• 27 novembre 2011 - 17H29  

    Yémen: la télévision d'Etat annonce une amnistie générale
     

    La télévision d'Etat yéménite a annoncé dimanche une amnistie générale pour "tous ceux qui ont commis des erreurs durant la crise" qui secoue le pays depuis janvier et qui a fait des centaines de morts.

    La télévision d'Etat yéménite a annoncé dimanche une amnistie générale pour "tous ceux qui ont commis des erreurs durant la crise" qui secoue le pays depuis janvier et qui a fait des centaines de morts.

    AFP - La télévision d'Etat yéménite a annoncé dimanche une amnistie générale pour "tous ceux qui ont commis des erreurs durant la crise" qui secoue le pays depuis janvier et qui a fait des centaines de morts.

    "Le président de la république a décrété une amnistie générale pour tous ceux ayant commis des erreurs durant la crise", a affiché la télévision dans un bandeau à l'écran.

    Cette mesure a été annoncée au lendemain du retour du président Ali Abdallah Saleh de Ryad où il avait signé le 23 novembre un accord de transition politique prévoyant son départ du pouvoir dans 90 jours.

    Sont exclus de l'amnistie générale, "ceux qui sont impliqués dans des crimes et dans l'attaque contre la mosquée du Palais présidentiel" du 3 juin dans laquelle M. Saleh a été grièvement blessé, a ajouté la télévision.

    Les suspects "qu'ils soient des partis, des groupes ou des individus, seront poursuivis en justice", a poursuivi la télévision sans donner de détails.

    En vertu de l'accord de Ryad, signé après plus de 10 mois d'un mouvement de contestation populaire, M. Saleh a délégué des prérogatives à son vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi. M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, est accusé par la rue de corruption et de népotisme.

    Une porte-parole de l'opposition, Houria Machhoud, interrogée par l'AFP, a dénié à M. Salah le droit de décréter une amnistie.

    "Cela est contraire à l'initiative du Golfe, aux termes de laquelle le président a délégué ses prérogatives au vice-président", a-t-elle déclaré.

    Selon elle, "il n'a plus ni le droit, ni les prérogatives ou la capacité de prendre une telle décision".

    M. Hadi, un homme de consensus, a déjà signé samedi un premier décret par lequel il a convoqué une élection présidentielle anticipée pour le 21 février 2012, à l'expiration de la période de transition de 90 jours qui a commencé à la signature à Ryad par M. Saleh du plan de transition.

    Ce plan, élaboré par les monarchies du Golfe, a fait l'objet de laborieuses négociations conduites avec notamment l'assistance de l'ONU, des Etats-Unis et de l'Union européenne.


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  • Dernière modification : 27/11/2011 
    - Ali Abdallah Saleh - Élection présidentielle - Yémen

    Saleh regagne Sanaa, la présidentielle avancée à février

     Saleh regagne Sanaa, la présidentielle avancée à février 

    Dans la foulée de l'annonce de la tenue de l'élection présidentielle le 21 février prochain, Ali Abdallah Saleh est rentré à Sanaa dans la nuit de samedi à dimanche, après un nouveau séjour à Riyad (Arabie saoudite).

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a regagné Sanaa dans la nuit de samedi à dimanche après avoir signé le 23 novembre à Ryad un accord de transition politique prévoyant son départ dans 90 jours, a annoncé l'agence officielle Saba.

    Son retour au Yémen est intervenu après la publication d'un décret convoquant les électeurs yéménites à une présidentielle anticipée le 21 février 2012, conformément à l'accord de Ryad.

    Normalement, l'élection présidentielle était prévue pour 2013 mais M. Saleh était fortement contesté dans la rue depuis janvier dernier.

    L'agence Saba n'a pas précisé si M. Saleh a subi de nouveaux examens médicaux à Ryad où il avait été soigné plusieurs mois après avoir été blessé dans un attentat en juin à Sanaa.

    Le ministre yéménite des Affaires étrangères Abou Bakr al-Kourbi a annoncé vendredi que M. Saleh devait subir de nouveaux examens à Ryad et éventuellement se rendre aux Etats-Unis pour d'autres soins médicaux.

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  • Dernière modification : 27/11/2011 
    - Égypte - Élection présidentielle

    Mohamed el-Baradei prêt à diriger un gouvernement de "salut national"

     

    Candidat à l'élection présidentielle en Égypte, Mohamed el-Baradei se dit prêt à renoncer à ses ambitions si la charge de former un gouvernement de "salut national" lui est confiée.

    Par Sammy BERRAHMOUN (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Mohamed ElBaradei, l'un des acteurs le plus en vue sur la scène politique égyptienne, s'est dit samedi prêt à renoncer à ses ambitions présidentielles pour diriger un gouvernement d'union nationale, selon un communiqué de son bureau de campagne.

    M. ElBaradei, qui a été reçu dans la journée par le chef de l'armée au pouvoir, le maréchal Hussein Tantaoui, est "prêt à renoncer à l'idée d'être candidat à la présidentielle au cas où il lui serait demandé officiellement de former un gouvernement" de salut national, annonce le communiqué.

    "M. ElBaradei a souligné qu'il était prêt à répondre aux demandes des jeunes de la révolution, des forces révolutionnaires réunies sur les places d'Egypte, et des forces politiques, en assumant la responsabilité de former un gouvernement d'union nationale qui représenterait l'ensemble des forces nationales", selon le texte.

    Ceci "à condition que gouvernement soit doté de toutes les prérogatives pour gérer la période de transition, rétablir la sécurité, relancer l'économie et réaliser les objectifs de la révolution égyptienne", poursuit le communiqué.

    Renoncer à ses ambitions présidentielles permettrait d'"assurer la confiance et l'impartialité pour diriger la période de transition", précise le texte.

    M. ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix à ce titre, a été acclamé vendredi sur la place Tahrir, où des dizaines de milliers de personnes hostiles au pouvoir militaire manifestent depuis plus d'une semaine.


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  • rnière modification : 27/11/2011 

    - Égypte - Hosni Moubarak

    La tension monte à l'aube de nouvelles manifestations place Tahrir

     

    À la veille des premières élections législatives de l'après-Moubarak, de nouvelles manifestations sont prévues place Tahrir pour appeler au départ des militaires, à la tête du pays. Mais le pouvoir avertit qu'il ne tolèrera aucune pression.

    Par Julien FANCIULLI , correspondant de France 24 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP   - Le pouvoir militaire contesté en Egypte a averti dimanche qu'il ne tolérerait aucune pression avant de nouvelles manifestations prévues sur l'emblématique place Tahrir au Caire pour le pousser à hâter la transition vers une autorité civile.  

    A la veille des premières législatives depuis le départ de Hosni Moubarak, considérées comme une étape cruciale dans la transition, aucune issue n'était en vue pour sortir de l'impasse politique actuelle qui s'est exacerbée avec la nomination vendredi de Kamal el-Ganzouri pour diriger le gouvernement.

    Le chef de l'armée, le maréchal Hussein Tantaoui, a laissé entendre qu'il ne renoncerait pas à M. Ganzouri, un septuagénaire ayant servi sous l'ex-régime, en dépit d'un appel du pied lancé par une figure de l'opposition, Mohamed ElBaradei, pour diriger un gouvernement de "salut national".

     

    "Nous sommes confrontés à d'énormes défis auxquels nous allons faire face et nous ne permettrons pas à un quelconque individu ou une quelconque partie de faire pression sur les forces armées", a déclaré le maréchal Tantaoui, qui dirige le pays depuis la chute du régime Moubarak en février.

    Il a en outre affirmé devant les journalistes avoir demandé à MM. ElBaradei et Amr Moussa, l'ancien chef de la Ligue arabe, de soutenir M. Ganzouri.

    Le chef militaire a expliqué avoir reçu à "leur demande" samedi MM. ElBaradei et Moussa, dont les noms circulent pour diriger un éventuel gouvernement de "salut national", et leur avoir demandé "de soutenir le gouvernement Ganzouri" qui n'a toujours pas été formé.

    Le maréchal Tantaoui a rencontré d'autres personnalités politiques mais plusieurs "présidentiables" ont refusé de participer aux tractations, a-t-on appris auprès de leurs services.

    M. ElBaradei, ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la Paix, s'était dit samedi prêt à renoncer à l'idée d'être candidat à la présidentielle au cas où il lui serait demandé officiellement de former un gouvernement de salut.

    Mais les Frères musulmans, force politique la mieux organisée du pays, ont clairement fait savoir que ce poste devrait être confié à l'un des leurs s'ils venait à remporter les législatives qui débutent lundi.

    "Le futur Parlement est supposé représenter le peuple. Le Conseil militaire doit charger le parti qui remporte la majorité des voix de former le gouvernement", a affirmé à l'AFP leur porte-parole, Mahmoud Ghozlane.

    Sur la place Tahrir, des milliers de personnes ont commencé à se rassembler en fin de matinée en vue de participer à la manifestation contre le pouvoir militaire, à l'appel de la Coalition de la jeunesse de la révolution.

    Après la mort d'un manifestant samedi, les heurts ont cessé place Tahrir, épicentre d'affrontements qui ont fait 42 morts en Egypte en une semaine.

    "J'étais contre Mohamed ElBaradei, mais en se disant prêt à renoncer à sa campagne, il a prouvé qu'il n'était pas égoïste. Lui aussi est vieux, mais il a l'esprit jeune, pas comme Ganzouri", dit Sarah Fares, 19 ans, étudiante en droit.

    "Les Frères musulmans ont un agenda politique, c'est pour ça qu'ils veulent le maintien des élections. Le sang des révolutionnaires n'a pas encore séché à Tahrir et on devrait participer aux élections? Moi, je n'irai pas voter", renchérit Moustapha, un autre manifestant.

    "La place Tahrir attend des dizaines de milliers de personnes à 24h du 1er srcutin."
    Par Julien FANCIULLI, correspondant de France 24

     

     

    Depuis vendredi, des contre-manifestations de soutien à l'armée ont parallèlement eu lieu au Caire rassemblant des dizaines de milliers d'Egyptiens.

    Ces rassemblement rivaux font redouter que le scrutin législatif soit émaillé de violences.

    "Nous craignons que ces divergences se transforment en divisions et de là en guerre entre des groupes qui étaient il y a quelques mois un seul bloc appelant à la chute du régime", met en garde le quotidien gouvernemental Al-Akhbar.

    La campagne pour les législatives s'est terminée dans les gouvernorats appelés aux urnes lundi, notamment le Caire et Alexandrie.

    Quelque 40 millions d'électeurs sur 82 millions d'Egyptiens sont appelés à élire 498 membres de l'Assemblée du peuple (chambre des députés) sur plusieurs étapes, jusqu'au 10 janvier. Dix autres seront nommés par le maréchal Tantaoui.

    L'Egypte est découpée en 27 gouvernorats divisés en trois groupes, qui voteront successivement, sur deux tours.

    Sur le plan diplomatique, le ministre français de l'Intérieur Claude Guéant a estimé que les autorités égyptiennes devraient faire "autrement l'ordre public et il est temps qu'elles passent le pouvoir aux civils".

    Washington avait dès vendredi exhorté les autorités égyptiennes à transférer le pouvoir à un gouvernement de civils.


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  • La Ligue arabe adopte des sanctions économiques contre Damas

    La Ligue arabe adopte des sanctions économiques contre Damas

    Dimanche, la Ligue arabe a adopté à une large majorité des sanctions économiques à l'encontre de la Syrie. Ces sanctions, qui entrent aussitôt en application, comprennent notamment le gel des transactions commerciales.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - La Ligue arabe a adopté dimanche des sanctions économiques contre la Syrie pour contraindre le régime à faire cesser la répression, a annoncé le Premier ministre qatari Hamad ben Jassem al-Thani à l'issue d'un conseil extraordinaire des ministres arabes au Caire.

    Ces sanctions comprennent un gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien et des comptes bancaires du gouvernement dans les pays arabes, la suspension des liaisons aériennes entre les pays arabes et la Syrie et une interdiction de voyager dans les pays arabes pour des responsables à déterminer, selon la résolution votée par la Ligue.

    Sur les 21 membres de la Ligue arabe --sans compter la Syrie suspendue mi-novembre--, 19 ont voté en faveur de ces sanctions, tandis que l'Irak et le Liban s'en sont "dissociés", a précisé cheikh Hamad.

    Il s'agit des premières sanctions d'une telle ampleur de la part de la Ligue arabe à l'encontre de l'un de ses membres.

    L'économie syrienne est déjà affectée par des sanctions européennes et américaines et des mesures similaires de la Ligue arabe risquent d'étouffer la Syrie, dont la moitié des exportations et près d'un quart des importations se font avec les pays arabes.

    Le régime de Bachar al-Assad a ignoré ses ultimatums mais samedi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a accusé les Arabes de favoriser une "intervention étrangère" en Syrie, après leur décision de faire appel à l'ONU pour les aider à trouver un règlement.

    Sur le terrain, la répression continue: 11 civils ont été tués et plus de 25 blessés dimanche par les tirs des forces de sécurité, dont six dans la région de Homs (centre), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
     

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