•  

    Le "fait religieux" en entreprise : plus d'un quart

    des DRH y sont confrontés

    le Mercredi 29 Mai 2013 à 10:50
    lien
    Lecture
     
    Partager

    Plus d'un quart (28%) des DRH interrogés par Randstad et l'Observatoire du fait religieux en entreprise, de Science Po Rennes, sont confrontés à des questions liées aux pratiques religieuses au travail. Si la question ne pose pas de problème majeur, 41% des spécialistes des ressources humaines estiment que ce thème va monter dans années à venir.

    Prière sur le lieu de travail © Maxppp

    Le fait religieux en entreprise n'est pas une question marginale : plus du quart (28 %) des managers RH interrogés par l'Observatoire du fait religieux en entreprise, de Science Po Rennes, et Randstad, ont déjà été confrontés à des questions liées au fait religieux dans leur entreprise. Si très peu de cas (6 %) conduisent à des blocages, près de la moitié des cadres RH interrogés (41 %) pensent que cette question va devenir problématique dans un futur proche. Une large majorité (80 %) des managers disent ne pas ressentir de malaise particulier sur les questions liées au fait religieux. Toutefois, ces mêmes questions influencent la façon de manager de près d'un manager sur deux (42 %).

    Le "mismatch", un phénomène mondial

    C'est un phènomène mondial. On appelle ça le "mismatch", c'est à dire l'inadéquation grandissante entre les demandes des employeurs et les compétences disponibles sur le marché du travail. Et ça se combine avec un chômage de masse persistant. Selon Manpower, qui publie ce baromètre, le mismatch est la combinaison du vieillissement de la population, et donc de la disparition sur le marché de certaines compétences, et de l'arrivée d'une jeunesse mal préparée au marché du travail. En 2008, 30% des employeurs interrogés par Manpower disaient avoir du mal à recruter; En 2013, ils sont 35%.


    votre commentaire
  • Société

    Anti-mariage gay : la plupart des interpellés du week-end remis en liberté

    <time datetime="2013-05-28T18:12:33.985843+02:00" itemprop="datePublished">28 mai 2013 à 18:12</time>

    Lors des affrontements aux Invalides, dimanche 26 mai 2013, entre opposants au mariage homosexuel et forces de l'ordre.

    Lors des affrontements aux Invalides, dimanche 26 mai 2013, entre opposants au mariage homosexuel et forces de l'ordre. (Photo Pascal Rossignol. Reuters)

    Retour sur Quelque 350 personnes avaient été placées en garde à vue samedi et dimanche. Une poignée passera en comparution immédiate, entre mardi et mercredi.

    Retour à la liberté pour la plupart des quelque 350 personnes interpellées ce week-end à l’issue de la mobilisation des anti-mariage gay. Mardi après-midi, seules vingt d’entre elles demeuraient en garde à vue. Toutes avaient été interpellées lors des violents affrontements qui ont secoué l’esplanade des Invalides dimanche soir. De source judiciaire, certains devraient passer mercredi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris pour «violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique». En cause : des jets de projectiles sur les CRS et gendarmes mobiles.

    Quatre autres interpellés du week-end passaient ce mardi après-midi en comparution immédiate. Une personne arrêtée samedi sur les Champs-Elysées, accusée d’entrave à la circulation et de non-dispersion après sommation des forces de l’ordre, une personne pour port d’arme prohibée (une arme blanche) et outrage. Les deux dernières comparutions immédiates concernent des opposants au mariage gay, qui manifestaient lundi devant le lycée Buffon, dans le XVe arrondissement de Paris, et qui ont été interpellées en possession de couteaux.

    A lire Aux Invalides, des casseurs d’extrême droite, entre autres...

    Parallèlement, 19 personnes ont été déférées à la mi-journée pour l’occupation du siège du Parti socialiste, dimanche. Dans l’attente d’un placement sous contrôle judiciaire, comme l’a requis le parquet, elles seront jugées le 25 juillet pour violation de domicile. Ces militants appartiennent à la mouvance identitaire.

    Le gros des interpellés a donc été remis en liberté, écopant d’un simple rappel à la loi. 159 personnes ont ainsi été relâchées lundi. Les faits reprochés étaient plutôt minimes : non-dispersion à l’issue de sommations des forces de l’ordre. Au parquet de Paris, on explique néanmoins que de futures procédures judiciaires pourraient être entamées si les enquêteurs parviennent à exploiter les photos et bandes vidéo produites dimanche soir.


    votre commentaire
  • 26 mai 2013 - 18H04  lien

    Manif anti-mariage homo: 150.000 personnes selon la préfecture de police
     
     

    AFP - La manifestation anti-mariage homosexuel a rassemblé à Paris 150.000 personnes, a indiqué dimanche la Préfecture de police de Paris.

    La manifestation distincte organisée dans le centre de Paris par l'institut Civitas, proche des catholiques intégristes, a quant à elle rassemblé 2.800 personnes, a ajouté la même source.


    votre commentaire
  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Mariage gay : Barjot renonce "en l'état actuel des choses"

    à manifester dimanche

    LE MONDE | <time datetime="2013-05-24T14:00:22+02:00" itemprop="datePublished">24.05.2013 à 14h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-24T16:58:28+02:00" itemprop="dateModified">24.05.2013 à 16h58</time>

    Par

    lien 

    Partager google + linkedin

    <figure class="illustration_haut">

    Frigide Barjot place Bellecour, à Lyon, dimanche 5 mai.

    </figure>

    Frigide Barjot, porte-parole de La Manif pour tous, a fait savoir vendredi à 14 heures qu'"en l'état actuel des choses", elle ne pensait pas se rendre à la manifestation contre le mariage homosexuel organisée dimanche, tout en précisant que sa décision n'était pas "définitive". "Aujourd'hui, je n'ai pas de garantie de ne pas être empêchée de parler", explique-t-elle, ajoutant que des "gens violents" lui ont fait parvenir des SMS disant : "Tu ne parleras pas d'union civile". Frigide Barjot estime en effet qu'il faudrait remplacer la loi Taubira par un contrat d'union civile n'ouvrant pas le droit à l'adoption. Une position qui divise le collectif Manif pour tous.

    Plus tôt dans la journée, celle qui avait déjà fait part de ses hésitations, avait pourtant déclaré au Monde qu'elle devrait finalement rejoindre l'un des trois cortèges prévus dans les rues de la capitale. "Je ne veux pas laisser des centaines de milliers de personnes dans un sentiment d'abandon", nous avait-elle dit. "Mais, comme nous ne voulons pas être des ferments de violence, si notre présence et notre point de vue suscitent des perturbations, si notre liberté de parole sur le podium n'est pas respectée, nous ne resterons pas", avaitt-elle précisé, inquiète que La Manif pour tous (LMPT) ne se transforme en "manif de la droite dure".

    Recevant depuis plusieurs semaines des menaces de la part de groupuscules d'extrême droite, Frigide Barjot, l'une des principales initiatrices du mouvement de contestation lancé il y a neuf mois, avait obtenu jeudi une protection officielle. "Il y a plusieurs personnalités qui reçoivent des menaces. A la fois ceux qui sont favorables au mariage pour tous et, depuis quelques jours, nous constatons qu'un certain nombre de personnes comme Frigide Barjot reçoivent des menaces", a affirmé Manuel Valls, vendredi matin sur France Info. Le ministre de l'intérieur a déclaré envisager une "interdiction" du Printemps français. Cette association en pointe dans la contestation a désigné dans un communiqué des "cibles".

    Lire aussi : L'interdiction du Printemps français envisagée

    UNE TONALITÉ DURE

    Mais au-delà des questions de sécurité, ce sont aussi des dissensions au sein du collectif Manif pour tous qui ont suscité les tensions de ces dernières semaines. Mises stratégiquement sous le boisseau depuis le début de la mobilisation, les différences de points de vue au sein du collectif ont resurgi après le vote de la loi, le 23 avril. Frigide Barjot a alors remis en avant la nécessité de remplacer la loi Taubira par un contrat d'union civile n'ouvrant pas le droit à l'adoption. "C'est la seule alternative apaisée à la loi", selon elle.

    Cette approche est contestée avec force par une partie plus conservatrice du collectif, axée sur le retrait pur et simple de la loi, et qui a adopté ces derniers jours une tonalité dure. L'un des groupes régionaux les plus actifs dans ce sens est celui de Lyon. A tel point que les partisans de Frigide Barjot y sont interdits de réunion. Rien d'étonnant puisqu'il est sous la pression constante du Printemps français local, composé de militants d'extrême droite dure issu des Jeunesses nationalistes, de l'Œuvre française (pétainistes), de Rebeyne (la branche lyonnaise du Bloc identitaire). Les policiers estiment que la mouvance réunit entre 100 et 200 personnes.

    "PRÊTE À PASSER SOUS LE CHAR"

    L'aile conservatrice de La Manif pour tous a caressé le projet ces derniers temps d'évincer Frigide Barjot pour la remplacer par une personnalité issue de ses rangs. Les durs lyonnais avaient même leur candidat qui a fait long feu.

    L'aile conservatrice semble vouloir, au final, porter son choix sur la présidente de La Manif pour tous, Ludovine de La Rochère. Cette ex-directrice de la communication de la Fondation Lejeune s'est ainsi déclarée "prête à passer sous le char de Tiananmen" pour s'opposer à la loi Taubira dans un entretien au site d'extrême droite Nouvelles de France, le 22 mai. Son prédécesseur à la tête de l'organisation, Guillaume de Prémare, insiste : "Depuis le début, le dénominateur commun de La Manif pour tous, c'est le retrait de la loi ; sa vocation est d'être un mouvement d'opposition."

    Lire aussi : 62 % des sondés souhaitent la fin des manifs pour tous

    DE 200 000 À 1 MILLION DE PERSONNES

    Les organisateurs annoncent "plus d'1 million de personnes" ; le ministère de l'intérieur table sur un "essoufflement" du mouvement et attend "quelque 200 000 à 300 000 manifestants". Parmi eux, entre 300 et 500 personnes issues des groupuscules d'extrême droite pourraient tenter de perturber le défilé, selon des sources policières, un chiffre suffisant pour faire dégénérer une manifestation. Toute "la petite mosaïque habituelle" sera représentée. Elle s'est déjà fortement mobilisée lors des précédentes actions.

    Place Beauvau, on estime que ces mouvements étaient présents sur les trois-quarts de la quarantaine de manifestations qui ont eu lieu depuis janvier. La préfecture de police a prévu un dispositif de policiers en civils plus important au sein du défilé.

    Les radicaux, sous la houlette des Lyonnais, projettent de faire des actions "coup-de-poing", dimanche, contre les journalistes, les forces de l'ordre et Frigide Barjot. Selon des sources policières, ils pourraient faire parler d'eux dès samedi.

    </article>

    votre commentaire
  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Dans un message, Dominique Venner expliquait

    les raisons de son suicide

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-05-21T16:45:01+02:00" itemprop="datePublished">21.05.2013 à 16h45</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-21T22:49:55+02:00" itemprop="dateModified">21.05.2013 à 22h49</time>
    lien 

    Partager google + linkedin

    <figure class="illustration_haut">

    Arrivée du SAMU devant la cathédrale Notre-Dame, où un essayiste, Dominique Venner, s'est suicidé, mardi 21 mai.

    </figure>

    Dominique Venner, essayiste et historien d'extrême droite âgé de 78 ans, ancien membre de l'Organisation armée secrète (OAS), s'est suicidé mardi 21 mai dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris. L'homme s'est rendu derrière l'autel, sans un mot, puis s'est tiré une balle dans la bouche peu après 16 heures. Un surveillant a procédé à un massage cardiaque en attendant l'arrivée des secours. Alors que l'édifice était évacué, Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale, a précisé que M. Venner avait posé une lettre sur l'autel, dans le chœur avant son suicide. "C'était une scène apocalyptique, qui ne s'était jamais produite auparavant ici", a commenté Patrick Jacquin devant la presse.

    Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, s'est gardé de tout commentaire politique mais a souligné le caractère symbolique du lieu choisi par Dominique Venner : "Il s'est suicidé devant environ 1 500 personnes. Cela a été un choc pour les fidèles de Notre-Dame, qui est un des plus grands symboles de la capitale et de notre pays et nous mesurons bien le retentissement d'un tel acte." La dirigeante du Front national, Marine Le Pen, a aussitôt réagi sur Twitter, qualifiant de "politique" le geste de l'historien.

     


    Voir toutes les réactions au suicide de Dominique Venner

    DES ANNÉES DE MILITANTISME D'EXTRÊME DROITE

    Ancien militant nationaliste de Jeune Nation dans les années 1950, Dominique Venner a été parachutiste pendant la guerre d'Algérie et a pris part à l'OAS clandestine visant à maintenir l'Algérie française. Membre du Groupe de recherche et d'études pour la civilisation européenne (Gréce), à l'origine du courant de pensée de la Nouvelle Droite, il dirigeait la Nouvelle Revue d'histoire – bimestriel se revendiquant du nationalisme européen – depuis 2002. M. Venner est l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire, politique et militaire, aux armes à feu et à la chasse. Ces derniers mois, l'essayiste s'était activement engagé contre la loi autorisant le mariage pour tous.

    Lire le portrait de Dominique Venner

    Un message de l'essayiste a été lu sur l'antenne de Radio Courtoisie quelques heures après son geste. "Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable", déclare l'ancien activiste dans ce texte lu par l'un de ses amis, Bernard Lugan. "Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m'insurge contre la fatalité", contre "les désirs individuels qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire", ajoute Dominique Venner. "Alors que je défends l'identité de tous les peuples chez eux, je m'insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations", dit aussi le message, une allusion explicite à l'immigration.

    "L'EXPLICATION DE MON GESTE DANS MES ÉCRITS"

    Dans ce texte, Dominique Venner se dit "comblé d'amour par [sa] femme et [ses] enfants". "J'aime la vie et n'attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit, affirme-t-il. Une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. (...) Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l'explication de mon geste", conclut le message.

    Dans un autre billet mis en ligne mardi sur son blog, intitulé "La manif du 26 mai et Heidegger", Dominique Venner affirme que "les manifestants du 26 mai [contre le mariage gay] auront raison de crier leur impatience et leur colère". Mais il juge aussi qu'il ne faut pas "se limiter au refus du mariage gay", et que le vrai "péril" est l'immigration d'origine extra-européenne, qu'il assimile à un "grand remplacement de la population de la France et de l'Europe". Mettant en garde contre le risque d'"une France tombée au pouvoir des islamistes", il vise dans son texte l'ensemble des responsables politiques, à l'exception du Front national.

    </article>

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique