• Le télétravail, terreau favorable à la fuite de données

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    Si le télétravail séduit un nombre croissant d’entreprises et de salariés, cette organisation plus flexible du travail se fait souvent au mépris de la sécurité des données.
    Selon une étude européenne d’Iron Mountain, la moitié des télétravailleurs utilisent leur messagerie privée pour échanger des documents professionnels.
    Quand ce ne sont pas ces mêmes documents professionnels qui traînent au domicile (29 %) ou finissent à la poubelle (19 %).
    Environ un télétravailleur sur dix (15 % pour le France) travaille depuis un cybercafé ou utilise un réseau Wi-Fi non sécurisé.
    Mais le tort est partagé. Seules 18 % des entreprises indiquent à leurs salariés les types de documents papier et électroniques qu’ils sont autorisés ou non à utiliser chez eux, et 17 % disposent d’une politique formelle de télétravail.

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  • IBM fait du Nigeria sa base arrière en Afrique

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    Selon le site biztechafrica.com, Virginia Rometty, directrice générale d’IBM, s’est rendue au Nigeria le 9 septembre dernier. Elle a annoncé que Big Blue fera du pays le plus peuplé d’Afrique sa tête de pont sur le continent.
    Le géant américain créera deux incubateurs dans le domaine du logiciel dans la capitale Lagos et à Calabar.
     
    Il entend également former des « milliers » de jeunes Nigérians, anglophones, aux nouvelles technologies et financer des projets de recherches dans le domaine des TIC. En ce qui concerne le marché domestique, IBM se concentra sur les secteurs de la banque, des télécoms mais aussi du pétrole et du gaz.
     
    Deuxième puissance économique africaine, le Nigeria possède des réserves de pétrole importantes.

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  • Le directeur marketing français

    prend ses distances avec la DSI

    Selon une récente étude d’Accenture, seul un tiers des directeurs marketing français recherchent un alignement avec leur DSI, trop souvent considérée comme un frein à l’innovation.

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    Les responsables marketing français ressentent moins le besoin de s’aligner sur leur DSI que leurs homologues étrangers. Ils sont seulement 35 % à rechercher cette coordination avec l’informatique. A l’échelle mondiale, en revanche, ils passent à 56 %. C’est ce que révèle en substance une étude d’Accenture publiée cet été, the CMO-CIO Disconnect, qui s’appuie sur les avis de 400 responsables marketing et 250 DSI dans le monde. Le cabinet de conseil a réalisé pour 01Business un zoom sur la France. Cette singularité du marketing français s’explique par des raisons culturelles.

    Une différence culturelle

    Selon Chritine Removille, responsable d’Accenture interactive en Europe, « nos directeurs marketing font de la créativité et de l’immédiateté un point d’honneur. Et celles-ci s’accompagnent souvent d’une prise de distance vis-à-vis de l’informatique, souvent perçue comme un frein à l’innovation ». Mais cette créativité a sa contrepartie : une entreprise française à l’internationale aura ainsi plus de difficultés à globaliser sa stratégie marketing. Sans parler du casse-tête que représentent la gestion et la coordination de plusieurs fournisseurs (agences médias, agences Web, fournisseurs de cloud).
    Dans le monde anglo-saxon, par contre, toutes les lignes métiers, y compris le marketing, sont plus fondées à respecter les processus d’entreprise. Or, ces derniers imposent la plupart du temps une forte coordination avec la DSI. « Le marketing anglo-saxon est donc moins souple. Mais en contrepartie, ses actions sont plus globalisées, et offrent plus de cohérence entre les différentes filiales ».

    La connaissance client, une priorité partagée

    Les DSI eux – et c’est une tendance qui touche aussi bien la France que le reste du monde – sont particulièrement demandeurs de cet alignement avec le marketing. Ils sont 77 % dans l’Hexagone, 81 % en Europe. On les comprend dans la mesure où ils sont garants du maintien de la cohérence de leur système d'information. « L’architecture IT, et le déploiement de systèmes décisionnels ou de progiciels à travers différents pays représentent d’ailleurs leur priorité numéro un. Ces exigences d’architecture arrivent seulement en 8e position dans les desiderata du marketing », précise Chritine Removille.
    En revanche, les deux métiers se retrouvent autour de la « connaissance client », une notion primordiale pour chacun d’eux. Un client dont il faut cerner le parcours, déterminer le profil et faire parler les données. Or cette connaissance client reste encore parcellaire. En témoigne le manque d’intégration des actions marketing off line et on line : 42 % des responsables marketing estiment en effet que cette intégration gagnerait à être renforcée (39 % en Europe). 

    Le budget, point de tension

    Cette distorsion entre marketing et DSI se traduit également au niveau des budgets, autour desquels ils rivalisent. L’étude d’Accenture révèle ainsi que les sommes investies dans le marketing numérique se répartissent à égalité entre les deux services. « Mais à terme, ce sont bien les directions marketing qui contrôleront le plus gros budget. Ne serait-ce que parce qu’elles investissent de moins en moins dans le mass media et de plus en plus dans le volet digital. » Accenture va ici dans le même sens que Gartner, qui en janvier dernier affirmait que 25 % des budgets informatiques gérés par les DSI leur échapperont d’ici à 2014. En 2017, les directions marketing disposeront même de budgets informatiques plus conséquents que leur DSI.

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  • La filière du logiciel embarqué lance

    l’association Embedded France

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    Le logiciel embarqué a été l’une des 34 priorités sectorielles mises en avant le 12 septembre par François Hollande pour réindustrialiser la France. Ses acteurs ont décidé de se regrouper en créant l’association Embedded France.
    Les membres fondateurs sont les pôles de compétitivité Images & Réseaux, Minalogic et Systematic, le syndicat professionnel Syntec numérique et les associations Aerospace Valley et Cap’Tronic.
    Embedded France est née dans le sillage du rapport de Dominique Potier sur le logiciel embarqué, commandé par Louis Gallois et les ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’association se donne pour objectifs, entre autres, de faire la promotion du marché de l’embarqué tant en France qu’à l’international, de formuler des propositions auprès des pouvoirs publics et d’ouvrir l’écosystème embarqué « traditionnel » aux nouvelles technologies et à leurs acteurs. Ses missions seront présentées en détails lors des Assises de l’embarqué, qui se tiendront le 28 octobre.

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-09-12T23:42" itemprop="datePublished" pubdate=""> 12/09/2013 à 23:42</time>

    La NASA évoque un moment historique : la sonde Voyager 1, lancée en 1977, a bien quitté le système solaire.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> La sonde Voyager 1. <figcaption>

    La sonde Voyager 1. © HOPD/AP/SIPA / dr

    </figcaption> </figure></header>

    C'est officiel depuis jeudi : la sonde américaine Voyager 1, lancée en 1977, a quitté le système solaire, devenant ainsi le premier objet de fabrication humaine à atteindre l'espace intersidéral. Selon des mesures publiées dans Science et confirmées par la NASA, la sonde a quitté le système solaire il y a déjà plus d'un an, en août 2012 : "Maintenant que nous avons ces nouvelles données clé, nous pensons que l'humanité a franchi un pas historique en entrant dans l'espace interstellaire", s'est félicité Ed Stone, responsable scientifique de la mission à l'Institut de Technologie de Californie.

    "Voyager ouvre une nouvelle ère d'exploration", a-t-il renchéri lors d'une conférence de presse téléphonique.

    De nouvelles analyses des densités de plasma autour du vaisseau sur des données recueillies entre 9 avril et le 22 mai dernier se sont révélées conformes aux densités se trouvant dans la région interstellaire prédites dans les modèles, selon des chercheurs de l'Université d'Iowa, dont Don Gurnett, le principal auteur de cette étude.

    L'espace intersidéral

    Pour ces astrophysiciens, Voyager 1, qui se trouve désormais à près de 21 milliards de kilomètres du Soleil, est sorti de l'héliopause, la zone frontalière du système solaire pour entrer dans le froid et l'obscurité de l'espace interstellaire vers le 25 août 2012.

    "Nous avons sursauté sur nos chaises quand nous avons constaté ces oscillations dans nos données car elles montraient que le vaisseau se trouvait dans une région totalement nouvelle, conforme à ce que l'on peut attendre dans l'espace intersidéral et entièrement différente de l'héliosphère, la bulle formée par les rayons solaires", explique Don Gurnett.

    Au cours de la conférence de presse scientifique, il a aussi fait écouter le premier enregistrement du fond sonore de l'espace interstellaire. Il a en outre souligné que le champ magnétique n'avait pas changé de direction en sortant du système solaire, ce qui reste inexpliqué.

    Ce moment historique tant attendu avait donné lieu à des controverses au cours des derniers mois. Deux études publiées plus tôt cette année, dont la dernière en août basée sur d'autres données, avaient déjà conclu que la sonde était sortie du système solaire en 2012 mais la NASA avait jugé ces recherches non concluantes. Elles s'appuyaient sur une forte et soudaine diminution des particules émanant du système solaire et un accroissement des rayonnements galactiques indiqués par les instruments de Voyager.

    Batteries épuisées en 2020

    Selon l'étude de l'astrophysicien Marc Swisdak de l'Université du Maryland publiée en août, Voyager 1 serait sorti du système solaire les 27 juillet 2012. Ce scientifique, souligne que "c'est la première fois que l'humanité peut sortir du berceau du système solaire pour explorer le reste de la galaxie". "Voyager permet ainsi d'effectuer des observations directes hors du système solaire", explique-t-il.

    Pour John Grunsfeld, patron des missions scientifiques de la NASA, "Voyager s'est aventuré là où aucune autre sonde n'est allée avant, marquant l'un des accomplissements technologiques le plus significatif dans les annales de l'histoire de la science".

    La durée de vie des deux sondes Voyager, lancées en 1977 à un mois d'intervalle dans des directions opposées et qui avancent à 55 000 km/h, ne devait pas dépasser cinq ans, mais elles sont encore en bon état de fonctionnement. Leurs caméras ont été éteintes en 1990 pour économiser leur batterie au plutonium qui devrait s'épuiser dans les années 2020.

    Leurs instruments s'appuient sur des technologies aujourd'hui rudimentaires. Un iPhone bas de gamme a 240.000 fois plus de mémoire que les ordinateurs des Voyager et la puissance du transmetteur (23 watts) est équivalente à celle d'une lampe de réfrigérateur.

    Des messages de Jimmy Carter et Kurt Waldheim

    Le programme d'exploration Voyager avait pour objectif l'étude des planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes. Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sondes en font la mission d'exploration du système solaire la plus fructueuse de toute l'histoire spatiale.

    Les deux vaisseaux transportent chacun un disque en or plaqué de cuivre de 30 cm contenant 115 photographies et une variété de sons naturels ainsi que des messages dans 55 langues. Des messages du président américain d'alors Jimmy Carter et du secrétaire général de l'ONU de l'époque, Kurt Waldheim voyagent également avec les sondes depuis plus de 35 ans.

    Selon les scientifiques, Voyager 1 et 2 --cette dernière devrait sortir du système solaire d'ici trois ans-- se trouveront dans le voisinage d'autres étoiles et à environ deux années lumière (une année lumière équivaut à 9 461 milliards de km) du Soleil d'ici 40 000 ans.

    "Rien ne peut arrêter la course de Voyager 1 dans l'espace qui continuera son périple pendant très très longtemps, probablement des milliards d'années", prédit l'astrophysicien Marc Swisdal.


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