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    Tapie devra-t-il rendre l'argent ?

    <time datetime="2013-05-22T14:27:25+02:00" itemprop="datePublished">22 mai 2013 à 14:27</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-05-22T19:47:14+02:00" itemprop="dateModified">19:47</time>)

    Pierre Moscovici et Christine Lagarde à Washington en juillet 2012.

    Pierre Moscovici et Christine Lagarde à Washington en juillet 2012. (Photo handout FMI. Reuters)

    Bercy pourrait déposer un recours en nullité contre l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie dans l'affaire Adidas.

    Bercy pourrait déposer un recours en nullité contre l’arbitrage rendu en 2008 en faveur de Bernard Tapie, a confirmé mercredi à l’AFP Pierre Moscovici, rappelant qu’aucune procédure ne viserait Christine Lagarde, qui «conserve la confiance des autorités de l’Etat».

    «Mon rôle comme ministre des Finances est d’être vigilant et de veiller à ce que les intérêts de l’Etat ne soient pas lésés», a déclaré à l'AFP Pierre Moscovici, interrogé sur ses propos sur cette affaire rapportés par Le Monde mercredi.

    «S’il s’avérait que les intérêts de l’Etat ont été lésés, alors Bercy utilisera les voies de droit qui sont à sa disposition, parmi lesquelles la constitution de partie civile dans le volet non ministériel du dossier», a ajouté le ministre, précisant qu’il s’agirait d’avoir accès au dossier pour tous les acteurs hormis Christine Lagarde. Dans un deuxième temps, Bercy envisage, si nécessaire, de déposer un «recours en nullité» contre l’arbitrage lui-même, a affirmé Moscovici, confirmant ses propos au Monde. «Mme Lagarde conserve toute la confiance des autorités françaises et la mienne», a répété le ministre.

    L’actuelle directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) doit s’expliquer jeudi devant la Cour de justice de la République (CJR) sur la décision de l’Etat de recourir à un tribunal arbitral qui a octroyé 285 millions d’euros à Bernard Tapie (400 millions avec les intérêts) pour solder le litige après la vente d’Adidas.

    Ministre de l’Economie entre 2007 et 2011, Christine Lagarde est sous la menace d’une mise en examen. Elle est visée par une enquête pour «complicité de faux et de détournement de fonds publics» qui a conduit à la perquisition de son domicile parisien le 20 mars. Elle va devoir justifier la décision, donnée par écrit en octobre 2007 à de hauts fonctionnaires, de recourir à cet arbitrage, sur les montants octroyés et sur le choix de ne pas engager de recours en annulation contre cet arbitrage.

    Une information judiciaire est également en cours devant le tribunal de grande instance de Paris sur le volet non-ministériel de l’affaire, pour «usage abusif des pouvoirs sociaux et recel de ce délit».


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  • « A la Woerth » 21/05/2013 à 17h32

    Evasion fiscale : si je dis tout, j’évite la prison ?

    Elsa Fayner | Journaliste Rue89

    Avec l’évasion et la fraude fiscales, l’Etat perd chaque année 60 à 80 milliards d’euros. Pour les faire rentrer, si on s’inspirait de ce qui a été fait aux Etats-Unis ?

    Il a fallu attendre la crise et la détérioration du déficit public pour que la France fasse le calcul des milliards d’euros d’impôts qui échappent à l’Etat à cause de l’évasion et de la fraude fiscales – et réfléchisse au filet à papillons le plus adapté.

    • Faut-il épingler les fraudeurs et afficher le tableau de chasse ?
    • Pour les motiver, faut-il au contraire leur promettre de les relâcher dans la nature sans poursuites judiciaires ?
    • Ou aller encore plus loin, avec une amnistie : s’ils rapatrient leurs sous, ils ne payeront même pas ce qu’ils doivent en impôts et intérêts ?

    Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a clairement écarté cette dernière possibilité. Bercy réfléchit à un « processus transparent, de droit commun, leur permettant de se mettre en conformité avec la loi », a-t-il répondu au Parisien mardi 21 mai. Sans donner plus de précisions pour le moment.

    Pourquoi ne pas s’inspirer de ce qui a été fait aux Etats-Unis, et qui a permis d’identifier 27 000 fraudeurs ? En écoutant l’ancien banquier Bradley Birkenfeld raconter comment son entreprise – UBS – récupérait les avoirs de particuliers du monde entier, les Américains ont eu une idée, raconte Christian Chavagneux, auteur d’un livre sur les paradis fiscaux.

    Etats-Unis : des « fenêtres de régularisation »

    Bradley Birkenfeld avait quitté l’entreprise avec des tonnes de dossiers sous le bras. Plus de 4 000 clients y étaient mentionnés. Les autorités ont donc signalé qu’elles allaient divulguer les noms. Dans le même temps, elles ont ouvert « une fenêtre de régularisation » : les Américains qui se dénonceraient spontanément ne seraient pas poursuivis au pénal. Ils paieraient en revanche les impôts dus, les intérêts, et une amende.

    A une condition : qu’ils racontent le montage et le circuit emprunté. C’était en 2009 et, finalement, ce ne sont pas 4 000 mais 15 000 noms qui ont été récupérés. « L’administration fiscale a ainsi obtenu une cartographie précise et mondiale des flux d’évasion fiscale », admire Christian Chavagneux.

    Mais il manquait des maillons, et des fonds. Alors les Américains ont ouvert, en 2011, une deuxième « fenêtre ». A nouveau, ils ont fait savoir qu’ils avaient le noms de fraudeurs dans d’autres banques suisses. Là encore, ça a marché, et 12 000 noms ont été récoltés.

    Pour achever de convaincre les récalcitrants, les Américains ont utilisé leur vieille méthode du « naming and shaming » (donner des noms et faire honte). Les particuliers qui ne s’étaient pas dénoncés, qui ont été poursuivis et condamnés, ont vu leur cas affiché sur le site de l’administration fiscale américaine, avec toutes sortes de détails. Ça donne par exemple :

    « Sean et Nadia Roberts, de Tehachapi, Californie, ont été condamnés à 12 mois et un jour de prison pour avoir caché des millions de dollars sur des comptes secrets en Suisse et dans d’autres banques du monde. Ils ont également été condamnés à payer 709 675 dollars aux impôts et plus de 2,5 millions de dollars d’amende pour ne pas avoir déclaré cet argent. »

    Au total donc, 27 000 fraudeurs ont été identifiés. Sachant que la moitié de la fortune offshore (estimée à 26 milliards de dollars) serait détenue par 91 000 personnes, selon un ancien économiste en chef chez le consultant McKinsey cité par Alternatives économiques. Surtout, les montages permettant l’évasion sont désormais bien mieux connus.


    Un plateau de Monopoly (Bernard Walker/Flickr/CC)

     

    Woerth l’a fait, « à la Woerth »

    En France, un tel système a déjà été adopté par le passé. « On peut dire que c’est ce que Woerth a fait, quand il était ministre du Budget », estime Christian Chavagneux. « Il l’a fait à la Woerth » : en août 2009, Eric Woerth avait annoncé détenir une liste de 3 000 noms de contribuables français ayant des comptes non déclarés en Suisse.

    Il leur donnait jusqu’au 31 décembre pour se régulariser auprès du fisc sans sanction pénale. Faute de quoi ils s’exposaient à des contrôles fiscaux et à la justice. Finalement, 4 700 contribuables se sont dénoncés. Ce qui a permis de récupérer 1,2 milliard d’euros de droits et de pénalités.

    Alors, quand aujourd’hui Bernard Cazeneuve déclare que « les fraudeurs ont intérêt à se signaler », parce que « sinon, ils risqueront jusqu’à sept ans de prison pour les cas les plus graves », veut-il dire qu’un dispositif à l’américaine est à nouveau envisagé (le naming and shaming en moins, on reste français) ?

    Pour l’instant, on sait que le projet de loi prévoit notamment :

    • d’étendre le champ de compétence de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale au blanchiment de la fraude fiscale complexe ;
    • de considérer comme circonstance aggravante de fraude fiscale le fait de la commettre en bande organisée. La fraude fiscale aggravée sera passible de sept années d’emprisonnement et d’une amende pénale de deux millions d’euros ;
    • d’augmenter les capacités d’intervention de la police fiscale, lui permettant de procéder à des écoutes, à des infiltrations et des gardes à vue allant jusqu’à quatre jours, etc.

    La fin du secret bancaire en Europe ?

    La France aurait intérêt à s’inspirer d’une autre disposition américaine. Le Congrès américain a en effet adopté en 2010 un dispositif obligeant les établissements étrangers à révéler au fisc américain les comptes ouverts par ses ressortissants.

    Concrètement, si un établissement financier étranger refuse de donner les noms de ses clients américains, il sera surtaxé, à hauteur de 30%, via une retenue à la source. Et s’il fait le mort mais se fait prendre, il peut perdre sa licence aux Etats-Unis. Dissuasif. Ce système de levée du secret bancaire, le FATCA, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2014. Il est signé pays par pays.

    La France, elle, « est entrée dans un processus européen compliqué », déplore Xavier Harel, auteur de « La Grande Evasion ». Quinze pays membres, dont la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne et le Royaume-Uni, se sont toutefois prononcés en faveur d’un FATCA européen.

    Les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union européenne doivent trancher mercredi 22 mai lors de leur sommet. La Plateforme Paradis fiscaux et judiciaires, qui réunit 18 organisations de la société civile française, les enjoint à « franchir des étapes concrètes au-delà des slogans ».

    Comme le rappelle Bernard Cazeneuve, le manque à gagner de la fraude fiscale s’élève à 1 000 milliards d’euros dans l’Union Européenne, dont 60 à 80 milliards d’euros pour la France. Il s’agit de ce que devraient payer les particuliers et les entreprises qui dissimuleraient 600 milliards d’euros dans les paradis fiscaux, selon l’enquête réalisée par le journaliste Antoine Peillon.


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    Lundi de Pentecôte: où vont les 2,4 milliards?

    Par , publié le <time datetime="2013-05-20 12:17:00" itemprop="datePublished" pubdate="">20/05/2013 à 12:17</time><time datetime="2013-05-20 12:19:21" itemprop="dateModified">, mis à jour à 12:19 </time>
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    L'argent récolté à l'occasion de la journée de solidarité, 2,4 milliards en 2013 et 18,6 milliards depuis 2004, porte le nom de "contribution de solidarité pour l'autonomie". Comment est-il redistribué? L'Express tente d'y voir plus clair. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Lundi de Pentecôte: où vont les 2,4 milliards? <figcaption>

    Une partie de l'argent récolté grâce à la journée de solidarité sert notamment a financer la prise en charge des personnes âgées.

    afp.com/Philippe Desmazes

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    Quand et pourquoi a été instaurée la journée de solidarité?

    "La journée de solidarité" a été créée en 2004 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Il s'agissait d'une réponse politique à la canicule de l'été 2003 qui avait entraîné 15 000 décès, essentiellement de personnes âgées. Ce scandale avait révélé les dysfonctionnements de l'accompagnement des personnes âgées en France.
     

    L'idée du gouvernement est alors d'instaurer une journée de solidarité, travaillée mais non payée, pour laquelle les employeurs, publics et privés, versent à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (Cnsa) une contribution de 0,3 % de la masse salariale. Les revenus du capital sont également concernés par cette contribution, à l'exception de l'épargne populaire telle que le livret A.  

    Combien rapporte cette journée et à quelles actions est destiné cet argent?

    Depuis son instauration en 2004 et jusqu'en 2012, la journée de solidarité a rapporté au total 18,6 milliards d'euros. Les employeurs publics et privés ont collecté en 2012 2,39 milliards d'euros. 

    Cette somme est redistribuée comme suit:  

    -1, 434 milliard d'euros pour les personnes âgées dont 478 millions d'euros ont été versés aux conseils généraux pour le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa). 932 millions d'euros ont été alloués aux établissements et services médico-sociaux accueillant ce public. Enfin, 24 millions d'euros sont prévus pour financer le plan d'aide à l'investissement qui doit permettre aux établissements médico-sociaux pour personnes âgées de se moderniser.  

    - 956 millions d'euros au bénéfice des personnes handicapées dont: 621 millions d'euros aux conseils généraux pour le financement de la prestation de compensation du handicap (Pch) et le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées, 311 millions d'euros aux établissements et services médico-sociaux, et 24 millions d'euros sont prévus pour financer la modernisation des établissements médico-sociaux pour personnes handicapées (plan d'aide à l'investissement).  

    Les recettes de ce jour travaillé servent également à recruter le personnel nécessaire à l'accompagnement des personnes en maison de retraite, à financer des heures d'aide à domicile pour les personnes âgées, à des travaux de modernisation des structures médicales etc. 

    En 2013, la journée de solidarité devrait rapporter 2,448 milliards euros. Ce chiffre, confirmé par la ministre déléguée Michèle Delaunay ce 20 mai, reste une prévision qui peut évoluer en fonction de la situation économique du pays. 

    La journée de solidarité est-elle obligatoirement fixée au Lundi de Pentecôte?

    Non, pas depuis 2008. La loi fixait initialement la journée de solidarité au lundi de Pentecôte. Mais en 2008 le Parlement a rétabli le lundi de Pentecôte "chômé", tout en maintenant le principe d'une journée de solidarité financée par les employeurs.Ainsi, selon la loi du 16 avril 2008 relative à la journée de solidarité, les modalités d'accomplissement de cette journée sont fixées par accord d'entreprise ou d'établissement ou à défaut par accord de branche. A défaut, ces modalités sont définies par l'employeur, après consultation du comité d'entreprise ou, des délégués du personnel.


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  • Accueil > Médias > Derrick, la BBC et Guéant : primes et châtiment

     

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    Derrick, la BBC et Guéant : primes et châtiment

     

    <time datetime="2013-05-17T19:06:59" itemprop="dateCreated">Créé le 17-05-2013 à 19h06</time> - <time datetime="2013-05-19T07:51:45" itemprop="dateModified">Mis à jour le 19-05-2013 à 07h51</time>

    On se plaint des affaires en France. Mais quand on sait que Derrick fut SS et des stars de la BBC pédophiles, on ferait mieux de s’en vanter.

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    Derrick Sipa

    Derrick Sipa

    Cette incapacité de notre pays à faire valoir ses qualités ! Cette haine pathologique de nous-mêmes qui nous conduit systématiquement à surestimer nos partenaires. Voyez pourtant avec quel chic nous résistons à l'épidémie qui gagne peu à peu l'Europe : la maladie des masques qui tombent. Elle ne vous a pas frappé ? On l'a vue d'abord toucher notre partenaire d'outre-Rhin, lorsque y a explosé cette révélation incroyable : le type qui jouait Derrick était un ancien Waffen-SS.

    Le choc a provoqué un traumatisme national. Cela se comprend. "Derrick", lancé dans les années 1970, était bien plus qu'un feuilleton, c'était l'arme fatale qu'avait inventée l'Allemagne nouvelle pour faire oublier l'ancienne. Evidemment ! Le monde entier regardait cette kitscherie riante comme le face-à-face d'un appareil dentaire avec une capsule de Steradent en se demandant comment un pays qui a donné au monde la saucisse de Francfort et Karl Lagerfeld pouvait avoir enfanté un truc aussi insipide. C'était voulu.

    "Derrick", ce n'était pas une série, c'était un Lexomil offert par la RFA à l'univers pour lui faire oublier le cauchemar que l'Etat qui l'avait précédée lui avait fait subir. Et bing ! La pastille avait été mal préparée, une molécule de poison y circulait encore. Sous le déambulateur frétillait le pas de l'oie. Quelle claque, du coup, pour les scénaristes ! Ces gens ont voulu nous faire croire pendant vingt-cinq ans qu'un papy en costume trois pièces était capable de résoudre les crimes les plus invraisemblables rien qu'en essuyant ses lunettes. Il a fallu attendre qu'il soit mort depuis cinq ans pour qu'on apprenne ce que lui-même avait traficoté pendant deux ans de sa vie.

    Des pédophiles à la BBC

    Après l'Allemagne, il y eut l'Angleterre. Le pays est effondré après les révélations de la série télé que personne n'aurait voulu voir. Un an après l'affaire Jimmy Savile, on apprend qu'un nouvel animateur de la BBC aimé de tous cachait un violeur d'adolescentes. Quelle horreur ! Quand on pense là aussi à tout ce que la Grande-Bretagne a pu offrir à notre continent. Pour rester dans le sujet, songeons à l'art du scandale sexuel qu'elle maniait naguère avec tant de créativité. Vous vous souvenez ? Il n'y a pas dix ans, c'était la grande mode du député conservateur trouvé mort en panty avec un collant sur la tête. Et là ! Des attouchements sordides sur mineures commis par des types qui ont été les icônes des ménagères.

    De notre côté de la Manche, on croirait bêtement être moins choqué, tout simplement parce qu'on ne connaît pas ces gens, la réputation télévisuelle est très nationale. D'un certain côté, c'est pire. Pour être compris de leurs lecteurs français, nos correspondants sur place s'astreignent à des comparaisons : le dernier inculpé est très connu pour avoir présenté, lit-on, "l'équivalent d''Intervilles'". Au secours ! Pas un truc pareil plaqué sur "Intervilles"! Le souvenir seul de ses vachettes est déjà pénible. S'il faut y ajouter des représentations sexuelles, ce sera à vomir.

    L'austère Claude Guéant

    Pendant ce temps, la France connaît elle aussi son épisode de dévoilement inattendu : l'affaire Guéant. Je sais, elle dévie. Depuis quelque temps, elle vogue sur d'autres flots, toujours plus troubles : les contrats internationaux d'un avocat très affairé, la façon curieuse dont il prétend avoir bénéficié des rémunérations occultes du ministère de l'Intérieur, après avoir, dix ans plus tôt, demandé lui-même leur suppression. C'est "primes et châtiment", en quelque sorte.

    Revenons un instant au début du feuilleton. Il commença par le fameux épisode de la vente des toiles de maître. Que nous apprit-il ? Que l'austère Claude Guéant, que l'on prenait pour un type gai comme un code Dalloz, cultivait lui aussi un jardin qu'il avait pudiquement caché : il était amateur d'art. Certes, on a tous compris que cette troublante révélation masquait une probable carambouille et n'était faite que pour nous prendre pour des poires. Par rapport à celles qu'on a vues déferler ailleurs, on ne peut s'empêcher de constater qu'elle ne manquait pas d'un certain chic.

    François Reynaert - Le Nouvel Observateur


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  • Accueil > Politique > Royal, pompier pyromane ?

     

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    Ségolène Royal, pompier pyromane ?

     

    <time datetime="2013-05-17T18:19:56" itemprop="dateCreated">Créé le 17-05-2013 à 18h19</time> - <time datetime="2013-05-19T16:33:07" itemprop="dateModified">Mis à jour le 19-05-2013 à 16h33</time>

    VIDEO. Retrouvez chaque week-end le portrait politique de l'Obs : Sylvain Courage dissèque une personnalité qui a compté durant la semaine politique

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    Ségolène Royal est de retour et pas question que cela reste inaperçu! L'ancienne candidate à la présidentielle a sorti un livre et fait la tournée des plateaux télés et radios pour promouvoir ces portraits de personnalités qui ont fait preuve de courage et de détermination dans des moments où n'importe qui aurait baissé les bras. Ca ne vous rappelle personne? 

    Sylvain Courage analyse la stratégie de communication subtile mise en place par Ségolène Royal. Car en fait de leçons de courage destinées au commun des mortels, il s'agit de remarques ciblées dirigées vers l'Elysée et le gouvernement. Mandela ou Soeur Emmanuelle, la "dame du Poitou" se projette surtout comme l'empêcheuse de tourner en rond de la gauche.


    Le portrait hebdo : Royal, pompier pyromane par LeNouvelObservateur


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