• Les activistes syriens se lancent dans la presse clandestine

     
    Le visage masqué, ils sonnent à la porte des habitations avant de détaler : il ne s’agit pas de plaisantins, mais d’activistes syriens qui vont de porte en porte pour distribuer leur journal anti-gouvernement.
     
    Le 14e numéro du Syrian Hurriyat - “hurriyat” signifiant “liberté” en arabe - vient tout juste de sortir. Ce journal de 12 pages, publié depuis la fin du mois d'août, a été fondé par de jeunes activistes syriens en exil en Europe. Il contient également les articles de dizaines de militants vivant encore en Syrie. Actualités, éditos, dessins de presse, le Syrian Hurriyat a tout d’un journal classique. Une édition en ligne a même été lancée récemment, avec certains articles traduits en anglais. Pour autant, la priorité reste l’édition papier, affirment ses rédacteurs, car de nombreux Syriens n’ont pas de connexion Internet.
     
     
    Les activistes se filment en train de distribuer les journaux. Selon le rédacteur en chef du journal, cette scène a eu lieu à Damas. Vidéo postée sur YouTube par Syrian Hurriyat.
     
    Contributeurs

    "Nous voulons motiver les manifestants sur le terrain, qu’ils restent réactifs… mais aussi proposer une alternative aux medias d’État"

    Kareem Lailah est le redacteur en chef du Syrian Hurriyat. Il vit en exil en Europe.
     
    Les activistes en Syrie distribuent notre journal au hasard. Ils frappent à toutes les portes, dans toutes sortes de quartiers, pas seulement ceux qui sont connus pour être majoritairement anti-régime. Au contraire, ils tentent davantage de cibler les zones réputées pour leur soutien au pouvoir.
     
    Nous voulons motiver les manifestants sur le terrain, mais nous nous adressons aussi aux Syriens qui ne savent pas quoi penser de cette révolution. On leur propose une alternative aux medias locaux qui sont contrôlés par l’État.
     
    On espère que ceux qui trouveront le journal sur le pas de leur porte, même s’ils ne veulent pas le lire, apercevront une bonne caricature qui exprime notre message.
     
    Ces distributions sont très risquées, mais les manifestants eux aussi risquent leur vie tous les jours et continuent de se mobiliser. Personnellement, j’ai reçu plusieurs messages de menace. Nos activistes ont peur d’être surveillés mais, jusqu’à présent, personne n’a été arrêté.   
     
    Nous voulons continuer à nous développer et à toucher un public plus large, mais il est hors de questions de perdre un activiste pour ça. Si l’un d’entre eux se fait attraper, il sera tué car le régime craint plus encore les pensées que les actes. Les manifestants sont perçus comme des individus dangereux, mais moins que ceux qui pensent, organisent et diffusent la vérité.
     
    “L’impression du journal se fait essentiellement en Syrie, chez les activistes"
     
    L’impression du journal est difficile. Elle se fait surtout en Syrie, chez les activistes. Il arrive aussi que nous réussissions à faire passer illégalement des exemplaires imprimés à l’étranger.
     
    Nous les distribuons essentiellement à Damas et à Homs - même si dans cette ville la vague de répression récente nous a obligé à ralentir la distribution. Bientôt, nous diffuserons aussi à Alep. Toutes les semaines, plusieurs milliers d’exemplaires sortent - on fait notre maximum en fonction des possibilités des personnes sur place. 
     
    "Nous avons tous entre 20 et 35 ans, tout ce que nous voulons c’est la liberté et un nouveau départ pour la Syrie"
     
    Nous n’avons aucun sponsor et payons les impressions de notre poche. Afin de préserver notre indépendance éditoriale, nous n’avons demandé l’aide d’aucun groupe en exil. Nous avons tous entre 20 et 35 ans, tout ce que nous voulons c’est la liberté et un nouveau départ pour la Syrie et nous ne sommes pas certains que les autres générations et les autres groupes veulent la même chose.
     
    Notre message est simple : la liberté a un coût, mais le jeu en vaut la chandelle.
     
    Nous avons reçu des réactions très positives. J’ai lu le tweet d’un habitant de Damas qui disait : "C’est magnifique de se réveiller et de trouver Hurriyat sur sa porte… Je sens déjà souffler le vent de la liberté." C’est ça qui nous pousse à continuer.
     
    Notre journal sera publié aussi longtemps que nécessaire et j’espère qu’un jour, après la chute du régime, il sera autorisé. Il y aura alors des tas d’autres choses à écrire, car construire une société meilleure est bien plus compliqué que de faire tomber un dictateur."
     
     
     
    Le journal imprimé et prêt à la distribution. Vidéo postée sur YouTube par Syrian Hurriyat.
     
    Le journal est aussi distribué en dehors de la Syrie. Des copies sont ici distribuées lors d'une conférence sur la Syrie à Beyrouth, au Liban. Photo postée sur Twittter par @abirsasso.

    votre commentaire
  • Quand Mr Tout-Le-Monde devient un monstre

    Par , le 23 novembre 2011 à 15h58 , mis à jour le 23 novembre 2011 à 16h05

    Pas de visages tuméfiés pour la nouvelle campagne contre les violences conjugales mais des hommes ordinaires aux mains extraordinaires, monstrueuses. Ou quand le bourreau est homme banal.

     
     
    Un homme banal à la main de monstre, voici la nouvelle campagne contre les violences conjugales
    Un homme banal à la main de monstre, voici la nouvelle campagne contre les violences conjugales © DR

    C'est l'homme si élégant croisé tous les jours au boulot et qui nous souhaite systématiquement une belle journée. C'est ce voisin qui nous donne si gentiment de la terre pour nos géraniums parce qu'il en a trop. C'est le beau gosse qu'on aperçoit au café tous les matins lisant son journal. Ce sont les visages avenants de la nouvelle campagne contre les violences faites aux femmes. Lancée cette semaine par la Fédération nationale Solidarité Femmes, elle prend la forme de trois affiches dénonçant chacune ce "Bourreau Banal". Car une chose saute aux yeux dans le physique passe-partout des trois hommes ainsi mis en scène : leur main. Elle est tantôt particulièrement musclée, tantôt avec un poing dramatiquement serré, les doigts aussi sont exagérément acérés. C'est une main de monstre, celle qui porte les coups, celle qui tue parfois aussi.
     
    La campagne rappelle que l'homme violent a le visage de Mr Tout Le Monde. En société, c'est le gars à la "bonne tête", bien sous tout rapport, insoupçonnable. Une fois les chaussons aux pieds, il se révèle jaloux, méprisant et tortionnaire. Impossible d'établir un profil type d'auteur de violences. "Il faut le rappeler pour que les victimes soient crues sur parole quand elles osent en parler : on trouve des hommes violents dans tous les milieux !, explique à TF1 News François Brié, vice-présidente de la Fédération. Et que oui un homme 'présentant bien' peut frapper son épouse."


    20% de cadres
     
    Le point commun chez ces hommes violents : ils vivent avec leur victime dans 96% des cas. Solidarité Femmes, qui anime la plate-forme téléphonique Violences conjugales info, donne quelques chiffres sur ces hommes. Plus de la moitié d'entre eux sont âgés de 30 à 49 ans. Plus de 32% ont passé le demi-siècle. Contrairement aux clichés véhiculés, l'homme violent n'est pas toujours le chômeur aviné issu d'un milieu défavorisé. Il peut habiter dans un pavillon de banlieue, dans le très chic 7e arrondissement de Paris ou dans le fin fond de sa campagne...
     
    Plus de 66% des auteurs ont un travail, 46,2 % sont employés et plus de 20% sont cadres. Et pour définitivement tordre le cou aux stéréotypes, ce chiffre : ouvriers (11%) sont moins représentés que les cadres (20,5%) chez ces bourreaux. Près de la moitié des hommes violents sont des employés et 20% des cadres. Si la consommation d'alcool ou de drogue n'est pas la cause des violences, elle va être un motif de passage à l'acte. Comment repérer ces violences face ce portrait-robot de Mr Tout-Le-Monde ? Difficile. "Sauf si les victimes osent parler", précise François Brié. Le slogan de cette campagne ? "Dénonçons la violence qui se cache, appelez le 39-19".

    Par Amélie Gautier le 23 novembre 2011 à 15:58

    votre commentaire
  • Agence du médicament: La promotion de l'experte de l'Isoméride annulée sous la pression

    Créé le 23/11/2011 à 14h55 -- Mis à jour le 23/11/2011 à 14h56
    <aside>Photo prise en 2007 du siège de L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à Saint-Denis

    Photo prise en 2007 du siège de L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à Saint-Denis Stephane de Sakutin afp.com

    </aside>

    SANTÉ - Le ministre de la Santé avait déclaré ne pas vouloir de cette promotion...

    L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) a renoncé mercredi sous la pression à promouvoir une ancienne experte des laboratoires Servier qui a suivi l'évaluation du Mediator, le médicament au centre d'un scandale. Catherine Rey-Quinio, ex-experte pour Servier d'une molécule «cousine» du Mediator, a suivi pour l'Afssaps l'évaluation de ce médicament, qui est accusé d'avoir provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes en France avant son retrait en 2009.

    «Ça crée un doute, et le doute n'est pas permis», a expliqué à Reuters Dominique Maraninchi, directeur général de l'Afssaps. «Il y a eu un drame, je respecte les victimes, et je ne veux pas que leurs mémoires soient humiliées par un quelconque symbole.» Dominique Maraninchi a indiqué que Catherine Rey-Quinio avait retiré sa candidature au poste de «préfigurateur» de la direction de la cancérologie et de l'hématologie de l'Afssaps auquel elle avait été nommée lundi.

    Xavier Bertrand critique

    Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait déclaré mercredi matin, avant l'annonce de l'Afssaps, qu'il s'opposerait à sa promotion après que les détails de son parcours professionnel eurent été révélés par Le Figaro. «Je n'aime pas cela. Et si on veut clairement montrer qu'il y un 'avant' et un 'après' Mediator, cette personne ne peut pas assurer à l'avenir des fonctions de directrice au sein de l'Afssaps», avait-il déclaré sur France Info.

    Critiquée pour son inertie présumée dans l'affaire du Mediator, l'Afssaps doit être remplacée par une Agence de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Dans le cadre de cette réforme, quinze nouvelles directions doivent être créées. «C'est pour préparer ce travail que nous avons identifié des préfigurateurs», a dit Dominique Maraninchi, précisant que les directeurs seraient ensuite nommés par le conseil d'administration de la nouvelle agence. «Je prends acte que même sur un travail interne de préfiguration, toute personne qui a été impliquée directement ou indirectement (dans l'affaire du Mediator-NDLR) ne doit pas apparaître», a-t-il ajouté.

    Avec Reuters

    votre commentaire
  • Valognes : le train de déchets nucléaires a pu partir

    Publié le 23.11.2011, 07h23 | Mise à jour : 16h44

    Flottemanville (Manche), mercredi. Malgré les affrontements entre antinucléaires et forces de l'ordre, le convoi de déchets nucléaires devant rallier l'Allemagne a pu partir.

    Flottemanville (Manche), mercredi. Malgré les affrontements entre antinucléaires et forces de l'ordre, le convoi de déchets nucléaires devant rallier l'Allemagne a pu partir. | AFP/KENZO TRIBOUILLARD

    Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile

    Cocktails molotov et cailloux contre gaz lacrymogènes : antinucléaires et forces de l'ordre se sont affrontés mercredi matin près de Valognes, le long de la voie ferrée que le dernier convoi de déchets nucléaires allemands retraités par doit emprunter cet après-midi, mais que les militants voulaient bloquer.

    Vers 16 heures, le train a finalement pu quitter le terminal.

    Auparavant pourtant, le directeur de cabinet du préfet de Benoît Lemaire avait indiqué que «les installations (avaient) été endommagées » et que « des réparations (étaient) en ». Selon Greenpeace qui n'appellait pas à bloquer le train, et selon des agents SNCF, un rail avait été soulevé par des manifestants avec un cric et beaucoup de boîtiers électriques avaient été incendiés.


    3 blessés légers et 12 arrestations

    Selon la préfecture, ces affrontements ont fait au moins trois blessés légers (un chez les gendarmes, deux chez les manifestants) et entrainé douze interpellations. Le procureur de Cherbourg a lui, confirmé que douze militants avaient été placés en garde à vue. Par ailleurs, une caméra de l'Agence France-Presse a été délibérément cassée par un militant antinucléaire lors d'une escarmouche avec la police.«J'étais en train de filmer, les CRS chargeaient, un militant habillé en noir et cagoulé m'a sauté dessus en criant tu filmes pas et s'en est pris à la caméra», a raconté la reporter de l'AFPTV.

    La tension est en fait montée tôt dans la matinée entre forces de l'ordre et manifestants, quand 100 à 200 militants antinucléaires ont tenté de bloquer, en déposant des pierres ou des plaques de béton, la voie ferrée que devait emprunter le train de déchets nucléaires allemands. Peu après 8 heures, les forces de l'ordre ont riposté en faisant usage de bombes lacrymogènes et de matraques.

    Des dizaines de milliers de manifestants attendus en Allemagne


    Dans la nuit, les forces de l'ordre, très discrètes jusqu'alors, avaient érigé des barrages sur les principaux accès routiers menant à la voie ferrée dans et autour de Valognes. Depuis lundi, un hélicoptère survolait le site, tandis que des dizaines de véhicules de CRS et de gendarmes stationnaient aux alentours. Mardi, militants et forces de l'ordre étaient  arrivés progressivement dans cette petite commune de la Manche. Départ avancé ou retardé, les rumeurs les plus contradictoires circulaient au sujet de ce 12e et dernier convoi de déchets nucléaires allemands, retraités par Areva, à destination de Gorleben.


    Manifestation mardi soir à l'appel de Greenpeace, Sortir du nucléaire et Europe Ecologie les Verts (EELV).
    AFP/KENZO TRIBOUILLARD

    Le chargement est issu, selon Areva, de combustibles qui ont produit l'équivalent de la consommation électrique de 25 millions d'Allemands pendant un an. Pour les antinucléaires, ce chargement, c'est «plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Fukushima». Selon le groupe nucléaire, ces déchets renferment certes la quasi-totalité de la radioactivité des combustibles irradiés, mais ces derniers sont vitrifiés et transportés, assure-t-il, dans une «forteresse roulante» et dans des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur.

    En Allemagne, une manifestation est prévue mercredi à Berlin. La police allemande table sur plusieurs dizaines de milliers de manifestants d'ici à l'arrivée du train, moins qu'en novembre 2010 où la mobilisation avait atteint des niveaux record. L'Allemagne a depuis décidé de sortir du nucléaire.


    votre commentaire
  • Dernière modification : 23/11/2011 
    - États-Unis - Parti républicain - Politique américaine - Présidentielle américaine

    Les républicains divisés sur les questions de sécurité et de politique étrangère

     Les républicains divisés sur les questions de sécurité et de politique étrangère 

    À l'occasion d'un débat télévisé, les huit candidats à la primaire républicaine ont fait montre de leurs divergences sur le "Patriot Act" ainsi que sur les questions de politique étrangère.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Newt Gingrich a conforté mardi son statut de principal rival de Mitt Romney dans la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle américaine, lors d'un débat sur la sécurité où les huit candidats ont affiché leurs divisions sur l'Iran, le Pakistan ou l'immigration.

    Pour la première fois, l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich se présentait à ce débat --le 11e depuis le début de la campagne pour la primaire républicaine-- dans les habits du favori des sondages que l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney a longtemps revêtu jusqu'ici.

    Tout au long de la soirée, organisée à Washington, les deux hommes se sont gardés de toute attaque trop virulente, veillant à se placer au-dessus de la mêlée.

    M. Gingrich a attaqué le débat avec fracas en assurant que les Américains seraient tous "en danger pour le reste de leur vie" et qu'il fallait pour les protéger renforcer le "Patriot act", une loi antiterroriste votée sous George W. Bush après les attentats du 11-Septembre.

    Il a aussi, de façon assez iconoclaste pour un républicain, défendu une régularisation, sous certaines conditions, des sans-papiers qui ont une famille aux Etats-Unis. M. Romney a répliqué qu'il était opposé à toute "amnistie" qui permettrait aux clandestins de rester légalement aux Etats-Unis.

    Et c'est à l'occasion d'un échange sur l'Afghanistan que M. Gingrich s'est directement adressé à son rival qui souhaitait reprendre la parole: "Et les autres? Et ceux qui n'ont pas encore pu répondre?", a lancé le nouveau favori des sondages à M. Romney dans un rare acte de défiance.

    Ce dernier a marqué les esprits en annonçant que son premier voyage à l'étranger, s'il était élu, l'emmenerait en Israël, alors que les nouveaux présidents américains se rendent traditionnellement au Canada ou au Mexique.

    Cette sortie s'inscrit dans le soutien que M. Romney apporterait à l'allié de Washington si Israël devait s'attaquer à l'Iran, Téhéran étant accusé par les Occidentaux de chercher à se doter de l'arme nucléaire. M. Gingrich s'est dit lui prêt à bombarder les installations nucléaires iraniennes.

    Pour le quotidien USA Today, M. Gingrich a été "au centre jeu", porté par "son assurance et son attitude professorale". Le Washington Post estimait pour sa part que Mitt Romney, "s'il n'a pas livré sa performance la plus aboutie, a réussi, une fois encore, à éviter les tacles de ses rivaux".

    Le New York Times soulignait enfin que le débat a jeté un "éclairage cru sur le manque d'unité du parti (républicain) sur la sécurité nationale une décennie après les attentats du 11-Septembre".

    Ainsi sur l'Afghanistan, M. Romney a plaidé pour le maintien d'une force susceptible de collecter des renseignements et d'effectuer des opérations spéciales. "L'Amérique ne doit pas battre en retraite", a-t-il dit.

    Jon Huntsman, ancien ambassadeur en Chine, a aussitôt répliqué en prônant une baisse drastique et rapide du contingent américain, soulignant que les Etats-Unis avaient atteint "des objectifs importants en Afghanistan", comme l'élimination du chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden.

    Autre sujet de divergence entre les candidats : le Pakistan, qui cultive une relation de plus en plus tendue avec les Etats-Unis depuis l'élimination sur son sol de Ben Laden par un raid américain.

    Le Pakistan "est l'un des pays les plus violents et instables qui soient", a souligné Michele Bachmann. "A ce stade, je maintiendrais (donc) l'aide" américaine à Islamabad, a dit la candidate ultraconservatrice, s'attirant aussitôt une réplique sèche du gouverneur du Texas, Rick Perry.

    "Le fond du problème, c'est que (les Pakistanais) montrent jour après jour qu'on ne peut pas leur faire confiance. Et jusqu'à ce que le Pakistan montre clairement qu'ils ont les intérêts américains à l'esprit, je ne leur enverrais pas un penny", a-t-il dit.


    votre commentaire