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Par marialis2.2 le 19 Juillet 2012 à 18:58
VIDEO - Un iceberg deux fois plus grand que Paris se détache d'un glacier du Groenland
Créé le 19/07/2012 à 16h00 lien
Les images dévoilées par la NASA montrent l'énorme morceau de glace se détachant du glacier de Petermann situé sur la côte nord-ouest du Groenland / Copie d'écran Youtube
Mauvaise nouvelle. Un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland, selon des images satellite de la Nasa révélant le dernier signe du réchauffement climatique.
Les images dévoilées mercredi montrent l'énorme morceau de glace se détachant du glacier de Petermann situé sur la côte nord-ouest du Groenland. Une île de glace deux fois plus grande en 2010 s'était détaché de ce glacier, selon le processus de désagrégation des glaciers et de création des icebergs appelé "vêlage".
Selon la Nasa, la fissure était visible depuis 2011 et le satellite Aqua mis sur orbite polaire a détecté une fracture entre le 16 et le 17 juillet.
Un aperçu de la taille de l'iceberg
VIDEO
Pas de montée des eaux
L'océanographe Andreas Muenchow, de l'université du Delaware, précise que si les icebergs vêlés semblent immenses, l'essentiel de la fonte des glaces se passe à 600 mètres sous le niveau de la mer, là où le glacier est en contact avec le substrat rocheux et où l'eau de mer est beaucoup plus chaude qu'à la surface.
"La plus grande partie de la fonte est causée par l'océan, dans les eaux. Ce phénomène majeur n'est pas visible, il n'est pas possible de le détecter à l'oeil nu" écrit-il sur son blog icyseas.org. "Par contre, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le détachement de ces morceaux de glace n'aura que peu d'effet direct sur le niveau de l'océan, la plaque de glace de 100 à 150 mètres d'épaisseur étant déjà plongée dans des eaux océaniques proche du point de congélation", ajoute-t-il.
Selon Andreas Muenchow, les eaux de l'Atlantique responsables de la fonte du glacier seraient de plus en plus chaudes, selon des chiffres datant de 2003.
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Par marialis2.2 le 19 Juillet 2012 à 17:55
Les Anglais champions de l'éolien offshore
Dominique Pialot | 19/07/2012, 17:07 - 398 mots lien
Comme le montrent les chiffres publiés mercredi par l'association européenne de l'éolien (EWEA), le Royaume-Uni se taille la part du lion sur un marché européen dont la croissance s'accélère.Les chiffres sont imparables : sur 132 éoliennes installées dans les mers européennes au cours des six premiers mois de l'année, 114 l'ont été au large des côtes britanniques. La Belgique, deuxième Etat membre le plus actif lors de ce premier semestre n'en a installé que 12, l'Allemagne, 4 et le Danemark, 2. C'est au Royaume-Uni que se situent plusieurs des plus importants projets européens, dont le Greater Gabbard développé par le champion écossais des énergies vertes SSE Renewables et l'Allemand RWE, ou encore le projet de London Array dans l'estuaire de la Tamise, où un autre allemand, E.ON, est en partenariat avec le fonds d'investissement d'Abu Dhabi Masdar et l'électricien danois Dong, leader du secteur.
Côté fabricants, Siemens reste le champion européen, et a installé 108 des 132 machines mises à l'eau en 2012. L'Allemagne règne sur la fabrication des turbines marines : Repower (propriété de l'indien Suzlon et sur lequel ont couru des rumeurs de rachat par le français Alstom) arrive en deuxième position avec 20 machines, suivi d'un troisième allemand, Bard, avec 4 turbines.
2012, année record
Au total, ce sont 523,2 mégawatts qui ont été installés dans les mers européennes ces six derniers mois, soit 50 % de plus que sur les six premiers mois de 2011. La capacité de production cumulée atteint 4 gigawatts (GW). Cette accélération devrait se poursuivre dans les prochains mois, puisque 160 autres machines qui ont déjà été posées en mer sont en attente de raccordement, pour un total de 647,4 MW.
Cela ferait de 2012 une année record pour l'éolien européen offshore, alors même que l'Europe traverse l'un des pires crises économiques de son histoire. Les porte-parole de l'EWEA se réjouissent que les projets attirent toujours plus d'investisseurs, fonds de pension, institutionnels et fonds d'investissements d'entreprises. Les transactions conclues dans les six premiers mois de 2012 ont été aussi nombreuses que celles réalisées tout au long de l'année 2011. Parmi ces nouvelles transactions, ont notela cession des actifs du projet Gunfleet Sands par Dong Energy qui l'avait développé, ou encore l'accord de financement par un consortium de 10 banques du projet Lincs développé par la maison mère de British Gas, Centrica, en partenariat avec Dong Energy et Siemens. En revanche, les auteurs de ce rapport se désolent que le secteur ne décolle pas plus rapidement en Europe du Sud, où les retombées en termes d'emplois et de croissance serait plus que bienvenues.
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Par marialis2.2 le 18 Juillet 2012 à 18:04
Un voilier pour mesurer la pollution dans les calanques
"Un voilier à propulsion auxiliaire à l'hydrogène de l'université de Grenoble, appelé "Zéro CO2", a débuté mercredi une campagne de mesures de la pollution en mer dans les calanques entre Marseille et Cassis, a indiqué à l'AFP son skipper, l'ingénieur Pierre Kermen.
AirPACA, l'organisme régional de surveillance de la qualité de l'air (avec l'Université de Provence) s'est associé à l'équipe qui teste ce prototype expérimental, mis au point par un laboratoire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à l'université Joseph-Fourier de Grenoble, pour mener durant un mois une série de mesures sur les concentrations, au large de l'agglomération marseillaise, en oxyde d'azote (NO et NO2) et en ozone (O3).
Pour Dominique Robin, directeur d'AirPACA, ces mesures sont "très intéressantes". "Lors des épisodes de pollution (à Marseille) avec une situation anticyclonique, nous avons une alternance de vents entre la terre et la mer. Il y a une très faible dispersion et au contraire un phénomène de concentration en mer, la nuit, puis, sous l'action du soleil, ces polluants réagissent et la brise de mer les ramène vers la terre", explique-t-il.
L'embarcation de douze mètres, "un voilier de série", selon Pierre Kermen, a troqué son moteur thermique pour une pile à combustible dont le fonctionnement est particulièrement propre, consommant de l'hydrogène et ne rejetant que de l'eau. Il permet ainsi de faire des mesures qui ne sont pas "perturbées" par des gaz d'échappement comme cela a pu être le cas "lors de précédentes expériences", souligne-t-il.
Pour le directeur d'AirPACA, l'objectif de cette campagne est "de valider ou corriger certains modèles prédictifs", qui permettent d'annoncer notamment les pics d'ozone. "On estime que 200 personnes décèdent de façon anticipée chaque année à Marseille à cause de la pollution de l'air", souligne-t-il.
Après avoir réalisé une première série de mesures au début du mois, entre Fos-sur-Mer et Marseille, "Zéro CO2" commence mercredi une seconde série dans les calanques entre Marseille et Cassis. Le voilier effectuera également des mesures sur les "rails maritimes", dans le sillage des ferries, et "à 50 milles nautiques" au large des côtes."
AFP
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Par marialis2.2 le 18 Juillet 2012 à 16:1618 juillet 2012 - 15H29
Un bateau "Zéro CO2" pour mesurer la pollution en mer au large de MarseilleAFP - Un voilier à propulsion auxiliaire à l'hydrogène de l'université de Grenoble, appelé "Zéro CO2", a débuté mercredi une campagne de mesures de la pollution en mer dans les calanques entre Marseille et Cassis, a indiqué à l'AFP son skipper, l'ingénieur Pierre Kermen.
AirPACA, l'organisme régional de surveillance de la qualité de l'air (avec l'Université de Provence) s'est associé à l'équipe qui teste ce prototype expérimental, mis au point par un laboratoire du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à l'université Joseph-Fourier de Grenoble, pour mener durant un mois une série de mesures sur les concentrations, au large de l'agglomération marseillaise, en oxyde d'azote (NO et NO2) et en ozone (O3).
Pour Dominique Robin, directeur d'AirPACA, ces mesures sont "très intéressantes". "Lors des épisodes de pollution (à Marseille) avec une situation anticyclonique, nous avons une alternance de vents entre la terre et la mer. Il y a une très faible dispersion et au contraire un phénomène de concentration en mer, la nuit, puis, sous l'action du soleil, ces polluants réagissent et la brise de mer les ramène vers la terre", explique-t-il.
L'embarcation de douze mètres, "un voilier de série", selon Pierre Kermen, a troqué son moteur thermique pour une pile à combustible dont le fonctionnement est particulièrement propre, consommant de l'hydrogène et ne rejetant que de l'eau. Il permet ainsi de faire des mesures qui ne sont pas "perturbées" par des gaz d'échappement comme cela a pu être le cas "lors de précédentes expériences", souligne-t-il.
Pour le directeur d'AirPACA, l'objectif de cette campagne est "de valider ou corriger certains modèles prédictifs", qui permettent d'annoncer notamment les pics d'ozone. "On estime que 200 personnes décèdent de façon anticipée chaque année à Marseille à cause de la pollution de l'air", souligne-t-il.
Après avoir réalisé une première série de mesures au début du mois, entre Fos-sur-Mer et Marseille, "Zéro CO2" commence mercredi une seconde série dans les calanques entre Marseille et Cassis. Le voilier effectuera également des mesures sur les "rails maritimes", dans le sillage des ferries, et "à 50 milles nautiques" au large des côtes.
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Par marialis2.2 le 17 Juillet 2012 à 16:41
Le léopard des neiges menacé par le changement climatique au Népal
Créé le 17/07/2012 à 16h24 -- Mis à jour le 17/07/2012 à 16h26 lien<aside>Un léopard des neiges photographié en janvier 2012 dans une réserve près de Srinagar, en Inde. Rouf Bhat afp.com
</aside>Les léopards des neiges au Népal, que l'on estime au nombre de 500, sont menacés par le réchauffement climatique qui réduit leur habitat dans les montagnes de l'Himalaya, met en garde une nouvelle étude publiée par l'organisation écologiste WWF.
Les évolutions climatiques font progresser les forêts vers leurs territoires de chasse, qui pourraient diminuer de 40% d'ici la fin du siècle, estiment des scientifiques de WWF.
"La perte de l'habitat en altitude ne signifie pas seulement moins de terrain pour les léopards des neiges mais elle évoque aussi la possibilité qu'ils se rapprochent des activités humaines comme le pâturage", souligne le coauteur de l'étude, Rinjan Shrestha.
Les experts estiment que seuls 500 léopards adultes vivent encore dans les montagnes himalayennes du Népal et peu d'hommes peuvent se targuer d'avoir vu un jour ce félin solitaire et mystérieux que l'on surnomme parfois "le fantôme des montagnes".
Le léopard vit en général en haute altitude, au-dessus de la limite des arbres mais souvent en dessous de 5.000 mètres, où ils peuvent furtivement traquer leurs proies, souvent des ruminants tels que chèvres sauvages, chevreuils, sangliers ou de plus petits animaux.
"Si la limite des arbres progresse en altitude, comme nous le prédisons dans nos recherches, nous devons nous attendre à ce que le léopard des neiges voie diminuer ses options pour vivre", a estimé Jessica Forrest, qui a participé à l'étude.
Les scientifiques ont utilisé pour leur rapport des modèles climatiques sur ordinateur et observé les mouvements des léopards sur le terrain.
Ils estiment que le territoire du félin, de 20.000 km2, pourrait être réduit à 11.700 km2 d'ici la fin du siècle.
L'étude de WWF (en anglais)
© 2012 AFP
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