• Dernière modification : 26/12/2011 
    - Ligue arabe - Syrie

    Le CNS exhorte la Ligue arabe à se rendre dans la ville assiégée de Homs

     

    Le Conseil national syrien (CNS) demande aux observateurs de la Ligue arabe - arrivés dimanche et chargés de veiller à la mise en œuvre d'un plan de sortie de crise - de se rendre à Homs, ville bombardée et assiégée.

    Par Axelle SIMON (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d'opposition, a exhorté dimanche la Ligue arabe, dont une mission d'observateurs est attendue lundi en Syrie, à se rendre à Homs (centre), où des milliers de soldats "assiègent" un quartier insurgé.

    "Depuis tôt ce matin, le quartier de Baba Amro (à Homs) est assiégé et sous la menace d'une invasion militaire de la part d'une force estimée à 4.000 soldats", annonce le CNS dans un communiqué reçu par l'AFP à Nicosie.

    Le chef des observateurs arabes contesté ?
    Par Selim EL MEDDEB, correspondant de France 24 au Liban

     

     

    "Cela s'ajoute au bombardement continue de Homs qui dure depuis des jours", ajoute le CNS, alors que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état dimanche soir de 124 blessés et "un nombre indéterminé de morts" dans des bombardements à la mitrailleuse lourde de Baba Amro.

    L'OSDH avait auparavant rapporté la mort d'un civil à Homs dans le quartier de Karm al-Zaitoun.

    A Rastan, près de Homs, 26 personnes ont été arrêtées lors de perquisitions, puis humiliées et torturées en public, alors que les forces gouvernementales ont établi 37 barrages dans la ville imposant un couvre-feu non annoncé, selon l'OSDH.

    Dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, un civil a été tué par les forces gouvernementales qui ont lancé un assaut sur le village de Jarzi. Et à Damas, cinq civils ont été blessés par les tirs des forces de sécurité dans le quartier Sitt Zeinab (sud), selon la même source.

    En outre, les forces de sécurité ont mené des opérations à Douma, près de Damas, et cassé les cadenas des commerces pour obliger leurs propriétaires en grève à les rouvrir. Et des manifestants réunis en grand nombre ont été passés à tabac à la sortie d'une mosquée, ajoute l'OSDH.

    Samedi, 23 civils avaient été tués à travers le pays, selon la même source. Au total, la répression a fait au moins 5.000 morts en neuf mois, selon une estimation de l'ONU.

    Homs, troisième ville du pays située à 160 km au nord de Damas, est un haut lieu de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad, qui a débuté à la mi-mars. D'importantes manifestations y ont lieu contre les autorités, ainsi que des affrontements meurtriers entre l'armée et des déserteurs.

    Quel rôle pour les observateurs?
    Par Selim EL MEDDEB, correspondant France 24 à Beyrouth, Liban

     

     

    Le CNS a demandé que les observateurs de la Ligue arabe "aillent immédiatement à Homs, notamment dans les quartiers assiégés, pour remplir leur mission", indique le texte.

    Le CNS a également demandé aux observateurs de se rendre dans "tous les points chauds en Syrie, ou (...) de mettre fin à leur mission s'ils ne peuvent pas la mener" à bien, ajoutant qu'il tenait la Ligue arabe et la communauté internationale "pour responsables des massacres (...) commis par le régime".

    L'OSDH avait déjà exhorté samedi l'équipe de la Ligue arabe à se rendre "immédiatement" à Homs.

    Une première équipe de la Ligue arabe est arrivée jeudi à Damas, pour préparer la mission des observateurs de l'organisation, qui sont attendus lundi à Damas.

    Selon le chef de la délégation, Samir Seif al-Yazal, adjoint du secrétaire général de la Ligue arabe, ces observateurs seront "plus de 50 experts arabes dans différents domaines, notamment politique, droits de l'Homme, militaire".

    Leur déploiement fait suite à la signature le 19 décembre au Caire d'un protocole pour la protection des civils.

    Samedi, des milliers de personnes avaient participé aux funérailles des 44 personnes tuées la veille dans des attentats suicide qui visaient des locaux des services de sécurité à Damas.

    Alors que les autorités syriennes ont vu "la main d'Al-Qaïda" derrière ces attentats sans précédent depuis le début de la révolte, les Frères musulmans ont accusé Damas de les avoir "mis en scène" dans le but de "détourner l'attention (des observateurs arabes) des manifestations hebdomadaires".

    Ils l'ont en outre accusé d'avoir "fabriqué de toute pièce" un communiqué revendiquant les attaques au nom de la confrérie.

    A l'occasion de Noël, Benoît XVI a demandé dimanche la fin des violences en Syrie dans son message "urbi et orbi" ("à la ville et au monde"): "Puisse le Seigneur faire cesser les violences en Syrie, où beaucoup de sang a déjà été versé".

     

     


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  • Ancient Seal Found in Jerusalem’s Old City, Linked to Rituals

     Ancient Seal Found in Jerusalem’s Old City, Linked to Rituals

    A rare clay seal is displayed during a news conference at the archaeological site known as the City of David in east Jerusalem, Sunday, Dec. 25, 2011. Israeli archaeologists say they have unearthed a rare clay seal that appears to be linked to religious rituals that took place at the Jewish Temple 2,000 years ago.

    By MATTI FRIEDMAN, Associated Press

    JERUSALEM (AP) — A rare clay seal found under Jerusalem’s Old City appears to be linked to religious rituals practiced at the Jewish Temple 2,000 years ago, Israeli archaeologists said Sunday.

    The coin-sized seal found near the Jewish holy site at the Western Wall bears two Aramaic words meaning “pure for God.”

    Archaeologist Ronny Reich of Haifa University said it dates from between the 1st century B.C. to 70 A.D. — the year Roman forces put down a Jewish revolt and destroyed the second of the two biblical Jewish temples.

    The find marks the first discovery of a written seal from that period of Jerusalem’s history, and appeared to be a unique physical artifact from ritual practice in the Temple, he said.

    Very few artifacts linked to the Temple have been discovered so far. The site of the Temple itself — the enclosure known to Jews as the Temple Mount and to Muslims as the Noble Sanctuary — remains off-limits to archaeologists because of its religious and political sensitivity.

    Archaeologists say the seal was likely used by Temple officials approving an object for ritual use — oil, perhaps, or an animal intended for sacrifice. Materials used by Temple priests had to meet stringent purity guidelines stipulated in detail in Jewish legal texts, which also mention the use of such seals.

    The site where the seal was found is on the route of a main street that ran through ancient Jerusalem just outside the Temple compound.

    The seal was found in an excavation run by archaeologists from the government’s Israel Antiquities Authority. The dig is under the auspices of a broader excavation nearby known as the City of David, where archaeologists are investigating the oldest part of Jerusalem.

    The City of David dig, located inside the nearby Palestinian neighborhood of Silwan and funded by a Jewish group affiliated with the settlement movement, is the Holy Land’s highest-profile and most politically controversial excavation.

     

     

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    AP Photo/Oded Balilty


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  • Un thé dans l'oasis

    théière sable miniJe profite de ces fêtes de fin d'année pour vous proposer un témoignage personnel d'un bel échange autour du thé lors d'un voyage en Mauritanie.

    La palmeraie d'Azougui

     

    Plantons le décor : nous sommes dans l'Adrar, région importante pour la culture des dattes (la récolte de ces fruits en juin est l'occasion d'une fête très réputée dans le pays, la Guetna). Ma compagne et moi décidons d'aller visiter l'oasis d'Azougui. A notre arrivée dans le village, l'auberge dans laquelle nous souhaitions faire halte est fermée. Nous ne croisons personne dans l'immédiat, il est 10 heures du matin et la température avoisine les 40°c en ce mois de mai. Il ne reste plus qu'à aller nous reposer à l'ombre dans l'oasis. A peine assis, un jeune homme nous interpelle. Il ne parle pas français, nous ne parlons pas l'hassanya, la langue locale, mais peu importe nous échangeons!

    Théière sur la braise

     

    Il détaille son travail dans l'oasis en nous montrant le système de puit et d'irrigation et remplit une large bassine qu'il nous offre pour nous rafraichîr. Nous sommes ensuite invités à nous asseoir au pied d'un acacia. Puis il amène du pain, une toile pour nous allonger. Nous n'avons dans notre sac que quelques tomates à partager avec lui.

    Vient l'heure du thé. Il sort un sac plastique de sa poche contenant du charbon, récupère quelques brindilles au sol et, en moins d'une minute, le brasier est prêt à accueillir la théière. Les verres sont à même le sol, jamais le sable ne m'a paru meilleure surface pour préparer un thé!

    Lieu de repos sous l'acacia

     

    Nous dégustons le délicieux breuvage en sa compagnie puis il nous quitte et vaque à son travail. Des heures entières défilent à profiter de l'ombre et de cet endroit paisible. Nous quittons notre hôte en fin de journée. Malgré les petits bouts de papiers griffonés de nos adresses respectives, il y a peu de chance que l'on échange à distance, mais qui sait, peut être se reverra-t-on. Même si le langage fait défaut, nous partons chacun de notre côté avec le plaisir de s'être rencontré, simplement.

    Par ce bref récit, je vous souhaite de passer d'excellentes fêtes dans le partage que ce soit en famille ou entourés de nouvelles rencontres!

    A l'année prochaine!


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  • Sakineh : une exécution par pendaison à nouveau évoquée

    Par S.C. - Le 25/12/2011

    Sakineh une execution par pendaison a nouveau evoquee

     

    La peine de mort par lapidation de Sakineh Mohammadi Ashtiani pourrait être transformée en pendaison, a déclaré dimanche Malek Ajdar Sharifi, chef de la justice de la province iranienne de l'Azerbaïdjan orientale (nord-ouest), selon l'agence Fars.

    « Mme Sakineh Mohammadi a commis deux délits: l'adultère pour lequel elle a été condamnée à la lapidation et la participation au meurtre de son mari pour lequel elle a été condamnée à dix ans de prison », a poursuivi Malek Ajdar Sharifi. « Nous n'avions pas les moyens d'appliquer la peine de lapidation (...) Le chef de l'autorité judicaire, l'ayatollah Sadegh Larijani, a estimé que dans la mesure où l'objectif est l'exécution de la condamnée, si on n'a pas les moyens d'appliquer la lapidation, on peut choisir la pendaison, mais il a ordonné qu'on demande l'avis d'autres juristes religieux », a-t-il ajouté avant de conclure : « Nous ne sommes pas pressés (...) Nous attendons de voir si on peut transformer la peine de lapidation en pendaison et dès qu'on aura la réponse, nous appliquerons la peine ».

    Rappel des faits

    La condamnation de Sakineh pour adultère et implication dans le meurtre de son mari remonte à 2006. Alors que la justice iranienne avait suspendu la peine de lapidation en juillet 2010 en attendant un nouvel examen du dossier, Sakineh reste dans l’incertitude et sa situation demeure pour le moins floue. En septembre 2010, une possible peine de mort par pendaison avait déjà été évoquée. En janvier 2011, les autorités avaient soulevé la possibilité de suspendre sa peine de mort : cette information, émise par la présidente du Comité des droits de l’Homme du Parlement iranien, avait aussitôt été démentie par un autre responsable iranien de l'administration judiciaire.

    Rappelons que la situation de cette Iranienne de 44 ans avait suscité une grande émotion dans les pays occidentaux. L’an passé, 80 personnalités avaient lancé un appel dans le Times, quotidien britannique, pour demander sa libération.


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  • Christine Lagarde : "l'économie mondiale est en danger"

    LEMONDE.FR avec Reuters | 25.12.11 | 12h33   •  Mis à jour le 25.12.11 | 12h42

     

     

    Il serait utile, selon elle Christine Lagarde, que les Européens un changement des traités de l'Union pour renforcer l'intégration budgétaire et engager chaque pays à respecter les règles.

    "Il y a eu des progrès considérables en Europe mais ils sont graduels et mal compris. Il faut accélérer la mise en oeuvre des mesures", insiste Christine Lagarde. Il serait utile, selon elle, que les Européens "parlent d'une seule voix et annoncent un calendrier simple et détaillé".

    >>> Lire l'article, "Euro : les marchés ne croient pas aux promesses"

    Christine Lagarde relève encore que les Etats-Unis, le principal acteur de l'économie mondiale, sont touchés et que les pays émergents, moteurs des années 2000, sont grippés. L'ancienne ministre de l'économie évoque la Chine, le Brésil et la Russie où "les prévisions de croissance sont revues à la baisse".

    Le FMI, qui doit livrer fin janvier ses prévisions économiques mondiales, tablait jusqu'ici sur une croissance de 4%. Mais la directrice générale du FMI a déjà prévenu que ce chiffre serait revu à la baisse.


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