• 06 août 2012 - 10H10  

    La tempête Ernesto se dirige vers le Mexique, évacuations au Nicaragua

    La tempête tropicale Ernesto balaye la Jamaïque et attaquait dimanche les côtes de l'Amérique centrale tandis que les autorités du Nicaragua organisaient l'évacuation de plusieurs centaines de personnes habitant en bordure de mer.

    La tempête tropicale Ernesto balaye la Jamaïque et attaquait dimanche les côtes de l'Amérique centrale tandis que les autorités du Nicaragua organisaient l'évacuation de plusieurs centaines de personnes habitant en bordure de mer.

    AFP - La tempête tropicale Ernesto balaye la Jamaïque et attaquait dimanche les côtes de l'Amérique centrale tandis que les autorités du Nicaragua organisaient l'évacuation de plusieurs centaines de personnes habitant en bordure de mer.

    Selon les prévisions météorologiques américaines, la tempête devrait gagner en force dans les prochains jours.

    A 00H00 GMT, l'oeil de la tempête a été localisé à environ 395 km à l'est de Cabo Gracias a Dios, à la frontière entre le Nicaragua et le Honduras, selon le Centre national des ouragans dont le siège se trouve à Miami.

    Avec des bourrasques de vents de 85 km/h, Ernesto se déplace vers l'ouest à une vitesse de 32 km/h.

    La Jamaïque, où une alerte à la tempête tropicale a été lancée, s'attend à des chutes de pluie atteignant 10 cm d'ici lundi soir.

    Lundi matin, l'oeil d'Ernesto devrait passer au sud des îles Caïman.

    Une partie des côtes du Honduras et du Nicaragua sont aussi sous surveillance en raison de la tempête.

    Par précaution, le gouvernement nicaraguayen a décidé "l'évacuation de centaines de familles" de la zone où la tempête risque de s'abattre lundi matin, a indiqué une porte-parole.

    Le nombre des personnes devant être évacuées est estimé entre 600 et 1.500, selon les sources officielles.

    En République dominicaine, les autorités ont lancé une alerte aux crues subites et aux glissements de terrain, alors que la capitale Santo Domingo avait déjà subi des inondations dès dimanche soir.

    D'après les prévisions, la tempête ne devrait toutefois pas se transformer en ouragan avant vendredi.

    Plus à l'est, la sixième tempête tropicale de la saison, baptisée Florence, provoque déjà des bourrasques de 31 km/h et se déplace vers l'ouest à 22 km/h.


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  • L'appartion dans nos rivières du SILURE GLANIS et ses conséquences

     

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    Le silure glane (Silurus glanis) est un grand poisson d'eau douce, originaire d'Europe de l'Est, aux alentours des mers Baltique et Caspienne et de l'Asie.

    Ce poisson autrefois endémique du bassin du Rhin et du Danube est cité dans l'Histoire naturelle de Buffon éditée au XIXe siècle. Il s'est récemment propagé dans toute l'Europe, dans les canaux, fleuves et rivières suite à l'interconnexion des bassins et réseaux hydrographiques et dans de nombreux lacs, étangs et gravières suite à de nombreuses introductions par l'Homme pour la pêche de loisir. C'est une des six espèces de poissons jugés les plus invasifs.

    Morphologie

    C'est un très gros poisson de forme massive sur la tête et allongée sur le corps, aux écailles minuscules (à peine visibles), à peau vert-brun/blanc-noir, très glissante. Son ventre est clair, jaune ou blanc. Quelques spécimens albinos ont été observés ainsi que des spécimens dits « mandarins » (jaune à orangé) victimes d'une dépigmentation de la peau.

    Sa tête est massive et plate avec une très large bouche, celle-ci peut représenter jusqu'à 30 % de son poids total, pourvue de lignes de dents petites et nombreuses, que l'on appelle « rapes ». Sa bouche lui permet d'engloutir de grosses proies.

    Il a 6 barbillons ; deux longs sur la mâchoire supérieure, mobiles et quatre courts sur la partie inférieure de la tête. Grâce à des « bourgeons gustatifs », surtout situés sur leur portion distale, ces organes sensoriels lui servent à localiser ses proies ou toute nourriture potentielle, même cachées dans la vase ou le gravier. D'autres organes lui servent aussi à détecter tout mouvement proche (la nage d'une écrevisse jusqu'à 10 mètres).

    Ses yeux minuscules lui seraient peu utiles pour la détection, mais ils lui servent sans doute à distinguer les couleurs, la direction de la lumière et sont importants pour la régulation de ses rythmes biologiques.

    Les nageoires sont au nombre de sept : deux nageoires pectorales très larges, deux ventrales légèrement moins larges, une nageoire dorsale minuscule (de texture adipeuse), une nageoire ventrale très longue partant de l'orifice anal jusque la nageoire caudale, et la nageoire caudale. Il peut créer un tourbillon à l'aide de celle-ci dans le but de désorienter, ou assommer sa victime qu'il peut ensuite avaler.

    La taille des sujets les plus rencontrés est de un à deux mètres. Mais ce silure peut atteindre un peu plus de deux mètres cinquante, pour un poids de plus de cent kilogrammes. Des sujets de cent cinquante kilogrammes auraient été pêchés en Grèce[réf. nécessaire].

    Origines

     

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/Silurus_glanis_distmap.png/290px-Silurus_glanis_distmap.png

    http://bits.wikimedia.org/static-1.20wmf8/skins/common/images/magnify-clip.png

    Distribution actuelle du Silure glane ; originelle continentale (rouge) - dans les eaux côtières (bleu) - récemment introduit (orange)

    Le groupe des siluriformes est extrêmement ancien. Les siluriformes existaient avant la séparation de l'Amérique du Sud et de l'Afrique, car on connaît de nombreuses espèces d'eau douce sur les deux continents. Les siluriformes existent donc depuis environ 110 millions d'années. Le silure serait arrivé (ou revenu) en Europe il y a environ 10 000 ans, à la fin de la dernière glaciation.

    Le Silurus glanis, est originaire des fleuves de l'Est tel que le Danube. Il a peu à peu colonisé l'Allemagne, le Rhin, pour finalement plus récemment coloniser l'ensemble de l'Europe (les premiers individus pêchés en France ne l'auraient été que dans les années cinquante). Localement, dans certaines pièces d'eau isolées notamment, le silure a été introduit par l'homme volontairement. Dans certains lieux isolés, canaux et cours d'eau, sa colonisation pourrait être spontanée, et parfois selon le principe de déplacements de propagules (œufs fécondés) par l'intermédiaire d'oiseaux d'eau (canards, oies, cygnes, etc.).

     

     

    Alimentation et croissance

    Les alevins se nourrissent d'abord de plancton et de micro-invertébrés. La taille de leurs proies grandit en fonction de leur croissance. À la fin de la première année, ils deviennent carnassiers opportunistes. Ils ont alors une croissance très rapide.

    Ils mesurent trente cinq centimètres à un an, cinquante à deux ans et atteignent un poids de 2,5 à 3 kilogrammes la troisième année.

    Un silure de 25 ans pèse environ 65 kilogrammes. Ce poids est variable selon les quantités de nourriture disponibles.

    Ils peuvent aussi manger des écrevisses et des amphibiens, également des moules d'eau douce, anodontes ou des larves de libellules. Mais leur alimentation principale est représentée par les cyprinidés tels que brèmes, carassins, carpes, gardons, rotengles.

    Comportement

    Le silure est territorial. Le silure adulte est agressif envers ses congénères et envers les intrus, ou s'il se sent en danger. Le silure apprécie les eaux profondes et abritées du fort courant, de préférence encombrées et tièdes en surface.

    Il affectionne particulièrement les fonds mous ou vaseux, principalement en plaine.

    Il passe la majeure partie de la journée près du fond, mais il peut chasser en journée si son attention est attirée par un poisson montrant des signes de faiblesse sur son territoire. Il s'active plutôt au coucher du soleil, à la recherche de toute nourriture jusqu'au crépuscule. L'adulte chasse seul et pour lui seul mais les jeunes silures se déplacent souvent en groupe de trois à quatre individus (ceci d'autant plus que le nombre d'individus est élevé sur un lieu donné).

    Sa réputation de prédateur vorace semble infondée, car bon nombre de silures pêchés sont retrouvés le ventre complètement vide de toute nourriture. Des études menées à l'aquarium de Touraine montrent qu'un silure de 2 mètres mange en moyenne 1 kg de poisson tous les 3 jours en été lorsque la température de l'eau se situe aux alentours de 22 °C. Cette quantité diminue très nettement lorsque la température de l'eau baisse : comme beaucoup d'animaux à sang froid, durant l'hiver le silure s'alimente peu.

    Reproduction

    La reproduction du silure s'effectue de mi-mai à la mi-juin. La température de l'eau influe directement sur la date du frai. La ponte a lieu le soir ou à l'aube dans une température de 18 à 21 °C. Le silure fraye en couple, les œufs sont déposés dans un nid préparé à l'avance, le mâle défendra farouchement le nid durant l'incubation contre tout intrus. Le nombre d'œufs est fonction du poids de la femelle, on compte de 20 000 à 26 000 œufs par kilogramme. Une femelle de cent kilogrammes peut pondre jusqu'à 2 600 000 œufs.

    Le caractère eutrophe des eaux d'Europe occidentale et le taux de fécondité de ce poisson, en l'absence de prédateurs à la hauteur de sa taille, ainsi que l'augmentation des températures moyennes (ce poisson est thermophile) pourraient expliquer l'augmentation spectaculaire de l'aire occupée par ce silure.

    Les mâles arrivent à leur maturité sexuelle dans leur 3e ou 4e année. Les femelles sont plus tardives et ce n’est que vers leur 5ème ou 6ème année qu'elles arrivent à leurs maturité sexuelle.

    Très apprécié d'une nouvelle catégorie de pêcheurs : les siluristes. Le silure est reconnu pour sa force et les combats qu'il génère lors de sa pêche. Deux catégories de pêcheurs s'affrontent vis-à-vis du silure et de sa place dans les écosystèmes français : les anti-silures et les pro-silures qui acceptent sa présence dans des régions où il n'était pas implanté le siècle dernier.

    Fichier:Silurus glanis 02.jpg

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/ce/%D0%96%D0%B0%D0%B9%D1%8B%D0%BD_%28Silurus_glanis%29%2C_%D0%A1%D1%8B%D1%80%D0%B4%D0%B0%D1%80%D0%B8%D1%8F%2C_%D0%91%D0%B0%D0%B9%D2%9B%D0%BE%D2%A3%D1%8B%D1%80.jpg

     

    Sallèles-d'Aude Les pêcheurs à l’affût d’un "monstre aquatique" !

    PHILIPPE MOURET

    30/07/2012, 14 h 57 | Mis à jour le 30/07/2012, 15 h 03

    18 réactions

    C’est un de ces "monstres" qui semble hanter les eaux du Canal de jonction, au niveau de Sallèles-d’Aude. (PHOTO D'ILLUSTRATION - AFP DIDIER FIORAMONTI)

    Ce n’est pas encore le Monstre du Loch-Ness, mais c’est quand même une sacré grosse bête ! Un silure de 1,50 m et une quarantaine de kilos, selon les observateurs, hante les eaux du Canal de jonction, dans l’Aude. Le silure est un poisson omnivore qui mesure environ 1,5 m de long en moyenne mais qui peut atteindre 2,5 m de long dans les grands fleuves de France, avec un poids maximal répertorié à ce jour de 110 kg.

    C’est un de ces "monstres" qui semble hanter les eaux du Canal de jonction, au niveau de Sallèles-d’Aude. Depuis un mois et demi, la créature s’attaque non seulement aux poissons du site, mais aussi aux canetons et même aux canards adultes ! Les pêcheurs sont en alerte et guettent la bête qui, selon l’un d’entre eux interrogé par L’Indépendant, “est en train de mettre à mal tout l’écosystème du canal“.

    Ce genre de poisson n’est cependant pas rare dans les eaux douces de la région, plusieurs prises ont été réalisées ces dernières semaines. Deux spécimens de 39 kg pour 1,86 m et 62 kg pour 2,07 m ont ainsi été capturés à Saint-Nicolas-de-la-Grave (Tarn-et-Garonne) le 17 juillet dernier.

     

     

    Canet Un silure impressionnant

    Correspondant

    07/07/2012, 06 h 00

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    Le silure et son pêcheur.

    Le silure et son pêcheur. (© D.R)

    CANET-D'AUDE Dernièrement, l'ami "Jojo", vice-président de la Gaule canétoise, a taquiné le poisson dans la rivière Aude.

    A l'issue d'une matinée de pêche peu fructueuse, il a jeté une dernière cuillère et voilà qu'un monstre des rivières s'est accroché. Après des efforts qui ont duré plus d'une demi-heure, il a réussi à sortir de l'eau un silure d'environ cinquante kilos.

    Corneilhan Un monstre de 81 kg pour 1,88 m de long a été pêché dans l'Orb

    Correspondant

    16/05/2012, 06 h 00

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    Il aura fallu une lutte de 30 minutes environ pour le sortir de l'eau.

    Il aura fallu une lutte de 30 minutes environ pour le sortir de l'eau. (© D.R)

    Sur leur barque, à Tabarka, Yoann Gisclard, Clément Gisclard, Maxime Laguerre et Jean-Paul Hédricourt, tous quatre Corneilhanais, sont venus à bout de ce silure de 1,88 m pour 81 kg, après une lutte de 30 minutes environ.

    Une canne à traîne, du fil de 80 centièmes pour 32 kg, un vif mort de 2 kg et beaucoup d'énergie leur ont permis de pécher cette énorme pièce. Ils sont à féliciter pour leur endurance et leur superbe prise.

    http://www.midilibre.fr/2012/05/16/un-monstre-de-81-kg-pour-1-88-m-de-long-a-ete-peche-dans-l-orb,501878.php


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  • Japon / Nucléaire - 
    Article publié le : dimanche 29 juillet 2012 - Dernière modification le : dimanche 29 juillet 2012  lien

    Japon : les anti-nucléaires manifestent par milliers à Tokyo

    Des anti-nucléaires manifestent ce 29 juillet 2012 à proximité de la compagnie Tepco.

    Des anti-nucléaires manifestent ce 29 juillet 2012 à proximité de la compagnie Tepco.

    REUTERS/Yuriko Nakao

    Par RFI

    Les Japonais ont fait comprendre leur volonté de sortir du nucléaire en manifestant par milliers dans les rues de Tokyo ce dimanche 29 juillet. Pour marquer le coup, ils ont également créé une chaîne humaine pour encercler symboliquement le Parlement.

    La centrale de Fukushima Daïchi est encore sur toutes les lèvres au Japon. En juin dernier, le Premier ministre Yoshihiko Noda a décidé de redémarrer deux réacteurs nucléaires, relançant de plus belle la contestation. Cette dernière manifestation s'est produite en contrecoup au rapport qui accable le gouvernement et Tepco, propriétaire de la centrale accidentée, publié il y a quelques jours.

    Janick Magne, représentante au Japon des Verts à l'étranger, était à la manifestation. Elle pense que le vent pourrait bientôt tourner.
    « Il y a plusieurs personnes au sein du gouvernement qui commencent à réaliser que c’est vraiment sérieux, déclare-t-elle. On a l’impression que le Premier ministre Yoshihiko Noda est en train d’être un peu lâché par pas mal de politiciens. Et puis il y a aussi un ancien Premier ministre, Hatoyama, qui a déclaré il y a une semaine à peu près qu’il était contre le nucléaire aussi, que le nucléaire n’était pas fait pour le Japon et que c’était trop dangereux sur le plan sismique. Je pense que les responsables à la tête du gouvernement commencent à réaliser que les gens ont vraiment cette volonté très forte d’arrêter ».

    Dernière preuve que la mobilisation anti-nucléaire ne flanche pas, le mouvement politique des Verts du Japon vient d'être créé. Il compte bien participer aux prochaines législatives pour pouvoir exercer sa pression sur le gouvernement.

    tags: Japon - Nucléaire - séisme tsunami et catastrophe nucléaire au Japon

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  • Chine : un projet de pipeline annulé au Jiangsu après une manifestation
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    Des milliers de personnes dans la province du Jiangsu sont descendues samedi matin dans les rues pour manifester contre la construction d'un pipeline déversant des eaux usées.

    Selon un journaliste de Xinhua (Chine Nouvelle) présent sur place, les gens ont commencé à se réunir sur la place Yong'an de la ville de Qidong vers 5h00 pour manifester contre le projet de construction d'un pipeline de l'entreprise japonaise Oji Paper Group, en raison de craintes liées à la pollution. La police n'a pas empêché la manifestation.

    Zhang Guohua, maire de la ville de Nantong, qui administre Qidong, a annoncé vers 11h10 l'annulation permanente du projet dans un discours télévisé.

    Les manifestants se sont dispersés après la retransmission en direct de ce discours.

    Un porte-parole du gouvernement municipal de Qidong avait indiqué vendredi que la construction du projet avait été suspendue.

    Oji Paper Group, l'une des plus grandes entreprises japonaises de fabrication de papier, a publié vendredi un communiqué sur son site Internet, affirmant que les eaux usées rejetées après le traitement de purification étaient conformes aux normes nationales.

    Agence de presse Xinhua     2012/07/29


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  • Arcachon: Manifestation contre les rejets d'une papeterie

    Mis à jour le 28.07.12 à 21h57  lien

    Environ 450 personnes, selon la police, 600 selon les organisateurs, ont manifesté samedi dans le centre d'Arcachon (Gironde) contre des rejets qu'ils estiment «toxiques» d'une usine à papier de Biganos, près du bassin d'Arcachon.

    Cette manifestation, organisée à l'aide des réseaux sociaux par des habitants des alentours, intervient trois semaines après la pollution d'un cours d'eau se déversant dans le bassin d'Arcachon, suite à l'éventrement d'une cuve contenant de la liqueur noire, un produit de traitement du bois, dans cette usine Smurfit Kappa. L'usine est toujours arrêtée.

    «Nous souhaitons l'arrêt des rejets de la liqueur noire dans le milieu marin, la remise aux normes des installations de l'usine et la remise aux normes d'étanchéité du bassin de rétention avant tout redémarrage de l'activité», a expliqué à l'AFP Stéphane Scotto, un des organisateurs de cette manifestation. Celle-ci a réuni des habitants du bassin d'Arcachon, des ostréiculteurs, des surfeurs et des élus comme le maire de la ville voisine de Biscarrosse (Landes), selon Stéphane Scotto. Ils portaient des pancartes mentionnant notamment: «Avec la liqueur noire, préparez vos petits mouchoirs», ou «Smurfit, produisez propre et sauvegardez tous nos emplois».

    Nombreux poissons morts

    Le 5 juillet, 3.500m3 de liqueur noire, qui attendaient d'être recyclés comme combustible, s'étaient répandus sur le sol après la rupture d'une cuve la contenant. Une partie du produit s'était répandue dans un ruisseau qui alimente la Leyre, cours d'eau qui se jette dans le bassin d'Arcachon. Une enquête judiciaire a été ouverte à la suite de cet accident afin de déterminer d'éventuels manquements. De nombreux poissons étaient morts, mais les résultats d'analyse avaient permis d'autoriser de nouveau dès le lendemain la baignade sur la Leyre et son embouchure.

    Dans une interview publiée vendredi par Sud Ouest, le PDG de Smurfit, Laurent Sellier, avait affirmé que «l'entreprise prendra ses responsabilités et répondra aux demandes des personnes qui ont porté plainte» après l'accident. Il avait expliqué que depuis cet accident, «l'usine rejette dans l'océan (...) deux fois moins d'effluents traités (...) qu'en temps normal», soit 14.000m3 par jour, et que ces effluents sont trois fois plus contrôlés. Il avait insisté surtout sur le fait qu'ils n'étaient pas toxiques: «La matière pure est corrosive, mais quand elle est diluée et traitée, on retrouve les sous-produits du bois et des minéraux, sans danger», avait-il assuré.

    © 2012 AFP

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