• Affaire Tapie : Stéphane Richard mis en examen pour « escroquerie en bande organisée »

    Par Les Echos | 12/06 | 09:32 | mis à jour à 17:13 | 

    Après deux jours de garde à vue, le PDG d’Orange a été présenté aux juges chargés de l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.

    Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, est mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». - AFP

    Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, est mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». - AFP

    Tout s’accélère pour Stéphane Richard. Le PDG d’Orange vient d’être mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Tapie. Il a été présenté ce mercredi, avec l’ancien président du Consortium de réalisation (CDR), Jean-François Rocchi, aux juges chargés de l'enquête sur l'arbitrage de 2008 en faveur de Bernard Tapie.

    La présentation de Stéphane Richard à un juge d’instruction a eu lieu dans la journée à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu. A deux pas du Palais de Justice, ce dernier abrite les urgences médico-judiciaires et dispose d’une salle spécialisée, la salle Cusco, pouvant accueillir des gardés à vue nécessitant une surveillance médicale. Des propos qui confirment une information de BFMTV qui faisait état d'un malaise du patron d'Orange dans la nuit de lundi à mardi, suivi d'une hospitalisation. Me Jean-Etienne Giamarchi, son avocat, a déclaré qu’il était à l’Hôtel-Dieu en raison de son état de fatigue après la première journée d’audition qui s’est terminée à 1h du matin. « Il est confiant et combatif. Il a d’ores et déjà quitté les lieux », a assuré mercredi en fin d’après-midi le porte-parole.

    COMMENTAIRE VIDEO  : Stéphane Richard, de la brigade financière à l'Hôtel-Dieu

     

    Ni ordre, ni pression

    Placés en garde à vue, l'ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde et Jean-François Rocchi, l'ancien dirigeant de la structure chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais, ont été entendus lundi et mardi par les enquêteurs de la Brigade financière sur leur rôle dans la décision de recourir à cet arbitrage ayant clos en 2008 le litige entre la banque et l'homme d'affaires. Cet arbitrage a permis à Bernard Tapie d’obtenir 403 millions d’euros d’indemnités, intérêts inclus. Les juges d’instruction du pôle financier cherchent à savoir si cet arbitrage a été entaché d’irrégularité et s’attachent pour cela à démonter la chaîne de prises de décision ayant conduit au choix de recourir à un tribunal privé.

    Depuis 2008, Christine Lagarde a toujours revendiqué la responsabilité de l’arbitrage et la décision de renoncer à en demander l’annulation. L’ex-ministre devenue directrice du FMI a été placée sous le statut de témoin assisté le 24 mai par les juges de la Cour de Justice de la République dans le volet ministériel de l’enquête. . Il n’y a eu « ni ordre, ni instruction, ni pression particulière » de l’Elysée pour aller à l’arbitrage, avait affirmé à plusieurs reprises Stéphane Richard à l’AFP, ajoutant que la décision de recourir à un arbitrage avait été proposée par M. Rocchi lors d’une réunion à l’été 2007 en présence du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. L’ex-patron du CDR a démenti cette version des faits peu après.

    LES ECHOS


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    Grèce : grève générale jeudi contre la fermeture

    de la télévision publique

    Le Monde.fr avec AFP et AP | <time datetime="2013-06-11T18:54:10+02:00" itemprop="datePublished">11.06.2013 à 18h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-06-12T14:35:44+02:00" itemprop="dateModified">12.06.2013 à 14h35</time>
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    <figure class="illustration_haut"> Une employée de l'ERT le 12 juin 2013. </figure>

    Les centrales syndicales grecques du privé et du public, GSEE et Adedy, ont appelé mercredi 12 juin à une grève générale de vingt-quatre heures jeudi et à un rassemblement devant le siège de la radio-télévision publique, ERT, à Athènes, pour protester contre la décision brutale du gouvernement de fermer ce service public.

    Qualifiant de "coup d'Etat", la décision du gouvernement de fermer l'Ellinikí Radiofonía Tileórasi (Radio télévision hellénique, ERT), la Genikí Synomospondía Ergatón Elládos (Confédération générale des travailleurs grecs, GSEE) s'oppose dans un communiqué "à la persistance du gouvernement de prendre des décisions antidémocratiques extrêmes". Les fonctionnaires, les journalistes et les marins seront également en grève, selon leurs syndicats.

    Lire : Les questions que pose la fermeture de la radio-télévision grecque

    Les salariés d'ERT ont appris leur licenciement avant l'extinction du signal télévisé, peu avant 23 heures, mardi. Ils occupaient mercredi le siège d'ERT, soutenus par des milliers de manifestants, présents à l'extérieur du bâtiment, et maintenaient leurs émissions, relayées par 902, une chaîne de télévision locale du Parti communiste de Grèce.

    Les trois chaînes ont elle bien cessé d'émettre, mardi 11 juin, et les écrans sont restés noirs après ces toutes dernières images.

    Le gouvernement a annoncé mercredi matin qu'il avait déposé un projet de loi réorganisant l'audiovisuel public. "Il sera abordé lors d'une réunion dans l'après-midi de la commission des projets de loi", selon un communiqué gouvernemental.

    Le porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, avait brutalement annoncé la fermeture immédiate de la télévision publique, mardi 11 juin, engageant une épreuve de force inédite avec les syndicats, sous la pression de ses bailleurs de fonds internationaux. L'ERT constitue "un cas exceptionnel d'absence de transparence et de dépenses incroyables. Et tout cela prend fin maintenant", a-t-il déclaré.

    Des milliers de personnes ont afflué mardi soir autour du siège de la télévision publique, dans la banlieue nord d'Athènes, peu avant sa fermeture.

    <figure class="illustration_haut"> Des centaines de manifestants se sont réunis devant le siège d'ERT mardi 11 juin à Athènes après l'annonce de sa fermeture. </figure>

    M. Kedikoglou a précisé que ce service public, où les grèves se multipliaient ces derniers mois pour s'opposer aux plans de restructuration, rouvrirait sous une autre forme, avec un personnel réduit. Tous les salariés actuels d'ERT, au nombre de 2 656, recevront une compensation et seront autorisés à postuler à nouveau à un emploi dans la nouvelle structure, a-t-il précisé.

    Lire : Fermeture d'ERT : du jamais vu, même pendant la dictature

    Cette mesure radicale et sans précédent a été annoncée sans préavis au moment où les chefs de file de la "troïka" des créanciers de la Grèce sont à Athènes. L'ERT appartient aux multiples organismes d'Etat qui devaient être restructurés ou fusionnés, en vertu du protocole d'accord signé entre la Grèce et ses bailleurs de fonds.

    LES "EXIGENCES DE LA TROÏKA"

    Selon les syndicats, en fermant l'ERT, le gouvernement remplit d'un coup l'objectif assigné par les créanciers de la Grèce de supprimer deux mille emplois publics d'ici à la fin de juin. C'est une "solution facile pour répondre aux exigences de la troïka", souligne le syndicat Poesy, tandis que la Confédération des syndicats des fonctionnaires publics (Adedy) a qualifié le texte législatif de "coup d'Etat".

    <figure class="illustration_haut"> Le bâtiment de la télévision publique ERT, le 19 août 2012 à Athènes. </figure>

    Les hauts responsables de la "troïka" ont repris, lundi à Athènes, l'audit des comptes grecs et le contrôle des réformes, parmi lesquelles figurent la réduction du nombre de fonctionnaires et la fusion ou la suppression des organismes publics. Lundi soir, ils ont eu un entretien avec le ministre de la réforme administrative, Antonis Manitakis, sur la restructuration du secteur public.

    Lire les réactions : Ecran noir sur la télévision grecque : un symbole tragique pour Aurélie Filippetti

    "UNE SITUATION PAREILLE N'EST JAMAIS ARRIVÉE NULLE PART"

    "C'est un choc total", a commenté un journaliste de la rédaction, Pantelis Gonos, tandis que "le gouvernement, sans consultation ni discussion, a choqué tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision. Tous les écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira", a-t-il dit.

    Slate.fr s'est entretenu avec le journaliste Vangelis Demeris, correspondant à Bruxelles d'ERT de 2001 à février 2013. Ce dernier évoque un "scandale". "L'ERT est la source majeure d'information pour l'opinion publique. Le paysage audiovisuel grec est très fragmenté. Les chaînes privées sont détenues par différents groupes, mais elles sont beaucoup moins rigoureuses sur le plan de l'information : elles jouent sur l'impression, pas sur les faits. L'ERT est très portée sur l'information dans l'ensemble. Il y a différentes chaînes avec différents rôles, mais les JT d'ERT sont très regardés. Les débats autour de la crise économique se sont surtout tenus sur les chaînes publiques. Personnellement, j'ai aussi travaillé dans le privé, et la qualité des débats n'a rien à voir, c'est vraiment meilleur dans le public. C'est extrêmement grave pour la démocratie", explique-t-il.

    Ce journaliste n'exclut pas une grève des collègues journalistes de tous les médias par solidarité : "Et donc il n'y aurait plus d'information. Une situation pareille n'est jamais arrivée nulle part. Ça n'est jamais arrivé."

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  • 11 juin 2013 - 21H46  lien
    Grève SNCF jeudi: 4 trains sur 10 prévus
    pour les TGV et TER

    La SNCF a indiqué mardi s'attendre jeudi à la circulation de 4 trains sur 10 en moyenne sur les lignes TGV et TER, suite à un appel à la grève des syndicats de cheminots, hostiles au projet de réforme ferroviaire du gouvernement.

    La SNCF a indiqué mardi s'attendre jeudi à la circulation de 4 trains sur 10 en moyenne sur les lignes TGV et TER, suite à un appel à la grève des syndicats de cheminots, hostiles au projet de réforme ferroviaire du gouvernement.

    AFP - La SNCF a indiqué mardi s'attendre jeudi à la circulation de 4 trains sur 10 en moyenne sur les lignes TGV et TER, suite à un appel à la grève des syndicats de cheminots, hostiles au projet de réforme ferroviaire du gouvernement.

    Les syndicats représentatifs CGT, UNSA, Sud-Rail et CFDT ont appelé à faire grève de mercredi 19H00 à vendredi 8H00. Comme la loi les y oblige, les grévistes doivent se déclarer 48 heures à l'avance.

    Les TGV Sud-Est et province-province seront les lignes à grande vitesse les plus affectées avec 1 train sur 3 en moyenne, selon un communiqué. Pour le TGV Nord, la prévision est de 4 trains sur 10 et de respectivement 1 train sur 2 et 2 trains sur 3 pour les lignes Atlantique et Est.

    Sur les "Intercités", la prévision est de 3 trains sur 10.

    Au niveau régional, la SNCF prévoit "plus de 4 services TER sur 10".

    En Ile-de-France, le trafic sera également très perturbé sur les lignes B et D du RER avec 1 train sur 3 et les interconnexions nord-sud ne seront pas assurées Gare du Nord et Gare de Lyon.

    Un RER C et E sur 2 devrait rouler en moyenne et sur le RER A, le service sera "proche de la normale".

    A l'international, le trafic sera en revanche normal sur les lignes Eurostar (Londres), Thalys (Bruxelles, Amsterdam) et Alléo (Allemagne). Des perturbations sont cependant annoncées en direction de la Suisse (1 sur 2) et de l'Italie (1 sur 3).

    "Le mouvement sera très suivi jeudi", avait indiqué à l'AFP un peu plus tôt un porte-parole de l'entreprise, qui souligne que le trafic redeviendra normal "dès vendredi", une donnée qui peut permettre aux clients "de s'organiser en conséquence".

    La SNCF souligne avoir prévu "un plan massif d'information", notamment via son site internet et un affichage en gare. En outre, un million de courriels doivent être envoyés aux clients abonnés et 500.000 tracts distribués pour faire état du trafic.

    Des "gilets rouges" doivent également être mobilisés en nombre pour "aller au contact des clients" dans les gares.

    La réforme du système ferroviaire présentée le 29 mai en Conseil des ministres "suscite inquiétude et vigilance des cheminots", affirment les syndicats.

    Ils pointent notamment le projet de créer trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) qui, selon eux, laisse la porte ouverte à un éclatement du système ferroviaire.

    Pour le porte-parole de la SNCF, il s'agit d'"une grève d'inquiétude". Il donne trois raisons à ces inquiétudes: les "conditions de travail, rendues plus difficiles par les incivilités", "la crise et l'avenir comme tous les Français", ainsi que "des inquiétudes sur l'entreprise au moment où une réforme importante s'engage".

    La SNCF emploie 150.000 personnes dans le secteur ferroviaire et quelque 15.000 trains circulent quotidiennement.


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  • Politiques

    Carlton: le parquet de Lille requiert

    le non-lieu pour DSK

    <time datetime="2013-06-11T14:39:24+02:00" itemprop="datePublished">11 juin 2013 à 14:39    </time>lien

    Photo prise le 14 mai 2013 de Dominique Strauss-Kahn au Sud-Soudan

    Photo prise le 14 mai 2013 de Dominique Strauss-Kahn au Sud-Soudan (Photo Ali Ngethi. AFP)

    Le parquet de Lille a requis un non-lieu en faveur de Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, a annoncé mardi le procureur de la République de Lille dans un communiqué.

    Le parquet a indiqué requérir un non-lieu pour deux personnes, l’ex-directeur régional Nord du groupe Eiffage, Jean-Luc Vergin, et Dominique Strauss-Kahn. «En effet, en ce qui les concerne, le parquet estime qu’il n’existe pas de charges suffisantes», explique le communiqué.

    «Je suis content que le parquet soit du même avis que nous, à savoir qu’aucun élément constitutif de crime ou délit ne puisse être retenu» contre DSK, s’est réjoui auprès de l’AFP Me Henri Leclerc, l’un des avocats de l’ancien patron du FMI.

    Le parquet demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de 12 personnes - parmi lesquelles Dominique Alderweireld, alias «Dodo la Saumure», et le commissaire Jean-Christophe Lagarde, ex-chef de la Sûreté départementale du Nord - «pour des faits susceptibles d’être qualifiés de proxénétisme en réunion, ainsi que pour certaines d’entre elles, d’escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux».

    En revanche, le procureur a demandé un non-lieu pour l’ensemble des mis en examen sur «la circonstance aggravante de bande organisée», qui aurait pu justifier un renvoi devant les assises.

    Un non-lieu est également requis pour l’infraction d’association de malfaiteurs.

    Les juges d’instruction sont libres de suivre ou non les réquisitions du parquet et peuvent encore décider de renvoyer les 14 mis en examen devant une cour d’assises ou en correctionnelle.

    «Je le regretterais, mais je ne suis pas inquiet, nous obtiendrons la relaxe», a assuré Me Leclerc.

    «A partir du moment où on fait du bon sens juridique et pas de la morale, nous espérons que les juges d’instruction suivront ces réquisitions du parquet et écarteront toute considération morale et subjective», a réagi un autre avocat de M. Strauss-Kahn, Me Richard Malka.

    Les trois juges chargés d’instruire ce dossier vont maintenant communiquer le réquisitoire définitif à l’ensemble des parties, qui disposent d’un délai d’un mois pour faire des observations et demander des actes supplémentaires, par exemple des confrontations, a précisé le parquet de Lille.

    Dominique Strauss-Kahn avait été mis en examen le 26 mars 2012 pour «proxénétisme aggravé en bande organisée», les juges le considérant comme auteur principal de l’infraction présumée, mais le parquet n’avait requis qu’une mise en examen pour «complicité».

    La cour d’appel de Douai (Nord) avait rejeté le 19 décembre la demande d’annulation de la mise en examen de DSK, validant ainsi l’instruction des juges.


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  • Affaire Tapie : Orange fait bloc autour de son PDG

    Par Guillaume de Calignon | 10/06 | 19:07

    Les syndicats d’Orange soutiennent leur patron Stéphane Richard face à Arnaud Montebourg, critique, qui a souhaité son départ.

    Affaire Tapie : Orange fait bloc autour de son PDG

    Chez Orange, on se serait bien passé des derniers rebondissements de l’affaire Tapie. Après l’arrivée de Free Mobile qui mine les marges de l’opérateur et la dispute avec Arnaud Montebourg sur l’avenir de Dailymotion, la garde à vue de Stéphane Richard , le PDG de l’opérateur historique, tombe au plus mauvais moment.

    Attaquée de toute part, logiquement, l’entreprise se défend. Tout d’abord, pour la communication de crise d’Orange, les faits reprochés au patron de l’opérateur ne le sont pas dans le cadre de ses fonctions dans l’entreprise. Ensuite, fait-on remarquer chez Orange, de nombreux PDG de groupes du CAC 40 ont été mis en examen ces dernières années, sans pour autant être obligés de lâcher les rênes. Enfin, depuis 2011, Orange compte un autre mandataire social que le PDG, en la personne de Gervais Pellissier, directeur général délégué, qui détient de par la loi les pouvoirs en cas d’empêchement de son patron.

    Ce n’est pourtant pas ces arguments qui sauveront a priori le plus Stéphane Richard à la tête d’Orange. Car il y en a un autre : les salariés et le gouvernement viennent à sa rescousse. Les propos d’Arnaud Montebourg en milieu de semaine dernière, appelant à la démission du PDG en cas de mise en examen, ont mis les organisations syndicales en émoi, ces dernières criant à la déstabilisation de cette entreprise qui emploie 100.000 salariés en France. Le corps social a fait bloc derrière le patron. « La chance de Stéphane Richard, c’est de ne pas être contesté en interne », explique un cadre du groupe.

    Montebourg aurait été rappelé à l’ordre

    Pas sûr donc que le gouvernement prenne le risque de créer un pôle de contestation chez Orange, détenu à 27 % par l’Etat… D’autant que les quatre administrateurs salariés le soutiennent et que les administrateurs indépendants, consultés, pencheraient aussi dans ce sens. Et, autre appui de poids, l’Elysée aurait assuré Stéphane Richard de sa neutralité bienveillante dans ce dossier. En voyage avec le président de la République au Japon lorsqu’il s’est exprimé sur le futur de Stéphane Richard, Arnaud Montebourg aurait été rappelé à l’ordre. Et ce dernier a dû se fendre d’un communiqué cocasse démentant les propos tenus la veille devant les journalistes du « Monde »… Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie et des Finances, serait aussi favorable à un maintien du patron à son poste.

    Il convient toutefois de rester prudent : le pouvoir politique pourrait aussi décider d’utiliser le PDG comme fusible en cas de coup dur. Mais il semble que Stéphane Richard dispose d’appuis solides en interne comme en externe. En revanche, son mandat arrivant à échéance en juin 2014, sa reconduction pourrait être difficile à plaider.


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