• La journaliste agressée au Caire a porté plainte pour viol

    Publié le 28-11-11 à 11:11    Modifié à 11:19     par Le Nouvel Observateur avec AFP     9 réactions

    Caroline Sinz a été frappée et agressée sexuellement jeudi dernier par des hommes en civil en marge des manifestations.

    Une journaliste de la chaîne France 3 a déclaré avoir été violemment frappée et victime d'une agression sexuelle de la part d'hommes en civil jeudi au Caire, peu après qu'une journaliste égypto-américaine a fait état de violences sexuelles de la part de policiers.
 (c) Afp
    Une journaliste de la chaîne France 3 a déclaré avoir été violemment frappée et victime d'une agression sexuelle de la part d'hommes en civil jeudi au Caire, peu après qu'une journaliste égypto-américaine a fait état de violences sexuelles de la part de policiers. (c) Afp

    Caroline Sinz, journaliste de France 3 frappée et agressée sexuellement jeudi dernier par des hommes en civil en marge des manifestations au Caire, a annoncé lundi 28 novembre avoir porté plainte en France pour viol. "Comme on a quelques images, ça peut peut-être aboutir", a-t-elle estimé sur France Inter.

    "Des dizaines d'hommes ont commencé à arracher mes vêtements, mes sous-vêtements et à me violer puisque lorsqu'il y a pénétration digitale, c'est un viol. C'est ce dont j'ai été victime pendant 45 minutes environ. Heureusement que j'ai pu être sauvée par des hommes qui sont venus à mon secours", a-t-elle raconté.

    "C'est un phénomène en Egypte. Il y a visiblement une énorme frustration chez les jeunes Egyptiens", a affirmé Caroline Sinz.

    "Il y a 11 femmes égyptiennes qui ont porté plainte pour agression sexuelle et pour viol. Elles ont subi des attouchements et des tests de virginité de la part de l'armée en février, lors de la révolution. Et ces plaintes n'ont toujours pas abouti", a-t-elle rappelé.

    Les femmes ont leur place sur le terrain

    La journaliste a plaidé en faveur du maintien de journalistes femmes en Egypte.

    "Il faut des femmes en Egypte. D'ailleurs c'est une consoeur qui m'a remplacée", a dit la journaliste, rentrée à Paris samedi. "J'ai couvert l'Irak puis la guerre, plein de pays compliqués. Je ne me sens pas plus exposée (qu'un homme), ce sont les compétences qui comptent".

    Reporter sans frontières (RSF) avait d'abord demandé aux rédactions de cesser d'envoyer des journalistes femmes en Egypte, avant de se rétracter.

    "Ca m'a beaucoup énervée parce que RSF devrait marquer sa solidarité. Les femmes ont déjà suffisamment de mal pour aller travailler à l'étranger. On est toujours dans un milieu extrêmement machiste dans la presse, quoi qu'on en dise, et c'est très important que les femmes soient là. On peut faire notre travail tout aussi bien qu'un homme", a souligné Caroline Sinz.

    Le Nouvel Observateur - AFP


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  • Quel serait le coût d'une sortie de la zone euro?

    Créé le 28/11/2011 à 14h02 -- Mis à jour le 28/11/2011 à 14h20  lien
     
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    Le siège de l'agence Moody's à New York Stan Honda afp.com

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    ECONOMIE - Le risque de la fin de la zone euro ou de sa fragmentation n'est plus tabou...

    Le risque de la fin de la zone euro ou de sa fragmentation entre des pays qui iraient de l'avant et d'autres restant au bord de la route est désormais ouvertement évoqué, avec des conséquences imprévisibles tant l'imbrication des différentes économies est étroite.

    Ces scénarios qui servaient d'épouvantail au début de la crise montent en puissance et beaucoup estiment même désormais que l'euro ne passera pas la fin de l'année.

    Preuve du pessimisme ambiant, l'agence de notation financière Moody's vient de tirer la sonnette d'alarme en affirmant que l'aggravation rapide de la crise menace les notes de tous les Etats européens, même les plus solides comme l'Allemagne, la Finlande ou les Pays-Bas.

    Risque de «défaillances multiples»

    Pire, en l'absence de solution, un risque de «défaillances multiples (...) d'Etats de la zone euro» n'est plus «négligeable», pointe Moody's.

    Un tel scénario déboucherait sur un démantèlement de l'euro, plus de douze ans après sa création, avec un risque de réactions en chaîne (faillite des entreprises, effondrement du système bancaire et des échanges commerciaux). Cela conduirait à l'affaiblissement de l'Union européenne au plan international.

    Dans une étude, la banque helvétique UBS a tenté d'évaluer le coût d'une sortie de la zone euro: selon ses calculs, cela se situerait entre 9.500 euros et 11.500 euros par habitant la première année pour un pays endetté et affaibli, soit près de la moitié de la richesse produite par le pays.

    Pour un Etat du noyau dur de la zone euro, comme l'Allemagne, le coût serait compris entre 6.000 et 8.000 euros par adulte la première année.

    Un coût supérieur à la crise de 2008

    Autant dire que la facture dépasserait largement la crise financière de 2008 précipitée par la faillite de la banque américaine Lehman Brothers.

    Afin de limiter la casse, le tandem franco-allemand travaille actuellement à plusieurs options pour réformer l'Union européenne et sortir de la crise, et n'exclut pas d'avancer en petit comité si nécessaire.

    Parmi les projets à l'étude, la mise en place d'un mini-traité de renforcement du Pacte de stabilité pour les pays de la zone euro qui le souhaiteraient.

    «S'il y avait des refus» sur la réforme des traités «nous aurions une autre stratégie», éventuellement via des «accords intergouvernementaux», ce qui pourrait exclure certains Etats récalcitrants, avait prévenu jeudi le président français Nicolas Sarkozy lors d'un mini-sommet européen à Strasbourg.

    La solution: Une réforme des traités

    «L'approche envisagée est de réaliser une réforme des traités d'abord à 27. S'il y a des pays parmi les 27 qui font des difficultés, qui estiment que ce n'est pas possible, cela passe alors» aux seuls pays de la zone euro, développe un diplomate européen. «Toutefois, si un ou deux pays de l'Union monétaire ne veut pas participer, on ne se laissera pas retenir par eux», précise-t-il.

    Un projet qui agace la Commission européenne.

    «Si le but final est de sauvegarder la stabilité de la zone euro, il va de soi que la fragmentation ne sert pas cet objectif, toute proposition doit être basée sur la préservation de l'unité de la zone euro», a répliqué le porte-parole aux Affaires économiques, Amadeu Altafaj lundi lors d'un point de presse.

    En outre, «pour éviter de mettre fin à l'Union européenne, il faut faire attention aux relations entre les 17 de la zone euro et les 10 autres pays n'en faisant pas partie», avertit le groupe de réflexion European Policy Centre (EPC).

    En attendant, les marchés attendent toujours une réponse massive à la crise de la dette et comptent pour ce, sur la Banque centrale européenne (BCE) qui pourrait racheter en grande quantité de la dette d'Etats en difficulté ou sur le Fonds monétaire international. Des rumeurs, pourtant démenties, selon lesquelles le FMI pourrait débloquer entre 400 et 600 milliards d'euros en faveur de l'Italie faisaient rebondir les Bourses lundi à la mi-journée.

    Importé par 20minutes.fr

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  • L'UE va durcir ses sanctions pétrolières et financières à l'encontre de la Syrie

    Publié le 28-11-11 à 14:33    Modifié à 14:47     par Le Nouvel Observateur avec AFP     Réagir

    Les nouvelles sanctions seront soumises à l'adoption des ministres européens des Affaires étrangères jeudi à Bruxelles.

    L'UE va durcir ses sanctions pétrolières et financières contre la Syrie, en interdisant notamment l'exportation de matériel à destination du secteur gazier et pétrolier et en s'en prenant aux sources possibles de financement du gouvernement syrien, a-t-on lundi 28 novembre appris de source diplomatique européenne.

    Ces nouvelles sanctions seront soumises à l'adoption des ministres européens des Affaires étrangères, qui se réunissent jeudi à Bruxelles, a-t-on précisé de même source.

    Le Nouvel Observateur - AFP


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  • Areva retenu en Allemagne pour construire deux parcs éoliens

    Aujourd'hui à 14h10

     

    (Boursier.com) -- Areva a confirmé ce lundi les informations de la presse faisant état d'un possible gros contrat en Allemagne. Le spécialiste du nucléaire a annoncé avoir été sélectionné outre-Rhin : "Areva a été retenu en Allemagne pour deux autres parcs d'éoliennes en attente de financement", a déclaré à Reuters un porte-parole d'Areva. D'après 'Les Echos', le projet porterait sur la fourniture de 120 turbines, pour un montant estimé à 1,2 milliard d'euros.

    Areva a déjà signé deux commandes fermes en Allemagne, portant respectivement sur 80 et 40 éoliennes. Le spécialiste du nucléaire en compte déjà six en activité en mer du Nord, au large des côtes allemandes.

    Le groupe ne cesse donc d'accroître ses capacité de production en Europe. Il avait annoncé en juin dernier un accord avec l'espagnol Iberdrola Renewables pour développer conjointement des projets éoliens en mer en France dans le cadre de l'appel d'offres lancé par l'Etat, qui vise 6.000 mégawatts de puissance installée d'ici 2020. Un accord avec Vinci et GDF Suez a également été conclu en mai pour mettre en place des parcs éoliens dans le cadre de cet appel d'offres de dix milliards d'euros.


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  • L'Italie et la Belgique rassurent enfin les marchés

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    Par Roland Laskine Publié <time datetime="28-11-2011T13:44:00+02:00;" pubdate="">le 28/11/2011 à 13:44</time> Réagir
    Les investisseurs internationaux ont répondu «présent» pour l'Italie et la Belgique.
    Les investisseurs internationaux ont répondu «présent» pour l'Italie et la Belgique. Crédits photo : © Dinuka Liyanawatte / Reuters/REUTERS

    Les taux d'intérêt se détendent en Europe dans la perspective de prises de décisions radicales sur le front de la lutte contre les déficits. Les rumeurs d'intervention du FMI rassurent aussi.

    C'est dans un contexte de crise profonde, marquée par un avertissement de l'OCDE qui exhorte les pays européens de trouver une solution à la crise des dettes souveraines qui menace de s'étendre à tous les marchés de la planète, que l'Italie et la Belgique se sont présentées sur le marché des capitaux aujourd'hui.

    Difficile d'affirmer que ces émissions ont été de francs succès, mais elles sont tout de même parvenues à rassurer le marché. L'Italie a levé 567 millions d'euros à un taux élevé de 7,3 %, en sachant que la faiblesse de cette émission située dans le bas de la fourchette annoncée par le Trésor italien, s'explique par la volonté des autorités du pays de limiter les montants levés sur le marché. Car la demande a été soutenue, puisqu'elle aurait porté sur 1,225 milliard d'euros. Les rumeurs, démenties dans la matinée, selon lesquelles le FMI serait sur le point d'avancer 400 à 600 milliards d'euros pour aider le pays à sortir de la crise ont il est vrai contribué à redonner du baume au cœur des opérateurs.

    Vers une modification des traités européens.

    La Belgique est de son côté parvenue à lever 2 milliards d'euros à un taux très élevé de 5,65 %, mais là aussi les investisseurs ont répondu «présent» sans se faire prier.

    Le succès de ces opérations a conduit à une détente des conditions d'emprunt dans la zone euro, avec des taux d'intérêt à 10 ans en repli pour la plupart des pays, dont l'Italie à 7,02 %, l'Espagne à 5,56 %, la Belgique à 5,61 % et la France à 3,55 %. Seule l'Allemagne voit ses conditions d'emprunt poursuivrent leur rattrapage à la hausse, avec une rémunération à 10 ans remontée à 2,30 %.

    Les marchés attendent des avancées décisives sur le front de la réduction des dettes souveraines, avec une modification prochaine des traités européens qui conduira à un renforcement des pouvoirs de contrôle de la Commission européenne sur l'établissement des budgets nationaux. C'est exactement ce que réclament les investisseurs internationaux depuis des mois.

    A l'opposé, selon certaines rumeurs de marché, la Lettonie qui souhaitait lever des capitaux aujourd'hui ne serait pas parvenue à séduire les investisseurs. Ceux-ci se disent sans doute qu'il y a déjà assez à faire du côté des membres actuels de l'euro, sans avoir à prendre des risques supplémentaires sur les futurs candidats !

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    » Les marchés portés par les négociations sur l'euro


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