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    France Bleu         lien 
    L'actrice Micheline Dax est morte

     

    Lundi 28 avril 2014 à 09h48 mis à jour le Lundi 28 avril 2014 à 09h55

    La comédienne Micheline Dax est décédée dimanche à l'âge de 90 ans. Très populaire dans les années 70-80, connue pour ses talents de siffleuse, elle fut la voix de Miss Peggy dans le Muppet Show.

    Micheline Dax en 2004.  © Corbis

    Elle a été l'une des figures du théâtre français dans les années 50 et 60, avant de devenir connue pour sa voix et son sifflement. Micheline Dax est décédée ce dimanche à l'âge de 90 ans, dans la région parisienne. Après avoir figuré à l'affiche, notamment, de plusieurs pièces de théâtre diffusées à la télévision dans Au Théâtre Ce Soir, elle était, depuis les années 80, surtout connue pour son interprétation vocale du personnage de Miss Peggy dans le Muppet Show.

     

    muppet show peggy piernick rauzy

     

    Aux côtés de Gérard Hernandez et Roger Carel, eux aussi doubleurs de personnages de cette série mythique, elle a interprété le rôle de la cochonne follement amoureuse de la grenouille Kermit ("Kermitou d'amour"), pendant les cinq saisons qu'a duré le programme, ainsi que dans le film adapté de la série, sorti en 1979. La voix de Peggy la cochonne sera repris par Claire Nadeau, puis Franck Sportis, dans les adaptations suivantes des Muppets. 

     

    Muppet Show, les coulisses du doublage TheManimal98

     

    Une quarantaine de films, et des opérettes

    Mais dans les années 50, ce qui révèle Micheline Dax, c'est son talent de chanteuse, et surtout de siffleuse. Elle se produit dans plusieurs cabarets parisiens et accompagne Charles Aznavour et Edith Piaf en tournée, avant d'enregistrer plusieurs opérettes. Au cinéma, elle a joué dans une quarantaine de films, dont "Si paris nous était conté" de Sacha Guitry, ou "Vos gueules les mouettes" de Robert Dhéry.

     

    MICHELINE DAX - Over the rainbow.wmv micheldidier

     

    Dans les années 70 et 80, elle est régulièrement invitée dans des jeux télévisés, en particulier Les jeux de 20 heures puis L'Académie des neuf. Depuis le début des années 90, ses apparitions à la télévision se sont faites plus rares, mais sa voix est restée très présente, grâce à sa voix, utilisée notamment pour le doublage de la méchante Ursula, dans le film La Petite Sirène. 

     

    La Petite Sirène - Pauvres âme en perditions fanxdisney

     

     

     

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    Lundi 28 avril 2014 à 09h48 mis à jour le Lundi 28 avril 2014 à 09h55

    La comédienne Micheline Dax est décédée dimanche à l'âge de 90 ans. Très populaire dans les années 70-80, connue pour ses talents de siffleuse, elle fut la voix de Miss Peggy dans le Muppet Show.

    Micheline Dax en 2004.  © Corbis

    Elle a été l'une des figures du théâtre français dans les années 50 et 60, avant de devenir connue pour sa voix et son sifflement. Micheline Dax est décédée ce dimanche à l'âge de 90 ans, dans la région parisienne. Après avoir figuré à l'affiche, notamment, de plusieurs pièces de théâtre diffusées à la télévision dans Au Théâtre Ce Soir, elle était, depuis les années 80, surtout connue pour son interprétation vocale du personnage de Miss Peggy dans le Muppet Show.

     

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    Aux côtés de Gérard Hernandez et Roger Carel, eux aussi doubleurs de personnages de cette série mythique, elle a interprété le rôle de la cochonne follement amoureuse de la grenouille Kermit ("Kermitou d'amour"), pendant les cinq saisons qu'a duré le programme, ainsi que dans le film adapté de la série, sorti en 1979. La voix de Peggy la cochonne sera repris par Claire Nadeau, puis Franck Sportis, dans les adaptations suivantes des Muppets. 

     

    Muppet Show, les coulisses du doublage TheManimal98

     

    Une quarantaine de films, et des opérettes

    Mais dans les années 50, ce qui révèle Micheline Dax, c'est son talent de chanteuse, et surtout de siffleuse. Elle se produit dans plusieurs cabarets parisiens et accompagne Charles Aznavour et Edith Piaf en tournée, avant d'enregistrer plusieurs opérettes. Au cinéma, elle a joué dans une quarantaine de films, dont "Si paris nous était conté" de Sacha Guitry, ou "Vos gueules les mouettes" de Robert Dhéry.

     

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    Dans les années 70 et 80, elle est régulièrement invitée dans des jeux télévisés, en particulier Les jeux de 20 heures puis L'Académie des neuf. Depuis le début des années 90, ses apparitions à la télévision se sont faites plus rares, mais sa voix est restée très présente, grâce à sa voix, utilisée notamment pour le doublage de la méchante Ursula, dans le film La Petite Sirène. 

     

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  • Sondage Midi Libre/BVA : Hollande toujours

    au plus bas, Valls réussit son entrée

    Midilibre.fr
    28/04/2014, 15 h 52 | Mis à jour le 28/04/2014, 18 h 31    lien
    François Hollande bat un record d’impopularité. Dans le même temps, Manuel Valls dispose de soutiens forts dans l’opinion pour son entrée à Matignon
    François Hollande bat un record d’impopularité. Dans le même temps, Manuel Valls dispose de soutiens forts dans l’opinion pour son entrée à Matignon

    Nouvelle édition du baromètre politique Midi Libre/ BVA - Orange - L'Express - PQR- France Inter, pour le mois d'avril 2014. A 21% de bonnes opinions, Hollande perd 7 points de popularité. Manuel Valls recueille des opinions nettement plus favorables. 52% des interviewés ont une bonne opinion de lui en tant que Premier ministre.

    Seulement 21% (- 7 points) des Français ont une bonne opinion de François Hollande en tant que président de la République contre 78% qui en ont une mauvaise, selon les résultats de l'édition d'avril 2014 du baromètre politique Midi Libre/ BVA - Orange - L'Express - Presse Régionale - France Inter (1). Ce score est le plus bas jamais mesuré par BVA dans ce baromètre sur le chef de l’Etat créé en 1981 (le précèdent record d’impopularité, déjà détenu par François Hollande, était de 26%). 

    Valls recueille des opinions nettement plus favorables

    Dans le même temps, 52% des interviewés ont une bonne opinion de Manuel Valls en tant que Premier ministre, contre 47% en ayant une mauvaise. Manuel Valls dispose de soutiens forts dans l’opinion pour son entrée à Matignon. Si François Hollande dispose donc d’un crédit très réduit au sein de la population française, Manuel Valls recueille des opinions nettement plus favorables que le président de la République.

    Juppé se rapproche de Sarkozy

    Parmi les autres enseignements révélés par ce sondage, la progression d'Alain Juppé qui se rapproche de Nicolas
    Sarkozy dans les préférences des sympathisants UMP pour 2017. Par contre, les Français ont placé Alain Juppé en première
    position. 35% des Français ont cité le marie de Bordeaux, un score qui progresse 3 points et le place devant Nicolas Sarkozy, toujours pour 2017.

    Tous les résultats du sondage dans Midi Libre du mardi 29 avril.

    (1) Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet le 24 et  25 avril 2014. Échantillon de 987 personnes, représentatif de la  population française âgée de 18 ans et plus.
     


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  • Rachat d'Alstom : Hollande à la manoeuvre,

    le groupe «réfléchit» jusqu'à mercredi

     

    Publié le 27.04.2014, 13h06 | Mise à jour : 23h40     lien

    Le PDG d'Alstom, Patrick Kron ici le 17 septembre 2013 à Tianjin en Chine.

    Le PDG d'Alstom, Patrick Kron ici le 17 septembre 2013 à Tianjin en Chine. | Wang Zhao

    Zoom1/2
     

     

    François Hollande a réuni ce dimanche soir à l'Elysée le Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que les ministres Arnaud Montebourg et Ségolène Royal au sujet du dossier Alstom, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.

    «Le président de la République a réuni ce soir autour de lui le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, et la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, sur l'évolution du dossier Alstom au regard des objectifs d'emplois, de localisation des activités et d'indépendance énergétique», selon le communiqué.


    François Hollande recevra par ailleurs le PDG de General Electric ce lundi à 9 h 30.

     

    A l'issue d'un conseil d'administration, qui s'est tenu ce dimanche à partir de 18 heures, le groupe Alstom fait savoir pour sa part «qu'il poursuit et approfondit sa réflexion stratégique et (qu'il) informera le marché d'ici mercredi 30 avril matin». Dans cette attente, la société a demandé que la cotation de son titre reste suspendue. 

    Un peu plus tôt dans la journée, alors qu'il devait rencontrer ce dimanche le PDG du géant américain General Electric, qui convoite la division énergie du groupe français Alstom, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a décidé de reporter ce rendez-vous. Après que l'Allemand Siemens s'est dit lui aussi intéressé pour racheter une partie des activités d'Alstom, Bercy a fait savoir dans un communiqué que la gouvernement souhaitait «disposer du temps nécessaire à un examen sérieux des propositions». 

    Bien que l'Etat ne soit plus actionnaire de l'entreprise depuis 2006, ce dossier est hautement politique. Vendredi, Arnaud Montebourg avait justifié son interventionnisme par la nécessité de prémunir la France du risque de perdre un centre de décision et d'éventuels emplois. Alstom emploie quelque 93.000 personnes dans le monde, dont 18.000 en France.

    «GE et Siemens sont deux investisseurs importants en France et des acteurs de premier plan au sein de notre tissu industriel national», souligne le ministère de l'Economie dans son communiqué, ajoutant que «le gouvernement est prêt à examiner leurs projets avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement».

    Une marge de manœuvre limitée pour le gouvernement

    Que peut faire l'Etat, qui n'est plus actionnaire du fleuron industriel hexagonal depuis 2006, face à un groupe américain qui réalise plus de 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an et à la trésorerie pléthorique, intéressé par une entreprise française cinq fois plus petite et en difficulté ? 

    «La seule pression possible pour l'Etat est verbale», estime l'économiste Nicolas Bouzou du cabinet Astéres. «La position de fond de l'Etat est légitime, explique-t-il,comprenant que le gouvernement souhaite protéger une telle entreprise, présente sur les secteurs stratégiques du transport et de l'énergie. Mais attention, prévient-il. On prend à partie l'opinion publique pour montrer qu'on agit, mais ça ne sert à rien.» «Mieux vaudrait de la diplomatie souterraine», ajoute l'économiste qui craint que la stratégie du ministre de l'Economie et du Redressement productif n'ait «un effet contraire».  Selon Nicolas Bouzou, «l'intervention dans le dossier SFR d'Arnaud Montebourg, qui a soutenu la candidature de Bouygues face à celle de Numericable pour le rachat de cette filiale de Vivendi, a non seulement échoué, mais elle a même conduit Vivendi à accélerer les discussions avec Numericable». 

    «L'Etat ne peut rien faire», confirme Marc Touati du cabinet ACDEFI et les déclarations d'Arnaud Montebourg relèvent du «marketing», de déclarations «pour sauver la face», alors qu'un fleuron de l'industrie française pourrait être racheté en grande partie par un groupe américain. La seule solution serait de «piloter une contre-offre». Mais l'Etat, «surendetté», ne peut pas recapitaliser Alstom. Il a donc besoin de partenaires et devra surtout établir une offre qui «économiquement ait du sens». 

    L'offre GE est pertinente. Un rapprochement avec GE, lui, «a du sens», souligne Marc Touati du cabinet ACDEFI. GE est un grand groupe mondial, qui réalise près de 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires, «ce n'est pas un investisseur qatari ou un fonds chinois qu'on ne connait pas» et dont le projet industriel serait incertain. En outre, les activités de GE et d'Alstom dans l'énergie sont complémentaires, selon les analystes. Ce qui n'est pas le cas avec Siemens avec lequel les doublons semblent plus nombreux. 

    Nuisible pour l'image de la France. Marc Touati pointe du doigt «la schizophrénie du gouvernement, qui veut attirer les investisseurs étrangers en France, mais qui bloque les discussions quand ils approchent». Cette nouvelle intervention risque «de nuire à l'image de la France auprès des investisseurs étrangers», prévient Marc Touati. Selon Marc Touati, le problème de fond est que «la crise a dévalorisé les industries françaises» et certaines sont devenues des proies. «L'économie française n'est pas assez compétitive» pour y échapper, estime-t-il.


    Siemens propose à Alstom un échange d'actifs 

    GE proposerait près de 10 milliards d'euros pour le rachat de son activité énergie. De son côté Siemens aurait proposé à Alstom de reprendre cette activité contre une somme en numéraire, à laquelle s'ajouterait «la moitié de sa branche transports», affirme «Le Figaro». Un peu plus tôt, Siemens avait annoncé avoir fait part au fleuron industriel français «de sa disposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future», se refusant à divulguer davantage de détails.

    «Le Figaro» affirme avoir pris connaissance du contenu d'un «courrier porté ce matin au PDG d'Alstom», Patrick Kron, dans lequel le patron de Siemens, Joe Kaeser, lui «propose un échange d'actifs». Dans cette offre qui n'est «pas formelle», dit le journal, le groupe allemand propose «de reprendre l'activité énergie d'Alstom, contre une somme en cash». Ce paiement serait complété par l'apport de «la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro», précise le quotidien. Prenant en compte les préoccupations exprimées par le gouvernement français sur l'emploi et l'éventuelle perte de centres de décision, Siemens «formule un certain nombre d'engagements» sur ces questions, ajoute-t-il.

    De son côté, le quotidien allemand Handelsblatt, qui dit avoir également consulté cette lettre, rapporte que Siemens évalue les activités d'énergie d'Alstom à un montant compris entre 10 et 11 milliards d'euros. Quant aux garanties évoquées par le groupe allemand, «Siemens pourrait maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans, et par la suite il souhaiterait continuer à développer l'activité», écrit encore le journal.

    Il y a dix ans, le rendez-vous manqué entre Alstom et Siemens

    En 2003-2004, le groupe français Alstom, alors en grande difficulté financière, avait dû céder de nombreux actifs et négocier avec ses banques créancières, l'Etat procédant à un sauvetage massif pour éviter un démantèlement qui aurait profité notamment à... l'allemand Siemens. «La France ne comptera pas dans le monde si elle perd une à une ses industries» affirmait déjà il y a dix ans, en avril 2004, un ministre des Finances dénommé Nicolas Sarkozy.

    Après avoir essuyé des pertes record de 1,38 Md€ pour l'exercice 2002-2003 et vu la valeur de son action divisée par deux en Bourse, Alstom allait être sauvé à grands frais du dépôt de bilan, grâce à un plan de refinancement de 3,2 Mds€ mis en place avec l'aide de l'Etat et des banques. En contrepartie, l'Etat français prenait environ 21% du groupe, à l'occasion d'une augmentation de capital de 1,75 Md€, non sans avoir fait tiquer la Commission européenne. Celle-ci avait finalement donné son feu vert en juillet 2004.

    Un sauvetage douloureux, car Alstom, déjà dirigé par l'actuel PDG Patrick Kron, a dû supprimer 8500 emplois et céder de nombreux actifs, dont son activité Transmission et Distribution à Areva pour 920 millions d'euros, et ses turbines à gaz de petite et moyenne puissance pour 1,1 milliard d'euros... à l'allemand Siemens.

    Et pendant des mois, le ton s'est envenimé entre Alstom, qui s'est remis à engranger les contrats, et son concurrent Siemens, ce dernier l'accusant de pratiquer une agressive guerre des prix. Outre-Rhin comme en France, le politique s'en est mêlé : le chancelier Gerhard Schroeder, se faisant fort de faire émerger de grands groupes industriels européens, espérait voir son champion national, Siemens, récupérer l'activité d'Alstom dans les turbines afin de rivaliser avec... le géant américain General Electric, aujourd'hui candidat au rachat du pôle énergie d'Alstom, tout comme Siemens.

    Mais Alstom avait décidé de tourner le dos au groupe allemand, son PDG Patrick Kron étant viscéralement opposé à un rapprochement contraire à l'intérêt «des clients», «des salariés et des actionnaires» du groupe. Après avoir un temps envisagé un recours devant la Cour européenne de justice (CEJ) contre le plan d'aide de l'Etat à Alstom, Siemens affirmait à l'automne 2004, par la voix de son patron Heinrich von Pierer, n'avoir «plus envie de remuer le couteau dans les anciennes plaies».


    Les salariés inquiets se rassemblent

    Une vingtaine de salariés d'Alstom se sont rassemblés dimanche devant le siège de l'entreprise à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour exprimer leurs craintes sur l'avenir de la branche énergie du groupe. Si le délégué syndical CFE-CGC ne se fait pas d'illusions, reconnaissant «qu'il faudra céder certaines activités et réduire les effectifs», les salariés ont toutefois dénoncé la manière et la rapidité avec laquelle se négociait le sort de leur entreprise.

    La CGT appelle à un nouveau rassemblement mardi à 8h30 devant le siège d'Alstom Transport à Saint-Ouen (nord de Paris) en marge d'un comité central d'entreprise extraordinaire dédié à un projet de restructuration, dans le cadre duquel 180 postes pourraient être supprimés. Un conseil d'administration Alstom Transports est prévu lundi à 14h30.

     

     

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    LeParisien.fr 


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    <time datetime=">14-04-27">Publié le 27-04-2014 </time><time datetime=">14-04-27">Modifié le 27-04-2014 à 21:12   </time>lien

    Ukraine: des forces françaises se déploient à Malbork, en Pologne

     

    mediaLes premiers chasseurs Rafale français sont attendus lundi 28 avril 2014 dans la base de Malbork, dans le nord de la Pologne.Reuters/Pascal Rossignol

    La France a répondu présente à l'appel de l'Otan pour renforcer la présence occidentale dans les pays de l'est de l'Europe membres de l'Alliance. Elle a ainsi accordé le déploiement de chasseurs et d'une centaine d'hommes à Malbork, dans le nord de la Pologne. L'armée de l'air française va participer à l'entraînement des aviateurs polonais et assurera à la demande de l'Otan des missions de police du ciel au-dessus de la mer Baltique. Les Français viennent de découvrir la base aérienne sur laquelle ils vont travailler durant quatre mois. Les premiers chasseurs Rafale arriveront ce lundi.

    Avec notre envoyé spécial à Malbork,

    Le déploiement s’est fait en quelques jours seulement : un vol d’Airbus, deux rotations d’avions-cargos C130. Hier, samedi après-midi, des containers de missiles air-air (MICA) étaient soigneusement déchargés. Toute la logistique tient dans un coin du hangar. Les militaires français ont pris le strict minimum et les Polonais ont prêté leur matériel.

    « On emporte juste ce qui est nécessaire pour accueillir déjà les avions, explique le commandant Pierre Lou, le chef technique Rafale. Et voilà, ils nous proposent un tracteur de piste, le courant alternatif pour l'avion. Ils nous proposent quand même un certain nombre de choses qui nous évitent d'avoir à emporter du gros matériel. On est venus il y a quinze jours, le hangar était très bien. On leur avait juste demandé de passer un coup de balai dans certains coins. Finalement ils l'ont repeint, ils l'ont complètement nettoyé, c'est extraordinaire ».

    Les aviateurs français doivent rester quatre mois à Malbork. Dès mardi prochain, ils s’entraîneront avec les pilotes des MiG polonais. Mais les Français pourront aussi participer à des missions de police du ciel au-dessus de la mer Baltique à la demande l’Otan. « On est à une centaine de kilomètres de Kaliningrad et on est à environ 200 kilomètres des premiers Etats baltes, précise le chef du détachement, le lieutenant-colonel Yann Malard.On est actuellement une soixantaine, on va encore avoir un peu plus de personnel qui va arriver très prochainement ».

    Tout doit être prêt. Les Rafale arrivent demain lundi. Et il reste encore à installer un réseau informatique sur la partie de la base qui a été attribuée aux Français.

    La base de Malbork

    La base réservée aux Français est un ruban gris posé au milieu d’une immense plaine jaune et verte. Ils sont accueillis au sein de la 22e base aérienne tactique de l’armée de l’air polonaise. Une base de MiG-29, ancien avion standard du pacte de Varsovie aujourd’hui équipé de systèmes de communications occidentaux. Même chose pour les infrastructures totalement rénovées ces dix dernières années.

    Les Français vont évoluer dans un univers « otanien » qu’ils connaissent bien et les Polonais font tout pour leur simplifier la tâche, comme l’explique le lieutenant Florian, chef du détachement chargé de la protection : « C'est des gens qui sont prêts à tout donner pour nous mettre à l'aise, ils sont prêts à se plier en quatre ».

    Un accueil chaleureux salué par tout le monde, mais Malbork n’a pas échappé à la mode de l’externalisation des tâches en vigueur dans toutes les armées européennes. « La sécurité est sous-traitée par une société civile, explique le lieutenant Florian. On est dans un pays allié. Maintenant, ce n'est pas la France, donc on a des systèmes sensibles français à protéger. C'est de la lutte contre l'espionnage. On est en permanence en train de protéger ces systèmes-là ».

    Ce dimanche, aucun commando de l’air français n’était visible armé dans l’enceinte de la base, mais deux chiens policiers montent la garde près du futur hangar destiné aux Rafales.


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