• La douane détecte un dégazage sauvage au large du Finistère

    Mis à jour le 29.08.12 à 17h03  lien

    Un avion de la douane a détecté mardi matin une pollution maritime à 200km au large d’Ouessant, provoquée par un dégazage sauvage d’une longueur de 20km pour 50m de large. Le bateau qui en est à l’origine, un cargo russe, faisait route vers le Maroc, rapporte les douanes.

    Son commandant a déclaré ne pas être au courant des faits mais les experts en pollution des douanes ont confirmé l’infraction et dressé un procès verbal transmis au préfet maritime et au procureur de la République de Brest qui a ordonné le déroutement du cargo. Une enquête est en cours afin de déterminer si la pollution résulte d’un acte délibéré ou non.

    A.C.

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  • 28/8/12 - 17 H 17 mis à jour le 28/8/12 - 18 H 21

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    Cyclones, ouragans et typhons, des phénomènes dévastateurs

    La tempête tropicale Isaac, en passe de se transformer en ouragan, se dirigeait au matin du mardi 28 août sur la Louisiane, au sud-ouest des États-Unis. 

    Le 26 août à La Havane, après le passage de la tempête Isaac.

    ADALBERTO ROQUE / AFP

    Le 26 août à La Havane, après le passage de la tempête Isaac.

    Le président américain Barack Obama a mis en garde contre une «grosse tempête» à «prendre au sérieux».

    Isaac marque le début de la saison de ces phénomènes atmosphériques aux conséquences redoutables.

    Avec cet article

     Comment différencier cyclones, ouragans et typhons ?

    Les trois termes désignent un même phénomène, mais ils sont utilisés dans des contextes différents. Le cyclone, qui en grec, signifie «cercle», est un terme météorologique générique. Il est aussi utilisé au sud-ouest et au nord de l’océan Pacifique, et au sud-ouest de l’océan Indien. L’ouragan désigne les tempêtes survenant dans l’Atlantique nord, mais aussi dans le Pacifique nord-est. Isaac, «grosse tempête à prendre au sérieux» d’après le président américain Barack Obama, pourrait donc être qualifié d’ouragan. De son côté, le terme de « typhon » est utilisé en Asie.

    Il existe sur Terre sept zones géographiques où peuvent survenir des cyclones : dans l’océan Atlantique nord (près des côtes est américaines, mexicaines et dans les Caraïbes), dans l’océan Pacifique nord-ouest, dans l’océan Pacifique sud (Nouvelle-Calédonie, Polynésie), dans l’océan Pacifique nord-est (côtes ouest du Mexique), dans l’océan Indien nord (côtes indiennes), dans l’océan Indien sud-ouest (Île de la Réunion) et dans l’océan Indien sud-est (Australie).

    Quelles conditions doivent être réunies pour qu’une tempête tropicale se transforme en cyclone ?

    Il existe, tout d’abord, des saisons propices à la formation des cyclones. Dans l’hémisphère nord, la période la plus favorable s’étend de juillet à octobre. Dans l’hémisphère sud, elle court de décembre à mars. Ces saisons réunissent deux conditions nécessaires à une « cyclogenèse »: température de l’eau de mer élevée, située entre 26 et 27 degrés sur une profondeur de 50 mètres, et une atmosphère tropicale chaude et humide.

    Pour que l’ouragan ou le typhon se forme, il faut ensuite qu’une perturbation, caractérisée par un amas de nuages, se produise. Cette zone dépressionnaire doit être suffisamment éloignée de l’Équateur, afin que la « force de Coriolis » puisse s’appliquer. Cette dernière est engendrée par la rotation de la Terre, et permet la rotation des vents, qui dévieront vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud. La présence de vents à la direction et la force homogènes, jusqu’à 15 km d’altitude, est donc aussi nécessaire à la formation d’un ouragan.

    Alimenté par la chaleur de la mer, le cyclone, qui peut s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres, perd vite en puissance dès qu’il atteint la terre.

    Comment mesure-t-on la puissance d’un cyclone?

    Les météorologistes utilisent l’échelle de Saffir-Simpson, qui mesure la vitesse du vent. Selon cette échelle, une tempête tropicale devient un ouragan de catégorie 1 lorsque les vents atteignent la vitesse de 118 km/h. La catégorie 5, la plus dangereuse, est atteinte lorsque les vents passent la barre des 249 km/h.

    Un cyclone de catégorie 5 peut avoir des conséquences catastrophiques, du fait des pluies et des vents violents qu’il transporte. L’ouragan Katrina qui, en 2005, a entraîné l’inondation de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en est l’un des exemples les plus terribles. Près de deux mille personnes sont mortes et les dégâts matériels ont été estimés à plus de 81 milliards de dollars.

    Combien y a-t-il de cyclones, chaque année ?

    Le nombre de cyclones varie de 80 à 90 par an en moyenne. Mais dans certaines zones géographiques, leur nombre a augmenté durant les dernières décennies. Dans l’Atlantique, 12 à 14 ouragans se produisent désormais chaque année, alors que la moyenne était, il y a trente ans, d’une dizaine d’ouragans annuels.

    Cependant, l’influence du réchauffement climatique sur leur formation, ou sur leur intensité, fait encore débat. Des études pointent une corrélation entre augmentation des températures terrestres et augmentation du nombre d’ouragans. Cependant, d’autres scientifiques rappellent que les données statistiques sur les cyclones survenus au début du XXe  siècle manquent, ce qui rendrait les comparaisons plus difficiles.

     Les cyclones sont-ils utiles, malgré tous les dégâts humains et matériels ?

    Les cyclones ont, en effet, une utilité. Les régions tropicales étant « trop » exposées au Soleil, elles reçoivent un trop plein d’énergie qui doit être transféré vers les zones tempérées et polaires. Les ouragans et les typhons remplissent ce rôle de transfert d’énergie. Ils agissent comme une sorte de soupape de sécurité de l’atmosphère. Si l’Homme parvenait à modifier leur trajectoire ou à diminuer leur intensité, la nature devrait trouver un autre moyen d’effectuer ce transfert.

    Pauline CURTET  


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  • Accueil > TopNews > La tempête tropicale Isaac traverse Haïti

    La tempête tropicale Isaac traverse Haïti

    Créé le 25-08-2012 à 07h55 - Mis à jour à 12h32

    Haïti se prépare vendredi à l'arrivée de la tempête tropicale Isaac qui pourrait se transformer en ouragan, le gouvernement appelant la population à observer les règles de précaution dans ce pays marqué par les stigmates du séisme meurtrier de 2010.
(c) Afp

    Haïti se prépare vendredi à l'arrivée de la tempête tropicale Isaac qui pourrait se transformer en ouragan, le gouvernement appelant la population à observer les règles de précaution dans ce pays marqué par les stigmates du séisme meurtrier de 2010. (c) Afp

    La tempête tropicale Isaac traversait Haïti samedi, accompagnée de fortes bourrasques de vent et déversant des pluies torrentielles, peu après être arrivée par la côte sud de ce pays encore marqué par le tremblement de terre de 2010.

    Les météorologues américains ont expliqué qu'Isaac avait une puissance proche de celle d'un ouragan, lorsque l'oeil de la tempête a atteint les terres.

    Tôt samedi, la tempête montrait des signes d'une "certaine accélération dans sa progression" en frappant Haïti, a indiqué le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC) dont le siège est à Miami (Floride, sud-est).

    Isaac se déplaçait accompagnée de vents d'environ 95 kilomètres/heure, avec parfois des rafales plus puissantes.

    Pour l'heure, le centre américain n'a émis une alerte rouge à l'ouragan que sur Haïti, tandis qu'une alerte à la tempête tropicale est maintenue en République dominicaine, à Cuba, aux Bahamas et en Jamaïque.

    Bien que le comportement de la tempête ait été erratique, et que plusieurs météorologues aient estimé qu'elle ne devrait pas se transformer en phénomène de grande envergure, le NHC a indiqué qu'un renforcement majeur restait possible.

    Les fortes précipitations pourraient provoquer des inondations et des glissements de terrain.

    En Haïti, la reconstruction du pays après le séisme qui a fait plus de 250.000 morts en 2010 est loin d'être achevée, et environ 400.000 personnes vivent encore dans des camps de déplacés.

    Le chef de l'Etat Michel Martelly s'est adressé vendredi aux Haïtiens, les appelant à bien observer les mesures de précaution édictées par les responsables de la protection civile.

    Il a également annulé un voyage officiel au Japon. "Dans ces moments difficiles, ma place est à vos côtés", a-t-il dit.

    Mesures préventives Les premières pluies ont commencé à toucher le sud d'Haïti où les villes des Cayes et de Jacmel ont été en proie dès vendredi en fin d'après-midi à de fortes averses.

    "Tout le gouvernement est mobilisé, ainsi que les forces de l'ordre pour évaluer la situation. Nous allons travailler avec nos partenaires internationaux pour coordonner les actions de réponse", a annoncé le Premier ministre Laurent Lamothe, précisant que 1.250 abris étaient disponibles pour accueillir les déplacés.

    Les comités régionaux de la protection civile ont aussi été mobilisés pour venir en aide aux populations à risque, notamment aux gens qui vivent dans les camps.

    Ces personnes "seraient les plus exposées si la tempête venait à frapper le pays", a signalé Jean-Claude Mukadi, directeur national de l'association humanitaire World Vision Haïti.

    "Sans un système d'égoûts et de logement stables, les fortes pluies et les vents forts peuvent créer des problèmes bien plus importants tels que des maladies ou et une contamination de l'eau", a-t-il ajouté.

    En République dominicaine voisine, le gouvernement a maintenu l'alerte rouge dans 22 de ses 31 provinces.

    Au nord-ouest, à Cuba, six provinces de l'est, dont celles de Santiago et de Guantanamo, ont fait l'objet de mesures préventives, comme l'envoi d'équipes médicales dans les zones potentiellement isolées par les inondations et la préparation de bâtiments publics à l'accueil de populations sinistrées.

    Dans le golfe du Mexique, plusieurs compagnies pétrolières ont aussi commencé par précaution à évacuer du personnel de leurs plate-formes.

    Le Pentagone a également mis à l'abri une trentaine de ses avions, 22 avions F-16 et huit avions C-130, déplacés de leurs bases de Floride vers le Texas et Porto Rico.

    Isaac pourrait également toucher les Etats-Unis la semaine prochaine et potentiellement menacer le déroulemnt de la convention républicaine organisée à Tampa, en Floride, de lundi à jeudi.


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  • Dernière modification : 25/08/2012 

    - Venezuela


    Explosion mortelle dans la plus grande raffinerie du Venezuela

     

    Au moins 26 personnes ont été tuées, en majorité des militaires chargés de la sécurité du site, et plus de 80 autres blessées lors d'une explosion dans la raffinerie d'Amuay, la plus grande du Venezuela. La déflagration est due à une fuite de gaz.

    Par Nicolas GERMAIN (vidéo)lien
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Vingt-six personnes sont mortes et plus de 80 ont été blessées samedi par une explosion dans la principale raffinerie de pétrole du Venezuela, a annoncé le gouvernement vénézuélien.

    L'explosion a ravagé la raffinerie d'Amuay, située dans l'Etat de Falcon, dans le nord-ouest du Venezuela, et opérée par la compagnie pétrolière nationale PDVSA.

    Le président vénézuélien Hugo Chavez a décrété un deuil national de trois jours et a annoncé qu'il avait ordonné "une enquête en profondeur sur ces faits et sur leurs causes", dans un entretien téléphonique avec des membres du gouvernement venus sur les lieux du sinistre.

    Le vice-président Elias Jaua a annoncé sur la chaîne de télévision publique VTV, depuis le site de l'accident, que le bilan était passé de 24 à 26 morts et que plus de 80 personnes avaient été blessées, dont sept restaient hospitalisées.

    Parmi les 26 morts figurent 17 militaires de la Garde nationale, chargée de la sécurité du site, a précisé le vice-président.

    Un enfant de dix ans figure parmi les morts, a déclaré à VTV Stella Lugo, gouverneur de l'Etat de Falcon.

    L'explosion s'est produite dans la nuit de vendredi à samedi à 01h11 heure locale (05h41 GMT) et est due à une fuite de gaz. Elle a déclenché un incendie qui, sans être éteint, était "sous contrôle" samedi en milieu de matinée, a précisé Mme Lugo.

    L'onde de choc de l'explosion a surtout touché un ensemble de logements mis à disposition de la Garde nationale, qui assure la sécurité de ce grand complexe de raffinage, ainsi que "plusieurs quartiers proches", a expliqué le vice-président.

    "Nous sommes informés que beaucoup de familles sont touchées, qu'elles ont quitté leurs maisons, ayant été évacuées ou ayant pris elles-mêmes l'initiative de partir", a-t-il dit.

    Mme Lugo s'est rendue sur les lieux du sinistre, dans la péninsule de Paraguana, en compagnie du ministre du Pétrole et président de PDVSA, Rafael Ramirez.

    Le feu dégageait encore une épaisse fumée mais il n'y a pas de risque d'une nouvelle explosion, a-t-elle assuré.

    En raison des conditions climatiques régnant sur la région, du gaz s'est accumulé dans la zone de stockage du complexe pétrolier, où l'explosion a mis le feu "à au moins deux réservoirs et à d'autres installations de la raffinerie", a précisé M. Ramirez.

    Quelque 645.000 barils de brut par jour sont raffinés dans ce complexe dont la production couvre plus de 60% de la demande intérieure en combustibles, selon le site internet de PDVSA.

    Le Venezuela est le cinquième exportateur de pétrole au monde. Il produit environ 3 millions de barils de brut par jour (mbj), selon les données officielles, tandis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) évalue l'offre de brut du pays à quelque 2,3 mbj.

    En 2011, l'Opep a certifié que le Venezuela détenait les plus importantes réserves pétrolières du monde, avec 296,5 milliards de barils, devant l'Arabie saoudite.
     


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  • Dernière modification : 24/08/2012 

    - Commerce - Environnement - Maritime - Océan Arctique

     

    Arctique : la fonte de la calotte glaciaire aiguise les appétits économiques

    Arctique : la fonte de la calotte glaciaire aiguise les appétits économiques

    Si, cet été, la fonte record de la calotte glaciaire de l'Arctique inquiète les écologistes, elle fait aussi le bonheur de certaines entreprises de fret qui voient dans l'ouverture du passage du Nord une alternative économique au canal de Suez.

    Par Sébastian SEIBT (texte)
     

    Océan Arctique, nous voilà ! La Chine vient de devenir le dernier pays en date à avoir traversé en bateau le passage du Nord-Est, qui relie les océans Pacifique et Atlantique en passant par le nord de la Russie. Profitant d’un été particulièrement meurtrier pour la banquise, le brise-glace Xuelong, ou Dragon des neiges, est arrivé au port Sundahöfn, à Reykjavik, le 16 août.

    Ce voyage souligne l’intérêt grandissant de Pékin pour cette route maritime alors que la fonte des glaces aiguise les appétits de plusieurs pays qui y voient un nouvel eldorado commercial à même de concurrencer le canal de Suez.

    En effet, utiliser les passages du Nord (l'est, par le nord de la Russie, ou l'ouest par le nord du Canada) plutôt que le très embouteillé canal de Suez - 17 799 traversées en 2011 - “divise par deux la distance pour aller de l’Asie à l’Europe”, explique à FRANCE 24 Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et spécialiste du réchauffement climatique. Felix H. Tschudi, le PDG de la compagnie maritime norvégienne Tschudi Shipping Co. AS, a précisé, le 21 août, au quotidien japonais Asahi Shimbun, les avantages économiques de ces routes polaires : “Emprunter le passage du Nord coûte 839 000 dollars de moins que de passer par le canal de Suez”. Un gain financier essentiellement dû aux économies de carburant qu'il permet, puisqu’il faut transporter 1 000 tonnes de fuel de plus pour traverser le passage égyptien.

    Été de tous les records

    Longtemps pourtant, les routes polaires sont restées un Éden commercial impraticable, en raison de la banquise éternelle du Grand Nord. Mais, réchauffement climatique oblige, la fonte des glaces en été permet “depuis 2005 à des navires de faire la traversée des passages du Nord-Ouest et du Nord-Est”, rappelle Valérie Masson-Delmotte. L’an dernier, 37 navires ont emprunté cette route.

    L'année 2012, elle, vient plus que jamais réchauffer le cœur des pays - Japon, Danemark, Canada ou encore Allemagne et maintenant Chine - qui misent sur ces nouvelles voies maritimes. “La banquise y est actuellement à son niveau le plus bas jamais mesuré”, souligne Valérie Masson-Delmotte. Une affirmation corroborée par le National Snow and Ice Data Centre américain : à la mi-août, la surface gelée de l’océan Arctique ne dépassait pas les 5,09 millions de km², soit 50 % de moins que la moyenne enregistrée entre 1979 et 2000 et à peine plus que la superficie totale des pays de l’Union européenne. “Les chiffres que nous enregistrons sont impressionnants”, constate Mark Serrez, son président, au site américain Wired.

    Au delà de l’ampleur du phénomène, c’est surtout sa précocité qui interpelle les spécialistes. “Généralement, le pic de fonte des glaces intervient à la fin de septembre”, souligne Valérie Masson-Delmotte. La banquise devrait ainsi continuer à céder du terrain pendant quelques semaines encore. La route du Nord est donc navigable cet été pendant près de deux mois, contre quelques semaines seulement les années précédentes.

    Reste que si “une nouvelle frontière est bien en train de s’ouvrir”, selon Valérie Masson-Delmotte, les deux routes sont encore loin d’être des alternatives à plein temps au canal de Suez. Pour la paléoclimatologue, il faudra, en effet, encore quelques décennies avant d’en arriver là.

    Et l'environnement dans tout ça ?

    D’abord, parce que, d’une année sur l’autre, les conditions climatiques peuvent toujours fortement varier dans l’océan Arctique. Ainsi, l’été 2013 sera peut-être beaucoup moins clément que celui de cette année. Un caractère aléatoire peu compatible avec la nécessité économique de prévoir à l’avance les trajets...

    Ensuite, les infrastructures qui jalonnent ce passage restent, pour l'heure, balbutiantes. Il n’y a ainsi que très peu de ports sur cette route, ce qui peut poser problème en cas d’accidents... et faire monter le coût des assurances. Un inconvénient qui, pour certains experts, implique que chaque navire commercial ait recours aux services d'une escorte navale, ce qui coûte environ 400 000 dollars, selon Liu Miaojia, un expert auprès de l’association internationale de navigation Bimco.

    Le coût pourrait, surtout, être encore plus élevé pour l'environnement. La région présente “un écosystème bien plus sensible qu’ailleurs, et il faudrait éviter de trop y développer l’activité commerciale”, affirme au quotidien japonais Asahi Shimbun la fondation Bellona, une ONG de défense de l’environnement basée en Norvège. La pollution engendrée par le passage des navires accélèrerait encore la fonte des glaces et donc la montée du niveau des mers. En cas de catastrophe telle qu’une marée noire, par exemple, le processus de nettoyage serait en outre bien plus problématique qu’ailleurs dans l’océan Arctique en raison de la banquise.


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