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    Pour Valls, la manif pour tous "a échappé aux organisateurs"

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    <time datetime="2013-03-24T22:11:00" itemprop="dateCreated">Créé le 24-03-2013 à 22h11</time> - <time datetime="2013-03-24T22:21:03" itemprop="dateModified">Mis à jour à 22h21</time>

    "Ils ont été débordés par des groupes extrémistes", juge le ministre de l'Intérieur, après

    plusieurs incidents en marge du cortège.

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    Des gaz lacrymogènes ont été dispersés par des gendarmes mobiles pour "maintenir les manifestants", opposants au mariage homosexuel, qui voulaient accéder aux Champs-Elysées, un périmètre interdit par la préfecture de police, le 24 mars 2013. (Thibault Camus/AP/SIPA)

    Des gaz lacrymogènes ont été dispersés par des gendarmes mobiles pour "maintenir les manifestants", opposants

    au mariage homosexuel, qui voulaient accéder aux Champs-Elysées, un périmètre interdit par la préfecture de police, le 24 mars

    2013. (Thibault Camus/AP/SIPA)

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    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a estimé dimanche 24 mars dans la soirée que la manifestation contre le mariage

    des homosexuels à Paris avait "incontestablement" parfois échappé à ses organisateurs, faisant allusion à plusieurs incidents en marge du cortège.

    "Incontestablement, la manifestation leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes",

    a-t-il déclaré, les situant à l'extrême droite. "Cette manifestation a à l'évidence échappé aux organisateurs eux-mêmes", a-t-il insisté.

    Au même moment en début de soirée, les forces de l'ordre évacuaient plusieurs centaines de manifestants particulièrement déterminés, selon des journalistes de l'AFP sur place.

    Manuel Valls a évoqué des "dizaines d'interpellations" sans détail, mais ce nombre pourrait grimper dans la soirée.

    "J'entends les cris d'orfraies"

    Interrogé sur les chiffres divergents sur le nombre de manifestants -les organisateurs avancent 1,4 million et la

    police 300.000 dans une première estimation- Manuel Valls a affirmé : "300.000 personnes, c'est tout à fait

    important, mais la manière dont la préfecture comptabilise les manifestants n'est remise en cause par personne."

    "Nous avons besoin encore une fois, surtout de la part des politiques et des parlementaires, de saluer le sang froid

    des forces de l'ordre", a-t-il ajouté, alors que le président de l'UMP Jean-François Copé a pris prétexte des

    incidents pour regretter que la police ait utilisé des gaz lacrymogènes en présence d'enfants.

    "Il peut y avoir ici ou là quelques contusions, j'entends les cris d'orfraies", a rétorqué le ministre.

    Pour cette manifestation, 2.000 hommes et femmes étaient engagés pour la sécurité : "Les forces de l'ordre se

    sont comportées de manière républicaine avec beaucoup de sang froid", a-t-il dit.


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  • La magistrale leçon de fiscalité de l'OCDE à la France
    Créé le 18-03-2013 à 19h24 - Mis à jour le 19-03-2013 à 11h46
    David Bensoussan
    Par David Bensoussan   lien


    DECRYPTAGE Dans son diagnostic annuel, l'OCDE donne quelques bons points au gouvernement français mais tacle sévèrement le contenu de ses réformes fiscales.

    Le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria et le President Francois Hollande au siège de cette institution, le 29 octobre 2012. ( DENIS ALLARD-POOL/SIPA)

    Le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria et le President Francois Hollande au siège de cette institution, le 29 octobre 2012. ( DENIS ALLARD-POOL/SIPA)

    Comment redresser nos finances publiques et relancer la croissance? Pierre Moscovici a reçu mardi 19 mars au matin, des mains d’Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, le diagnostic annuel de l’organisation internationale sur la France. Si le ministre de l’Economie peut se réjouir des quelques satisfecits accordés par l’OCDE à la France, le rapport contient également des critiques acerbes de l’action du gouvernement, notamment sur le plan fiscal, et un appel à passer la vitesse supérieure en matière de réformes.

    Coté bonnes nouvelles, l’OCDE se range du coté de Paris dans ses négociations budgétaires avec Bruxelles. Contrairement aux faucons de la Commission qui veulent que la France affiche un déficit public "nettement en-dessous des 3%" en 2014, l’organisation soutient Pierre Moscovici : "Avec une croissance plus faible que celle prévue par le gouvernement et des conditions favorables de financement de la dette, il convient de laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein au prix de déficits publics plus élevés qu’envisagés ; ils s’établiraient alors à 3.5 % du PIB en 2013 et à 3.0 % en 2014." Et l’OCDE de tacler Bruxelles en mettant en garde contre un excès de rigueur qui pourrait pénaliser la croissance.

    La pression est mise sur les économies nécessaires

    Les experts valident aussi le choix du gouvernement d’avoir commencé le redressement budgétaire en misant d’abord sur les impôts car les hausses de taxes produisent leurs effets plus rapidement. "Des hausses d’impôts peuvent aussi présenter l’avantage à court terme, relativement aux baisses des dépenses, de susciter de moindres résistances sociales à même de perturber les marchés de capitaux." Mais ils soulignent qu’à moyen-terme il est préférable de réduire les dépenses, notamment compte tenu du niveau déjà très élevé des prélèvements obligatoires en France. De quoi mettre la pression sur le gouvernement en matière d’économies.

    Surtout, l’OCDE tacle sévèrement le contenu de ses réformes fiscales à l’occasion d’une vaste revue de détail des impôts français. Certes, les experts jugent que notre système fiscal remplit très bien son rôle redistributif et a permis de mieux juguler les inégalités que dans la plupart des autres pays. Mais ils le trouvent trop complexe et estiment qu’il perturbe les choix des ménages et des entreprises au risque de pénaliser l’activité économique. Voici leurs principales recommandations...

     

    Imposer tous les produits d’épargne de la même façon. L’OCDE critique vertement la décision de François Hollande d’aligner la taxation du capital sur celle du travail. Les experts s’alarment de la hausse considérable de la charge fiscale pesant sur les revenus financiers des contribuables aisés. Ils regrettent en particulier la trop forte taxation des dividendes, assujettis d’une part à l’impôt sur les sociétés et une taxe spécifique de 3% payés par les entreprises et d’autre part à l’impôt sur le revenu (même s’il existe un abattement de 40%) et aux prélèvements sociaux. Si l’on prend en compte l’inflation qui rogne le rendement du capital, le taux maximum d’imposition des dividendes flirte avec les 150% et dépasse même les 200% en rajoutant l’impôt sur la fortune ! "Si les taux sont trop élevés, ils peuvent susciter la fraude et l’évasion fiscales et décourager l’épargne et l’investissement", déplore l’OCDE.

    Dans le même temps, le gouvernement n’a pas touché aux multiples niches fiscales qui bénéficient à certains produits d’épargne (assurance-vie, plan d’épargne en actions, livrets divers...) sans que cela ne corresponde à une véritable justification économique. "L’augmentation récente des plafonds du livret A et du livret de développement durable accentue les distorsions existantes", ajoutent les experts qui suggèrent plutôt de supprimer les niches et d’appliquer un traitement fiscal similaire à tous les produits. Ils notent également que de nombreux pays ont opté pour des taux d’imposition du capital inférieurs à ceux sur les revenus du travail.

     

    Renoncer à la taxe à 75%. C’est le second tacle sévère à l’encontre du gouvernement. Même si le rapport reste prudent, soulignant le manque de données fiables sur l’exil fiscal des hauts revenus, l’OCDE ne mâche pas ses mots sur la fameuse taxe à 75 % : « au-delà de l’effet négatif sur la capacité de la France à attirer des activités innovantes et à forte valeur ajoutée, elle n’aurait dégagé que des recettes faibles (0.02 % du PIB), voire nulles en suscitant l’émigration de certains contribuables très mobiles internationalement. » Plus généralement, les experts critiquent la tradition française à laquelle n’échappe pas François Hollande, qui consiste à avoir des taux d’imposition très élevés mais à multiplier les exemptions. En matière d’efficacité fiscale, mieux vaut faire simple : une base large et des taux faibles.

     

    Individualiser l’impôt. L’OCDE propose une vraie révolution : mettre fin au sacro-saint quotient conjugal qui permet à un couple d’être imposé conjointement, le total des revenus étant divisé par le nombre de parts fiscales, en l’occurrence deux s’il n’a pas d’enfant. Selon l’OCDE, le quotient conjugal avantage indument les couples car la présence d’un second adulte ne double pas le coût de la vie en raison d’économies d’échelle (alimentation, logement...). Surtout, les études montrent que ce mode de calcul a tendance à dissuader certaines femmes de travailler dès lors que le mari et donc le ménage relève d’une tranche d’impôt élevé. C’est pourquoi une bonne partie des pays de l’OCDE ont opté pour une imposition individuelle.

     

    Supprimer les avantages fiscaux des retraités. Les retraités bénéficient d’une CSG à taux réduit (6,6 % au lieu de 7,5 % pour les actifs), d’un abattement de 10 % sur l’assiette de l’impôt sur le revenu (au même titre que les salariés pour leurs frais professionnels !), ne payent pas de cotisations maladies et sont exonérés de tout ou partie des taxes d’habitation et foncières. Tous ces avantages incitent les seniors à partir plus tôt à la retraite et pénalisent leur niveau d’emploi. Il faudrait donc les supprimer quitte à relever le montant de la retraite minimum en compensation.

     

    Réduire davantage les prélèvements sur le travail. L’OCDE accorde un bon point au gouvernement pour son Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE). Selon les calculs des experts, le CICE permettrait à la France de combler la moitié de l’écart de "coin fiscal" pesant sur le travail par rapport à la moyenne des pays étudiés. De quoi s'agit-il? Le "coin fiscal" représente la différence entre le cout salarial total (y compris les charges sociales patronales) et la rémunération nette après impôts que touche effectivement le salarié. Il est très élevé en France notamment en raison du poids des cotisations sociales payées par le salarié et l’employeur, qui atteignait, en 2010, près de 16% du PIB, un record au sein de l’OCDE. Malgré les progrès liés au CICE, l’organisation recommande donc de réduire encore plus le poids des charges pesant sur le travail et, à la place, de réduire les dépenses publiques ou d’augmenter les taxes environnementales et les droits de succession.


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  • Politiques

    Les casseroles du clan Sarkozy

    <time datetime="2013-03-21T23:12:58+01:00" itemprop="datePublished">21 mars 2013 à 23:12</time>
    (Photo Lionel Bonaventure. AFP)

    Karachi, sondages de l'Elysée, Libye, Lagarde/Tapie, Bettencourt: le nom de Nicolas Sarkozy, mis en examen pour la première fois jeudi, ou ceux de membres de son entourage apparaissent dans plusieurs dossiers intéressant la justice.

    BETTENCOURT

     

    L’ex-président a été mis en examen jeudi pour «abus de faiblesse» à l’encontre de la milliardaire Lilianne Bettencourt pour des faits commis en février 2007 et au courant de l’année 2007 par le juge d’instruction de Bordeaux Jean-Michel Gentil.

    Il avait, lors d’une première audition le 22 novembre, été placé sous le statut de témoin assisté.

    SONDAGES DE L’ELYSEE

    Un juge enquête depuis le début de l’année sur la régularité des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Elysée et neuf instituts de sondage sous Nicolas Sarkozy.

    L’association Anticor avait déposé une première plainte pour favoritisme en 2010 au sujet d’une convention commerciale signée par l’ex-directrice de cabinet de M. Sarkozy, Emmanuelle Mignon, avec la société de conseil Publifact de Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

    L’enquête a été élargie en janvier à d’autres conventions passées entre mai 2007 et mai 2012 entre l’Elysée et les sociétés Publifact, PubliOpinion, Giacometti-Peron, Ipsos, Ifop, OpinionWay, Sociovision, TNS Sofrès et CSA.

    LIBYE

    Le financement de la campagne de 2007, côté libyen cette fois, est au coeur d’une controverse née entre les deux tours de la présidentielle de 2012, avec la publication d’un document attribué à un ex-homme de confiance du colonel Kadhafi, faisant état d’un «accord de principe» conclu en 2006 avec Tripoli pour apporter 50 millions d’euros à la campagne du candidat Sarkozy.

    Une enquête préliminaire a été ouverte pour vérifier l’authenticité du document et évaluer la véracité de ces informations, l’intermédiaire Ziad Takieddine ayant affirmé avoir les preuves d’un tel financement sans les apporter.

    Dans cette enquête, le bureau et le domicile parisien de Claude Guéant, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy puis secrétaire général de l’Elysée, ont été perquisitionnées.

    AFFAIRE LAGARDE/TAPIE

    Trois juges d’instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l’ancienne ministre de l’Economie Christine Lagarde de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas.

    Les juges ont perquisitionné chez Claude Guéant, suggérant qu’ils s’intéressent au rôle de l’ancien secrétaire général de l’Elysée dans la décision de recourir à cet arbitrage.

    Selon L’Express, Nicolas Sarkozy a rencontré au moins six fois Bernard Tapie en 2007, avant son élection à la présidence, et à douze reprises, une fois installé à l’Elysée, entre le 15 juin 2007 et le 21 novembre 2010.

    Une enquête de la Cour de justice de la République vise Christine Lagarde dont le domicile parisien a été perquisitionné mercredi.

    KARACHI

    Deux juges enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées dans le cadre de contrats d’armement.

    M. Sarkozy était en 1995 ministre du Budget et porte-parole de campagne de M. Balladur. Une note saisie lors d’une perquisition à la Direction des constructions navales (DCN) évoque le feu vert du ministre à la création d’une société offshore, Heine, pour le versement de commissions en marge de ces contrats, légales à l’époque.

    «Il y a beaucoup d’investigations à réaliser avant son éventuelle audition», estimait récemment un avocat.

    En marge de cette affaire, des juges ont décidé d’enquêter sur une éventuelle violation du secret de l’instruction lors de la diffusion en septembre 2011 d’un communiqué de l’Elysée sur le volet financier de Karachi.


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    Motion de censure rejetée: Copé les chiffres, Ayrault les lettres

    Par , publié le <time datetime="2013-03-20 20:17:16" itemprop="datePublished" pubdate="">20/03/2013 à 20:17</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

     

    Ce mercredi, l'Assemblée a rejeté la motion de censure portée par l'UMP, qui n'a recueilli que 228 voix. Au terme d'un débat convenu, qui a permis de constater que Jean-Marc Ayrault assume la rigueur et Copé son nouveau statut de président. 

    <aside class="toolbar"> </aside> <figure class="ouverture"> Motion de censure rejetée: Copé les chiffres, Ayrault les lettres <figcaption>

    Jean-Marc Ayrault a livré un discours d'une demi-heure pour répondre à la motion de censure déposée par les députés UMP et défendue par Jean-François Copé.

    Reuters/Benoit Tessier

    </figcaption> </figure> </header>

    Pas de surprise: après les questions au gouvernement, c'est l'heure des Chiffres et des lettres. Sur France 3, comme à l'Assemblée nationale.  

    Les chiffres, d'abord. Ce fut ceux de Jean-François Copé, lancés en rafale au milieu d'un discours de 35 minutes. Sur la fiscalité, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat, sur le déficit, sur la politique familiale, le président de l'UMP n'a cessé de les empiler, comme s'il fallait légitimer un discours entendu en boucle ces dernières semaines. 

    Maintenant qu'il n'est plus candidat et en attendant qu'il le soit à nouveau, Jean-François Copé a tenu à livrer un discours de politique générale pour illustrer deux de ses concepts: "le big-bang économique et social" et le "front des producteurs". Les "je" ont donc répondu aux mots "France", "Nation" et "ferveur patriotique".  

    Il ne fut pourtant jamais aussi à l'aise que dans la "petite" politique, comme lorsqu'il a énuméré les récents couacs ou faux pas des ministres: Peillon et le cannabis, Lurel et Chavez, Cahuzac et l'enquête pour blanchiment de fraude fiscale, Arif et l'annonce de la libération des otages au Cameroun.  

    Puis, il y eut deux tours de lettres avec Jean-Marc Ayrault. 14 lettres qui font deux mots: "j'assume" et "rigueur". Ils ont rythmé la réponse du Premier ministre . Sa rigueur, "c'est la justice", "c'est la réforme", "c'est l'esprit de responsabilité", a-t-il énuméré. C'est également la rigueur de "comportement", a ajouté le Premier ministre, saluant au passage la "dignité et la responsabilité" de Jérôme Cahuzac.

    "Ayrault a brisé un tabou"

    A la sortie, les quelques députés socialistes présents étaient plutôt satisfaits d'avoir entendu ces deux mots dans la bouche du chef de la majorité. "C'est un moment fondateur. Il a cassé un tabou", s'enthousiasmait Eduardo Rihan-Cypel, député de Seine-et-Marne. "C'est un départ pour Jean-Marc Ayrault. Il manquait une mise en perspective, la voilà", renchérissait Thierry Mandon, député de l'Essonne. "La rigueur, c'est une réalité, autant l'assumer. Bien sûr que je préférerais avoir de l'argent à dépenser, mais ce n'est pas le cas", ajoutait enfin Olivier Dussopt, député de l'Ardèche.  

    Dans l'hémicycle, l'ambiance était plus somnolente, à l'exception de quelques cris venus de la droite, destinés à déstabiliser le Premier ministre. Un député de l'UMP a même soufflé, à très haute voix, un "c'est long", suivi dix minutes plus tard d'un "c'est très long". On a connu le public de l'émission Des Chiffres et des lettres plus sage.  

     
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  • Politique

    EXCLUSIF: Pour Martine Aubry n'est «candidate à rien» en cas de remaniement

    Créé le 20/03/2013 à 19h02 -- Mis à jour le 20/03/2013 à 19h08
    <aside>Martine Aubry au Congrès du Parti Socialiste de Toulouse le 11 octobre 2012

    Martine Aubry au Congrès du Parti Socialiste de Toulouse le 11 octobre 2012 BAZIZ CHIBANE/SIPA

    </aside>

    POLITIQUE - L'ancienne première secrétaire du PS estime que Jérôme Cahuzac «a bien fait de démissionner»...

    Dans un entretien accordé à 20 Minutes, Martine Aubry a estimé que Jérôme Cahuzac avait «bien fait de démissionner» de ses fonctions de ministre du Budget suite à l’ouverture d’une information judiciaire sur son supposé compte en Suisse. «Maintenant il va pouvoir se consacrer à prouver son innocence», a ajouté la maire de Lille, qui «pense qu’il le fera, puisqu’il a dit à l’Assemblée qu’il n’avait jamais eu de compte en Suisse».

    Concernant les difficultés rencontrées par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry a estimé que le premier ministre était un «homme courageux et ouvert, un très bon premier ministre dans une période très difficile». L’ancienne première secrétaire du PS précise d’ailleurs qu’elle n’est «candidate à rien» en cas de remaniement. «J’ai choisi Lille», conclut l’édile.

    A Lille, O.A. et D.B.

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