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    James Bond souffle ses cinquante bougies

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-10-05T11:46:47+02:00" itemprop="datePublished">05.10.2012 à 11h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-10-05T14:09:20+02:00" itemprop="dateModified">05.10.2012 à 14h09   </time>
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    Sean Connery dans le rôle de James Bond en 1982.

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    C'est le 5 octobre 1962 qu'a été projeté à Londres James Bond 007 contre Dr No, un film de Terence Young, dans lequel Sean Connery, le premier des acteurs à incarner ce personnage, jouant au baccara, allume une cigarette et se présente avec la formule devenue mythique : "My name is Bond... James Bond".

    Cinquante ans après la sortie sur grand écran de ce premier volet des aventures de James Bond, une série d'événements marque, vendredi 5 octobre, l'anniversaire de la saga cinématographique du célèbre espion britannique, inventé par Ian Fleming, qui a su s'adapter aux bouleversements historiques, culturels et technologiques.

    L'agent secret le plus connu au monde, 007, a été joué par six acteurs différents au long des 22 épisodes de ses aventures. Mais il a toujours gardé le même goût pour les voitures de sport, les jolies femmes, les gadgets high-tech et le vodka-martini, "au shaker, pas à la cuillère".

    Plusieurs ouvrages consacrés au mythe de James Bond sont sortis ou vont sortir en librairie pour l'occasion, notamment un ouvrage collectif dirigé par Christoph Lindner et intitulé The James Bond Phenomenon: A Critical Reader ("Le phénomène James Bond : une lecture critique") et un livre de l'acteur Roger Moore, l'un des plus célèbres interprètes du rôle, sur cinquante années d'aventures du héros de Ian Fleming, James Bond (Ed. Gründ).

    <figure class="illustration_haut"> La plaque d'immatriculation de la Lotus Esprit Coupé de 1976 utilisée par James Bond dans le film "L'Espion qui m'aimait", photographiée en décembre 2008. </figure>

    Parmi les nombreux événements prévus vendredi dans le cadre de cette "journée mondiale James Bond", à noter : une vente aux enchères à Londres organisée par Christie's (avec notamment la mise en vente du célèbre coupé Aston Martin utilisé par Daniel Craig dans Quantum of Solace) ; une enquête pour déterminer le film de James Bond préféré dans chaque pays ; une installation au Musée d'art moderne de New York (MoMa) dédiée au film de Guy Hamilton, Goldfinger (1964) et destinée capturer la suggestivité sexuelle et l'ironie désabusée" de 007 ; une nuit consacrée à "la musique de Bond" à Los Angeles.

    Une exposition des objets cultes des films de James Bond, "Designing 007, 50 years of James Bond Style", ouvre à la fin octobre à Toronto, après être passée cet été par le centre Barbican à Londres. L'agence du tourisme britannique a également lancé une campagne à travers vingt et un pays avec le slogan "Bond is GREAT Britain". Un nouveau documentaire, Everything or Nothing: The Untold Story of 007 ("Tout ou rien : l'histoire secrète de 007") doit aussi sortir, évoquant notamment Ian Fleming, le créateur britannique du personnage de James Bond.

    <figure class="illustration_haut"> Daniel Craig lors de la promotion du film de Martin Campbell "Casino Royale", à Madrid, le 20 novembre 2006. </figure>

    Et enfin le 23 octobre sort sur les écrans à Londres le 23e opus de la saga, Skyfall, réalisé par Sam Mendes, dans lequel Daniel Craig incarne James Bond pour la troisième fois consécutive. La chanson du générique de ce dernier épisode, interprétée par la chanteuse britannique Adele, sera d'ailleurs dévoilée officiellement, vendredi à 00 h 07 locales (23 h 07 GMT jeudi). Elle commençait déjà, à la suite de fuites, à être disponible sur Internet dès mardi.

    Pourtant quand le premier épisode de la saga, James Bond 007 contre Dr No,  est sorti en octobre 1962, la critique était mitigée, Time Magazine qualifiant notamment le personnage de James Bond joué par Sean Connery de "grand marshmallow poilu".

    <figure class="illustration_haut"> Jane Seymour et Roger Moore dans le James Bond de 1973, "Vivre et laisser mourir". </figure>

    Du côté des acteurs qui ont incarné au fil du temps le personnage de l'espion 007, le Bond à l'imposante musculature de Daniel Craig contraste avec le personnage plus badin interprété par Roger Moore et le macho à l'ancienne campé par Sean Connery.

    Les films ont aussi évolué avec les changements géopolitiques : "On est passé des méchants de la guerre froide aux méchants post-communistes aux terroristes post-11-Septembre et ainsi de suite", d'après Christoph Lindner (directeur de l'ouvrage collectif The James Bond Phenomenon: A Critical Reader).

    Voir aussi :  notre vidéo sur la campagne lancée par l'agence du tourisme britannique.

    Voir aussi :  notre diaporama sur la rétrospective consacrée à James Bond au centre Barbican de Londres cet été.


    Sur le Web :
    - le site officiel de James Bond :
    www.007.com ;
    - l'exposition du centre Barbican à Londres :

    www.barbican.org.uk/bie/exhibitions/fifty-years-of-james-bond-style ;
    - la vente aux enchères chez Christie's :

    www.christies.com/sales/50-years-of-james-bond-september-2012/sale-info.aspx

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  • Dernière modification : 02/10/2012 

    - Goncourt - Littérature


    Prix Goncourt : plus que huit romans en lice

    Prix Goncourt : plus que huit romans en lice
    © AFP

    La liste des huit romans en lice pour le plus prestigieux des prix littéraires français a été dévoilée ce mardi. Le nom du lauréat qui succèdera à Alexis Jenni sera connu le 7 novembre prochain.(Photo : Jérôme Ferrari)

     
     

    L'Académie Goncourt a publié mardi sa deuxième sélection de huit romans en lice pour le plus prestigieux des prix littéraires français, décerné cette année le 7 novembre, où demeure notamment "Le sermon sur la chute de Rome" de Jérôme Ferrari.

    Douze ouvrages avaient été choisis par les jurés le 4 septembre, lors de la première sélection.

    Deux romans très accomplis publiés chez Actes Sud, seule maison d'édition à faire coup double, restent en lice : "Rue des voleurs" de Mathias Enard et "Le sermon sur la chute de Rome" de Jérôme Ferrari.

    Ce superbe roman qui fait d'un bar corse le coeur d'une allégorie sur les espérances déçues, figure aussi dans les premières sélections du Grand prix du roman de l'Académie française, décerné le 25 octobre, et du Femina, attribué le 5 novembre.

    En 2010, Jérôme Ferrari avait été couronné par le Prix Roman France Télévisions pour "Où j'ai laissé mon âme" (Actes Sud).

    Mathias Enard a quant à lui reçu le Goncourt des lycéens en 2010 pour "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants", chez le même éditeur. Il avait aussi été lauréat du prix Décembre en 2008 et du Livre Inter en 2009.

    Déjà couronné par le Prix du roman Fnac le 28 août dernier, Patrick Deville, qui raconte dans "Peste et choléra" (Seuil) la formidable épopée d'un explorateur en blouse blanche parti au bout du monde découvrir le bacille de la peste, a également été retenu dans les premières sélections du Renaudot et du Médicis.

    Voici les ouvrages sélectionnés par ordre alphabétique d'auteurs:

    - Vassilis Alexakis "L'enfant grec" (Stock)

    - Thierry Beinstingel "Ils désertent" (Fayard)

    - Patrick Deville "Peste et choléra" (Seuil)

    - Joël Dicker "La vérité sur l'affaire Harry Québert" (Fallois)

    - Mathias Enard "Rue des voleurs" (Actes Sud)

    - Jérôme Ferrari "Le sermon sur la chute de Rome" (Actes Sud)

    - Linda Lê "Lame de fond" (Bourgois)

    - Joy Sorman "Comme une bête" (Gallimard)

    L'Académie Goncourt se réunira de nouveau le 30 octobre.

    Depuis janvier, elle accueille deux nouveaux membres, l'écrivain et journaliste Pierre Assouline, 59 ans, et le romancier et réalisateur Philippe Claudel, 50 ans. Ils ont succédé respectivement à Françoise Mallet-Joris, démissionnaire, et à Jorge Semprun, décédé le 8 juin 2011.

    Présidée par Edmonde Charles-Roux, l'Académie compte dix "couverts" et se réunit chez Drouant, sélect restaurant parisien. Les jurés décernent chaque année plusieurs prix, dont le plus convoité, le Prix Goncourt, a été attribué en 2011 à Alexis Jenni pour "L'Art français de la guerre" (Gallimard).

    AFP


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  • Le Point.fr - Publié le 29/09/2012 à 00:00

    Officiellement, le feu qui couvait dans l'âtre aurait émis l'oxyde de carbone mortel. Mais un fumiste a été vu sur le toit...

    29 septembre 1902. Zola, son épouse et les chiens sont retrouvés asphyxiés. Accident ou meurtre ?

     


     

    Lundi 29 septembre 1902. Le valet de chambre d'Émile Zola fait les cent pas dans le salon. L'heure défile, 8 heures , 8 h 15, 8 h 30... et toujours pas de mouvement dans la chambre des patrons. Mais que font-ils ? Joueraient-ils à touche-pipi à leur âge ? D'ordinaire, monsieur et madame Zola se lèvent tôt. Ce n'est pas de chance, voilà qu'ils choisissent de faire la grasse matinée justement le jour où des fumistes doivent venir vérifier la cheminée de leur piaule.

    Hier soir, ils sont rentrés de leur maison de campagne à Médan, où ils ont passé l'été, mais ce n'est quand même pas le voyage en train qui les a épuisés. Médan, c'est la porte à côté, dans les Yvelines. Neuf heures sonnent et toujours pas âme qui vive, Jules Delahalle commence à s'inquiéter. Il frappe à la porte de la chambre avec insistance, pas de réponse. On se croirait à la permanence paloise de François Bayrou. Ni une ni deux, avec deux autres domestiques, Jules défonce la porte pour découvrir deux corps inanimés. Elle gisant sur le lit ; lui, par terre sur le tapis, au milieu de déjections. Sapristi !

    Les domestiques alertent immédiatement des médecins. Le docteur Lenormand est le premier à débarquer dare-dare. Il se penche sur Alexandrine. Elle est encore vivante, mais dans un piteux état. Elle respire difficilement. Avec l'aide de son confrère Bermann, arrivé à son tour, il réussit à la ranimer. Les voilà maintenant en train de s'affairer autour de Zola allongé dans son vomi. Ils s'acharnent, en vain. À 10 heures, il n'y a plus rien à faire. L'immense Émile Zola est mort, à 62 ans. Alexandrine est transférée encore inconsciente à la maison de santé de Neuilly. La nouvelle de la mort de Zola fait le tour du monde en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Les supporteurs du club de foot de Watford portent le deuil.

    Fantasmes

    Il faut avouer que l'écrivain est fichtrement célèbre. Il est l'un des hommes les plus admirés de France après la publication des Rougon-Macquart. Mais c'est, également, un polémiste détesté. Son J'accuse à la une de L'Aurore pour défendre Dreyfus en janvier 1898 déclenche la haine contre lui, le premier écrivain non juif à se battre avec ténacité contre l'antisémitisme ! Cette une lui vaut une condamnation par le tribunal, des tentatives d'attentat contre lui, des menaces de mort, des lettres haineuses par centaines. Il devient le "métèque apatride", le "sale cochon", le "vendu aux juifs", en quelque sorte, l'homme à abattre pour les anti-dreyfusards... Bref, sa mort ne laisse surtout pas indifférent. Soit on verse des larmes, soit on verse du champagne, mais dans les deux cas, on ne peut pas s'empêcher de fantasmer sur sa disparition. On ne peut pas croire qu'il est mort asphyxié. Forcément, c'est un attentat.

    Reprenons les faits. Le 28 septembre, Émile et Alexandrine Zola rentrent à Paris après leur séjour habituel à Médan, dans leur "cage à lapins" en bord de Seine. Jules Delahalle, leur fidèle valet, les a précédés de quelques heures pour remettre en route leur appartement parisien. Pas de bol, le temps est plutôt mauvais, il fait frisquet et humide. Qu'à cela ne tienne, Jules allume un petit feu dans la chambre des maîtres en utilisant des boulets Bernot (du charbon). C'est moins efficace que des bûches, mais les Zola sont un peu radins, surtout madame. En quelques secondes, la pièce est envahie d'une épaisse fumée. Flûte. Voilà que cette cheminée, qui tirait à merveille avant l'été, fait des siennes. Tant pis pour le feu. Jules referme la trappe de la cheminée pour l'éteindre, ouvre la fenêtre pour aérer. Lorsque le couple rentre à pied de la gare Saint-Lazare, le valet raconte ses déboires fumants à Alexandrine, qui lui demande de ne surtout pas rallumer la cheminée et de prévenir les fumistes de passer dès le lendemain.

    Pendant la nuit, Alexandrine se trouve incommodée. Un violent mal de tête la réveille, elle se plaint également de vives douleurs abdominales. Elle se lève, va jusqu'au cabinet de toilette, manque de s'évanouir en regagnant son lit. Réveillé par les gémissements de son épouse, Émile Zola est, lui aussi, patraque, mais il estime que ce n'est pas la peine d'en faire tout un plat. Jusqu'aux chiens qui sont malades ! Sans doute ont-ils dû tous manger quelque chose de pas frais. "Demain, nous serons guéris", lance-t-il à sa femme. Il ne va tout de même pas déranger les domestiques pour si peu, en pleine nuit. Ah, ces bonnes femmes, toujours à s'inquiéter pour rien ! Pour rien ? Quelques minutes plus tard, Émile se lève à son tour, il manque d'air. Il s'écroule avant de parvenir à ouvrir la fenêtre. Ronaldo applaudit le plongeon. Mais ce n'est pas du chiqué, l'écrivain gît sans connaissance sur le sol. Les Zola ne seront découverts qu'à 9 heures du matin par les domestiques.

    Enquête expédiée

    Quand le commissaire Cornette se pointe sur les lieux, à 10 h 20, une flopée de journalistes sont déjà sur place en train de harceler madame Monnier, la concierge. Il prend l'affaire très au sérieux, car la victime est bien connue des services de police, qui ont l'écrivain à l'oeil depuis l'époque où il fréquentait les lupanars pour écrire son roman Nana, mais surtout depuis sa croisade dreyfusarde. Le commissaire Maigret montre à son collègue une bouteille d'eau chloroformée à moitié vide sur la table de nuit. Tiens, tiens. Cornette conclut de prime abord à un "empoisonnement accidentel par médicaments". Quelle perspicacité ! Aussitôt, la presse s'empare de l'information pour suggérer un empoisonnement de Zola par sa femme ou encore un suicide. Le magazine Closer cherche désespérément dans ses archives une photo d'Alexandrine topless à Médan. En milieu de journée, le commissaire Cornette revient sur sa thèse en constatant que la cheminée est encore chaude. Une intoxication au gaz carbonique ou à l'oxyde de carbone ? Le docteur House arbore un grand sourire.

    Effectivement, derrière le rideau métallique baissé par le valet la veille, les boulets ont continué à se consumer lentement. Il est fort possible que des fumées nocives, inodores, invisibles se soient propagées dans la pièce. L'enquête est menée tambour battant. Le sang des victimes, chiens compris, est analysé au plus vite. Tous les échantillons présentent des quantités massives de monoxyde de carbone. Voilà donc le tueur ! Si Alexandrine et ses chiens ont survécu, c'est parce qu'ils étaient couchés sur le lit, à une hauteur où la concentration en gaz mortel était moindre. Autopsies, analyses, reconstitutions, enquêtes de voisinage, tout confirme, aux yeux de l'autorité, la thèse de l'accident. Pourtant, il y a de quoi se poser des questions.

    Lorsqu'une reconstitution à l'identique est réalisée avec des canaris et des cobayes, ces derniers restent en vie. Curieux. Manque-t-il un paramètre ? Et puis pourquoi cette cheminée qui tirait visiblement si bien avant l'été s'est-elle mise brutalement à fumer ? Les experts, encore une fois, évoquent la présence d'un bouchon de suif stoppant l'échappement des fumées. Il se serait formé à cause des trépidations de la rue durant l'été. Toutes les cheminées voisines sont-elles bouchées de même ? Non. Lors de l'interrogatoire du voisinage, un inspecteur apprend que des couvreurs travaillaient sur les toits la veille du décès. L'un d'eux aurait-il obstrué la cheminée par mégarde ? Curieusement, la police coupe court à son enquête. Même si lettre postée à Zola le jour du drame semble revendiquer sa mort, l'enquête se borne à conclure à une mort accidentelle. Visiblement, le gouvernement a voulu expédier l'affaire au plus vite pour ne pas raviver les braises de l'affaire Dreyfus.

    Crime parfait

    Il faut attendre 1953 pour que Jean Bedel, journaliste à Libération, souffle de nouveau sur les braises en publiant une série d'articles intitulée "Zola a-t-il été assassiné ?". Il a rencontré Pierre Hacquin, un pharmacien, qui lui affirme avoir connu l'assassin de Zola. Il s'agirait d'Henri Buronfosse, un entrepreneur fumiste qui lui aurait confié juste avant de mourir, en 1928, avoir bouché la cheminée de Zola le 28 septembre 1902 alors qu'il travaillait sur une cheminée voisine. Puis l'avoir débouchée le lendemain matin. Ni vu ni connu. Pourquoi l'aurait-il fait ? Parce qu'il appartenait à la Ligue des patriotes, créée par Déroulède, donc fervent nationaliste et anti-dreyfusard à mort. Buronfosse aurait voulu "enfumer le cochon". Celui-ci aurait déménagé en 1903 et ajouté le prénom Émile à son état civil : Henri-Émile Buronfosse. Provocation ? Remords ? Trophée de chasse ?

    Avant de mourir, le commissaire Cornette aurait confessé à un de ses proches : "Oui, Zola est mort dans des conditions très suspectes... Je crois que si on avait cherché davantage, on aurait découvert qu'il ne s'agissait peut-être pas tellement d'un accident ; mais à ce moment, la France sortait à peine de l'affaire Dreyfus. L'autorité supérieure ne tenait pas à avoir un autre sujet d'agitation." Nul ne sait si tout ça est vrai. En attendant, si Zola a réellement été assassiné, c'est un crime parfait.


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  • La saga James Bond

     

    PHOTOS - Fêtez les 50 ans de James Bond avec Première : 4 couvertures au choix

    02/10/2012 - 15h51

    Première fête les cinquante ans de James Bond comme il se doit, avec un dossier de 25 pages en l'honneur de 007, des interviews, des portraits, des anecdotes et quatre couvertures collector. Voilà qui permettra de patienter avant la sortie de Skyfall, à la fin du mois.

    Si Daniel Craig, Sean Connery, Roger Moore et Pierce Brosnan sont les stars de ce numéro, il y a aussi Tim Burton, qui présente sa version longue et animée de Frankenweenie,Alexandra Lamy, qui joue dans le premier film de fiction de Sandrine Bonnaire ou encore Paul Dano et Jean-Louis Trintignant.

    Le 428ème numéro de Première sera disponible dès demain dans les kiosques. Voici son sommaire détaillé.

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    • © PremièreLe nouveau Première sort demain
    • © PremièreAvec quatre couvertures
    • © PremièreCollector
    • © PremièreA vous de choisir laquelle vous préférez
    • © PremièreVoici le sommaire de ce 428ème numéro
    • © PremièreINTERRO SURPRISE : EDOUARD BAER ET VINCENT LACOSTE
    • © PremièreEN COUVERTURE : 50 ANS DE BOND
    • © PremièreBOND À PART
    • © PremièreSKYFALL
    • © PremièreVILAIN, MODE D’EMPLOI
    • © PremièreBONS BAISERS DE PARIS
    • © PremièreFACE À FACE SANDRINE KIBERLAIN
    • © PremièreMAKING OF : FRANKENWEENIE
    • © PremièreINTERVIEW ALEXANDRA LAMY
    • © PremièrePORTRAIT : PAUL DANO
    • © PremièreTOURNAGE : L’ODYSSÉE DE PI
    • © PremièreICÔNE : JEAN-LOUIS TRINTIGNANT
    • © PremièreCAHIER DVD
     

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  • Accueil > TopNews > Le "coup de tête" de Zidane en sculpture géante devant le Centre Pompidou

    Le "coup de tête" de Zidane en sculpture géante devant le Centre Pompidou

    Créé le 26-09-2012 à 17h05 - Mis à jour à 17h41   lien

    Le "coup de tête" de Zinedine Zidane immortalisé par une sculpture monumentale de l'artiste Adel Abdessemed a installé devant le Centre Pompidou une oeuvre géante représentant ce fameux geste sur le joueur italien Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde de foot 2006.
(c) Afp

    Le "coup de tête" de Zinedine Zidane immortalisé par une sculpture monumentale de l'artiste Adel Abdessemed a installé devant le Centre Pompidou une oeuvre géante représentant ce fameux geste sur le joueur italien Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde de foot 2006. (c) Afp

    Le "coup de tête" de Zinedine Zidane immortalisé par une sculpture monumentale de l'artiste Adel Abdessemed a installé devant le Centre Pompidou une oeuvre géante représentant ce fameux geste sur le joueur italien Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde de foot 2006.

    Intitulée "Coup de tête" (2012), cette statue de bronze de plus de cinq mètres de haut et de plusieurs tonnes a été posée mardi sur la Piazza de Beaubourg, dans le cadre d'une exposition d'oeuvres d'Adel Abdessemed, qui ouvre au public le 3 octobre.

    D'ores et déjà, les passants se pressent pour se faire photographier devant cette sculpture très réaliste. Elle devrait quitter la Piazza à la fin de l'exposition vers le 7 janvier.

    "Cette statue s'oppose à la tradition qui consiste à faire des statues en l'honneur de certaines victoires. Elle est une ode à la défaite", explique Philippe Alain Michaud, le commissaire de l'exposition.

    "L'oeuvre d'Adel est souvent à double tiroir", fait-il valoir. "Bien qu'elle reprenne un événement populaire connu de tous et immédiatement identifié, cette oeuvre est aussi une allusion à la tradition réaliste et aux fresques de Masaccio. Le regard de Zidane vers le sol nous rappelle celui d'Adam, chassé du paradis", souligne-t-il.

    Une version beaucoup plus petite de "Coup de tête" avait déjà été présentée par la galerie new-yorkaise David Zwirner.

    Le Centre Pompidou présente jusqu'au 7 janvier la première grande exposition consacrée au plasticien Adel Abdessemed. Elle est intitulée: "Je suis Innocent".

    Né à Constantine en Algérie en 1971, Adel Abdessemed a quitté en 1994 son pays, en proie à une flambée de violences. Il connaît une notoriété grandissante et est reconnu internationalement.

    Pendant les dernières minutes de la finale du Mondial 2006 à Berlin, Zidane avait donné un violent coup de tête dans le thorax de Materazzi qui venait de le provoquer: il avait écopé d'un carton rouge et a été expulsé du terrain. L'Italie l'avait ensuite emporté aux tirs au but


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