• Incidents aux Invalides en marge de la Manif pour tous

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    Alors que les participants de la Manif pour tous, qui protestaient contre la loi Taubira, se dispersaient sur l'esplanade des Invalides, quelques incidents ont éclaté entre certains fauteurs de trouble et les forces de l'ordre. Les premières images ainsi que la réaction en direct de Frigide Barjot, invitée sur notre plateau.

     


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-05-26T14:22" itemprop="datePublished" pubdate=""> 26/05/2013 à 14:22</time> - Modifié le <time datetime="2013-05-26T17:39" itemprop="dateModified"> 26/05/2013 à 17:39</time>

    Quatre cortèges au total vont sillonner la capitale jusqu'en fin d'après-midi, sous la surveillance de 4 500 policiers et gendarmes.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Manif contre le mariage gay : les cortèges sillonnent Paris <figcaption> © Camus / Sipa </figcaption> </figure>
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    Les opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler dimanche vers 14 heures à Paris, pour une manifestation nationale sous haute tension. Quatre cortèges au total - trois de la Manif pour tous et un de Civitas - vont sillonner la capitale jusqu'en fin d'après-midi, sous la surveillance de 4 500 policiers et gendarmes mobilisés pour éviter les débordements.

     
     

    La police s'attend à environ 200 000 manifestants et chiffre à quelques centaines les "ultras" qui pourraient vouloir en découdre. Samedi soir, une cinquantaine de militants anti-mariage homo ont été interpellés lors d'une manifestation surprise en plein milieu des Champs-Élysées.

    Depuis plusieurs jours, la figure de proue de la contestation elle-même, Frigide Barjot, visiblement dépassée par sa droite, s'est déclarée menacée et privée de liberté de parole. Elle a longuement hésité à venir manifester, avant d'annoncer finalement sa présence dans le cortège de dimanche.

    Présence des ténors de la droite

    Porte Dauphine, dans l'ouest, les opposants agitaient des drapeaux de la Manif pour tous, bleu, blanc et rose, et brandissaient des pancartes disant "Ce n'est pas fini, à peine on commence !" ou encore : "Dernière fête des mères avant liquidation".

    Assailli par les journalistes dès son arrivée, le président de l'UMP, Jean-François Copé, a assuré que le "prochain rendez-vous" serait "dans les urnes, pour les élections municipales de 2014".

    D'autres ténors du parti (Henri Guaino, Laurent Wauquiez, Hervé Mariton, Brice Hortefeux) étaient présents. "Après cette manifestation, le combat politique continue, on verra combien il y aura de personnes et si François Hollande sera définitivement sourd", a lancé Henri Guaino.

    Également sur place, le député FN Gilbert Collard a rappelé que Marine Le Pen, absente de tous les cortèges, promettait d'abroger la loi. Après s'être glissé quelques instants derrière la banderole des élus, en majorité UMP, il est finalement revenu au point de ralliement du FN.

    Propos alarmistes

    Le ministre de l'Intérieur a répété samedi son "inquiétude" face aux risques de débordements, déconseillant carrément "aux familles avec des enfants" de manifester. Des mises en garde accueillies par les responsables de la Manif pour tous comme "des propos alarmistes" destinés à "intimider" et à "démobiliser".

    Les opposants les plus radicaux sont désormais regroupés sous l'appellation Printemps français, nébuleuse que Manuel Valls a menacé de dissoudre en raison de ses excès et de sa "phraséologie factieuse".

    Avant même ce grand rassemblement, 56 militants anti-mariage homosexuel ont été placés en garde à vue dans la nuit de samedi à dimanche après une manifestation surprise en plein milieu des Champs-Élysées.

    Les trois cortèges de la Manif pour tous doivent converger vers l'esplanade des Invalides, où leur dispersion est prévue en fin d'après-midi. Les "Veilleurs", qui prônent une "résistance pacifique", ont d'ores et déjà appelé à prolonger la soirée sur place.

    Les soutanes défilent aussi

    Le cortège de Civitas, distinct des trois défilés organisés au même moment par la Manif pour tous, est parti de la place du Général-Catroux, dans le 17e arrondissement, en direction de l'Opéra.

    "Balayons les ennemis de la famille ! Balayons les ennemis du mariage !" lit-on sur la banderole de tête. On peut voir aussi un drapeau français frappé du Sacré-Coeur et du slogan "Espoir et salut de la France". "Non à la culture de mort. Avortement. Euthanasie. Mariage homosexuel. Trafic d'enfants", proclame une pancarte.

    "Cette loi, fût-elle promulguée, n'en reste pas moins pour nous illégitime parce qu'elle est contraire à la loi naturelle", a estimé le président de Civitas, en appelant "les maires et les élus municipaux à désobéir à cette loi".

    Le soutien polonais

    Des dizaines de milliers de Polonais et plusieurs dizaines de Français, opposants au mariage homosexuel, ont défilé ensemble dimanche à Varsovie pour défendre la famille traditionnelle composée d'un homme et d'une femme.

    "Nous sommes solidaires des Français aujourd'hui dans leur lutte pour les valeurs traditionnelles de la famille", a déclaré l'un des organisateurs de la marche, Jacek Sapa. "Paris et Varsovie, restons ensemble", a-t-il lancé devant plusieurs dizaines de milliers de manifestants, réunis dans le centre historique de Varsovie. "Français, ne baissez pas les bras, nous sommes avec vous", a-t-il ajouté.

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  • EELV demande un « changement de cap » au gouvernement

    C'est assez rare pour être souligné. Samedi 25 mai, les écologistes sont tombés d'accord pour demander "un changement de cap" au gouvernement. Trois textes étaient présentés au conseil fédéral du parti qui se réunit samedi et dimanche à Paris. Au final, ils ont débouché sur une motion de synthèse au ton relativement dur. "L'orientation économique du gouvernement et son refus d'écouter toutes les composantes de sa majorité ne peuvent que nous inquiéter", expliquent les écolos.

    Ces derniers réclament "de sortir de la politique gestionnaire à courte vue". Avec l'augmentation de la TVA ou le crédit d'impôt-compétitivité "sans contre-partie ", ils estiment que les efforts ne sont pas "justement répartis". Ils déplorent également que les réformes "indispensables à la prise en compte des grands enjeux sociaux" soient retardées et une absence de "volonté forte" pour engager la transition énergétique. Ils souhaiteraient une politique d'investissement public au niveau national et la mise en place d'une fiscalité écologique "incitative". La question des retraites, qui devrait faire débat dans le parti, est également abordée pour demander au gouvernement de veiller à ce que la réforme qu'il envisage se fasse "dans la justice".

    "Peser sur le gouvernement"

    Cette motion de synthèse a "agréablement surpris" le secrétaire national d'EELV, Pascal Durand. Tandis que des tensions sont apparues sur la question des européennes, ce dernier se félicite de "l'unité" de son parti pour "peser sur le gouvernement". A quelques mois du congrès d'EELV, qui se tiendra en novembre à Caen (Calvados), ce texte a le grand mérite de mettre d'accord toutes les sensibilités du mouvement, même si chacun en a sa lecture personnelle. Le député européen Yannick Jadot se félicite ainsi que son parti soit sorti d'"une logique uniquement critique du gouvernement" pour entrer dans "un schéma de propositions". Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, estime, lui, qu'il faut "infléchir lourdement la ligne" du gouvernement tout en regrettant que "peu de leurs propositions" soient retenues.

    Autre sujet qui met tout le monde d'accord : la participation des écologistes au gouvernement qui ne fait pas débat. "On a le droit d'être dedans et de critiquer, estime M. Durand. La solidarité, ce n'est pas la soumission." "Nous sommes un allié mais avec une parole libre", renchérit M. Placé. Cette question doit faire l'objet d'un bilan, fin août, lors des journées d'été d'EELV. Mais c'est surtout à l'automne, lorsque seront connus le projet de loi de finances pour 2014 et celui sur la transition énergétique que se joueront les vrais enjeux.

    Dans la salle, les deux ministres écologistes, Pascal Canfin et Cécile Duflot, étaient assis au premier rang. Lors d'une courte prise de parole à la tribune, cette dernière s'est félicitée de la motion de synthèse que le conseil fédéral a adoptée en fin de journée à la quasi-unanimité. "C'est une très bonne chose qu'EELV, en tant que parti de la majorité, s'exprime sur le cap de ce gouvernement, c'est indispensable", a-t-elle estimé avant d'ajouter : "J'ai lu la motion avec intérêt, j'en partage quasiment la totalité des mots."


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    marylise,

    Baby et Népal sont sauvées! Les deux éléphantes du Parc de la Tête d'Or de Lyon, soupçonnées de tuberculose, ne seront pas abattues et vont être transférées dans une propriété Stéphanie de Monaco.

    Le tribunal administratif de Lyon a annulé aujourd'hui l'arrêté préfectoral qui ordonnait l'abattage des deux éléphantes. Cette décision était très attendue: plus de 50.000 d'entre vous avaient signé la pétition de la SPA de Lyon et du Sud-Est lancée il y a quelques mois sur Change.org pour sauver les deux pachydermes (1). La mobilisation a donc porté ses fruits!

    C'est une grande victoire pour les défenseurs des animaux et pour toutes celles et ceux qui pensent qu'ensemble, on peut faire changer les choses. Si vous aussi, vous souhaitez agir pour les animaux, ou pour toute autre cause qui vous tient à coeur, lancez votre propre pétition en quelques minutes!

    Merci pour votre action,

    Benjamin et toute l'équipe de Change.org

    PS: Cliquez ici pour lire un article qui revient sur le sort de Baby et Népal

    (1) Lien vers la pétition lancée par la SPA de Lyon et du Sud-Est


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  • La Grande-Bretagne sous le choc après le meurtre barbare à Londres

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      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 6 minutes" data-original="le 23/05/2013 à 14:25" datetime="2013-05-23T14:25:00+02:00" itemprop="dateModified">le 23/05/2013 à 14:25</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 23/05/2013 à 10:40" datetime="2013-05-23T10:40:44+02:00" itemprop="datePublished">le 23/05/2013 à 10:40</time>
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    Bouquets de fleurs, non loin de la scène de crime.
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    Bouquets de fleurs, non loin de la scène de crime. Crédits photo : NEIL HALL/Reuters

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    VIDÉO - Les autorités étudient les liens éventuels des meurtriers d'un soldat avec des structures terroristes internationales. Correspondant à Londres

     

    La Grande-Bretagne est sous le choc après le meurtre barbare d'un soldat en pleine rue à Londres, mercredi après-midi, qualifié par les autorités d'«attaque terroriste» islamiste. Une nouvelle réunion de la cellule de crise gouvernementale Cobra devait se tenir jeudi matin, avec tous les responsables des services de sécurité sous l'autorité du premier ministre. David Cameron est rentré en catastrophe de France où il rencontrait François Hollande dans la soirée.

    C'est la première fois que le terrorisme frappe sur le sol britannique depuis les attentats de juillet 2005. La vidéo d'un des assaillants, les mains ensanglantées brandissant un couteau et un hachoir de boucher, justifiant son acte, a été diffusée mercredi soir sur les chaînes de télé. De nombreux témoignages ont raconté les faits.

    Vers 14 heures, deux hommes âgés d'une vingtaine d'années ont renversé en voiture un homme d'environ le même âge, à 400 mètres d'une caserne de l'artillerie royale de Woolwich, au sud-est de Londres. Descendus du véhicule, ils l'ont attaqué à l'arme blanche. Selon des témoins sur place, ils se seraient ensuite acharnés sur son corps, essayant de le décapiter. Les assaillants ont ensuite tenu en respect les témoins avec des couteaux et un revolver.

    «Œil pour œil, dent pour dent»

    <figure class="fig-photo fig-media-droite"> La photo d'Ingrid Loyau-Kennett, qui a parlé avec les meurtriers, a été relayée par son fils sur Twitter.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

    La photo d'Ingrid Loyau-Kennett, qui a parlé avec les meurtriers, a été relayée par son fils sur Twitter. Crédits photo : DR

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    Ingrid Loyau-Kennett, une mère de famille de 48 ans, est descendue de son bus et s'est approchée d'un des assaillants, «un homme noir avec un bonnet noir, un revolver dans une main et un hachoir dans l'autre. «Je lui ai demandé pourquoi il avait fait cela. Il a dit qu'il avait tué l'homme parce que c'était un soldat britannique qui avait tué des femmes et des enfants musulmans en Irak et en Afghanistan», a-t-elle témoigné.

    Filmé par des témoins sur leurs téléphones portables, l'homme a déclaré, avec un accent londonien: «Nous jurons par Allah tout-puissant que nous n'arrêterons jamais de nous battre contre vous. Vous ne serez jamais en sécurité. Vous pensez que les politiciens vont mourir? Non, ça va être les gens normaux, comme vous ou vos enfants. Nous avons fait ça pour la seule raison que des musulmans meurent tous les jours. Ce soldat britannique, c'est œil pour œil, dent pour dent.»

    La police est arrivée sur les lieux en vingt minutes. Menacés par les assaillants, les policiers ont fait feu sur eux. L'un d'entre eux, gravement blessé, a été héliporté vers un hôpital. L'autre, moins sérieusement touché, a été transféré dans un autre établissement, sous haute surveillance.

    Attaques contre des mosquées

    Les enquêteurs du MI5 vont cherchent à établir les liens éventuels des tueurs avec des structures organisées de la mouvance islamiste. Leurs déclarations évoquent la rhétorique de la propagande d'al-Qaida. La piste nigériane de Boko Haram a été aussi citée. Le scénario d'individus isolés échappant à la surveillance de l'antiterrorisme inquiète les spécialistes. Plusieurs complots terroristes ont été déjoués ces dernières années.

    Les autorités sont également soucieuses de calmer tout dérapage après ces événements. Une manifestation de 250 militants de l'English Defense League (EDL), d'extrême droite, a été dispersée à Woolwich dans la soirée, après quelques accrochages. Deux hommes ont par ailleurs été arrêtés après avoir tenté de s'en prendre à deux mosquées dans l'est et le sud-est de Londres.

    L'identité de la victime n'avait pas été dévoilée jeudi matin. Selon le député local, il s'agirait d'un militaire basé à la caserne de Woolwich.


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