• Moscovici : "Nous avons entendu les inquiétudes

    des petits épargnants"

    Par Europe1.fr

    Publié le 27 octobre 2013 à 11h16 Mis à jour le 27 octobre 2013 à 11h39

     

    Moscovici : "Nous avons entendu les inquiétudes des petits épargnants"

    © (Capture d'écran)

    GRAND RENDEZ-VOUS - Le ministre de l'Economie a ainsi justifié le recul du gouvernement sur la fiscalité de certains produits d'épargne dont le PEL.

    Invité du Grand Rendez-vous d’Europe 1 – Le Monde – i>Télé, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a estimé que la décision du gouvernement de reculer face à la grogne des épargnants sur l'alignement des prélèvements sociaux sur des produits d'épargne témoigne de la capacité d'écoute du gouvernement, qui est une "vertu". "Nous avons entendu ces inquiétudes des petits épargnants" a-t-il ainsi déclaré.


    votre commentaire
  • Actualité > Politique > La loi Duflot sur le logement adoptée au Sénat

    <header>

    La loi Duflot sur le logement adoptée au Sénat

    </header>

    <time datetime="2013-10-26T21:57:30" itemprop="datePublished">Publié le 26-10-2013 à 21h57    </time>
    lien

    Le texte a été voté par 176 voix pour, l'ensemble des voix de la gauche, et 166 voix contre, celles de droite. Il doit maintenant repartir à l'Assemblée en seconde lecture.

    <aside class="obs-article-boutils">

    Partager sur Facebook
    </aside>

    Cécile Duflot, le 23 octobre 2013. (Christophe Morin / IP3)

    Cécile Duflot, le 23 octobre 2013. (Christophe Morin / IP3)

    <aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>

    </aside>

    Le Sénat a adopté samedi 26 octobre en première lecture le projet de loi Duflot pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), avec ses deux points forts, l'encadrement des loyers et la mise en place d'une garantie universelle des loyers (GUL).

    A l'issue d'une semaine de débats, le texte a été voté par 176 voix pour, l'ensemble des voix de la gauche, contre 166, celles de droite.

     
     
    C'était un engagement important de campagne de François Hollande, le 22, il est sur le point d'être tenu", s'est félicitée la ministre du logement Cécile Duflot.

    Pour Jean-Pierre Bel, le président du Sénat (PS), ce projet de loi "permet de poursuivre la mobilisation en faveur du logement engagée depuis un an".

    "Le texte a été amélioré avec un meilleur équilibre entre locataires et loueurs et nous y avons contribué", a souligné Eliane Assassi (communiste).

    "C'est un beau projet de loi qui fait que les écologistes sont fiers de soutenir le gouvernement", a lancé Jean-Vincent Placé, leur chef de file au Sénat. "Et ça, ça n'arrive pas tous les jours!"

    En revanche, Elisabeth Lamure, pour l'UMP, a regretté "l'adoption d'un texte déséquilibré et idéologique, avec l'encadrement des loyers qui sclérosera le marché locatif". "Après plus de 50 heures de débat, le gouvernement fait adopter son troisième projet de loi sur le logement en moins d'un an qui, comme les précédents, n'aura aucun effet positif sur la construction de logement", a-t-elle estimé.

    Le projet de loi doit repartir à l'Assemblée nationale en seconde lecture.

    Transfert aux intercommunalités des compétences d'urbanisme

    Le Sénat, représentant des collectivités locales, a imprimé sa marque au texte en accompagnant le transfert aux intercommunalités des compétences d'urbanisme, d'une minorité de blocage, composée d'un quart des communes représentant au moins 10 % de la population. Les maires restent compétents pour la délivrance des permis de construire.

    Ce transfert était vivement critiqué par les maires et les élus locaux qui constituent la majorité du collège électoral désignant les sénateurs.

    Avec cet amendement, "le Sénat remet les communes au coeur du dispositif", a estimé Jean-Pierre Bel.

    De son côté, Cécile Duflot a promis aux sénateurs de le défendre devant l'Assemblée nationale en deuxième lecture.

    Un groupe de travail sur la garantie universelle des loyers

    En votant la mise en place de la GUL, les sénateurs ont créé un groupe de travail destiné à améliorer cette garantie d'ici la seconde lecture.

    "Il faut aller plus loin, d'ici la deuxième lecture, ce qui nous laisse du temps pour travailler", avait estimé le président de la commission des Affaires économiques Daniel Raoul (PS). "Je ne doute pas qu'il aboutisse à des propositions très constructives, afin de cimenter un projet très opérationnel".

    La GUL, publique et financée à parité par locataires et propriétaires via une cotisation sur le loyer, devrait être mise en place d'ici au 1er janvier 2016 pour indemniser les propriétaires en cas d'impayés de loyer. Les sénateurs ont décidé d'exclure les collectivités territoriales du financement de la GUL.

    En ce qui concerne le nouveau dispositif d'encadrement des loyers, les sénateurs ont adopté un amendement qui permet aux locataires de disposer d'un décompte du montant des charges faisant notamment apparaître les dépenses de chauffage.

    Prolongation de la trêve hivernale

    D'autres décisions ont été prises par les sénateurs. Ils ont ainsi voté à l'unanimité la proposition du groupe communiste de prolonger de 15 jours la trêve hivernale au cours de laquelle aucune expulsion locative ne peut avoir lieu, jusqu'au 31 mars au lieu du 15 mars actuellement.

    En revanche ils ont rejeté un autre amendement communiste qui aurait interdit l'expulsion des personnes rencontrant des difficultés économiques et sociales.

    Les sénateurs ont également adopté un article imposant une autorisation préalable de changement d'usage pour la location de meublés de courte durée, et amendé l'article relatif à la réforme des procédures de demande d'un logement social.

    L'examen du texte, sur lequel 826 amendements ont été déposés, avait commencé mardi, alors que le Conseil d'analyse économique (CAE) s'est montré mercredi très critique à son égard. "Nous n'avons pas besoin de l'avis du professeur Tournesol", avait tranché Daniel Raoul.


    1 commentaire
  • Taxe à 75 % : pour Hollande, "la loi doit être

    la même pour tous"

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-10-25T16:46:28+02:00" itemprop="datePublished">25.10.2013 à 16h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-25T18:39:41+02:00" itemprop="dateModified">25.10.2013 à 18h39</time>

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

     

    Face à la grogne des clubs de football professionnels français, qui ont annoncé une grève fin novembre, François Hollande a répété, vendredi 25 octobre,  qu'il estimait que la taxe à 75 % sur les très hauts revenus devait s'appliquer à tout le monde. "La règle est la même pour tous" même si "cela n'exclut pas un dialogue sur un certain nombre de difficultés que peuvent rencontrer des clubs professionnels", a expliqué le chef de l'Etat.

    Un rendez-vous est prévu la semaine prochaine entre François Hollande et les dirigeants du football français, qui estiment que le projet menace directement la survie de nombreux clubs qui se trouvent déjà, disent-ils, au bord de l'asphyxie financière. "Ils m'ont demandé rendez-vous par le biais de Noël Le Graët, le président de la fédération française de football. J'y ai fait droit, à cette demande, mais la loi doit être la même pour tous", a martelé M. Hollande.

    A lire, l'édito du "Monde" : "Guerre des pauvres, grève des footballeurs"

    ABSURDE, SELON LES PATRONS DE CLUBS

    Matignon avait déjà affirmé jeudi que les clubs de football seraient traités comme les autres entreprises. Les clubs réclament pourtant aux pouvoirs publics l'abandon de ce projet de taxation exceptionnelle, votée vendredi par les députés. Cette "contribution exceptionnelle de solidarité" est assise sur la fraction de la rémunération supérieure à 1 million d'euros versée par les entreprises. Elle s'appliquera uniquement pendant deux ans, sur les rémunérations de 2013 et 2014.

    Concernant le monde du football, elle toucherait environ 120 joueurs et entraîneurs de 14 clubs de Ligue 1 — et aucun de Ligue 2, qui sont toutefois solidaires de l'élite. La taxe est plafonnée à 5 % du chiffre d'affaires de l'entreprise. Elle devrait rapporter 44 millions d'euros environ. Les patrons de clubs dénoncent l'absurdité du plafonnement puisqu'il permettra au Paris-Saint-Germain, principal contributeur avec plus de 20 millions de taxe, de réaliser une économie de 24 millions d'euros. L'autre club le plus riche de Ligue 1, Monaco, n'est pas concerné puisque non domicilié en territoire français.

    Jeudi 1er novembre, l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) doit rencontrer M. Hollande. Mais ce dernier a déjà fait savoir qu'il ne reculerait pas sur la mesure qu'une majorité de Français soutient (85 % sont pour l'application de la taxe au football).

    Lire notre décryptage : "Taxe à 75 % : les enjeux de la 'journée blanche'"


    votre commentaire
  • Droit d'asile : Manuel Valls évoque

    à nouveau une réforme

    Le Monde.fr avec Reuters | <time datetime="2013-10-23T16:10:40+02:00" itemprop="datePublished">23.10.2013 à 16h10</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-23T17:47:22+02:00" itemprop="dateModified">23.10.2013 à 17h47</time>

    lien 

    Partager google + linkedin pinterest

    En pleine polémique sur l'expulsion de la jeune collégienne Leonarda Dibrani et de sa famille vers le Kosovo, Manuel Valls a réaffirmé, mercredi 23 octobre, son intention de "réformer en profondeur" le droit d'asile, pour réduire notamment les délais très longs de traitement des dossiers. L'idée est de diviser par deux ce temps d'examen, en le faisant passer de seize mois aujourd'hui à six ou neuf mois à terme.

    "Un travail doit être fait pour accélérer les délais de gestion du droit d'asile, qui est un droit fondamental qui ne peut être confondu avec des politiques d'immigration", a expliqué le ministre de l'intérieur à l'issue du conseil des ministres, précisant qu'il attendrait mi-novembre les conclusions d'un rapport mené par deux parlementaires.

    Il avait en effet chargé en juillet le député socialiste Jean-Louis Touraine et la sénatrice centriste Valérie Létard de piloter les concertations en vue d'une réforme du système d'asile. Selon des sources gouvernementales, cette réforme pourrait ne pas passer par le processus législatif habituel, mais faire l'objet d'une circulaire, plus rapide.

    PROMESSE DE CAMPAGNE DE FRANÇOIS HOLLANDE

    Ce projet de réforme, promesse de campagne de François Hollande, avait déjà été évoqué par Manuel Valls ; dans une interview accordée au Monde en mai, le ministre de l'intérieur avait affirmé :

    "C'est l'honneur de la France de protéger ceux qui, sans son aide, seraient en grand danger. Mais notre système d'asile est à bout de souffle, je ne l'accepte pas. Il faut le réformer."

    Lire l'interview de Manuel Valls : "Il faut réformer notre système d'asile à bout de souffle""

    L'affaire Leonarda Dibrani, collégienne kosovare expulsée après que sa famille eut été déboutée du droit d'asile malgré de multiples recours, a remis cette question au centre de l'actualité. 

    Lisez notre décryptage : "Retour sur le bilan de Manuel Valls en matière d'immigration"

    REMISE EN QUESTION DU DROIT DU SOL

    L'UMP s'est également exprimée ces derniers jours sur le sujet, plusieurs ténors du parti affirmant notamment leur volonté de restreindre l'accès à la nationalité française, en supprimant le droit du sol pour les enfants de clandestins. Selon Jean-François Copé, le premier parti d'opposition devrait présenter d'ici à la fin de l'année une proposition de loi prévoyant la fin de l'acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers. 

    Interrogée sur le sujet, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a jugé que Jean-François Copé "rêve d'une France étriquée". "Ce n'est pas la France dont nous rêvons, nous, et que nous sommes en train de construire", a déclaré la porte-parole lors d'un briefing de presse à l'issue du Conseil des ministres. "Nous, nous voyons la France en grand", a-t-elle ajouté.

    De son côté, Marine Le Pen a qualifié la proposition de M. Copé sur la nationalité de "manoeuvre électoraliste et politicienne", estimant qu'"il aurait pu le faire quand son parti était au pouvoir".

    Depuis 2007, la France enregistre une hausse continue des demandes d'asile, qui se sont élevées à 61 000 en 2012. Ces flux créent de l'engorgement à tous les niveaux de la chaîne, provoquant en outre des tensions sur les conditions d'accueil. Malgré les engagements de la France à loger chaque demandeur, seuls 50 % sont effectivement hébergés par l'Etat.

    Lire notre décryptage : "Droit du sol : l'UMP s'invite sur le terrain du FN"


    votre commentaire
  • Actualité > Politique > Valls durcit l'interdiction de toute intervention policère à l'école

     

    <header> </header>

     

    Valls durcit l'interdiction de toute

    intervention policère à l'école

     

    <time datetime="2013-10-19T20:09:54" itemprop="datePublished">Publié le 19-10-2013 à 20h09    </time>
    lien

    Le ministre de l'Intérieur a publié une circulaire étendant la

    protection du cadre scolaire au temps périscolaire lors des

    expulsions d'étrangers en situation irrégulière.

     

     

    <aside class="obs-article-boutils">

    Partager sur Facebook
    </aside>

     

     

    Manuel Valls, le 2 juillet 2013 à Melun. (FRED DUFOUR/AFP)

    Manuel Valls, le 2 juillet 2013 à Melun. (FRED DUFOUR/AFP)

     

     

    <aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>

    </aside>

     

     

    Désamorcer l'affaire Leonarda avec un texte pour sanctuariser l'école. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls,

    a adressé samedi 19 octobre dans la soirée aux préfets une circulaire durcissant l'interdiction faite aux forces

    de l'ordre d'intervenir "dans le cadre scolaire" lors des expulsions d'étrangers en situation irrégulière.

    Désormais, la "protection" du cadre scolaire "s'étend au temps périscolaire et aux activités organisées par les structures destinées à l'accueil collectif des mineurs", et "concerne donc l'ensemble des activités placées sous l'autorité de l'institution scolaire", selon le texte de l'instruction transmis à l'AFP.

    Le président François Hollande avait auparavant annoncé que l'instruction serait diffusée pour éviter que se reproduise une situation comme celle de Leonarda Dibrani, expulsée le 9 octobre du Doubs au Kosovo après

    avoir été interpellée lors d'une sortie scolaire.

    Garderies, centres de loisirs, terrains sportifs... 

    La circulaire signée par Manuel Valls est datée du 19 octobre et a été immédiatement envoyée aux préfets, a précisé le ministère. Elle vise à "préciser et compléter les instructions en vigueur", qui interdisaient déjà toute intervention "au sein ou aux abords des écoles et établissements scolaires" lors de "l'exécution de mesures d'éloignement d'étrangers en situation irrégulière".

    Selon la nouvelle définition, sont concernés les activités "menées dans les locaux et terrains où se déroulent

    des activités sportives et culturelles ainsi que les déplacements dans le cadre de telles activités (transports

    scolaires, sorties et voyages scolaires)".

    "Les structures telles que les cantines extérieures aux établissements, les établissements d'accueil de la

    petite enfance, les garderies, les conservatoires, les colonies de vacances, les centres de loisirs et toute

    autre structure destinée à l'accueil collectif de mineurs" sont aussi énumérées dans le texte.

    Enfin, "l'interdiction d'intervenir dans les lieux et circonstances cités précédemmment vaut même dans le

    cas où les parents ou représentants légaux des enfants étrangers auraient donné implicitement ou

    explicitement leur accord à l'intervention".


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique