Parlement sortant, élu en 2012, ne reflétait pas le paysage politique issu de la révolution : c'est notamment lui qui avait voté les lois liberticides du 16 janvier, censées étouffer la contestation contre le président Ianoukovitch. Inacceptable pour une immense majorité d'Ukrainiens.

    Lire aussi (en édition abonnés) : De Maïdan à la dure école de la politique

    Ces élections sont aussi celles d'un profond renouvellement de la scène politique ukrainienne. Le Parlement né du scrutin de dimanche est, de toute l'histoire ukrainienne, celui qui affiche la plus nette orientation vers les réformes et l'intégration européenne. Plus de la moitié des députés devraient être de nouveaux entrants.

    Parmi eux, une vingtaine d'anciens activistes de la révolution de Maïdan, déterminés à ne pas laisser le personnel politique retomber dans ses vieux travers, mais aussi nombre de combattants plus ou moins illustres du front de l'est, à qui les différents partis ont accordé des places de choix sur leurs listes. La guerre dans le Donbass, sans avoir été un thème central de la campagne, reste omniprésente dans les esprits.

    Nul ne pourra d'ailleurs l'oublier, lorsque le nouveau Parlement se réunira pour la première fois, fin novembre : 27 sièges resteront vacants, le vote ne s'étant pas tenu dans 12 circonscriptions de la Crimée, annexée par la Russie en avril, et dans 15 circonscriptions des régions de l'est dont le contrôle échappe à Kiev.

    LES PARTIS PRORUSSES FONT LES FRAIS DE CETTE RECOMPOSITION

    Les partis prorusses font les frais de cette recomposition. Le Bloc d'opposition, qui accueillait principalement des anciens élus du Parti des régions, obtient près de 8 % des suffrages. Pour la première fois depuis 23 ans, le Parti communiste (3 %) ne sera pas représenté au Parlement. D'ici quelques jours, des résultats plus complets montreront aussi si l'effacement du clivage politique entre le centre-ouest et le sud-est, observé lors de la présidentielle du 25 mai, se confirme. Les nationalistes ukrainiens de Svoboda sont en recul par rapport à leur score de 2012 (6,3 %).

    Le scrutin n'a pas été parfait. Dans plusieurs circonscriptions, on peut s'attendre à ce que des réclamations soient émises sur l'honnêteté du vote et du dépouillement. L'Organisation pour la sécurité et le développement en Europe(OSCE), qui a supervisé le déroulement des opérations, doit rendre un premier verdict lundi après-midi. La campagne a aussi été marquée par la perpétuation des pratiques peu glorieuses qui caractérisent la vie politique ukrainienne depuis 23 ans.

    Dans de nombreuses circonscriptions, la corruption électorale – distribution d'argent ou de cadeaux – est toujours de mise, et nombre d'élus peu réputés pour leur honnêteté vont conserver leur poste. Surtout, en l'absence de tout système de financement public, une poignée d'oligarques continuent d'exercer un poids immense sur la vie politique, en mettant leurs moyens financiers et médiatiques au service des listes et partis de leur choix.

    Lire aussi (en édition abonnés) : En Ukraine, l'influence pesante des oligarques

    M. Porochenko, qui devrait dans les jours qui viennent enregistrer les ralliements d'une centaine de députés indépendants, va tenter de constituer la coalition la plus large possible. Il s'agit d'éviter un face-à-face avec le seul Iatseniouk. Les deux hommes s'apprécient et travaillent en confiance, mais ils sont en concurrence, et le seront encore plus avec les résultats serrés de dimanche soir.

    « Tous les partis de Maïdan seront invités à faire partie de la coalition », a expliqué dimanche soir Iouri Loutsenko, l'un des bras droits de M. Porochenko, depuis le siège du parti. Outre le Front populaire, la liste réformatrice Samopomitch, emmenée par le maire de Lviv et qui réalise un très bon score (13%), devrait sejoindre à la nouvelle majorité. Ioulia Timochenko, qui réalise un score décevant de 5,6 % à la tête de son parti Batkivchtchina, pourrait aussi être sollicitée.

    LES DOSSIERS NE MANQUENT PAS POUR LA NOUVELLE MAJORITÉ

    Une tâche extrêmement difficile attend cette nouvelle majorité. Il s'agit à la fois derépondre aux aspirations qui se sont exprimées durant Maïdan, autrement ditréformer en profondeur les structures du pays pour faire diminuer la corruption etaméliorer la qualité de la gouvernance, et parer à l'urgence. Ici, les dossiers ne manquent pas.

    Le plus brûlant d'entre eux est le conflit dans le Donbass. La stratégie de conciliation du président a permis de faire diminuer le niveau des violences, mais le processus de règlement politique engagé après les accords de Minsk, début septembre, est au point mort. M. Iatseniouk a été critique de cette stratégie, mais le dossier devrait rester entre les mains du président, qui négocie en même temps avec les séparatistes de l'Est et avec Moscou, pour tenter de convaincre le Kremlin de ne pas déstabiliser plus avant l'Ukraine.

    Autre dossier urgent, le gaz. Moscou, qui a brutalement augmenté le prix de ses livraisons après le changement de pouvoir à Kiev et exige le règlement d'impayés, a coupé le robinet du gaz en juin. Les négociations sont régulières, sous l'égide de la Commission européenne, mais elles n'ont toujours pas abouti à un accord. Les réserves ukrainiennes sont limitées et deux jours avant le scrutin, le thermomètre est descendu en dessous de zéro degré à Kiev. Plus largement, l'économie est dans un état catastrophique. La situation, déjà peu brillante, a été encore fortement dégradée par la guerre. En 2014, le PIB pourrait se contracter de 8 %. La monnaie nationale, la hryvnia, a chuté de plus de 11 %, provoquant une forte baisse du niveau de vie.

    Les bons scores des partis réformateurs et pro-européens montrent que la société ukrainienne est prête à patienter pour voir se réaliser les promesses de Maïdan. La guerre, en même temps qu'elle a ralenti la mise en œuvre des réformes, a soudé la société ukrainienne. Un autre signe en est le faible score obtenu par le Parti radical d'Oleh Liachko. Ce populiste qui estime notamment que l'Ukraine doitacquérir l'arme nucléaire, n'obtient que 6,5 %, loin des scores mirobolants que lui promettaient les sondages.

    Lire aussi (en édition abonnés) : De Simferopol à Kiev, un long périple jusqu’au bureau de vote


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