• Dernière modification : 29/06/2012 

    Place Tahrir, le président Mohamed Morsi prête symboliquement serment

     

    À la veille de son investiture, le nouveau président égyptien Mohamed Morsi s'est rendu sur la place Tahrir au Caire. Il a prononcé un discours et promis un Etat civil devant des dizaines de milliers de ses partisans.

    Par Dépêche (texte)
     

    AFP - Le président égyptien élu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a prêté symboliquement serment vendredi devant une foule venue l'acclamer sur la célèbre place Tahrir au Caire, en s'engageant à mettre en place un Etat "civil".

    "Je jure par Dieu de préserver le système républicain, de respecter la Constitution et la loi, de protéger entièrement les intérêts du peuple, et de préserver l'indépendance de la nation et la sûreté de son territoire", a-t-il promis solennellement à la veille de son investiture officielle samedi devant la Haute cour constitutionnelle.

    "Vous êtes la source du pouvoir et de la légitimité, qui est au dessus de tout le monde. Il n'y de place pour personne, aucune institution (...) au dessus de cette volonté", a déclaré à la foule M. Morsi, dont les prérogatives ont été limitées au profit du Conseil militaire qui dirige le pays depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011.

    M. Morsi s'est également déclaré partisan d'un Etat "civil, patriote et constitutionnel", un message destiné à rassurer ceux qui redoutent un pouvoir islamique, notamment la minorité chrétienne.

    "Je suis l'un des vôtres", a-t-il encore lancé à la foule. "Je n'ai peur que de Dieu", a-t-il ajouté devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées sur cette place emblématique de la révolte contre M. Moubarak début 2011.

    "Vous qui m'avez élu et vous qui vous êtes opposés à moi, je suis à vous tous (...) je ne ferai pas de différence entre partisans et opposants", a-t-il promis.

     

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    Barcelone

     

    Projet Euro Vegas : la Catalogne bien partie pour rafler la mise

    Le 26/06/2012 à 17h18 | Mis à jour à 17h52

    Le Végas européen pourrait s’implanter au sud de l’aéroport, près de l’embouchure du Llobregat.

    Le Végas européen pourrait s’implanter au sud de l’aéroport, près de l’embouchure du Llobregat.  © D.R

    Las Vegas en Espagne ? Le rêve, pour un pays où un quart de la population active est au chômage, dont 43 % de ses jeunes... Certes, les jeux de hasard et la prostitution de luxe, ce n’est pas la panacée. Mais les dirigeants politiques pensent que tout est bon à prendre, par les temps qui courent. Sinon, Madrid et Barcelone, les deux localisations que le magnat américain Sheldon Adelson a mis dans la balance, ne se battraient pas pour emporter le morceau.

    Après plusieurs voyages transatlantiques, les jeux seront faits dans quelques jours. Une dernière visite des emplacements proposés est programmée cette semaine. Elle a débuté lundi pour Barcelone.


    Pas question de faire la fine bouche

    Or, il semble que si, au départ, Barcelone n’était pas favorite, à force de concessions, le projet catalan aurait devancé d’une tête celui de Madrid. On dit que les bonnes manières du président de la Generalitat Artur Mas -qui parle couramment anglais - auraient séduit l’épouse du magnat américain. Les affinités pro-israéliennes de la formation autonomiste (CIU) qu’il préside auraient aussi compté, la famille du magnat étant un important contributeur du lobby juif.

    Ce qui explique aussi le soutien de la Communauté hébraïque espagnole en faveur de l’emplacement catalan. A noter que lors de la première grande rencontre avec le patron de Las Vegas à la Generalitat, en mars, ce dernier était accompagné du vice-président de la Fédération des Communautés juives d’Espagne, David Hachuel. Pour vanter les délices de ce plateau gourmand aux députés du parlement catalan, le président Mas n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : « Ce qui est en jeu, c’est un investissement astronomique qui ferait de la Catalogne le “principal leader touristique de l’Europe” ».

    Le porte-parole du gouvernement catalan Francesc Homs a indiqué qu’il « respectait » les opinions contraires au projet, qui ont mobilisé il y a une semaine un millier de manifestants devant la Generalitat. Homs s’est exprimé sans ambages : le gouvernement catalan « ne peut se permettre » de rejeter un projet qui rapporterait des milliers d’emplois. Or, a-t-il dit, « les chiffres du chômage font froid dans le dos ! »

    Mystère sur les concessions à faire

    L’extrême discrétion des négociateurs catalans et américains ne permet guère d’appréhender quelles sont les exigences des promoteurs et quelles ont été les concessions consenties par les émissaires d’Artur Mas. En revanche, du côté de la candidature madrilène, on en sait davantage grâce à l’incontinence verbale de la Présidente de la Communauté Autonome, Esperanza Aguirre (PP). Elle assure que les promoteurs d’Euro-Vegas exigent que l’endroit choisi soit ni plus ni moins qu’une sorte de “Zone Franche”, non soumise à l’impôt, à la législation de l’emploi et de l’immigration - afin d’autoriser le transfert d’employés de la chaîne- ni à l’interdiction de fumer ou aux règles de fermeture des commerces... Rien n’a filtré à ce sujet du côté des négociateurs catalans. Le ministre de l’Entreprise et de l’Emploi de la Generalitat, Francesc Xavier Mena, s’est contenté d’affirmer qu’il ne sera pas question de construire des hôtels gratte-ciel...
    Ce qui devrait être la moindre des choses si le projet s’installe à proximité de l’aéroport d’El Prat !


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    À SAVOIR

    Un emplacement entre aéroport et... flamants roses

    Le paradis des jeux et du divertissement envisage la construction sur un tiers des 600 hectares de terrain à réserver, de 12 hôtels (36 000 chambres), de six casinos, plusieurs restaurants et bars (50 000 places), salles de théâtre et de concert, terrains de golf et salles de congrès. Plus de 130 000 emplois en perspective, à terme... Le tout, pour 15,5 milliards d’euros. La première phase de la construction, d’ici 2016, devrait donner du travail à 28 000 personnes.

    Des espaces naturels à respecter. Mais avant d’en arriver là, si l’emplacement barcelonais emporte le morceau, le gouvernement catalan devra exproprier plus d’une centaine de petits propriétaires, pour la plupart des cultivateurs de pommes de terre et d’artichauts. Il semble que les terrains ainsi conquis seraient cédés gracieusement aux promoteurs. L’emplacement envisagé est un rectangle cerné au nord-est par l’aéroport, et au sud, par les étangs du delta du Llobregat, territoire de migration des flamants roses....
    Concernant les espaces naturels du “Remolar” et de la “Murtra”, le ministre catalan du Territoire et du Développement durable, Lluís Recoder, assure que les promoteurs « seront tenus de respecter strictement les normes de protection de l’environnement ».
    11 millions de touristes en 15 ans. Sheldon Adelson veut à tout prix avoir une base en Europe. Il avait d’abord pensé à la Grèce, puis à l’Italie, mais les soubresauts politico-économiques l’ont détourné de ces pays. Ces derniers temps, il a dû convaincre les membres de son conseil d’administration, qui s’inquiétaient de la mauvaise passe financière de l’Espagne, et les a assurés qu’il mise absolument sur cette implantation.
    Selon lui, « Euro-Vegas Sand-Espagne » devrait attirer onze millions de touristes en l’espace de 15 ans, le délai escompté pour l’amortissement du projet. Le complexe de tourisme et de jeux de Las Vegas a déjà deux implantations hors du territoire américain : l’une à Macao, et l’autre à Singapour.


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  • Paris ratifiera tous les textes européens en même temps

    vendredi 29 juin 2012 17h27
     

    <p>François Hollande considère que le sommet européen de Bruxelles a permis d'aboutir à la renégociation du pacte budgétaire qu'il souhaitait. /Photo prise le 29 juin 2012/REUTERS/François Lenoir</p>

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    BRUXELLES (Reuters) - François Hollande s'est dit prêt vendredi à faire ratifier le pacte budgétaire européen par le Parlement français quand les autres textes sur lesquels les dirigeants de l'Union européenne se sont entendus seront prêts.

    La France, qui a déjà ratifié la création du Mécanisme européen de stabilité (MES), attend de ce fait que les derniers accords, dont le "pacte de croissance" que le président français voulait obtenir avant d'accepter le pacte budgétaire, soient mis en forme.

    Le Parlement allemand doit voter ce vendredi sur le MES et le traité budgétaire européen. Angela Merkel s'est dit sûre à "110%" d'une ratification par les parlementaires.

    Le traité budgétaire, comme le MES, restent néanmoins soumis à l'approbation de la cour constitutionnelle allemande.

    "Je proposerai que soient soumises au Parlement toutes les décisions concernant l'Europe : le pacte de croissance, la supervision bancaire si c'est nécessaire, la taxe sur les transactions financières et le pacte budgétaire", a dit François Hollande lors d'une conférence de presse.

    "Quand les textes seront prêts - ils ne le sont pas tous - je les présenterai (...), dans un délai qui ne sera pas long."

    Le président français continue de refuser l'inscription dans la Constitution de la "règle d'or" fixant des objectifs de réduction du déficit public, inscription qui est considérée comme un point de passage obligatoire par de nombreux experts pour être en conformité avec le pacte budgétaire.

    "Je me suis engagé pendant la campagne pour dire que nous ne mettrons pas dans la Constitution française une règle qui fixerait le rythme de réduction des déficits", a dit François Hollande. "En revanche, nous ferons voter une loi de programmation budgétaire, peut-être de valeur organique, pour rétablir l'équilibre de nos finances publiques."

    Emmanuel Jarry, avec Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Marc Joanny

     
     
     
     

     
     
     

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  • Monde

    Présidentielle en Islande : une île face à face

    <time datetime="2012-06-29T17:12:10+02:00" itemprop="datePublished">29 juin 2012 à 17:12</time><time datetime="2012-06-29T17:12:10+02:00" itemprop="datePublished"></time>

    (Photos Reuters)
     
    Par MARIE-JOËLLE GROS envoyée spéciale en Islande

    Les Islandais vont élire samedi un président de la République. Ou une présidente : 235 784 votants sont attendus de 9 heures à 22 heures dans les bureaux de vote (l’île ne compte que 320 000 habitants, soit la population du XVIIIe arrondissement de Paris). Dans cette démocratie parlementaire, la fonction est avant tout honorifique. Elle donne l’exemple, un ton, une direction. Or, demain, les Islandais auront le choix entre la continuité ou le changement. Reconduire l’actuel président Olafur Ragnar Grimsson, 70 ans, qui brigue un cinquième mandat (la Constitution ne prévoit pas de limite). Ou lui préférer Thora Arnorsdottir, une journaliste de 37 ans qui a accouché de son troisième enfant le 17 mai, en pleine campagne électorale, et sans expérience politique. Ces deux visages résument à eux seuls les fractures profondes de l’île depuis l’effondrement de son économie à l’automne 2008 et les trois années de récession qui ont suivi.

    «Pom-pom-boy  des vikings de la finance» contre «poupée Barbie»

    Olafur Ragnar Grimsson ne doute pas de la victoire. Président depuis 1996, c’est un personnage ambigu. Ancien ministre des Finances de 1988 à 1991, plutôt de gauche dans sa jeunesse, il s’est peu à peu rapproché de la droite historique et anti-européenne de l’île. Ses amitiés et soutiens aux entrepreneurs islandais pendant les années de l’envolée économique (2001-2008) lui valent les quolibets de ses opposants : «Il s’est mué en pom-pom-boy des vikings de la finance.» Opposé à l’entrée de l’Islande dans l’Union européenne, il toise les 6 autres candidats : «Je pense que mon expérience et mes connaissances contribueront mieux que d’autres à apaiser les dissensions, les conflits et les controverses auxquelles le pays a dû faire face.» Et réserve à sa vraie rivale, Thora Arnorsdottir, cette salve : «C’est une poupée Barbie.»

    Mais en intervenant directement dans la vie politique en 2010, le Président Grimsson a dérouté bon nombre de ses concitoyens. Président interventionniste, il a usé par deux fois de son droit de veto pour refuser de promulguer une loi pour l’indemnisation des clients britanniques et néerlandais d’Icesave, la filiale en ligne de la banque islandaise Landsbanki, en faillite. A la deuxième tentative pour parvenir à un accord, il l’a même soumis à référendum. Sans surprise, le «non» l’a emporté. Grimsson en est sorti héroïque pour les uns, populiste pour les autres. Son geste a surtout déclenché une crise diplomatique avec les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Le dossier Icesave est désormais en contentieux devant l’Association européenne de libre-échange (AELE).

    Face à lui, la journaliste Thora Arnorsdottir promet qu’elle ne se mêlera pas de politique intérieure. Pas plus qu’elle n’interférera dans les négociations en cours pour l’entrée dans l’Union européenne. Certains la trouvent «pas assez politique». Mais elle défend le modèle d’une présidence «apaisée et éthique». Journaliste vedette de télé publique RUV, elle est diplômée de philo et d’un master en sciences politiques internationales qu’elle a décroché entre Bologne et Washington. Elle parle couramment l’italien, l’anglais, l’allemand, un peu de français et toutes les langues scandinaves.

    «La Présidence a un grand pouvoir d’influence, et le mien sera de rechercher le consensus. Nous devons cesser de nous blâmer pour aller de l’avant», nous a-t-elle déclaré. Si elle l’emportait, elle serait la plus jeune présidente d’Islande. Mais pas la première. En 1980, Vigdis Finnbogadottir a été la première femme au monde élue au suffrage universel direct. Mais elle avait 50 ans ; Thora en a 37.

    Le Parti de l’Indépendance en embuscade

    Depuis janvier, le Président-candidat a joué un drôle de jeu. En présentant ses vœux à la nation, il a commencé par annoncer qu’il ne se représenterait pas. Il voulait couler des jours heureux dans une cabane en bois au bord d’une rivière, en compagnie de sa seconde épouse Dorrit Moussaieff, une créatrice de bijoux israélo-britannique. Une pétition l’aurait fait changer d’avis. Depuis, cinq autres candidats se sont manifestés. Mais Grimsson s’accroche à son fauteuil. Il sait qu’il peut compter sur les voix conservatrices du Parti de l’Indépendance, la plus vieille formation de l’île, restée à la tête du pays depuis l’après-guerre et jusqu’au krach.

    Balayés de l’exécutif en janvier 2009 au profit d’une personnalité de gauche, Johanna Sigurdardottir, l’actuelle Première ministre, les ténors du Parti de l’Indépendance attendent leur revanche. Et se frottent les mains : la politique d’austérité conduite par le gouvernement de gauche est très impopulaire. Ils comptent reprendre la main dès les législatives du printemps 2013.

    En attendant, leur leader, David Oddsson - l’ex-homme fort de l’île, patron du parti dès 1983, à la tête de l’exécutif pendant treize ans (1991-2004), puis directeur de la Banque centrale - s’est reconverti en éditorialiste politique au Morgunbladid. Et soutient Grimsson a longueur de colonnes. Tout comme Geir Haarde, pilier du Parti de l’Indépendance, Premier ministre au moment du krach, jugé coupable en avril par la Haute Cour de justice, mais pas condamné.

    Alors que la vieille garde mise sur Grimsson, une partie de l’île voudrait finir de renouveler la classe politique. Le scrutin de samedi dira laquelle des deux Islandes est aujourd’hui la plus influente.

      


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  • Les Bourses après Bruxelles : Paris s'envole, New York se rassure

    Publié le 29.06.2012, 09h09 | Mise à jour : 16h19

    La Bourse de Paris a ouvert en très nette hausse vendredi, après le sommet de Bruxelles qui a dépassé largement les attentes, autorisant notamment, d'ici la fin de l'année, les fonds de secours européens à recapitaliser directement les banques.

    La Bourse de Paris a ouvert en très nette hausse vendredi, après le sommet de Bruxelles qui a dépassé largement les attentes, autorisant notamment, d'ici la fin de l'année, les fonds de secours européens à recapitaliser directement les banques. | Eric Piermont

    L'annonce de la signature du pacte de croissance et surtout la possibilité de recapitaliser directement les banques via les fonds de secours européens, ce vendredi au sommet de Bruxelles a eu un effet immédiat sur le moral des marchés. Dans la foulée de leurs homologues asiatiques, les places boursières européennes ont ouvert en forte hausse ce matin. «Du fait qu'il y avait peu d'attentes sur le sommet de l'Union européenne, cette annonce a créé la surprise», a indiqué à Dow Jones Newswires Masafumi Yamamoto, chef stratégiste des changes de Capital à Tokyo.

    A la
    , les valeurs bancaires s'envolent. A l'ouverture, le 40 prenait 3,11% à 3146,09 points, tandis que les valeurs bancaires gagnaient entre 7 et 8%. A 9h05, BNP Paribas s'envolait de 8,07% à 29,95 euros, Société Générale de 7,14% à 17,93 euros et Crédit Agricole de 6,89% à 3,41 euros. La tendance restait identique à la mi-journée. A 12H40, le CAC 40 prenait 2,50% à 3.127,92 points dans un volume d'échanges de 1,454 milliard d'euros. Les gains s'accentuaient dans la journée. A 16H08, le CAC 40 prenait 4,08% à 3.176,08 points, évoluant à ses plus hauts niveaux depuis début mai, dans un volume d'échanges de 2,604 milliards d'euros.

    A Francfort, l'indice Dax des valeurs vedettes, déjà en progression de plus de 2% en matinée, accélérait nettement ses gains dans l'après-midi. Vers 13H37 GMT, il était en hausse de 3,48% à 6.364,11 points, et le MDax des valeurs moyennes gagnait 3,13% à 10.252,31 points à la même heure. Les valeurs financières étaient très en vue: Deutsche Börse s'envolait de 6,02% à 41,83 euros, Commerzbank de 5,8% à 1,33 euro, l'assureur Allianz de 5,15% à 78,53 euros et Deutsche Bank de 4,98% à 28,25 euros..

    A Madrid, après avoir débuté en hausse de 3,17%, l'indice Ibex-35 des valeurs vedettes espagnoles grimpait déjà de 4,12% à 07H03 GMT, à 6.998,7 points, dopé par l'envolée des actions bancaires: Santander bondissait de 6,35% à 5,195 euros et BBVA montait de 6,89% à 5,52 euros.

    A Milan, la bourse a bondi de plus de 3% à l'ouverture. L'indice vedette FTSE Mib prenait 3,17% à 13.816 points vers 7h05  grâce à l'envol des valeurs bancaires.

    A Athènes, la Bourse bondit de 5,59%, à 610,62 points dans le sillage des places européennes après l'accord trouvé dans la nuit au sommet européen qui a permis de calmer les marchés. L'indice général Athex a ouvert avec un bond de 4,14% à 8 heures et poursuivi sa hausse, menée surtout par l'envolée de 12,86% de l'indice des banques FTSEB. 

    Les places financières asiatiques et américaine ont également réagi favorablement à l'accord de Bruxelles. 

    L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en hausse de 1,50%, soutenu par l'affaiblissement du yen face à la monnaie européenne et par les résultats obtenus lors du sommet de la zone euro . Le Nikkei 225 des valeurs vedettes a gagné 132,67 points pour s'afficher à 9006,78 points, finissant au-dessus de 9000 points pour la première fois depuis le 10 mai.

    A Shanghai, la bourse enregistre une hausse de 1,35%;  l'indice composite --qui comprend les actions de types A et B, libellées respectivement en yuans et en dollars-- gagnant 29,59 points, à 2.225,43 à la clôture. Le volume des échanges s'est élevé à 56,0 milliards de yuans (7,0 mds EUR). «Le rebond actuel pourrait ne pas être durable,» selonTang Yonggang, de chez Hongyuan Securities.

    A Hong Kong la bourse a enregistré une hausse de 2,19%, dopée par l'adoption par le sommet européen d'une série de mesures destinées à tirer la zone euro de la crise. L'indice Hang Seng a gagné 416,19 points, à 19.441,46 à la clôture, sur un volume des échanges s'élevant à 50,79 milliards de dollars de Hong Kong (5,22 mds EUR). Sur l'ensemble de la semaine, le Hang Seng a gagné 2,3%.

    A New York, Wall Street a ouvert en nette hausse : le Dow Jones gagnait 0,81% et le Nasdaq 2,00%. Jeudi, dans un marché anxieux avant le sommet de Bruxelles et digérant le oui de la Cour suprême américaine à la réforme de la santé, la Bourse de New York avait terminé en baisse en dépit d'une nette remontée en fin de séance, : le Dow Jones avait cédé 0,20% à 12.602,26 points et le Nasdaq 0,90% à 2.849,49 points.

    LeParisien.fr


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