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    Affaire Leonarda : "Hollande vient de formuler

    une prime à la triche"

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    <time datetime="2013-10-19T15:33:53" itemprop="datePublished">Publié le 19-10-2013 à 15h33</time> - <time datetime="2013-10-19T16:59:32" itemprop="dateModified">Mis à jour à 16h59</time>

    La proposition du président d'un retour en France de Leonarda

    "seule" est dénoncée à gauche comme à droite, tandis qu'une

    nouvelle mobilisation est en cours à Paris.

     

     

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    Leonarda Dibrani et son père, à Mitrovica (Kosovo), le 18 octobre 2013. (AP/SIPA)

    Leonarda Dibrani et son père, à Mitrovica (Kosovo), le 18 octobre 2013. (AP/SIPA)

     

     

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    Leonarda Dibrani, l'adolescente rom expulsée au Kosovo, pourra poursuivre sa scolarité en France "si elle en fait la demande", a annoncé François Hollande, samedi 19 octobre. "Un accueil lui sera réservé", mais à "elle seule", a souligné le président. Sa famille ne devrait donc pas pouvoir regagner la France. Leonarda a aussitôt décliné l'offre, expliquant qu'elle ne voulait pas regagner ce pays sans sa famille.

    Alors que François Hollande a tenté de mettre un terme à l'intense polémique qui agite la France autour de cette affaire, notamment en confirmant le ministre de l'Intérieur Manuel Valls dans son rôle. Mais la main tendue du chef de l'Etat n'a pas suffi à calmer les esprits. Les réactions politiques et d'associations se sont multipliées, tandis qu'une nouvelle manifestation de lycéens est prévue samedi après-midi à Paris. 

    "Cruauté abjecte"

    Au sein même de la majorité, l'offre de François Hollande est critiquée. Le Premier secrétaire du PS Harlem Désir souhaite ainsi "que tous les enfants de la famille de Leonarda puissent finir leurs études en France". Il loue néanmoins la "décision d'humanité" du chef de l'Etat, qui "donne la possiblité à Leonarda de revenir en France pour y poursuivre son parcours d'intégration et de scolarisation". 

    "Fermeté dans l'application de la loi, clarification des règles en prohibant toute interpellation dans le cadre scolaire, prise en compte des situations humaines en permettant le retour de Leonarda si elle le souhaite", le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, salue lui dans un communiqué les "conclusions justes" tirées par François Hollande dans cette affaire.

    De son côté, le Parti de gauche dénonce "une cruauté abjecte" dans la décision du chef de l'Etat d'autoriser Leonarda à revenir en France sans sa famille. "La jeune collégienne est sommée par le Président de la République de choisir entre vivre en famille [5 frères et soeurs et ses parents, NDLR] ou revenir seule en France poursuivre ses études", déclare Danielle Simonnet, secrétaire nationale du Parti de gauche, qui avait demandé la démission de Manuel Valls après l'expulsion de France de la collégienne kosovare, dans un communiqué.

    François Hollande a commis une "grave faute politique et morale" en demandant "à une enfant de 15 ans de choisir entre la France et sa famille", renchérit le Parti communiste dans un communiqué. "Cet affront aux valeurs républicaines se double aujourd'hui d'un insupportable manquement à la convention internationale des droits de l'enfant, dont la France est signataire", souligne Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

    "Hollande ménage la chèvre et le chou"

    La méthode Hollande fait aussi réagir à droite. "Pour moi c'est une prime à la triche que vient de formuler le président de la République", assène le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi sur iTélé.

    François Hollande "ridiculise notre pays en renonçant à l'autorité de l'État par sa proposition d'accueillir Leonarda en dépit des décisions de justice", fustige le député UMP Eric Ciotti dans un communiqué. "Malheureusement, une nouvelle fois, François Hollande n'a pas su trancher entre toutes ces lignes politiques divergentes en matière d'immigration irrégulière", juge l'élu.

    "Hollande ménage, comme toujours, la chèvre et le chou. Ce n'est pas un Président mais un Hésitant qu'on a au sommet de l'Etat", tacle sur Twitter Geoffroy Didiersecrétaire général adjoint de l'UMP et fondateur du courant la Droite forte  : 

    Au centre droit, le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, critique une position "extrêmement dangereuse" et "incompréhensible tant en terme du respect de la loi que du respect de l'unité d'une famille".

    Le vice-président du Front National Florian Philippot pointe du doigt la position "ahurissante" de François Hollande. "Quelle est la légalité d'un tel retour, et cette décision fera-t-elle jurisprudence ? Comment envisager que cette fille vive seule en France sans un soutien public ? Cette décision sera en tout cas un signal extrêmement négatif qui va encourager l'immigration clandestine et compliquer les expulsions", déclare-t-il dans un communiqué.

    "Inhumain, indécent et illégal"

    Du côté des associations, La voix des Rroms a jugé d'une "indécence inacceptable" la proposition de François Hollande de laisser rentrer seule en France Leonarda. "Proposer à une enfant de 15 ans de quitter sa famille pour pouvoir construire sa vie dans le pays où cette enfant se sent chez elle, c'est inhumain, indécent et illégal", déplore l'association dans un communiqué. La voix des Rroms cite la Convention internationale des droits de l'enfant, qui "reconnaît à chaque enfant le droit de grandir dans sa famille" et estime que "l'indécence des autorités va jusqu'à violer les règles du droit international que la France a ratifiées".


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  • Hollande : Leonarda autorisée

    à revenir en France, mais seule

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-19T10:00:22+02:00" itemprop="datePublished">19.10.2013 à 10h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-19T13:53:25+02:00" itemprop="dateModified">19.10.2013 à 13h53</time>

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    L'arrêté de reconduite à la frontière de Leonarda Dibrani.

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    Dans une courte allocution télévisée, samedi 19 octobre, faisant suite à la remise du rapport de l'enquête administrative sur l'expulsion controversée de la collégienne Leonarda Dibrani, François Hollande a indiqué que l'adolescente pourrait poursuivre sa scolarité en France si elle en faisait la demande, mais que sa famille, dont les demandes d'asile ont été déboutées, ne pourrait pas suivre.

    "Si elle le demande, un accueil lui sera réservé, à elle seule", a insisté le président de la République, qui s'exprimait après une rencontre avec le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ainsi que les ministres de l'intérieur et de l'éducation, Manuel Valls et Vincent Peillon.

    "Je n'irai pas seule en France, je n'abandonnerai pas ma famille, a aussitôt réagi la jeune fille, qui se trouve au Kosovo depuis le 9 octobre. Je ne suis pas la seule à devoir aller à l'école, il y a aussi mes frères et mes sœurs", a déclaré Leonarda, 15 ans, qui est née en Italie. Sur ses cinq frères et sœurs, quatre sont nés en Italie et la petite dernière, âgée de 17 mois, en France.

    LES ARRESTATIONS DANS LE CADRE SCOLAIRE INTERDITES

    L'enquête administrative, ouverte mercredi et remise samedi matin à Manuel Valls, conclut que la reconduite au Kosovo de la famille Dibrani était conforme au droit mais que les forces de l'ordre n'avaient "pas fait preuve du discernement nécessaire" quant au contexte de l'arrestation de la collégienne, sur temps scolaire.

    "Il n'y a pas eu de faute, la loi a été respectée, mais il y a eu un manque de discernement", a répété François Hollande lors de son allocution. Le président reconnaît toutefois que "cette expulsion a suscité une légitime émotion, notamment au sein de la jeunesse". Rappelant les "valeurs fondamentales de la République" – le respect de la loi et le respect de l'école –, M. Hollande a annoncé par ailleurs qu'une "instruction" prohibant toute interpellation d'enfants dans le "temps scolaire – aussi bien à l'école, dans le cadre de sorties, ou dans les centres de loisirs" –, serait adressée aux préfets .

    Lire nos explications (édition abonnés) : "Comment l'Elysée veut clore l'affaire Leonarda"

    MANIFESTATIONS LYCÉENNES

    Manuel Valls a été vivement critiqué, notamment à gauche, pour les conditions d'interpellation de l'adolescente âgée de 15 ans, expulsée le 9 octobre vers le Kosovo avec sa famille après avoir été prise en charge par la police en pleine sortie scolaire. Sans attendre les résultats de l'enquête qui venait d'être lancée, Manuel Valls avait assuré dès mercredi que l'expulsion s'était déroulée "dans le respect du droit".

    Lire l'analyse : "La question de l'immigration trouble les consciences au PS"

    Des milliers de lycéens ont manifesté jeudi et vendredi pour réclamer le retour de la collégienne ainsi que de Khatchik Kachatryan, un élève arménien de 19 ans expulsé il y a une semaine, voire la démission du ministre. Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui s'est joint vendredi à la manifestation à Paris, a "exigé" le départ de Manuel Valls.


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  • Actualité > TopNews > Gad: le gouvernement va acquérir l'abattoir de Lampaul, selon un élu

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    Gad: le gouvernement va acquérir l'abattoir

    de Lampaul, selon un élu

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    <time datetime="2013-10-17T21:25:02" itemprop="datePublished">Publié le 17-10-2013 à 21h25</time> - <time datetime="2013-10-17T23:46:17" itemprop="dateModified">Mis à jour à 23h46    </time>
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    Le président de la communauté de communes de Landivisiau (Finistère), Georges Tigreat, a assuré jeudi dans un communiqué que le gouvernement avait décidé d'acquérir le site de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau via l'établissement Public Foncier de Bretagne.
(c) Afp

    Le président de la communauté de communes de Landivisiau (Finistère), Georges Tigreat, a assuré jeudi dans un communiqué que le gouvernement avait décidé d'acquérir le site de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau via l'établissement Public Foncier de Bretagne. (c) Afp

    Brest (AFP) - Le président de la communauté de communes de Landivisiau (Finistère), Georges Tigreat, a assuré jeudi dans un communiqué que le gouvernement avait décidé d'acquérir le site de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau via l'établissement Public Foncier de Bretagne.

    "Ce jeudi matin, le cabinet du Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, et le cabinet de M. Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l’Agroalimentaire, m’ont tous deux confirmé par téléphone que le gouvernement avait décidé d’acquérir le site lampaulais de Gad par le biais de l’établissement Public Foncier de Bretagne", affirme M. Tigreat. "Le site sera ensuite cédé à la collectivité", ajoute-t-il.

    Interrogés par l'AFP, les cabinets de M. Garot et du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll ont refusé de commenter l'information, renvoyant aux déclarations mercredi de M. Ayrault.

    "Sur le site de Lampaul-Guimiliau, par exemple, l’Etat favorisera la reconversion du site de l’entreprise Gad, notamment, comme elle l’a demandé, la cession du site à la communauté de communes de Landivisiau", avait déclaré le Premier ministre à l'issue d'une réunion d'urgence sur la Bretagne à Matignon.

    Selon M. Tigreat, les modalités de l'acquisition de l'abattoir seront précisées par le gouvernement "dans les tous prochains jours".

    L’établissement Public Foncier de Bretagne est un outil notamment chargé de réaliser, pour le compte des collectivités publiques, des acquisitions foncières.

    "Cette étape très attendue était vraiment indispensable pour envisager le redémarrage de l’activité à Lampaul-Guimiliau", se félicite le président de la Communauté de communes du pays de Landivisiau, dont fait partie Lampaul-Guimiliau, petit bourg de 2.000 habitants.

    Le tribunal de commerce de Rennes a validé le 11 octobre le plan de continuation présenté par la direction de la société d'abattage et de découpe de porcs Gad SAS- le seul présenté aux juges -, entérinant la suppression de 889 emplois, principalement à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau sur un total de 1.700.


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  • Affaire Leonarda : la circulaire "précisée"

    si le rapport le recommande

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    L'Élysée a déclaré que la circulaire ministérielle pourrait être précisée pour éviter l'intervention des forces de l'ordre dans le cadre de l'école mais aussi du temps scolaire, si le rapport d'enquête le recommande.

    Si le rapport d'enquête sur les "conditions d'éloignement" d'une collégienne kosovare, Leonarda Dibrani, le "recommandait", la circulaire de 2012 relative à l'admission exceptionnelle au séjour des personnes étrangères en situation irrégulière pourrait être "précisée" pour sanctuariser non seulement l'école mais aussi "le temps de la vie scolaire", a annoncé l'Elysée à l'AFP, ce jeudi 17 octobre.

    Leonarda, une Rom kosovare de 15 ans qui vivait à Levier (Doubs) et faisait l'objet avec ses parents et ses cinq frères et sœurs d'une obligation de quitter le territoire après que la famille a été déboutée de ses demandes d'asile, a été expulsée le 9 octobre vers le Kosovo. L'adolescente a été remise à la police alors qu'elle participait à une sortie scolaire.

    Jean-Marc Ayrault a répété ce jeudi que le gouvernement prendrait ses "responsabilités" au vu des résultats, attendus vendredi, de l'enquête administrative ouverte sur les circonstance de l'interpellation de Leonarda. A l'Elysée, on juge par ailleurs "inacceptables certaines attaques" formulées contre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls dans cette affaire et notamment les appels à sa démission.

    Le Parti de gauche, coprésidé par Jean-Luc Mélenchon, a "exigé" mercredi la démission de Manuel Valls, fustigeant un "acte ignoble" du ministre de l'Intérieur.  


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  • Dernière modification : 17/10/2013 

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    Après Leonarda, Khatchik,

    l'autre expulsion litigieuse

    Après Leonarda, Khatchik, l'autre expulsion litigieuse
    © Douglas Herbert, FRANCE 24

    L'expulsion d'un Arménien de 19 ans, Khatchik Kachatryan, samedi 12 octobre, provoque de nouveaux émois, alors que la décision d'expulser une collégienne kosovare ne finit pas d'embraser la rue et la classe politique.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Après l’affaire Leonarda, c’est l’expulsion de l’Arménien, Khatchik Kachatryan, qui mobilise les lycéens. Le jeune homme de 19 ans a été expulsé samedi 12 octobre  vers l’Arménie, après trois semaines de détention administrative.

    Scolarisé dans un lycée professionnel du XVIIIe arrondissement, Khatchik est arrivé en France en 2011 avec son père - accusé d’activisme politique en Arménie -, sa mère et sa sœur. Leurs demandes d'asile politique ont été rejetées en mars 2012, décision confirmée en janvier 2013, après un recours administratif.

    Khatchik s’est fait arrêté le 19 septembre pour vol à la tire dans le centre commercial des Halles, à Paris. Sans papier, le jeune homme a été envoyé au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes.

    Service militaire obligatoire

    Suite à la mobilisation d’une trentaine d’élèves et d’enseignants de son lycée, et de militants de Réseau d’éducation sans frontière (RESF), une première tentative d’expulsion a échoué le 10 octobre. Les passagers, ralliés à leur cause, ont protesté et le pilote a refusé de décoller. Débarqué pour cette fois, Khatchik a finalement décollé deux jours plus tard.

    Selon RESF, Khatchik Kachatryan a été assigné à résidence dans son village d’origine, dès son arrivée en Arménie, pour avoir échappé au recensement militaire, obligatoire pour les Arméniens âgés de 18 ans.

    Relâché le 15 octobre, il devrait effectuer ses deux ans de service militaire début novembre. RESF estime, que le jeune homme encourt des risques réels face à d'éventuelles "opérations de guerre". En cas d’insoumission, Khatchik risquerait trois à cinq ans de prison.

    Mobilisation parisienne jeudi

    Tandis que des milliers de lycéens se sont mobilisés dans les rues de Paris, jeudi, pour protester contre l’expulsion d’élèves étrangers, le député-maire socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, a rendu public la veille, un courrier à Manuel Valls, dans lequel il demande au ministre de l'Intérieur de "réétudier le dossier" de Khatchik.

    Khatchik Khachatryan est le cinquième jeune majeur scolarisé à être expulsé, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir au printemps 2012, affirme RESF. Sa famille, elle, est toujours sur le sol français.


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