• Stéphane Guillon retrouve le sourire

    Son affiche censurée par la RATP sera bien placardée

    Publié le 28 Janvier 2012 à 16h26 par Mélissa Brion
     
     
     
    Stéphane Guillon retrouve le sourire

    Nouveau rebondissement dans l’affaire des affiches du spectacle de Stéphane Guillon… Après avoir été retirées par la RATP jeudi dernier, elles seront finalement placardées. La société d’affichage Decaux a accepté de s’en charger.

    Stéphane Guillon prend sa revanche. L’affiche présentant son prochain spectacle sera bien posée grâce à Decaux, «dans son intégralité et sur tous les supports urbains». La société met ainsi un terme à la polémique survenue le 26 janvier.


    C’est en effet jeudi dernier que la campagne d’affichage avait débuté dans le métro parisien après avoir été acceptée par la RATP. Mais aussitôt mises aussitôt retirées: la régie pub a estimé que le slogan était «à caractère politique». «En mai 2012, Stéphane Guillon s’en va aussi» est-il inscrit sur l’affiche représentant l’ancien chroniqueur de France Inter sur scène en train de saluer son public.


    Cette gentille provocation ne semble en tout cas pas déranger Decaux qui placardera les affiches sur ses panneaux SNCF, colonnes Morris et son mobilier urbain aux quatre coins de la capitale. Cette fois, aucun risque que la campagne de publicité soit interdite puisque, comme l’a précisé un porte-parole de la société, «Decaux commercialise son mobilier comme elle l’entend».


    Malgré la censure, l’humoriste, marié en septembre dernier à Muriel Cousin, retrouve donc le sourire et doit attendre avec impatience de monter sur la scène de L’Olympia à Paris, du 1er au 6 mai, au beau milieu de l'élection présidentielle!


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  • Des centaines de passagers étaient cloués au sol dans plusieurs aéroports espagnols samedi après que la compagnie aérienne Spanair a brutalement mis fin à ses activités, annulant tous ses vols, parfois à une demi-heure du départ.

    Des centaines de passagers étaient cloués au sol dans plusieurs aéroports espagnols samedi après que la compagnie aérienne Spanair a brutalement mis fin à ses activités, annulant tous ses vols, parfois à une demi-heure du départ. | Josep Lago

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    Des centaines de passagers étaient cloués au sol dans plusieurs aéroports espagnols samedi après que la compagnie aérienne Spanair a brutalement mis fin à ses activités, annulant tous ses vols, parfois à une demi-heure du départ.
    "Face au manque de visibilité financière pour les prochains mois, la compagnie a décidé de cesser ses opérations", a déclaré Spanair dans un communiqué peu avant 21H30 (20H30 GMT) vendredi citant "des raisons de prudence et de sécurité".
     


    Spanair assurait pour l'essentiel des liaisons en Espagne et en Europe. Son dernier a atterri à 22H00, laissant ses concurrents Iberia, Vueling ou Easyjet prendre en charge ses passagers.
    Selon les médias espagnols, au moins 22.000 personnes ont été affectées par les annulations de vols au
    du week-end mais aucun porte-parole de Spanair n'était disponible pour confirmer ce chiffre.
    Environ 200 passagers très surpris patientaient aux guichets de la compagnie à l'aéroport de Barcelone vendredi soir peu après l'annonce.
    Les autorités aéroportuaires (AENA) ont déclaré que la situation était normale à l'aéroport Barajas de Madrid, où les clients de Spanair ont été accueillis dans des salons spéciaux.


    "Les passagers qui arrivent sont pris en charge par d'autres compagnies", a confirmé à l'AFP une porte-parole de l'AENA.
    Rien que samedi, 55 vols ont été annulés à Madrid, 54 à Barcelone et quelques uns sur les îles de Majorque et de Grande Canarie, a-t-elle précisé.
    "La direction de Spanair regrette cette situation et présente ses excuses à toutes les personnes affectées", a déclaré la compagnie dans un communiqué.


    Le espagnol a annoncé qu'il prenait des mesures disciplinaires à l'encontre de Spanair. Une amende d'un montant allant jusqu'à 9 millions d'euros pourrait ainsi être infligée à la compagnie pour avoir enfreint les lois sur la continuité du service et les droits des passagers.
    Le ministère des travaux publics a précisé qu'il avait lancé des procédures en vue de sanctions "pour deux infractions graves de la loi sur la sûreté de l'air qui pourraient entraîner dans chacun des deux cas des amendes de 4,5 millions d'euros".
    Créée en 1986, Spanair a précisé avoir pris cette décision à la suite de l'échec des négociations entamées avec Qatar Airways en vue d'une alliance financière.
    En outre, le président de la compagnie, Ferran Soriano, a déclaré à la chaîne de télévision TVE que le gouvernement régional de la Catalogne, actionnaire de Spanair, cesserait de financer la compagnie, dans un contexte de rigueur budgétaire.
    "Lorsque nous avons appris ce matin que l'alliance (avec Qatar Airways) ne se ferait pas et que le gouvernement de la Catalogne ne financerait plus (la compagnie), la décision la plus sûre était d'arrêter les opérations", a-t-il dit.
    Spanair avait été frappée en août 2008 par l'accident d'un de ses avions, qui s'était écrasé au décollage à Madrid, faisant 154 morts.
    Elle avait engagé cette même année un plan de restructuration qui s'était traduit par le licenciement de 1.100 de ses 4.000 employés.


    L'ancien propriétaire, la compagnie scandinave SAS, a annoncé vendredi que la faillite de Spanair - filialisée jusqu'en 2009 - affecterait ses propres résultats à hauteur de 191 millions d'euros.


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  • Un astéroïde a frôlé la Terre

     

    Par Anne-Julie Contenay avec AFP

    Publié le 28 janvier 2012 à 14h11 Mis à jour le 28 janvier 2012 à 14h11

     
    L'astéroïde a frôlé la Terre vendredi.

    L'astéroïde a frôlé la Terre vendredi. © CAPTURE D'ECRAN YOUTUBE

    Cet objet céleste s’est approché de notre planète. Une collision a été "évitée de peu".

    Il s’appelle 2012 BX34 et fait la taille d’un bus. Cet astéroïde a frôlé la Terre vendredi, selon les experts du Minor Planet Center, un organisme américain chargé de traquer les objets dans le système solaire. Pas de panique cependant : les scientifiques n’ont jamais été inquiets quant à la possibilité d’un éventuel impact.

    2012 BX34, qui mesure entre six et 19 mètres de diamètre, est soudainement apparu mercredi dans le champ de vision d’un télescope de l’Arizona. Il s’est approché à 60.000 kilomètre de la Terre, précise Gareth Williams, directeur associé de l’organisme. Selon lui, une collision a "été évitée de peu", comme le montrent ces image de la trajectoire de l’objet.

    La trajectoire de l’astéroïde qui a frôlé la Terre :

    Un phénomène pas inhabituel

    Sur son compte Twitter, la Nasa s’est voulue rassurante, répondant aux questions des internautes pour leur dire qu’il ne fallait pas s’inquiéter et que l’astéroïde était de petite taille. Une taille qui explique d’ailleurs que l’objet n’ait plu être détecté qu’une fois tout près de la Terre.

    Et même si Gareth Williams explique que le fait qu’il ait frôlé la Terre était une surprise, ce fait est loin d’être inhabituel : l’année dernière, pas moins de 30 objets sont passés dans l’orbite de la Lune.


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  • Sénégal : la rue répond au pouvoir

     

    Par Alcyone Wemaere avec agences

    Publié le 28 janvier 2012 à 12h13 Mis à jour le 28 janvier 2012 à 16h24

     

    Des manifestants fuyant des gaz lacrymogènes à Dakar.

    Des manifestants fuyant des gaz lacrymogènes à Dakar. © REUTERS

    La validation de la candidature de Wade à un 3ème mandat a déclenché une vague de violences.

    A un mois de la présidentielle, un bras de fer semblait s'amorçait samedi au Sénégal après une nuit de violences survenues après la validation de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade et de l'invalidation du populaire chanteur Youssou Ndour. En cause : les choix du Conseil constitutionnel, qui a validé la candidature, contraire à la Constitution, du président Wade, et refusé celle Youssou Ndour. Les tensions, déjà palpables depuis les manifestations de la société civile, ont donc franchi un nouveau palier.

    Des "manifestations d'humeur" pour Wade

    Que sait-on des violences qui ont éclaté dans le pays ? Des jeunes érigeant des barricades, brûlant des pneus et des planches sur plusieurs artères de Dakar, des échanges de projectiles et gaz lacrymogènes entre manifestants et forces de l'ordre… voilà les images diffusées par les télévisions privées au Sénégal. La vague de violences, survenue vendredi, s’est soldée par la mort d’un policier à Dakar. Les autorités disent ignorer s'il y a eu d'autres victimes. Selon un témoin, un poste de police de la ville de Kaolack, dans le centre, a été mis à sac et selon la radio publique, l'antenne locale du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Wade, a été détruite par les flammes.

    Selon plusieurs médias locaux, les manifestations violentes ont touché plusieurs villes de provinces, dont Thiès (ouest), Kaolack (centre-ouest), Matam (nord), mais également Diourbel (centre), Tambacounda (est). Les troubles semblaient avoir cessé avant l'aube de samedi. Abdoulaye Wade a pris la parole à la télévision pour appeler les manifestants au calme. Il a demandé à ses opposants d'arrêter "les manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", les accusant de contester la validité de sa candidature "sur des bases légères".

    Pourquoi cette vague de violences à l’annonce de la candidature de Wade ? Les adversaires du président sénégalais contestent la légitimité du président sortant, au pouvoir depuis 2000, à se présenter. La Constitution interdit en effet plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Or, après sa réélection en 2007, Abdoulaye Wade entend à nouveau briguer sa propre succession le 26 février prochain. S’il était réélu, ce serait alors son troisième mandat.

    En guise de parade à l’argument anticonstitutionnel, Abdoulaye Wade, 85 ans, fait valoir que son premier mandat ne compte pas, car il a été entamé avant l'ajout de cet amendement, en 2001. Vendredi, le Conseil constitutionnel lui a donné raison en l’autorisant à se présenter à la présidentielle. Les manifestations de Sénégalais hostiles à cette nouvelle candidature de Wade ont alors éclaté à Dakar avant de s’étendre à Thies et Mbour.

    L'opposition vent debout contre le président sortant

    Pour quelle raison la candidature du chanteur Youssou N'Dour a-t-elle été écartée ? Outre la candidature de Wade, le Conseil constitutionnel a validé treize autres candidatures pour la présidentielle du 26 février prochain. Celle du chanteur Youssou N'Dour a, en revanche, été écartée. Raison invoquée ? Le musicien n'a pas réuni les 10.000 signatures de soutien requises. L'institution a, plus précisément, argué que 4.000 des 12.000 soutiens revendiqués par l'artiste n'avaient pu être vérifiés.

    Youssou N'Dour a aussitôt appelé ses partisans à s'opposer à la tenue du scrutin. "Nous n'autoriserons jamais Abdoulaye Wade à participer à cette élection", a-t-il affirmé à l'antenne de sa chaîne de télévision, TFM. Il a aussi dénoncé un "coup de force" du président Wade, ajoutant : "je suis candidat et je le reste". Il a précisé qu'il avait "48 heures pour un recours" contre la décision du Conseil.

    Comment a réagi le reste de la classe politique ? Certains des treize candidats adoubés par le Conseil constitutionnel sont sur la même ligne que Youssou N'Dour : "Wade n'a aucun droit d'effectuer un troisième mandat, et le peuple saura résister", a ainsi assuré Moustapha Niasse, un ancien Premier ministre de Wade, désormais candidat face à lui.

    Parmi les autres candidats autorisés à participer au scrutin, on trouve le chef de fil du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng et un autre ex-Premier ministre : Idrissa Seck et Macky Sall. Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques d'opposition et d'organisations de la société civile conteste également la candidature de Wade. Le mouvement a appelé samedi les Sénégalais à "marcher sur le palais" présidentiel pour l'en "déloger".


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  • A Davos, la zone euro est priée d'agir la première, et vite

    samedi 28 janvier 2012 17h47
     

    par Paul Carrel et Emma Thomasson

    DAVOS, Suisse (Reuters) - Les intervenants au Forum économique mondial (FEM) de Davos, Christine Lagarde en tête, ont exhorté samedi les pays de la zone euro à renforcer les moyens de leur fonds de secours afin de susciter un sentiment de confiance quant à la viabilité de la monnaie européenne.

    Pour ces responsables, la zone euro doit agir en premier si elle veut que les autres pays accroissent les capacités du Fonds monétaire international (FMI), lequel a réclamé ce mois-ci 500 milliards d'euros de financement supplémentaire pour lui venir éventuellement en aide.

    "Le moment est venu, la pression s'est considérablement renforcée pour qu'une solution soit trouvée", a dit Christine Lagarde, directrice générale du FMI, lors d'un débat sur les perspectives économiques pour 2012, au cours duquel l'absence des dirigeants de la zone euro, notamment de l'Allemagne, a été remarquée.

    "Il est essentiel que les pays membres de la zone euro développent un pare-feu clair, simple et susceptible à la fois de limiter la contagion et de poser cette espèce d'acte de confiance au sein de la zone euro afin que les besoins financiers de cette zone puissent être effectivement comblés", a ajouté l'ancienne ministre française de l'Economie.

    Ces propos font écho à une multitude d'appels en ce sens formulés au cours de cette conférence annuelle de cinq jours dans la station suisse.

    VOIR "LA COULEUR DE LEUR ARGENT"

    La chancelière allemande Angela Merkel a pourtant adressé une fin de non-recevoir dès son discours d'introduction au Forum. Elle a ainsi jugé mercredi que doubler ou tripler la taille du fonds européen de secours ne rassurerait les marchés que pour un temps et que la solution à la crise de la zone euro résidait dans la capacité des gouvernements à restaurer la crédibilité de leurs politiques économiques.

    Seul ministre européen présent au débat de samedi, le Britannique George Osborne, chancelier de l'Echiquier, a appuyé les propos de Christine Lagarde. Selon lui, la zone euro doit solidifier son propre dispositif de protection avant que les autres pays n'accroissent leur contribution au FMI.

    "Je pense que les dirigeants de la zone euro comprennent cela", a dit le ministre britannique des Finances. "Il n'y aura pas de contribution supplémentaire de la part des pays du G20, Grande-Bretagne incluse, tant que nous n'aurons pas vu la couleur de leur argent."

    Le ministre japonais de l'Economie a abondé dans ce sens.

    "Sans une action ferme de la part de l'Europe, je ne pense pas que les pays en développement comme la Chine et d'autres soient désireux de verser davantage d'argent au FMI", a dit Motohisa Furukawa.

    Christine Lagarde a toutefois souligné que si les ressources du FMI étaient augmentées de manière significative, cela créerait un sentiment de confiance tel qu'il ne serait pas nécessaire de les utiliser.

    "Si c'est suffisamment grand, ce ne sera pas utilisé. Et le même raisonnement s'applique au pare-feu de l'euro de ce point de vue", a-t-elle dit.

    Avec Ben Hirschler, Bertrand Boucey pour le service français


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