• 1986 : un trou dans la couche d'ozone est découvert au pôle Nord

    3 février 2013 à 06:00 (Mis à jour: 3 mars 2013 à 06:00) lien 
    Image satellite publiée le 28 avril 2010 par la Nasa montrant la hausse des températures dans l'Arctique entre 1981 et 2008.
    Image satellite publiée le 28 avril 2010 par la Nasa montrant la hausse des températures dans l'Arctique entre 1981 et 2008. ( © AFP Nasa Image)
    Par HERVÉ MARCHON

    Il y a 27 ans, Libération publiait son premier article sur les bouleversements du climat. On parlait de «trou dans la couche d’ozone» et «d’effet de serre». L’expression «réchauffement climatique» n’existait pas (on parlera deux ans plus tard de «réchauffement atmosphérique»).
    Une archive de Libération en prélude à notre enquête, lundi, sur la ruée économique et industrielle en Arctique dégagé des glaces.

    Menaces sur l'ozone dans la stratosphère

    La communauté scientifique s'inquiète de la dégradation de la haute atmosphère au-dessus des pôles. Si l'ozone continue à se réduire, les rayons ultraviolets risquent de menacer les hommes dans quelques décennies, et de bouleverser complètement le climat de la planète.

    Une archive de Libération du 28 octobre 1986

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  • L'astéroïde Apophis va frôler la Terre ce mercredi

    Créé le 08/01/2013 à 20h54 -- Mis à jour le 08/01/2013 à 21h32
    L'astéroïde Apophis
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    L'astéroïde Apophis HO / NASA/JPL UH/IA / AFP

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    SCIENCES - L'astéroïde Apophis passera à «seulement» 14,4 millions de kilomètres de notre planète...

    Un astéroïde baptisé Apophis va se rapprocher de la Terre ce mercredi et passer à «seulement» 14.4 millions de kilomètres de nous ont révélé ce mardi des astronomes, comme l'explique le quotidien britannique le Guardian.

    Découvert en 2004, le rocher spatial mesure plus de 270 mètres de diamètres, soit l'équivalent de trois terrains de football.

    Apophis menacera trois fois

    Il devrait revenir à proximité de notre planète en 2029 et 2036, selon les astronomes.

    Les scientifiques avaient même, dans un premier temps, envisagé une collision. Une hypothèse dont le risque avait été évalué à une chance sur 45 (soit 2,7%), avant que le risque soit écarté. Selon les calculs de la Nasa effectués en 2009, Apophis ne passera qu'à 22.208 kilomètres de la Terre en 2029, la distance la plus faible jamais observée, mais l'impact sera évité.

    D'autres scientifiques estiment encore qu'il y a une chance sur 250.000 pour que la collision fatale avec l'astéroïde intervienne en 2036, alors qu'Apophis passera à nouveau à proximité de la planète bleue.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, vous pourrez suivre en direct le passage d'Apophis sur le site Slooh.com, à partir d'1h du matin en France.

    A.D.

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  • 20 novembre 2012 - 18H55  lien

     

    Planck détecte deux amas de galaxies reliés par un "pont" de gaz chaud

    Le télescope spatial Planck a découvert, pour la première fois de façon probante, un

    Le télescope spatial Planck a découvert, pour la première fois de façon probante, un "pont" de gaz chaud reliant une paire d'amas de galaxies, a annoncé mardi l'Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué.

    AFP - Le télescope spatial Planck a découvert, pour la première fois de façon probante, un "pont" de gaz chaud reliant une paire d'amas de galaxies, a annoncé mardi l'Agence spatiale européenne (ESA) dans un communiqué.

    Les astronomes ont détecté un filament de gaz connectant les deux amas de galaxies Abell 399 et Abell 401 sur plus de 10 millions d'années-lumière, à une température de l'ordre de 80 millions de degrés celsius.

    Le satellite Planck a été lancé en 2009 pour analyser le rayonnement fossile laissé par le Big Bang voici plus de 13 milliards d'années.

    Ses résultats confirment de précédentes données du satellite d'observation des rayons X XMM-Newton de l'ESA, suggérant la présence de gaz chaud, non seulement à l'intérieur des amas de galaxies, mais également entre eux. Le signal n'était alors cependant pas suffisant pour conclure à une véritable détection.

    Les résultats de Planck reposent sur l'observation de l'empreinte caractéristique laissée par le gaz chaud sur le rayonnement fossile, phénomène connu sous le nom d'"effet Sunyaev-Zel'dovich", du nom de ses découvreurs.

    Cet effet a déjà été utilisé par Planck pour détecter les amas de galaxies eux-mêmes, mais il fournit également un moyen de détecter de faibles filaments de gaz qui pourraient connecter les amas entre eux.

    Dans l'Univers primordial, des filaments de matière gazeuse auraient envahi le cosmos dans une toile géante, avec des amas se formant dans les noeuds les plus denses.

    Une grande partie de ce gaz n'a toujours pas été détectée, mais les astronomes pensent pouvoir le trouver entre les amas de galaxies en interaction, là où les filaments sont compressés et chauffés, les rendant plus faciles à repérer.


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  • Qui seront les derniers habitants de la Terre ?

    Il y a ceux qui croient la fin du monde proche et attendent le 21 décembre dans la longue tradition des annonceurs d'apocalypse qui, de mémoire d'homme, se sont tous trompés... Et il y a ceux qui se disent que la vie sur Terre en a pour plus longtemps que cela. Suite à mon billet du 31 octobre, intitulé "Une planète avalée par son étoile peut-elle survivre ?", plusieurs lecteurs se sont interrogés non pas tant sur le jour de la disparition physique de notre planète, qui sera probablement engloutie dans un Soleil métamorphosé en géante rouge, mais sur l'époque à laquelle la vie y prendra fin. En effet, comme certains l'ont bien noté dans les commentaires, la luminosité croissante de notre étoile vieillissante se traduira, bien avant la phase "géante rouge" par une hausse inéluctable de la température terrestre, ce qui enclenchera une série de mécanismes fatals pour les organismes vivants, comme par exemple l'évaporation des océans. D'où la question : qui seront les derniers habitants de la Terre et combien de temps résisteront-ils ?

    Le sujet est passionnant, qui mêle astronomie, géophysique et biologie. Dans un article à paraître dans l'International Journal of Astrobiology, une équipe britannique fait l'ébauche d'un scénario au long cours. Partons donc du Soleil, car si c'est lui qui a permis à la vie de s'épanouir sur Terre en lui donnant de l'énergie, c'est aussi lui qui sera responsable de sa disparition. Parce que, d'une manière un peu ironique, il lui donnera bientôt trop d'énergie. En vieillissant, le cœur de notre étoile, déjà très chaud, monte en température. Précisons d'emblée que cela n'a aucun lien avec le réchauffement climatique puisque l'augmentation de la luminosité solaire est un phénomène très lent. On estime ainsi qu'à l'origine, il y a 4,5 milliards d'années, la luminosité du Soleil était égale à 70 % de sa valeur actuelle. Soit une hausse de 8 % par milliard d'années. Il faudra donc attendre des dizaines de millions d'années, voire davantage, pour que le phénomène décrit plus haut commence à jouer de manière significative sur les températures terrestres.

    Ce réchauffement aura plusieurs conséquences, notamment une plus grande évaporation de l'eau présente à la surface de la planète et une augmentation de l'effet de serre (la vapeur d'eau est un gaz à effet de serre). Dans un milliard d'années, l'évaporation rapide des océans sera en marche. Le phénomène aura pour corollaire l'arrêt progressif de la tectonique des plaques car c'est l'eau des océans qui sert de lubrifiant dans le glissement des plaques les unes par rapport aux autres. Or ces mouvements tiennent un rôle important dans le cycle du carbone sur Terre : les roches qui y sont englouties libèrent leur carbone, lequel remonte à la surface sous la forme de CO2 via le volcanisme. On pourrait se dire que le ralentissement de ce cycle est une bonne chose puisque le dioxyde de carbone est aussi un gaz à effet de serre. Mais ce serait oublier qu'il s'agit surtout du... carburant de la photosynthèse des plantes, qui est le mécanisme essentiel par lequel l'énergie du Soleil est transmise à bon nombre d'êtres vivants. C'est donc par la disparition progressive des plantes que commencera le chant du cygne de la vie sur Terre.

    De moins en moins de végétaux, cela signifie évidemment une démolition de la chaîne alimentaire – puisque les plantes en sont la base dans la plupart des écosystèmes – mais aussi une asphyxie à prévoir pour les animaux, avec une production d'oxygène quasiment en panne (le phytoplancton, les micro-algues et les cyanobactéries devraient continuer à produire pendant 100 millions d'années). On s'aperçoit ainsi qu'à partir d'un simple surplus d'énergie solaire, c'est toute la composition de l'atmosphère qui est chamboulée. Qui seront les premières victimes de cette pénurie d'aliments et d'oxygène ? Les animaux à sang chaud et en premier lieu les mammifères. Même si les vertébrés ectothermes présentent une meilleure tolérance à la chaleur, leur résistance ne devrait pas durer très longtemps non plus. Ainsi, les amphibiens et les poissons d'eau douce auront du mal à survivre aux pénuries croissantes d'eau. Chez de nombreux reptiles, un autre phénomène entrera en ligne de compte car c'est la température lors de l'incubation qui détermine souvent le sexe des embryons. On comprend aisément que si tous les individus naissent avec le même sexe, la perpétuation des espèces ne soit plus garantie... Chez les animaux, les invertébrés seront donc probablement les plus résistants – on connaît par exemple des espèces de coléoptères qui parviennent à vivre par plus de 50°C.

    Il est néanmoins fort probable que les champions de la survie sur une Terre stérile et sans océans ne seront pas des organismes pluricellulaires. Apparus les derniers, ils partiront les premiers, complexité rimant dans leur cas avec fragilité. Bactéries et archées, qui les ont précédés, ont toutes les qualités pour durer plus longtemps, notamment une grande capacité d'adaptation et de survie dans un environnement physique et chimique hostile pour des organismes tels que les mammifères. Quand la planète cessera d'être habitable pour nous, elle continuera de l'être pour quantités de micro-organismes, à commencer par ceux qui vivent dans les profondeurs du sol.

    Mais même à la surface, estiment les auteurs de l'étude, des "niches" devraient subsister pour ces êtres vivants, à condition qu'il s'agisse d'extrêmophiles, ces champions des conditions extrêmes, capables de supporter de très hautes températures, des milieux acides ou alcalins ou très chargés en sel. Il faudra aussi qu'ils soient capables de se protéger des rayons ultra-violets du Soleil car la couche d'ozone ne sera plus là pour le faire. Dans le "meilleur" des cas, celui où l'axe de rotation de la Terre sera encore plus incliné voire complètement couché sur le plan dans lequel notre planète se déplace, il se peut que, en région polaire, de l'eau reste prisonnière de grottes à la température plus "fraîche" que celle régnant sur le reste du globe. Des grottes qui seront les ultimes abris de la vie. Mais y compris dans cette éventualité optimiste, il arrivera un moment où, en raison d'un effet de serre galopant, la Terre atteindra et dépassera les 150° C de température moyenne. Il est probable, disent les chercheurs britanniques, que même les formes les plus résistantes de vie disparaîtront dans ces conditions. Cela devrait se produire dans 2,8 milliards d'années.

    Pour le moment, ce genre d'études a surtout son utilité... pour les astrobiologistes, les scientifiques qui explorent les autres systèmes solaires à la recherche de la vie. Leur Graal consistera à dénicher, autour d'une étoile plus ou moins analogue à notre Soleil, une planète de la taille de la Terre gravitant dans la zone d'habitabilité de cette étoile, c'est-à-dire sur une orbite assez proche pour que l'eau, à la surface de la planète, soit liquide, mais aussi suffisamment éloignée pour qu'un effet de serre dévastateur ne la transforme pas en Vénus, où règne une température moyenne de plus de 450°C, résultat d'un effet de serre monstrueux. Mais même si le Graal est atteint, encore faudra-t-il déterminer l'âge de l'étoile en question : un système solaire trop jeune risquerait de ne pas avoir eu le temps d'y développer la vie (sur notre planète, cela a pris plusieurs centaines de millions d'années pour les organismes unicellulaires et deux milliards et demi d'années pour les pluricellulaires) tandis qu'un système trop âgé pourrait être synonyme d'extinction généralisée des êtres vivants. La zone d'habitabilité est un bon critère mais il faut en connaître les limites et en particulier sa date de péremption !

    Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)


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  • Koshik, l'éléphant d'Asie qui parle coréen en imitant ses gardiens

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    Emmanuel Perrin, publiée le 01 novembre 2012
    L'équipe enregistre Koshik, l'éléphant qui parle coréen dans son zoo (Stoeger et al., Current Biology).

    Dans son zoo sud-coréen de Everland, Koshik s'est mis à répéter certains mots prononcés par ses gardiens et dresseurs. L'animal déjoue les contraintes de son anatomie en plaçant sa trompe dans sa bouche, ce qui lui permet de produire des sons à la bonne fréquence. Cinq mots sont même clairement reconnaissables par les oreilles coréennes.

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    Après le béluga NOK, voici l’éléphant d’Asie Koshik. C’est décidément au tour des animaux les plus imposants de jouer les perroquets et d’imiter la voix humaine. Mais le pachyderme, qui vit dans un zoo de Corée du Sud, surpasse son camarade cétacé et parvient à prononcer plusieurs mots distincts en coréen. Ce phénomène est très surprenant car il est à l’origine spontané, comme l'explique l'étude dans le numéro du 1er novembre de la revue Current Biology.

    Une équipe allemande a soumis ces sons à des Coréens pour voir s’il s’agissait de vrais mots ou de vagues imitations. Les tests ont été parfaitement concluants et le vocabulaire de l’éléphant comprend cinq mots qui lui sont souvent adressés par le personnel du zoo. On retrouve ainsi "annyong" (bonjour), "anja" (assis!), "aniya" (non), "nuo" (couché!), et "choah" (bien, bravo). L’animal prononce par contre ces mots sans qu’ils n’aient de rapport avec ses actes. Ainsi il ne salue pas particulièrement les gens d’un "annyong", ni ne refuse en disant "aniya".

    Une trompe qui trompe le larynx

    Plusieurs cas où des éléphants imitent des bruits sont connus, mais il s’agissait surtout de vrombissements de camions. Ces sons très graves rentrent davantage dans les fréquences habituelles des éléphants. Un cas où un éléphant d’Asie aurait aussi imité des mots en russe et en kazakh a été signalé dans un zoo du Kazakhstan, mais n’a jamais été confirmé. D’ailleurs les éléphants sont-ils capables de produire des sons semblables aux nôtres ? A la base non.

    Avec leur lèvre supérieure fusionnée à leur nez pour former leur trompe, les éléphants ne peuvent tout simplement pas articuler certaines voyelles. Leur larynx est également particulièrement large et les cantonne à des sons très graves. Mais Koshik a trouvé une solution : il produit ces sons quand il glisse sa trompe dans sa bouche. Il devient ainsi capable de produire des sons de l’ordre de 120 Hertz, proches du langage humain.

    Un éléphant né en captivité

    "La parole humaine a deux aspects importants comme base: la hauteur et le timbre, explique Angela Stoeger de l’université de Vienne. Curieusement, l’éléphant Koshik est capable de faire concorder les deux à la fois : il peut imiter la voix humaine avec précision et régularité ainsi que la hauteur de la voix de ses dompteurs. C’est remarquable si on prend en compte sa grande taille, son long canal vocal et d’autres différences anatomiques entre les éléphants et les humains."

    Koshik est né en captivité en 1990 et a été transféré au zoo sud-coréen d’Everland en 1993. S’il était en compagnie de deux femelles à ses débuts, il s’est retrouvé sans compagnie pachydermique de 1995 à 2000. Il a alors été dressé pour obéir à divers ordres et c’est en 2004 que le personnel du zoo a remarqué que l’éléphant d’Asie les imitait. C’était à l’approche de sa maturité sexuelle, marquée sept mois plus tard par l’apparition de son premier musth.

    Il s’agit d’une sorte de rut pendant lequel les mâles sécrètent une forme de goudron au niveau de leurs tempes et sont extrêmement agressifs à cause de leur taux de testostérone, qui peut être jusqu’à soixante fois plus élevé que la normale.

    Renforcer un lien social

    Beaucoup d’éléphants sont exposés quotidiennement à la parole humaine mais ne se mettent pas pour autant à l’imiter. "Nous pensons de Koshik a commencé à adapter ses vocalisations à ses compagnons humains pour renforcer leurs liens sociaux, continue Angela Stoeger. Un tel phénomène a déjà été constaté chez d’autres espèces capables d’imiter la voix, mais les cas où cela a lieu entre des espèces différentes restent très particuliers."

     

     

    Quand un béluga se met à imiter les conversations humaines

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    Emmanuel Perrin, publiée le 22 octobre 2012   lien
     
    Un béluga de l'aquarium de Valence en Espagne. Crédit: Carquinyol.

    Sans avoir été entrainé pour cela, Noc, un béluga de San Diego, a commencé à produire des sons proches d'une conversation humaine. Les chercheurs se sont alors mis à le récompenser afin de pouvoir l'étudier. Il s'avère que le cétacé doit produire un effort particulier pour émettre des sons de l'ordre de 200 à 300 Hertz alors que son espèce communique à de bien plus hautes fréquences.

    Le béluga est-il le perroquet des mers polaires ? Une équipe de chercheurs de San Diego a annoncé le 23 octobre dans la revue Current Biology avoir travaillé pendant des années sur un béluga nommé Noc, qui s’est spontanément mis à imiter la voix humaine. Un plongeur de l’équipe aurait été surpris d’entendre quelqu’un lui demander de sortir du bassin où se trouvait l’animal. Les chercheurs ont fini par comprendre que le son qui ressemblait au mot anglais "out!" provenait en fait du cétacé.

    Plusieurs cas de bélugas qui émettent dans la nature des sons étranges avaient déjà été rapportés, mais aucun n’avait été enregistré. Noc est le premier cas connu en captivité. Les chercheurs s’occupaient de lui depuis sept ans quand il s’est mis à émettre spontanément des sons proches du langage humain.

    S’ils peuvent induire en erreur et ressembler à une conversation à distance, ces sons ne forment pas de mots reconnaissables. Les bélugas ne produisent en effet pas de sons avec leur larynx comme les humains, mais avec leur système nasal qui leur fait normalement produire des sons bien différents. Le béluga a rapidement été récompensé afin qu’il continue à émettre ces cris et que le phénomène puisse être étudié.

    Un véritable effort

    Il a été mesuré que Noc faisait un effort particulier pour augmenter la pression au niveau de ses naseaux, afin de produire des sons de l’ordre de 200 à 300 Hertz. "Nos observations montrent que le cétacé doit modifier sa mécanique vocale afin de produire des sons qui ressemblent à la parole, explique Sam Ridgway de la National Marine Mammal Foundation de San Diego. Un effort aussi évident indique qu’il cherchait à créer un contact."

    L’animal partageait pourtant son espace avec des dauphins et des femelles de son espèce, il n’était donc à priori pas contraint par la solitude à pousser ces cris. Noc a produit ces sons pendant quatre ans puis, une fois arrivé à maturité, il a complètement arrêté. Il n’est pas devenu muet pour autant, mais n’a plus émis que les sons habituels des bélugas. Hélas, Noc est mort il y a cinq ans après 30 années de vie de béluga.


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