• 30 janvier 2012 - 15H40  

    Wall Street ouvre en baisse
     

    Wall Street a ouvert en baisse lundi, attentive aux développements en Europe où s'est ouvert le premier sommet européen de 2012, alors qu'un accord entre Athènes et ses créanciers se fait toujours désirer: le Dow Jones reculait de 0,62% et le Nasdaq de 0,95%.

    Wall Street a ouvert en baisse lundi, attentive aux développements en Europe où s'est ouvert le premier sommet européen de 2012, alors qu'un accord entre Athènes et ses créanciers se fait toujours désirer: le Dow Jones reculait de 0,62% et le Nasdaq de 0,95%.

    AFP - Wall Street a ouvert en baisse lundi, attentive aux développements en Europe où s'est ouvert le premier sommet européen de 2012, alors qu'un accord entre Athènes et ses créanciers se fait toujours désirer: le Dow Jones reculait de 0,62% et le Nasdaq de 0,95%.

    La Bourse de New York avait fini sans direction vendredi, quelque peu déçue par les chiffres provisoires du PIB américain pour le dernier trimestre. Le Dow Jones Industrial Average avait perdu 0,58%, à 12.660,46 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, avait grignoté 0,40%, à 2.816,55 points


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  • Dernière modification : 30/01/2012 
    - États-Unis - Qatar - Taliban

    Rencontre entre Taliban et Américains au Qatar

     Rencontre entre Taliban et Américains au Qatar 

    Des émissaires américains et des représentants des Taliban se sont rencontrés au Qatar afin de lancer des négociations de paix. Les deux parties cherchent à "construire un lien de confiance", selon un ancien dignitaire taliban.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP -   Des discussions préalables à des négociations de paix en Afghanistan ont été entamées au Qatar entre des représentants des insurgés et des responsables américains, a-t-on appris dimanche auprès d'un ancien dignitaire taliban.

    L'information, rapportée dimanche par le New York Times, a été confirmée à l'AFP par le mawlavi (un titre religieux, NDLR) Qalamuddin, l'ancien responsable du département "vices et vertus" de la police sous le gouvernement taliban, qui dura de 1996 jusqu'à l'arrivée de la coalition internationale fin 2001.

    La délégation des rebelles comprend des personnalités talibanes, notamment l'ancien ambassadeur en Arabie saoudite, Shahabuddin Delawar, l'ex-ministre de la Santé, Sher Mohammad Abaas Stanikzai, un intime du Mollah Omar, Mohammad Tayeb Agha et Aziz-Ul Rahman, ancien diplomate à Dubaï, selon le religieux.

    "Les discussions n'ont pas encore débuté. (Les deux parties) sont dans le processus de construction d'un lien de confiance. Cela va prendre du temps", a estimé le Mawlavi Qalamuddin, nommé par le président afghan Hamid Karzaï.

    "En ce moment, la délégation tient des discussions préliminaires. Les négociations de paix, Inch'Allah, commenceront mais là, nous n'en sommes qu'au tout début", a poursuivi le religieux.

    Les talibans posent comme mesure préalable à toute négociation la libération de ses membres enfermés dans la prison de Guantanamo, à Cuba, alors que Washington veut que les rebelles renoncent à la violence avant de discuter avec eux.

    Le mawlavi Qalamuddin a indiqué que la délégation talibane était "évidemment" partie au Qatar depuis le Pakistan, ce qui sous-entend que ce pays, souvent accusé par l'Afghanistan de bloquer les négociations de paix, semble s'y intéresser.

    Dimanche, Kaboul a annoncé la venue dans la capitale afghane de la ministre des Affaires étrangères pakistanaise, Hina Rabbani Khar, qui rencontrera mercredi son homologue afghan, Zulmai Rasoul, pour traiter de la question talibane.

    "Cette visite marquera une nouvelle phase dans les relations de coopération entre les deux pays", a expliqué Janan Mosazai, le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères.

    "Les deux parties discuteront de la lutte contre le terrorisme et du soutien essentiel du Pakistan dans le processus de paix en Afghanistan", dans lequel le Pakistan "joue un rôle clé", a observé M. Mosazai, ajoutant : "L'Afghanistan a besoin d'un effort sincère de son voisin en direction des négociations de paix.

    Le Pakistan a accepté de reprendre les discussions avec l'Afghanistan au sujet des talibans, interrompues après l'assassinat en septembre d'un émissaire du président Hamid Karzaï par un kamikaze taliban, de source officielle.

    Les talibans, chassés fin 2001 d'un pouvoir qu'ils occupaient depuis 1996 par une coalition menée par les Etats-Unis, poursuivent depuis dix ans une guérilla contre les armées occidentales et afghane. Début janvier, ils ont annoncé leur intention d'ouvrir un bureau au Qatar pour discuter avec les Etats-Unis.

    Le gouvernement afghan a donné son accord pour l'installation de cette représentation hors d'Afghanistan, tout en craignant d'assister en spectateur aux négociations. Washington a récemment rassuré les autorités afghanes quant à leur présence dans ces discussions.

    "Nous attendons qu'une délégation du Qatar vienne à Kaboul pour discuter avec nous du rôle des Afghans dans les discussions du paix et sur comment elles se tiendront et évolueront au Qatar", a indiqué Aminundin Muzaffari, le secrétaire du Haut conseil pour la paix, à l'AFP.
     

     

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  • 30 janvier 2012 - 15H18  

    Petroplus: plusieurs repreneurs possibles pour Petit-Couronne
     

    Le ministre de l'Industrie Eric Besson a confirmé lundi qu'il existait "plusieurs repreneurs possibles" pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, qui a été placée en redressement judiciaire mercredi.

    Le ministre de l'Industrie Eric Besson a confirmé lundi qu'il existait "plusieurs repreneurs possibles" pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, qui a été placée en redressement judiciaire mercredi.

    AFP - Le ministre de l'Industrie Eric Besson a confirmé lundi qu'il existait "plusieurs repreneurs possibles" pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, qui a été placée en redressement judiciaire mercredi.

    "Il y a plusieurs repreneurs possibles, un nom a été cité par la presse et les syndicats (NDLR: l'investisseur suisse Klesch), il est juste, mais il y en a d'autres, ce n'est pas le seul", a assuré le ministre lors d'une visite à la raffinerie. Eric Besson s'est refusé a en dire plus en indiquant qu'il revenait maintenant aux administrateurs judiciaires de "discuter" avec ces candidats "en lien" avec la direction et les syndicats.

    Le ministre a souligné qu'il convenait, en attendant que se dégage une solution de reprise, que la raffinerie puisse redémarrer rapidement grâce à du "travail à façon" pour le compte d'un tiers. "Nous sommes en contact avec plusieurs groupes pétroliers", a-t-il assuré en précisant que le gouvernement exerçait des "pressions" sur eux "pour qu'ils apportent leur contribution".

    De son côté, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC qui a longuement rencontré le ministre a dit sa volonté que toutes les hypothèses soient étudiées tout en réitérant ses "réserves" face à la candidature éventuelle du groupe Klesch. "Il faut trouver un repreneur qui ait un véritable projet industriel et pas une société qui vient simplement pour récupérer de l'argent", a affirmé Alain Renault, délégué CFE/CGC.

    La raffinerie de Petit-Couronne a été placée mercredi en redressement judicaire après l'annonce par le groupe suisse Petroplus de sa prochaine mise en faillite. Un administrateur et un mandataire judiciaires ont été désignés pour rechercher toutes les solutions permettant une relance de l'activité avec un éventuel repreneur.

    Cette raffinerie qui emploie 550 salariés est à l'arrêt depuis début janvier peu après le gel par les banques des lignes de crédit de Petroplus. Le groupe compte quatre autres raffineries, elles aussi concernées par la menace de faillite, à Anvers (Belgique), Cressier (Suisse), Coryton (Grande-Bretagne) et Ingolstadt (Allemagne).


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  • 30 janvier 2012 - 15H22  

    Obama ferait jeu égal avec Romney mais écraserait Gingrich
     

    Barack Obama ferait jeu égal avec Mitt Romney si ce dernier obtenait l'investiture républicaine pour la course à la Maison Blanche, mais le président sortant éliminerait facilement les autres candidats potentiels, selon un sondage publié lundi.

    Barack Obama ferait jeu égal avec Mitt Romney si ce dernier obtenait l'investiture républicaine pour la course à la Maison Blanche, mais le président sortant éliminerait facilement les autres candidats potentiels, selon un sondage publié lundi.

    Selon un sondage de l'Université Quinnipiac, M. Romney éliminerait M. Gingrich en Floride avec 43% des voix contre 29%, loin devant MM. Paul et Santorum qui recueilleraient 11% chacun.

    Selon un sondage de l'Université Quinnipiac, M. Romney éliminerait M. Gingrich en Floride avec 43% des voix contre 29%, loin devant MM. Paul et Santorum qui recueilleraient 11% chacun.

    AFP -   Barack Obama ferait jeu égal avec Mitt Romney si ce dernier obtenait l'investiture républicaine pour la course à la Maison Blanche, mais le président sortant éliminerait facilement les autres candidats potentiels, selon un sondage publié lundi.

    Selon l'enquête Gallup publiée par le quotidien USA Today, Mitt Romney obtiendrait 48% des voix contre 47% au président sortant, soit un écart largement inférieur à la marge d'erreur du sondage (plus ou moins cinq points).

    Le président démocrate en revanche arriverait largement en tête devant l'autre favori républicain, l'ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, qui n'obtiendrait que 40% des voix contre 54% à M. Obama. 

     

    M. Gingrich obtientrait ainsi encore moins de suffrages que les deux autres républicains encore dans la course des primaires: l'isolationniste Ron Paul recueillerait 43% des voix contre 50% à M. Obama, et l'ultraconservateur Rick Santorum (44% contre 51% au président sortant).

    Les résultats de ce sondage, réalisé de mardi à samedi auprès de 737 électeurs, risquent d'être mis à profit par l'équipe de campagne de M. Romney pour expliquer que seul l'ancien gouverneur du Massachusetts est à même de battre M. Obama lors de la présidentielle du 6 novembre.

    M. Romney doit affronter mardi ses trois adversaires républicains en Floride, où se déroule le quatrième scrutin de la saison des primaires.

    Selon un sondage de l'Université Quinnipiac, M. Romney éliminerait M. Gingrich en Floride avec 43% des voix contre 29%, loin devant MM. Paul et Santorum qui recueilleraient 11% chacun.

    Ce sondage réalisé du 27 au 29 janvier auprès de 539 électeurs républicains susceptibles d'aller voter a une marge d'erreur de 4,2 points.

    M. Gingrich a remporté la primaire de Caroline du Sud, M. Romney celle du New Hampshire et M. Santorum le scrutin de l'Iowa. La campagne des primaires va se poursuivre Etat par Etat jusqu'à la convention républicaine qui désignera officiellement fin août l'adversaire de M. Obama.


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  • Dernière modification : 30/01/2012 
    - Euro - Grèce - Union européenne

    La Grèce de nouveau au cœur d'un sommet de l'UE

     

    Les dirigeants européens se retrouvent ce lundi pour le premier sommet de l'UE de l'année, au cours duquel le cas de la Grèce doit à nouveau être discuté. Une réunion qui intervient alors qu'une grève générale contre l'austérité paralyse la Belgique.

    Par FRANCE 24 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Les dirigeants européens entendent lundi commencer à tourner la page de la crise de la dette lors de leur premier sommet de l'année, dans un climat toutefois alourdi par une polémique autour du degré de tutelle budgétaire à imposer à la Grèce.

    La réunion débute à 15H00 à Bruxelles (14H00 GMT) et ne doit durer que quelques heures. Elle se déroulera alors qu'une grève générale d'une journée a débuté dimanche soir en Belgique pour protester contre l'austérité. Elle devrait en grande partie paralyser le pays.

     
    Par Kattalin LANDABURU, correspondante à Bruxelles

    Pour la première fois depuis longtemps, le sommet ne se tient pas dans une atmosphère d'urgence absolue autour de l'euro.

    "L'Europe n'est plus au bord du gouffre", a estimé dimanche soir le président français Nicolas Sarkozy, selon qui "la crise s'apaise".

    Malgré tout, la Grèce, enfant malade de la zone euro, continue à inquiéter sérieusement.

    Le pays est toujours en train de négocier avec ses banques en vue d'obtenir un abandon crucial de créances de 100 milliards d'euros. En parallèle, l'Allemagne se montre réticente à accepter le versement promis à Athènes d'au moins 130 milliards d'euros de nouveaux prêts sans un contrôle renforcé sur la politique menée par le pays.

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a laissé entendre dans un entretien au Wall Street Journal à paraître lundi que la Grèce ne recevrait plus d'argent si elle ne met pas en oeuvre les réformes annoncées et réduit son déficit, agitant le spectre d'un défaut de paiement.

    "Peut-être que nous et nos partenaires devons étudier des façons d'aider la Grèce dans cette tâche difficile d'une manière plus étroite", a-t-il ajouté.

    Une allusion à une proposition très controversée de Berlin consistant à placer la Grèce sous une tutelle européenne avec droit de veto sur les décisions budgétaires du gouvernement. Un abandon de souveraineté sèchement rejeté à Athènes et qui ne fait non plus l'unanimité dans l'UE.

    En dehors de la Grèce, le sommet de Bruxelles doit être l'occasion de peaufiner l'arsenal anti-crise de l'Europe. Les chefs d'Etat et de gouvernement doivent adopter un nouveau traité visant à durcir leur discipline budgétaire commune. Il prévoit l'instauration généralisée d'une "règle d'or" sur le retour à l'équilibre.

    Ils doivent aussi mettre sur les rails le futur fonds de secours financier permanent pour les pays en difficulté de la zone euro (MES), qui commencera à fonctionner en juillet.

    Des clivages subsistent encore sur les ressources à lui allouer. L'Allemagne pourrait à terme accepter de l'augmenter de 500 à 750 milliards d'euros en échange de la signature du traité budgétaire, espèrent nombre de ses partenaires.

    Décidés à rassurer leurs populations, les dirigeants européens entendent surtout consacrer leur réunion à discuter des moyens de relancer la croissance et l'emploi.

    Aucune décision concrète n'est néanmoins attendue, si ne n'est la volonté affichée de réorienter les fonds de l'UE pour mieux lutter contre le chômage des jeunes et aider les petites et moyennes entreprises.
     


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