• Roms : critiqué par Duflot, Valls défend son action "d'homme de gauche"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-26T16:47:28+02:00" itemprop="datePublished">26.09.2013 à 16h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-26T21:29:12+02:00" itemprop="dateModified">26.09.2013 à 21h29</time>

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    Les propos du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, qui a affirmé notamment que les "modes de vie [des Roms sont] extrêmement différents des nôtres", ont provoqué la colère de Cécile Duflot et pourraient causer des remous importants au sein du gouvernement. 

    Lors des journées parlementaires d'Europe Ecologie-Les Verts, jeudi 26 septembre, la ministre du logement a accusé Manuel Valls d'être allé "au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain". Elle en a appelé à "la responsabilité du président de la République", comparant les propos de Manuel Valls au discours de Grenoble, tenu par Nicolas Sarkozy en juillet 2010. Ses propos, enregistrés par La Chaîne Parlementaire, sont rapidement apparus en ligne.

     

    "Quand tous nous avons dit que le discours de Grenoble était un scandale absolu, nous ne pouvons pas tenter de, ou laisser penser que nous pourrions utiliser les mêmes méthodes."

    "On ne peut pas considérer (...) qu'il y a des catégories de population [dont] l'origine justifierait qu'elles ne puissent pas s'intégrer simplement par leurs origines et (...) que leurs pratiques et leurs modes de vie sont un dérangement pour leurs voisins. Parce que quand on dit ça, on est au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain."

    "Ce n'est pas la responsablité des ministres, c'est la responsabilité du président de la République. Parce qu'au-delà de son programme, il a été élu pour réparer des blessures douloureuses, qui ont visé des grandes catégorises de personnes, des musulmans considérés comme pas intégrés ou pas intégrables, comme posant un problème à l'identité nationale, des blessures causées aux Roms, populations parmi les plus stigmatisées d'Europe. C'est le pacte de valeurs qui a fondé cette majorité."

    Interrogée sur le sujet par l'envoyée spéciale du Monde aux journée EELV, la ministre du logement a confirmé ses propos.

     


    VALLS : " J'AI LE DEVOIR D'ÉCOUTER L'EXASPÉRATION DE NOTRE PEUPLE"

    En fin de journée, Manuel Valls a répondu à sa collègue du gouvernement expliquant qu'il ne se laisserait "dévier par aucune querelle".

    "J'ai en charge les politiques migratoires. C'est un sujet complexe, difficile. Et j'ai surtout en charge, évidemment, la sécurité de nos compatriotes. Moi, je ne polémique en rien avec quiconque et encore moins avec un membre du gouvernement", a-t-il dit, réaffirmant que son action est "celle d'un homme de gauche. J'ai le devoir d'écouter l'exaspération, les colères, les souffrances de notre peuple".

    Pris à partie sur le sujet, François Hollande, en déplacement à Florange, s'est refusé à tout commentaire, alors que son premier ministre, Jean-Marc Ayrault, invité en clôture des journées parlementaires des écologistes, a renvoyé à "la circulaire interministérielle signée par les ministres" en août 2012 et relative aux Roms.

    LA "SÉQUENCE" DE FLORANGE "BOUSILLÉE"

    Les proches de du président ont en revanche laissé paraître leur agacement après le discours de Cécile Duflot, comme le rapporte notre envoyé spécial, Thomas Wieder.

    Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a confié au Monde qu'en prononçant ce discours, Cécile Duflot était, à ses yeux, tout à fait "dans son rôle. Elle est devant son parti et ses parlementaires. Elle est un ministre mais un ministre qui représente une sensibilité. Nous sommes une majorité de gouvernement, il ne peut pas y avoir d'alignement".

    Mercredi, M. Valls, qui a maintenu ses propos, avait été défendu par la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Cette dernière avait assuré qu'il avait le soutien du gouvernement.

    Jusqu'ici, seul le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait critiqué M. Valls. François Hollande devra sûrement trancher entre ses deux ministres dans un futur proche pour éviter que ce nouveau différend mine l'action du gouvernement. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, l'a bien compris, et a demandé, jeudi en fin d'après-midi, "solennellement" à au chef de l'Etat "de définir clairement sa ligne politique" sur les Roms.

    Lire notre décryptage "Roms : surenchère verbale et idées reçues"


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  • Hollande accueilli sous les sifflets à Florange

    • Home ECONOMIE Sociétés
      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 6 heures" data-original="le 26/09/2013 à 15:12" datetime="2013-09-26T15:12:31+02:00" itemprop="dateModified">le 26/09/2013 à 15:12</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 14 heures" data-original="le 26/09/2013 à 07:00" datetime="2013-09-26T06:00:00+01:00" itemprop="datePublished">le 26/09/2013 à 07:00</time>
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    <figure class="fig-photo"> Le président de la République, François Hollande, à son arrivée sur le site de Florange<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    VIDÉO - Quelques dizaines de salariés CGT et CFDT ont manifesté leur colère à l'égard du président de la République, François Hollande, à son arrivée sur le site de Florange.

     

    À peine arrivé, déjà sifflé. Le président de la République François Hollande a été accueilli sous les huées par les salariés d'ArcelorMittal, à Florange un an après sa première visite. A l'entrée du site, quelques dizaines de salariés CGT et CFDT, brandissant des drapeaux de leurs syndicats, ont hué et sifflé la voiture du chef de l'État. «C'est une trahison, il nous a trahis. A la limite, j'aurais préféré qu'il nous mente et qu'il ne vienne pas», a lancé Pascal Olivarez, syndiqué à la CFDT.

    Le président de la République doit rencontrer les politiques locaux mais également les syndicats et les salariés du site ArcelorMittal. Cette visite était une promesse de campagne. Elle se fait dans des conditions difficiles puisque les hauts-fourneaux, les derniers de Lorraine, sont toujours éteints. Et le resteront.

    En campagne électorale, le futur président de la République avait promis une loi forçant un industriel à vendre un site qu'il ne souhaitait pas conserver. Désormais adoptée, cette loi n'aurait sans doute pas empêché cette fermeture. Après un an de conflit entre le gouvernement et le géant de l'acier, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait finalement signé un compromis le 30 novembre 2012 en actant la fermeture définitive des hauts-fourneaux en contrepartie d'investissements massifs dans les laminoirs, la partie de Florange qu'ArcelorMittal souhaitait conserver.

    Le premier fabricant mondial d'acier s'est tenu scrupuleusement au respect des engagements pris à cette occasion. ArcelorMittal avait promis 180 millions d'euros d'investissement «afin d'assurer la pérennité du site». Au 12 septembre dernier, 93 millions d'euros étaient d'ores et déjà engagés pour des réalisations industrielles en 2013, 2014 et 2015.

    Le projet le plus emblématique porte sur la nouvelle ligne permettant de fabriquer de l'acier Usibor à Florange. Ce produit à destination de l'industrie automobile rencontre un grand succès car il permet d'alléger la structure des véhicules. La nouvelle ligne de Florange permettra à ArcelorMittal de doubler sa production d'ici à trois ans.

    Mesures de restructuration

    Le sidérurgiste a également investi dans d'autres sites, à Dunkerque, Fos-sur-Mer ou Saint-Chély-d'Apcher en Lozère. Sur ce site, 90 millions d'euros ont été dépensés afin de créer une nouvelle ligne de recuit permettant de produire des aciers très spécifiques destinés aux moteurs électriques des voitures.

    En ce qui concerne le programme de recherche visant à réduire les émissions de CO2, les avancées sont beaucoup plus modestes. En présentant les grands programmes de R & D récemment, des dirigeants d'ArcelorMittal n'ont pas dit un mot de LIS, le programme qui a succédé à Ulcos et qui devait permettre de créer un haut-fourneau expérimental sur le site. Interrogés, ils se sont contentés de préciser que «ce programme basé sur un partenariat public-privé est en cours de finalisation avec nos partenaires».

    Toutes ces mesures de restructuration portent aujourd'hui leurs fruits. «Actuellement, les hauts-fourneaux français - trois à Dunkerque et deux à Fos-sur-Mer - tournent à 98% de leur capacité», rassure Hervé Bourrier, directeur général d'ArcelorMittal France. Ce qui n'est toutefois pas suffisant pour rendre l'activité rentable dans l'Hexagone, en raison «d'un prix de l'acier encore trop faible». Alain Le Grix, responsable de l'activité distribution, convient cependant que «les prix se sont redressés ces derniers mois, même si la visibilité reste faible». Au final, Hervé Bourrier table sur un retour à l'équilibre l'année prochaine.


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  • Hausse de la TVA: «Il n'y a pas de raison que

    les prix des transports augmentent», dit Pierre Moscovici à «20 Minutes»

    Créé le 25/09/2013 à 18h41 -- Mis à jour le 25/09/2013 à 18h52
    Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, le 11 septembre 2013
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    Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, le 11 septembre 2013 ERIC PIERMONT / AFP

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    INTERVIEW – Le ministre de l’Economie revient pour «20 Minutes» sur le Budget 2014...

    Le projet de Budget 2014 a été rendu public ce mercredi. Avant de se rendre à Bruxelles ce jeudi pour y défendre les grandes lignes de ce projet de loi de finances, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici répond aux questions de 20 Minutes sur la fiscalité des ménages, la hausse de la TVA et l’avenir de l’équilibre budgétaire.

    Le président de la République François Hollande souhaitait une pause fiscale pour 2014. Pourtant, elle ne sera pas au rendez-vous pour les classes moyennes et les familles qui verront encore augmenter leurs impôts. Comment justifiez-vous ce choix?

    Le budget que présente le gouvernement pour l’année prochaine est tout entier tourné vers la croissance et l’emploi. Il prévoit un allègement d’impôt sur le revenu de près de 1 milliard d’euros, qui bénéficiera principalement aux classes moyennes: c’est inédit. Avec ce que l’on appelle le dégel du barème de l’impôt sur le revenu, nous réduisons l’imposition des Français dont les revenus n’ont pas augmenté et nous préservons les plus modestes; nous augmentons aussi le seuil de la décote, pour accompagner les ménages qui ont les plus faibles revenus. En supprimant des niches fiscales, qui rendent l’impôt injuste, nous contribuons à la réforme de notre système de protection et à la solidarité nationale: je pense par exemple à la majoration de 50% du complément familial pour les allocataires modestes et à la revalorisation de 25% de l’allocation de soutien familial.

    Vous communiquez sur des économies de l’Etat sans précédent. Or, il ne s’agit que d’un freinage de la hausse des dépenses. A quand une vraie baisse?

    Dès aujourd'hui! Les dépenses de l'Etat progressent spontanément de 7 milliards d’euros par an. Non seulement elles ne progresseront plus mais elles baisseront effectivement de 1,5 milliard d’euros en 2014 hors charge de dette et de pensions. C'est un total 8,5 milliards d’euros d'économies que nous réalisons au niveau de l'Etat. Et à l'échelle de toutes les administrations publiques, y compris de la sécurité sociale, cet effort représente 15 milliards d’euros d'économies. C'est un effort historique!

    La TVA passera à 5% sur les tickets de cinéma au 1er janvier, mais pas celle des transports qui augmentera de 7 à 10%. Cette mesure, qui va augmenter le coût des déplacements de millions de Français n’est-elle pas en totale contradiction avec l’objectif de réduction de la consommation d’énergie?

    Le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) bénéficiant au secteur du transport collectif sera supérieur à la hausse de TVA que ce secteur supportera. Il n'y a donc pas de raison que les prix augmentent. Au contraire. Le gouvernement reste par ailleurs très attaché au développement des transports publics. La mise en place de l'écotaxe poids lourds, l’introduction d’une composante «carbone» dans la fiscalité des énergies fossiles et le durcissement du malus pour les véhicules neufs très polluants en sont, pour 2014, trois illustrations.

    Avec 82,2 milliards d’euros de déficit public, ne craignez-vous pas que Bruxelles ne donne pas un avis favorable à votre budget 2014?

    Permettez tout d'abord de préciser les chiffres. Ce chiffre de 82,2 milliards d’euros inclut les 12 milliard d’euros du programme des investissements d'avenir dont les décaissements s'étaleront sur plusieurs années sans nécessairement affecter notre déficit public. En 2014, ce déficit atteindra 3,6 % de PIB ce qui est parfaitement conforme à la recommandation de la Commission européenne qui a reconnu les efforts sans précédents réalisés par ce gouvernement depuis mai 2012. Je rencontre le commissaire Olli Rehn ce matin même pour lui présenter plus en détail notre budget. Nous travaillons dans un climat de confiance.

    Le dernier budget à l’équilibre était présenté il y a presque 40 ans. Pouvez-vous faire la promesse que cela se reproduira enfin, d’ici la fin du quinquennat de François Hollande?

    Notre trajectoire est claire. Conformément aux engagements du président de la République, nous visons l'équilibre structurel des comptes publics, c'est-a-dire hors effet de la conjoncture, d'ici la fin du quinquennat. Nous poursuivrons donc notre effort, sans compromettre la croissance, mais en le faisant porter à partir de 2014 sur les seules économies en dépenses.

    Propos recueillis par Bertrand de Volontat et Mathieu Bruckmüller

    Plus d'informations sur ce sujet en vidéo


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  • François Hollande résolument offensif

    à la tribune de l'ONU

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-09-24T22:20:35+02:00" itemprop="datePublished">24.09.2013 à 22h20</time> | Par

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    <figure class="illustration_haut"> Discours de François Hollande lors de la 68e assemblée générale de l'ONU, le 24 septembre à New York. </figure>

    Ses conseillers, à la veille de l'ouverture de la 68e assemblée générale de l'ONU, avaient prévenu : il ne fallait pas en attendre de "scoop", ni de déclaration fracassante. Ni de sa part ni de celle des autres, d'ailleurs. C'est pourtant sur une ligne résolument offensive que s'est exprimé François Hollande, mardi 24 septembre, à la tribune des Nations unies, dans un discours dont le fil directeur fut "l'honneur de l'ONU d'agir là où les droits fondamentaux sont bafoués". Une ligne qu'il a déclinée en tous points, et d'abord sur le dossier syrien.

    "MESURES COERCITIVES"

    "La solution est politique", a-t-il bien sûr précisé. Passé en quelques semaines d'un rôle moteur, dans un scénario de frappes conjointes franco-américaines, à celui de grand absent des discussions entre la Russie et les Etats-Unis, M. Hollande a néanmoins argué des "blocages du conseil de sécurité" pour tenter de se repositionner dans un registre plus ferme. Prenant notamment soin de rappeler, afin d'atténuer le sentiment d'isolement laissé par la dernière séquence diplomatique, que la "pression" exercée au premier chef par la France et les Etats-Unis avait "produit de premiers résultats : une négociation est engagée pour la vérification" des stocks d'armes chimiques du régime de Damas.

    Le chef de l'Etat a maintenu "trois exigences" concernant la résolution en cours de négociation : que celle-ci "ouvre clairement la possibilité pour le conseil de sécurité de se saisir à tout moment de cette question des armes chimiques", qu'elle "puisse prévoir des mesures coercitives, c'est-à-dire sous chapitre VII, en cas de non respect des engagements par le régime syrien", et enfin, "que ceux qui ont commis ces crimes soient tenus pour responsables devant la justice".

    <figure class="illustration_haut"> La poignée de main entre le président français, François Hollande, et le président iranien, Hassan Rohani, en marge de la 68e assemblée générale de l'ONU, le 24 septembre à New York. </figure>

    Ecarté du cœur des tractations sur la Syrie, le président français, qui rencontrait quelques instants plus tard le président iranien, Hassan Rohani, a ainsi semblé contre-attaquer, en endossant sur de nombreux autres terrains la posture du lanceur d'alerte : "Le pire risque, c'est l'inaction, a-t-il martelé. La pire décision, c'est de ne pas en prendre. Le pire danger, c'est de ne pas le voir. La responsabilité de l'ONU, c'est d'agir." Se posant en réformateur de l'institution, le chef de l'Etat a ainsi proposé "qu'un code de bonne conduite puisse être défini entre membres permanents du Conseil de sécurité et qu'en cas de crime de masse ils puissent renoncer collectivement à leur droit de veto."

    S'appuyant sur l'exemple du Mali, qu'il avait brandi l'an passé à l'ONU et qu'il a mis à son crédit pour assurer que "des victoires sont possibles contre le terrorisme", il a ainsi lancé un nouveau "cri d'alerte" sur la République centrafricaine, exhortant l'ONU à confier un mandat à une force africaine, avant l'élargir son propos à la question de l'aide au développement et du réchauffement climatique. Entre succès de l'opération malienne et impuissance face à la crise syrienne, c'était bien le message qu'entendait délivrer François Hollande, pour sa deuxième intervention à la tribune des Nations unies : "La France prend toujours et sur tous les sujets ses responsabilités."

    Lire nos explications sur la situation en République centrafricaine : "La connotation religieuse de certaines violences récentes est très inquiétante"

    David Revault d'Allonnes
    Journaliste au Monde


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    Ayrault annonce 1.000 postes de stagiaires dans le secteur de l'insertion par l'emploi

    publié le 24/09/2013 à 17:32, mis à jour à 17:32    lien

    PESSAC, 24 sept 2013 - Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi le financement immédiat de 1.000 postes supplémentaires dans des associations ou entreprises d'insertion par l'emploi, une manière pour l'Etat de soutenir ceux qui "se battent en faveur des personnes les plus éloignées de l'emploi".

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    Visitant à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux, une entreprise de réinsertion par l'emploi qui recycle et revend de l'électroménager usagé, M. Ayrault a annoncé "un soutien financier de 25 millions d'euros supplémentaires" de l'Etat, pour permettre à ces entreprises d'"améliorer encadrement et formation des personnes sur le parcours de l'emploi".

    Cette dotation, a ajouté M. Ayrault, permettra à ces entreprises, associations ou chantiers d'insertion "d'accueillir dès les jours qui viennent 1.000 stagiaires supplémentaires".

    Le geste du gouvernement, a-t-il poursuivi, est un "signal fort" envers "ceux qui se battent en faveur des personnes les plus éloignées de l'emploi", "ceux qui ne baissent pas les bras" dans la bataille pour l'emploi, dans laquelle "tous les moyens, toutes les armes doivent être utilisés".

    Après avoir clôturé mardi les Journées parlementaires du Parti socialiste à Bordeaux, M. Ayrault, accompagné des ministres du Travail Michel Sapin et de l'Economie sociale et solidaire Benoît Hamon, a visité deux structures spécialisées dans l'insertion par l'activité économique.

    Il s'est d'abord rendu à Bordeaux au Garage Moderne, atelier associatif créé il y a 13 ans, au départ un endroit où des mécaniciens bénévoles aidaient des personnes à réparer leur voiture en leur apprenant à réparer, et aujourd'hui devenu une structure d'insertion par l'emploi avec 25 salariés, des ateliers auto, moto, vélo, scooter, des cycles de formation à la mécanique.

    Il s'est ensuite rendu à Pessac, sur le site girondin d'ENVIE, un réseau national d'entreprises d'insertion comptant 50 unités en France, spécialisé dans la rénovation et la revente d'électroménagers. Le site de Pessac a accueilli 400 personnes en accompagnement pour leur retour à l'emploi.

    Par

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