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    Fortes chaleurs attendues en France

    AFP Mis à jour <time class="updated" datetime="15-08-2012T19:40:00+02:00;">le 15/08/2012 à 19:40</time> | publié <time datetime="15-08-2012T18:41:00+02:00;" pubdate="">le 15/08/2012 à 18:41</time>
     

    La France devrait connaître à partir de vendredi un épisode de très forte chaleur qui devrait s'accentuer au long du week-end, avec des températures pouvant atteindre 40 degrés, selon les indications fournies par Météo-France. "Il s'agira des journées les plus chaudes de l'été", avec des températures "très au-dessus des moyennes de saison", a déclaré le prévisionniste François Jobard, qui s'est refusé cependant à parler "pour le moment" de canicule. Le pic se situera entre samedi et dimanche.

    "On emploie le terme de canicule quand on est sûr que des critères bien précis seront dépassés, avec trois jours de température la nuit au-dessus d'un certain seuil, et trois jours aussi le jour au-dessus d'un certain seuil, variable en fonction de l'endroit", a précisé François Jobard. "Si on en est sûr jeudi ou vendredi de dépasser ces seuils, on passera alors en vigilance orange pour la canicule", a-t-il indiqué.

    Donc, cela donnera pour le week-end des températures de l'ordre de 36 à 40 degrés du sud-ouest au centre-est, notamment en Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Auvergne, et aussi dans une partie de Rhône-Alpes, jusqu'au sud de la Bourgogne. On s'attend par exemple à Toulouse à des températures de l'ordre de 38 degrés, soit "bien 10 degrés au-dessus de la moyenne", et de 40 degrés à Clermont-Ferrand dimanche.

    Lent rafraîchissement lundi

    Dans la moitié nord, jusqu'aux frontières belges et allemandes, il fera un maximum de 34 à 36 degrés. Grâce à l'influence de la mer, il fera moins chaud sur une étroite bande littorale: 24 à 28 degrés sur les côtes de la Manche, 25 à 26 en Bretagne, 30 à 34 sur les bords de la Méditerranée.

    Cette période de très forte chaleur pourrait se poursuivre sur les deux tiers du pays, au sud de la Loire, "jusqu'à mercredi inclus", a précisé Jobard. Seulement dans un petit quart nord-ouest -Bretagne, Normandie, ouest de l'Ile-de-France, Picardie, Nord-Pas-de-Calais-, les températures devraient commencer à baisser à partir de lundi, avec un lent rafraîchissement de la masse d'air et une perte de 1 à 2 degrés par jour.

    Cet épisode s'explique, selon Météo Consult, par la présence d'un très puissant anticyclone qui se développe du Maghreb à la France en passant par l'Espagne. Dans ce contexte, c'est un vent de sud qui concernera l'ensemble de nos régions.

    En collaboration avec Météo-France, l'Institut de veille sanitaire a mis en place depuis plusieurs années un système d'alerte canicule et santé, qui n'est pas activé pour le moment.


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  • Les Canaries flambent toujours

    <time datetime="2012-08-13T23:09:16+02:00" itemprop="datePublished">13 août 2012 à 23:09    </time>lien <time datetime="2012-08-13T23:09:16+02:00" itemprop="datePublished"></time>

    Les populations évacuées ont été accueillies au port de La Gomera.

    Les populations évacuées ont été accueillies au port de La Gomera. (Photo Santiago Ferrero. Reuters)

    Environ 5 000 personnes ont été évacuées sur l'île de La Gomera et des espèces rares sont menacées par les flammes.

     

    Les pompiers bataillaient contre le feu, lundi sur l'île de La Gomera aux Canaries, où plusieurs milliers de personnes ont été évacuées tandis qu’un autre incendie de forêt a tué deux pompiers dans le sud-est de l’Espagne.

    Après les incendies qui ont transformé en brasier des milliers d’hectares dans tout le pays, le feu continuait à se déplacer sur la petite île montagneuse de La Gomera, dans l’Atlantique, où une partie du parc naturel de Garajonay, un sanctuaire d’espèces rares inscrit au patrimoine de l’Unesco, a brûlé.

    Le travail des pompiers «est très difficile en raison des températures élevées, au moins 35 degrés, du vent et de la faible humidité», avec un taux de 11%, a expliqué la porte-parole du Cabildo, l’autorité de l'île, Karen Bencomo.

    Environ 5 000 personnes étaient toujours hors de chez elles lundi à La Gomera, après l'évacuation du village de Vallehermoso, dans le nord de l'île.

    Depuis le village, dans une chaleur étouffante, une épaisse colonne de fumée s'élevait au-dessus des reliefs au centre de l'île, où s'étend le parc de Garajonay.

    «Le feu est entré dans le ravin de Vallehermoso, il se trouve dans la partie supérieure», a expliqué le maire de San Sebastian de La Gomera, la principale localité de l'île, Angel Luis Castilla.

    «Tout le monde ramasse ses affaires. La Garde civile est venue, nous a dit de partir vers San Sebastian, par précaution. Tout le village part, en voiture, en taxi, en bus», témoigne Maria Gonzalez, 43 ans, qui habite sur l'île voisine de Ténérife.

    Maria est venue avec sa fille passer des vacances chez sa mère et toutes les trois faisaient leurs valises avant de quitter le village en voiture. «Les gens sont très nerveux, ils ont peur, la fumée s’est rapprochée», ajoute-t-elle.

    Dimanche, des milliers d’habitants du sud-ouest de l'île avaient été évacués des villages envahis par la fumée et regroupés sur la côte. Des rotations par bateau, seul moyen de quitter la zone côtière, ont permis à 900 personnes de rejoindre San Sebastian de la Gomera.

    A La Gomera, la lutte contre le feu est particulièrement difficile dans les zones de ravins qui bordent le parc de Garajonay, où la fumée s’engouffre entre les reliefs comme dans des cheminées.

    Les autorités locales réclament aussi plus de moyens, alors que trois avions bombardiers d’eau et quatre hélicoptères sont mobilisés. «Nous avons besoin de dix avions supplémentaires», a souligné la porte-parole du Cabildo.

    Au total, plus de 4 100 hectares ont brûlé dans l'île depuis le 4 août, dont plusieurs centaines à l’intérieur du parc, un joyau naturel abritant un ensemble végétal protégé, connu sous le nom de «laurisilva», qui rappelle les forêts subtropicales de l'ère tertiaire.

    Alors que l’Espagne, frappée par une sécheresse sans précédent depuis 70 ans, connaît cet été des incendies dévastateurs, les sites protégés souffrent tout particulièrement: samedi et dimanche, des centaines d’hectares ont aussi brûlé dans le parc naturel de Cabañeros, une importante réserve pour la faune et la flore dans le centre du pays.

    L’organisation WWF Espagne a d’ailleurs calculé que plus de 65% des incendies de plus de 500 hectares ont ravagé cette année des sites protégés.

    Dans le Sud-Est, dans la région d’Alicante, deux pompiers ont été tués depuis dimanche en luttant contre le feu, et deux autres ont été blessés.

    Les flammes, qui toute la nuit avaient embrasé une épaisse zone boisée de pins adultes à Torre de Maçanes, ont disparu lundi matin, laissant place à la fumée, après avoir brûlé 600 hectares.

    Dix avions et hélicoptères étaient toujours mobilisés, appuyant le travail des pompiers et des militaires pour empêcher que l’incendie ne se propage encore sous l’effet du vent.

    Nourris par la sécheresse et la canicule, de multiples incendies ont rasé des milliers d’hectares dans toute l’Espagne depuis vendredi.

    Selon le ministère de l’Agriculture, 132.300 hectares de végétation avaient déjà brûlé entre le 1er janvier et le 5 août: un désastre sans précédent sur les dix dernières années.

    (AFP)

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    Plusieurs régions sont touchées, notamment les Îles Canaries, où plus de 4700 personnes ont dû être évacuées.


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  • Deux séismes en Iran font 227 morts et plus de 1300 blessés

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    Les secouristes ont mis fin dimanche aux opérations de déblaiement des décombres dans les villages dévastés samedi par un double séisme à quelques minutes d'intervalles dans le nord-ouest de l'Iran. Le bilan se monte à 227 morts et plus de 1300 blessés.

    "La moitié des 600 villages de la zone ont été détruits de 40 à 100%", a indiqué le ministre de l'Intérieur Mostapha Mohammad Najar. "Les opérations de recherche et de sauvetage sont terminées", plus personne ne se trouvant, selon lui, sous les décombres.

    Les dégâts les plus importants se situent dans les villages ruraux qui entourent les villes d'Ahar, de Varzaghan et de Harees, près de Tabriz, chef-lieu de la province de l'Azerbaïdjan oriental.

    Hôpitaux débordés


    "Nous nous attelons maintenant à assurer les besoins en hébergement et en nourriture des survivants", a poursuivi le ministre. Les hôpitaux sont débordés.

    Pour leur venir en aide, le Croissant rouge iranien a déployé plus de 70 ambulances et 40 unités spécialement entraînées à la recherche de survivants dans les zones sinistrées. Les secours se concentrent sur les villages, plus touchés que les villes.

    Selon le ministre de l'Intérieur, "4329 tentes, 10'000 couvertures et 18'000 paquets de nourriture" ont été distribués, alors que "92 équipes opérationnelles, trois hélicoptères, 220 ambulances et des bulldozers et autres engins ont été envoyés sur place".

    Villages encore isolés


    Mais "de nombreux villages n'ont toujours pas été atteints par les secouristes, parce que dans des conditions normales, il faut déjà plusieurs heures pour s'y rendre", a expliqué un député. "Pour l'instant, les routes sont fermées et on ne peut se rendre dans ces villages que par les airs", selon lui.

    Selon l'Institut de géologie américain les deux secousses étaient de magnitude 6,3 et 6,4. Depuis, plus de 80 répliques de moindre importance ont frappé la région qui compte plus de 16'000 sinistrés sur une population de 128'500 personnes, d'après un responsable local. L'Iran est situé sur plusieurs failles sismiques importantes et a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs.



    (ats / 12.08.2012 19h08)


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  • Graves incendies en Espagne continentale et aux Canaries

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    Les pompiers espagnols luttent depuis vendredi 10 août contre une série d'incendies aux Canaries et dans le nord du pays qui ont détruit plusieurs dizaines de milliers d'hectares de forêt.

    Des pompiers luttent contre un incendie à San Agustin de Guadalix, à proximité de Madrid.

    (AFP PHOTO/Pedro ARMESTRE)

    Des pompiers luttent contre un incendie à San Agustin de Guadalix, à proximité de Madrid.

    Des centaines de personnes ont été évacuées dans la nuit du vendredi 10 au samedi 11 août sur l’île espagnole de La Gomera aux Canaries, où un incendie de forêt, qui avait ravagé 3 000 hectares cette semaine, est reparti après avoir été maîtrisé. Dans cette île, un dixième du Parc de Garajonay, une réserve naturelle vestige des forêts subtropicales qui couvraient les bords de la Méditerranée il y a des dizaines de millions d’années, avait été détruit par les flammes.

    Sur le continent, trois feux se sont également déclarés vendredi en Galice, dans le nord-ouest du pays, et ont dévasté en quelques heures près de 1 000 hectares et deux villages ont été évacués.

    Après avoir connu l’hiver le plus sec depuis 70 ans, l’Espagne a déclenché l’alerte aux incendies, avec un risque très élevé sur la plus grande partie du territoire, après l’arrivée mercredi d’une vague de chaleur africaine, les températures dépassant les 40 degrés dans de nombreux endroits.


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  • Dernière modification : 11/08/2012 

    - Environnement - Espagne - Incendie - Patrimoine mondial de l'Unesco


    Reprise des incendies aux Canaries et en Galice

    Reprise des incendies aux Canaries et en Galice

    Après avoir ravagé des centaines de milliers d'hectares en juillet, les incendies ont repris vendredi dans l'archipel des Canaries, où des centaines d'habitants de l'île de La Gomera ont été évacués, et en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - De nouvelles évacuations ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi sur l'île espagnole de La Gomera, aux Canaries, où un incendie de forêt, qui a ravagé 3.000 hectares, a repris, tandis que plus de 1.000 hectares ont été brûlés en Galice, en pleine canicule.

    "Les habitants des villages de La Hayas, Arure et Guada, dans l'ouest de l'île, ont dû être évacués dans la nuit", venant s'ajouter aux quelque 300 personnes de sept villages évacuées vendredi à La Gomera, a indiqué samedi matin un porte-parole des services d'urgence des Canaries.

    "Les feux restent actifs sur trois fronts. Il n'y a pas d'évolution positive pour l'instant", a-t-il ajouté, précisant que le feu dans le parc de Garajonay, une importante réserve naturelle de l'île, avait repris sur des zones déjà brûlées.

    Un dixième de la superficie du parc est parti en fumée en début de semaine, soulevant des inquiétudes pour la préservation de cet écosystème d'une rare valeur, vestige des forêts subtropicales qui couvraient les bords de la Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années et inscrit au Patrimoine mondial par l'Unesco.

    Trois feux qui ont dévasté en quelques heures des centaines d'hectares se sont également déclarés vendredi en Galice, dans le nord-ouest du pays.

    Dans cette région, plus de 1.000 hectares ont déjà brûlé dont environ 800 dans la province d'Ourense, aux environs de Barco de Valdeorras où deux villages envahis par la fumée, Raxoa et Millarouso, avaient été évacués vendredi, a indiqué le gouvernement régional.

    Après avoir connu l'hiver le plus sec depuis 70 ans, l'Espagne a déclenché l'alerte aux incendies, avec un risque très élevé sur la plus grande partie du territoire, après l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur africaine, les températures dépassant les 40 degrés dans de nombreux endroits.

    Entre le 1er janvier et le 29 juillet, 130.830 hectares au total de végétation ont brûlé en Espagne.
     


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